ILS VEULENT QUE LA JUSTICE SOIT PLUS SEVERE ....

 MAIS POUR LES AUTRES

Les grands principes de la justice :

indépendante du pouvoir politique pour être un contre pouvoir,
on ne peut pas être juge et partie donc elle doit être rendue par un tiers, on ne peut pas se faire justice soi-même
les juges disent
sans céder à l'émotion le droit que les citoyens ne comprennent pas toujours bien
Il vaut mieux prendre le risque de gracier un coupable que de condamner un innocent donc le doute bénéficie à l'accusé

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


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une page complémentaire : pacte.html


1) Problématique : Le laxisme de la justice

Syndicats de police et politiques

Les syndicats de police pointent régulièrement une justice qui serait trop laxiste, comme par exemple le mardi 20 avril 2021 où ils ont manifesté contre le jugement rendu sur l'affaire de Viry-Châtillon en région parisienne. Plusieurs policiers avaient été agressés en 2016 dans leur voiture. Ce discours est relayé au niveau politique par une partie de la droite ( qu'on pourrait appeler droite radicale) et la totalité de l'extrême droite, c'est un marqueur fort avec une réponse sécuritaire et souvent le doigt pointé sur les quartiers ( exemple : le célèbre karcher de la dalle d'Argenteuil) et les immigrés ( bouc émissaire et marqueur de l'extrême droite). Il est relayé avec plus ou moins d'excès quand on se décale vers la droite, pour Zemmour ça va très très loin puisqu'il attaque clairement les institutions judiciaires comme le conseil d'état ou le conseil constitutionnel, ou les juges en général : "Les juges se sont imposés comme un pouvoir alors qu'il n'ont aucune légitimité démocratique"(ici : attention ça pique  ). Mais nous reviendrons au cas Zemmour.

On peut par exemple regarder cet article qui mentionne Xavier Bertrand et Valérie Pécresse et confirme cette réalité : les syndicats de policiers et la droite pointent régulièrement cette question on peut aussi y lire les arguments du monde judiciaire:
peut-on décider que désormais la participation supposée à un acte délictuel doit être sanctionnée ? Non.
doit-on changer la loi pour attribuer une responsabilité pénale à quelqu’un dont l’altération totale du discernement au moment de crime est reconnue ? Non. ce serait remettre en cause un principe fondamental du droit pénal français.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/la-justice-est-elle-laxiste-2573726

petite analyse datant de 2012 : pacte pour la justice proposé par l'IPJ( association de lobbying sécuritaire) aux candidats de la présidentielle

Justice

Du côté de la justice on s'en défend : les magistrats montent régulièrement au créneau ( procureurs, juges, avocats, syndicats) pour s'indigner de cette accusation. juste un exemple.

opinion publique

Moins d’une personne sur deux fait confiance à la justice selon une récente enquête du CEVIPOF. Mais ce sont plus la lenteur des procédures et le manque de moyens qui sont à déplorer. D’ailleurs, il est assez paradoxal de constater qu’elle est parallèlement de plus en plus sollicitée, en particulier pour mettre en cause les responsables politiques.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-billet-politique/la-justice-est-elle-laxiste-2573726

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

2) Mon point de vue personnel sur le laxisme de la justice

C'est surtout une question législative ( donc politique) et un problème de lenteur

J'ai foi en notre système judiciaire, les juges disent la loi, si on veut une justice plus sévère alors il faut des lois plus sévères autrement dit, c'est au pouvoir législatif qu'incombe la responsabilité. Les juges rendent leur jugement pour le peuple, le plus souvent avec discernement. Une procédure ( appel, cassation, CEDH ) permet de parer à une éventuelle erreur de jugement. Le problème c'est la lenteur, et pour résoudre ce problème, il y a 2 options.
1) Soit en met en place des procédures accélérées ( ce qui a été fait par exemple avec la comparution immédiate) au risque d'avoir une justice trop expéditive puisque enquêter demande du temps et des ressources, qui dit enquête précipitée dit risque accru d'erreur judiciaire, cette option met donc en péril l'état de droit et aboutit à une justice expéditive.
2) Soit on donne les moyens à l'institution : on construit plus de tribunaux, on recrute plus de magistrats, de greffiers, etc. L'option 1 a été clairement privilégiée au détriment de l'option 2 puisque les moyens ont été réduits ( par exemple réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati sous sarkozy qui a donné lieu à de nombreuses manifestation en même temps que les manifestations étudiantes contre la LRU de Valérie pécresse).
On voit ici une des contradictions majeures de la droite radicale : on ne peut pas réduire les impôts et les dépenses de l'état tout en doublant ou triplant les effectifs de la justice.

Je peux suivre la droite et l'extrême droite sur 2 points :

1) Je ne trouve pas normal que les peines de prison inférieures à 1 an ne soient pas appliquées en France. Il faut construire des prisons spéciales pour les courtes peines et il faut que ces peines donnent systématiquement lieu à des mandats de dépot, c'est à dire qu'elles soient effectuées.
2) Je trouve que la loi n'est pas assez dure pour les insultes, menaces , coups et blessures ( pas de poursuite me semble-t-il en général pour une ITT de moins de 8 jours). 1 jour de prison pour des insultes par exemple, je ne serai pas contre.
On voit ici une des contradictions majeures de la droite radicale : on ne peut pas réduire les impôts et les dépenses de l'état tout en créant des prisons  ( à moins que ce soit des prisons privées )

Toutefois: 36% des détenus condamnés en janvier 2014 ( sous Hollande donc) purgeaient des peines de moins d’un an chiffres identiques à ceux de la fin du mandat de Sarkozy. Ainsi, le Conseil de l’Europe (qui considère qu’il faut réduire les courtes peines privatives de liberté) note que la France est le septième pays quand on regarde la part des détenus purgeant une peine d’un an ou moins. Avec 36,6% de détenus condamnés dans ce cas, la France écrase la moyenne (13,3%) et la médiane européennes (16,3%).
https://www.liberation.fr/politiques/2016/09/30/justice-juppe-denonce-la-politique-brouillonne-et-ideologique-de-son-parti_1515981/

3) Vocabulaire :

Délinquance en col blanc :

(Sociologie) Pratiques délictives des classes sociales élevées, sur le plan financier, fiscal ou dans les affaires en général, par opposition à celles, plus ostensibles et proportionnellement plus réprimées, des pauvres.

Abus de biens sociaux, Abus de position dominante, Appel d'offres, Blanchiment d'argent, Cavalerie, Corruption, Délit d'initié, Détournement de fonds, Escroquerie, Faillite frauduleuse, Fraude fiscale, Trafic d'influence,emplois fictifs etc

Crimes :

infraction pénale passible d'une peine privative de liberté de plus de 10 ans, il relève du droit pénal et est jugé dans un cour d'assises. Meutre, assassinat, viol, enlèvement, Agressions, crimes sexuels, tortures, attaque à main armée, vol qualifié avec usage de la force, crimes haineux, corruption, évasion fiscale, traffic d'inffluence, trahison, entrave à la justice, parjure, écocides, crimes contre l'humanité, crime de guerre, complot,

délit pénal :

Un délit est le non-respect d'une règle d'une loi française, qui expose son auteur à une peine d'emprisonnement qui ne peut pas dépasser 10 ans. La peine de prison n'est pas obligatoirement prononcée, et un délit peut être sanctionné par une amende, une peine de stage, une peine de travail d'intérêt général , il relève du code pénal et est jugé dans un tribunal correctionnel :  Abus de biens sociaux, Abus de confiance en France, Abus de faiblesse, Abus sexuel sur mineur en France, Agression sexuelle en droit pénal français, Apologie de crime de guerre, Atteinte sexuelle sur mineur en droit français, Blanchiment d'argent, Carjacking, Corruption et trafic d'influence, Délit d'initié, Délit de conduite, Délit de fuite en France, Délit de manipulation des cours, Détournement de fonds, Escroquerie en droit pénal français, Extorsion, Incendie volontaire, incitation à la haine, Injure et outrage, Injure raciste, Inscription de faux en droit français, Menace de mort, Mise en danger de la vie d'autrui en droit pénal français, Non-assistance à personne en danger, Prise illégale d'intérêts, Racket, Refus d'obtempérer, Subornation de témoin, Violation de domicile en droit français, Vol en droit pénal français.   liste complète des délits en droit français

contravention :

Une contravention, en droit pénal français, est la catégorie d'infractions la moins grave où la peine principale encourue est inférieure à 3 000 euros d'amende. Elle est jugé dans un tribunal de police. Le rôle de substitut de la République au tribunal de police est tenu, pour les contraventions de 1ère à la 4ème classe, par un commissaire de police ou un autre fonctionnaire, appelé " officier du ministère public ".


Capture d'écran de la page wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contravention_en_droit_p%C3%A9nal_fran%C3%A7ais


1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

4) petite analyse du discours politique : dualité du discours, instrumentalisation de chaque fait divers

ça ne date pas d'aujourd'hui : pour ceux qui ont oublié l'affaire Papy Voise, petit rappel ici

On le voit, à la nature des actes passibles de crime, délit ou contravention, ce qui est principalement dénoncé par les partis politiques qui ont un discours sécuritaire, c'est en fait le laxisme de la justice sur les contraventions, puisque ce qui est principalement en cause est ce qui est souvent appelé " incivilités" qui pourrissent la vie des quartiers. Les policiers d'ailleurs disent souvent que sitôt qu'ils ont attrapé un petit délinquant il est aussitôt relâché et recommence le lendemain. Sauf que :
1) ce ne sont pas des juges qui exercent dans les tribunaux de police et donc qui jugent les infractions passibles de contraventions.
2) La loi ne prévoit pas de peine de prison pour ce genre d'infraction, ils est donc normal que le petit délinquant (oops contrevenant) soit relâché après sa garde à vue.
3) Ce n'est donc pas un problème de laxisme de la justice, mais un problème de pouvoir législatif, ce sont les politiques qui doivent voter à l'assemblée nationale des textes pour changer une infraction de la catégorie "contravention" à la catégorie "délit".
Ce qui a par exemple été fait sur les rodéos urbains.
4) Pour la loi, les infractions de ces petits délinquants (oops contrevenants) sont moins graves que les infractions dites de "la déliquance en col blanc" or quand des politiques se retrouvent mis en examen pour corruption, traffic d'inffluence ou autre, ils trouvent alors que la justice s'acharne sur eux, que les juges sont trop sévères, qu'ils ont trop de pouvoir etc. On trouve même des citoyens pour écrire sur les réseaux sociaux que les Balkany ou Claude Guéant ne devraient pas être en prison car ils ne sont pas dangereux pour la société. Mais le critère pour aller en prison n'est pas celui de la dangerosité, le critère c'est le délit ou le crime commis et la fourchette de peines prévus par la loi.
5) en réalité, en matière de crimes et délits, la justice n'est pas laxiste du tout, et lorsque certains estiment les peines pas assez lourdes, comme par exemple dans l'affaire de Viry-Châtillon en région parisienne, c'est souvent parce que les preuves manquent. Dans cette affaire, huit des treize accusés sont condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison, les cinq autres sont acquittés faute de preuves. Le , le parquet, qui avait requis de 20 à 30 ans de prison, fait appel. Ce ne sont pas les victimes qui ont fait appel mais le parquet , autrement dit, la justice elle même trouve que les peines ne sont pas assez sévères pour les 8 prévenus dont la culpabilité est avérée. En vérité les policiers qui ont manifesté et les politiques qui les ont relayés ont critiqué l'acquittement des 5 dont la culpabilité n'a pas pu être établie. Il s'agit en fait d'une instrumentalisation, quelle serait cette justice qui condamnerait des citoyens sans preuve? Une telle justice serait arbitraire, digne des pires dictatures ( soviétique, chinoise, sud américaine ).
D'ailleurs, lors du procès en appel au début de l'année 2021 à la Cour d'assises des mineurs de Paris, le verdict est rendu le 17 avril avec huit acquittements (trois de plus qu'en première instance) et cinq condamnations à des peines allant de six à dix-huit ans de réclusion criminelle. La plupart des politiques qui relaient cette thèse le savent parfaitement, mais ce sont des sophistes qui vont seulement à la pêche aux voix.

Actuellement le doute bénéficie aux accusés, aussi bien dans le cadre de l'affaire de Viry-Châtillon que dans le cadre de l'affaire Bettencourt pour laquelle Sarkozy a bénéficié d'un non lieu et Woerth d'une relaxe. A méditer car il vaut mieux innocenter un possible coupable par manque de preuve que condamner un possible innocent malgré l'absence de preuve. Le doute bénéficie aux accusés c'est bien, que ceux qui militent pour toujours plus de dureté de la justice méditent sur ce point. Qu'ils arrêtent de le dénoncer pour les uns (viry Chatillon) , mais pas pour les autres ( Sarkozy). Car je n'ai trouvé aucune déclaration de politiques de droite et de gauche pour dénoncer le laxisme de la justice pour Sarkozy et son non-lieu. Pourtant les juges parlent bien de "forte suspiscion".

Lorsque l'un d'entre eux est pris la main dans le sac, alors la justice s'acharne, les juges sont partiaux et instruisent à charge, on s'insurge de l'incarcération de ces délinquant jugés "non dangereux", on hurle à la présomption d'innocence autant de grands principes et de beaux discours qui ne sont pas prononcés à l'égard des petits délinquants, non, pour eux, ça doit être peines planchers, comparution immédiate, tolérance zéro, vindicte populaire avant la fin de l'enquête ( parfois avant même son début).

Quoi qu'il en soit , la prison ce n'est pas le Club Med :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/reportage-prison-de-fresnes-loin-de-la-polemique-kohlantess-les-rats-et-les-conditions-d-hygiene-douteuses-de-l-etablissement-au-coeur-des-preoccupations_5324413.html

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

5) Maintenant il s'agit de répertorier tous les hommes politiques qui ont pris des positions sécuritaires et critiqué le laxisme de la justice mais qui se sont retrouvés poursuivis et condamnés pour des crimes ou des délits.

Même si je ne trouve pas de déclaration publique, j'estime que l'appartenance à un parti politique dont ce discours fait partie de la doctrine suffit. Si par exemple Mélenchon, Cahuzac ou Tapie ne sont pas dans la liste ce n'est pas parce que cette page est partisane, c'est parce qu'ils ne faisaient pas partie d'une mouvance politique qui a ce discours sécuritaire et qui critique le laxisme de la justice.

Comme la plupart des justiciables, ils n'ont pas écopé des peines maximales et ont bénéficié d'aménagement et/ou de remises de peines.


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4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques



Marine Lepen (FN puis RN ) candidate à plusieurs présidentielles

Condamnations à des amendes : La justice européenne a d'ailleurs condamné Marine Le Pen à rembourser 300 000 euros au Parlement européen pour travail fictif.
Mise en examen : "détournement de fonds publics" dans l'affaire des assistants d'eurodéputés de son parti. Emplois fictifs, abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux

Ne pas oublier que le FN qui s'érigeait en parangon de vertu a vu des élus muinicipaux condamnés à Marignane, Toulon , Vitrolles etc. Double discours, on prone la sévérité de la justice en dénonçant son laxisme mais soi-même on ne respecte pas la loi.

Tolérance zéro pour les petits délinquants (mais pas pour elle) . Dénonciation des corrompus de l'UMPS (mais pas des corrompus du FN). Malgré les nombreuses casseroles du FN et la révélation de certaines d'entre elles pendant la campagne 2007, les intentions de vote pour le FN ne faiblissent pas ! Quand c'est elle, les juges trafiquent la loi

Mise en examen

La candidate RN est actuellement mise en examen pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire des assistants d'eurodéputés de son parti. Le Rassemblement national est soupçonné d'avoir mis en place un système de détournement des enveloppes allouées par l'Union européenne à chaque député pour rémunérer des assistants parlementaires. La justice européenne a d'ailleurs condamné Marine Le Pen à rembourser 300 000 euros au Parlement européen pour travail fictif.
La candidate n'a pas été renvoyée devant la justice dans l'affaire des kits de campagne du FN, dossier pour lequel plusieurs de ses proches et cadres du parti seront jugés en appel à partir de septembre prochain. 
https://www.radiofrance.fr/franceinter/affaires-en-cours-et-condamnations-ou-en-sont-les-candidats-a-la-presidentielle-avec-la-justice-9223367

La condamnation de Marine le Pen à rembourser 300 000 euros pour travail fictif est confirmée par la Cour de justice de l'Union européenne. La Cour a estimé que la cheffe de l'extrême droite française devait rembourser cette somme réclamée par le Parlement européen, en raison de l'emploi injustifié d'une assistante parlementaire lorsque Mme Le Pen était eurodéputée.
https://www.rfi.fr/fr/europe/20180619-union-europeenne-justice-marine-le-pen-affaire-assistant-parlementaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_Le_Pen#Mises_en_cause_judiciaires,_proc%C3%A8s_et_condamnations

levée de son immunité parlementaire

Le Parlement européen a approuvé jeudi la levée de l'immunité parlementaire de la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions de Daesh sur son compte Twitter.  
Cette levée, à effet immédiat, ne concerne que cette enquête et pas celle sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants de députés de son parti Front national au Parlement européen, dans laquelle la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, candidate à la présidentielle française, a été mise en examen.
"Je pense que le résultat est clair: une grande majorité est pour la levée d'immunité", a déclaré Dimitrios Papadimoulis (GUE, extrême gauche), qui présidait les débats, à l'issue d'un vote à main levée des eurodéputés. Cette levée d'immunité était demandée par le parquet de Nanterre (région parisienne), qui a ouvert une information judiciaire à l'encontre de Marine Le Pen pour "diffusion d'images violentes".
http://www.bfmtv.com/politique/le-parlement-europeen-leve-l-immunite-de-marine-le-pen-1113516.html

Marine Le Pen refuse de se rendre aux convocations de la police mais aussi aux convocations des juges !

Marine Le Pen a été convoquée par les juges d’instruction, en vue d’une possible mise en examen, dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires du FN au Parlement européen, mais elle a fait savoir qu’elle ne s’y rendrait pas, a appris l’AFP vendredi (3 mars 2017) de sources proches du dossier.
Selon l’une des sources, la candidate du Front national à la présidentielle a affirmé dans un courrier envoyé aux juges qu’elle ne répondrait pas à cette convocation avant la fin de la campagne, une information confirmée par son avocat Rodolphe Bosselut.
http://www.20minutes.fr/politique/2024615-20170303-marine-pen-rendra-convocation-juges

critiquer les juges quand c'est elle qui est mise en cause

" La justice soupçonne une possible fraude impliquant la création d'emplois fictifs au Parlement européen organisée au détriment de l'Union européenne. Le Monde a notamment évoqué un « document très compromettant » saisi lors d'une perquisition en début de semaine. Comme si cela ne suffisait pas, Frédéric Chatillon, un très proche de la présidente du FN, a été mis en examen pour la seconde fois dans l'affaire du financement des campagnes du Front national.
 Si elle n'a pas précisément fait allusion à ces deux actualités judiciaires, Marine Le Pen a tout de même violemment attaqué « les magistrats », qui « sont là pour appliquer la loi, pas pour l'inventer, pas pour contrecarrer la volonté du peuple, pas pour se substituer au législateur ». « Si un magistrat souhaite changer la loi parce qu'elle ne lui convient pas, c'est simple, il se met en congé et se présente aux élections », a ajouté l'ancienne avocate."

http://www.lepoint.fr/politique/a-nantes-marine-le-pen-caillasse-les-magistrats-26-02-2017-2107728_20.php

Pardon Madame Le Pen mais en l'espèce les magistrats n'ont pas voulu changer la loi ou tenté d'inventer une nouvelle loi, en vous faisant convoquer par la police, ils n'ont fait qu'appliquer la loi existante, ils sont bel et bien restés dans le cadre de leur fonction.

«Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser les pouvoirs d'État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d'État, de se garder de participer à de telles dérives. Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l'élection. Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales."
Le président de la République est sorti de sa réserve ce lundi pour répliquer à ce qui s'apparente à des menaces de purges. «Jamais je n'accepterai que l'on puisse remettre en cause les fonctionnaires de notre République», a lancé François Hollande. Si les menaces de Marine Le Pen sont claires, elles ne semblent pas pour autant de nature à décourager de nouvelles révélations à émerger.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/27/35003-20170227ARTFIG00227-le-front-des-affaires-s-epaissit-marine-le-pen-menace.php

Emplois fictifs, abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux. Le FN doit rembourser 900 000 euros.

En mars 2015, le Parlement européen, en regardant l'organigramme du FN, découvre des doublons: plusieurs assistants d'eurodéputés sont à l'époque soupçonnés de travailler pour le parti au frais du Parlement. «On ne peut pas être payé par le Parlement européen et travailler pour un parti», avait à l'époque assuré le président du Parlement, le socialiste Martin Schulz. Ce dernier a saisi l'Office européen de la lutte antifraude (Olaf) pour enquêter sur le préjudice. À Paris, le parquet a confié l'enquête à des juges d'instruction du pôle financier. L'information judiciaire a été ouverte le 15 décembre pour abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé.

L'enquête de l'Olaf conduit le Parlement à réclamer des sommes perçues à trois membres du parti d'extrême droite. En juin 2016, 200.000 euros sont réclamés à Bruno Gollnisch et 320.000 euros à Jean-Marie Le Pen, tous deux eurodéputés. Le Parlement européen décide de priver le cofondateur du Front national de la moitié de sa rémunération mensuelle afin de procéder au remboursement de la somme.

En octobre 2016, c'est au tour de la présidente du FN d'être visée: l'Office exige de récupérer 339.946 euros, notamment pour le salaire de son assistante, Catherine Griset, et de son garde du corps, Thierry Légier, tous deux employés comme assistants parlementaires. Selon des extrait du rapport de l'Olaf parus dans la presse, la candidate FN à la présidentielle et eurodéputée «a reconnu d'une part que les bulletins de salaire établis sur la période d'octobre à décembre 2011 pour un montant de 41.554 euros n'ont jamais été payés au bénéficiaire indiqué, Thierry Légier, et que d'autre part elle ne l'avait pas employé pendant ces trois mois». L'eurodéputée se justifie en affirmant avoir voulu «obtenir du Parlement la régularisation de dépenses de salaires et charges antérieures qui n'avaient pas été payées par ce dernier». En clair, Marine Le Pen souhaitait par ce procédé lui payer des salaires qui ne lui avaient pas été versés. Le Parlement décide de priver également la présidente du FN de la moitié de sa rémunération.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/17/35003-20170217ARTFIG00134-emplois-fictifs-deux-annees-de-bras-de-fer-entre-le-parlement-europeen-et-le-front-national.php

Marine Le Pen aurait reconnu avoir salarié fictivement son garde du corps Thierry Légier comme assistant parlementaire ceci dans le but de «régulariser des salaires et charges» non réglés, selon un rapport de l'Olaf (Office européen de lutte antifraude) dévoilé jeudi par Mediapart et Marianne. La candidate FN à la présidentielle et eurodéputée «a reconnu d'une part que les bulletins de salaire établis sur la période d'octobre à décembre 2011 pour un montant de 41.554 euros n'ont jamais été payés au bénéficiaire indiqué, Thierry Légier, et que d'autre part elle ne l'avait pas employé pendant ces trois mois», indique ce rapport transmis en juillet au président du Parlement européen, qui évalue le préjudice financier de l'UE à 340.000 euros. L'eurodéputée aurait ainsi voulu «obtenir du Parlement la régularisation de dépenses de salaires et charges antérieures qui n'avaient pas été payées par ce dernier», indiquent ces extraits.
Au-delà de Thierry Légier, l'Olaf s'est également intéressée au cas de Catherine Griset, amie et collaboratrice de longue date de la présidente du FN. Toujours selon ces extraits, «Mme Le Pen a fait employer par le Parlement européen Mme Catherine Griset sur un poste d'assistante parlementaire accréditée à Bruxelles alors qu'elle était son assistante personnelle au siège de son parti en France depuis décembre 2010». Un assistant parlementaire accrédité doit être employé «sur l'un des trois lieux de travail» (Bruxelles, Strasbourg, Luxembourg) du Parlement européen, et est «tenu de résider» à proximité.
De son côté, le bureau de presse de l'Olaf a indiqué, concernant Thierry Légier, que «l'enquête a révélé que la députée a produit un contrat de travail purement fictif concernant l'un de ses assistants». Concernant Catherine Griset, elle ne fournissait «en réalité pas d'assistance directe dans les locaux du Parlement européen à sa députée comme requis par les règles en vigueur, mais vivait dans les environs de Paris et exerçait une activité auprès du parti», a-t-on indiqué de même source.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/16/35003-20170216ARTFIG00319-marine-le-pen-reconnait-avoir-salarie-fictivement-un-assistant-parlementaire.php

Une autre affaire similaire concerne cette fois une conseillère de Florian Philippot. Cette dernière aurait été rémunérée par la société Uninanime, une filiale de Riwal, l'agence de Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen et ancien du GUD. Le procureur de la République Jean-Pascal Oualid est persuadé qu'Unanime a «salarié fictivement» cette proche du vice-président du FN. Amel Amazir, qui s'est définie comme «une sympathisante» auprès des autorités, a contribué à la campagne des législatives de 2012 et aux européennes de 2014, sans quitter le giron de Florian Philippot. Au vu de son «statut d'assistante», relève le procureur, elle aurait dû être payée par le FN. Contacté par le Figaro, Florian Philippot dénonce une «fausse information». «Elle n'a jamais été mise en cause sur quoi que ce soit, ni convoquée ou entendue par un juge. Il s'agit de balancer des noms pour balancer des noms».
Après la mise en examen du patron de Riwal Frédéric Chatillon le 15 février, celle de Catherine Griset, la chef de cabinet de Marine Le Pen une semaine plus tard charge le dossier frontiste. Marine Le Pen a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne se rendrait pas aux convocations des enquêteurs. Elle entend maintenir cette ligne de conduite jusqu'à la fin des élections législatives en juin prochain: une forme de «pause» dans les affaires qu'elle entend s'octroyer grâce, notamment, à son immunité de parlementaire européen. Cette «trêve», réclamée par l'avocat de la fille de Jean-Marie Le Pen, «rien ne la justifie» a rétorqué dimanche dans le JDD Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/27/35003-20170227ARTFIG00227-le-front-des-affaires-s-epaissit-marine-le-pen-menace.php

normalisation dédiabolisation

Je pense qu'il est inutile de référencer ici des preuves du discours de Marine Lepen, étant donné les nombreuses campagnes présidentielles qu'elle a menées il n'y a plus rien à prouver, de plus on entend régulièrement d'autres représentant du RN sur toutes les chaînes, répéter le discours sur le laxisme de la justice au moindre fait divers, dans toutes les campagnes et même en réponse à des questions qui n'ont parfois aucun rapport.

Tantôt assumant sa position à l'extrême droite, tantôt la masquant, la normalisation est réelle. Un toilettage important a été effectué dans la mesure où, Marine Lepen s'est débarassée des nazis et néonazis de l'ex FN. Le discours s'est également modifié pour se cantonner au nationalisme, au discours sécuritaire, anti immigration et une certaine virulence vis à vis de la vraie gauche ( tout en ayant un discours anti capitaliste et social qui lui permet de récupérer un très grand nombre de voix des classes populaires traditionnellement électeurs de gauche).
Elle, ainsi que les cadres médiatisés du RN ont une posture moins agressive sur les plateau TV et des discours bien plus lissés et bien plus construits qu'à l'époque de Jean Marie Lepen. On peut dire qu'ils ne font plus partie des fachos.

On peut toutefois noter qu'entre 1995 et 2000 dans les villes qui ont été dirigées par le FN il y a eu des condamnations  : double discours sur la justice, sur l'honnêteté et sur la moralisation de la vie politique

Marignane : Le 9 novembre 2011, Daniel Simonpieri est condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de favoritisme, fausses factures et emploi fictif ainsi que cinq ans d'inéligibilité. Démis d'office de son mandat électif par le préfet, il a attaqué cette décision en justice, en vain. Par arrêt du 20 juin 2012 - no 356865 -  le Conseil d’État a rejeté son recours contre le jugement du tribunal administratif de Marseille, validant l’arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Simonpieri

Toulon : En janvier 2001, Jean-Marie Le Chevallier, maire de Toulon, est condamné à un an de prison avec sursis et à 100 000 francs d'amende pour détournement de fonds publics et complicité d'abus de confiance, dans l'affaire de la Jeunesse toulonnaise qui concernait la création d'un emploi fictif au sein d'une association para-municipale. En avril suivant, il est condamné à un an de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 30 000 francs d'amende pour subornation de témoins dans l'affaire Jean-Claude Poulet-Dachary, du nom de son adjoint et directeur de cabinet retrouvé mort en août 1995 : alors que le maire de Toulon voyait dans ce meurtre l’action d’opposants politiques, l’enquête établira qu’il est le fait d'une figure du milieu homosexuel local et amant de son adjoint.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Le_Chevallier#Condamnations_judiciaires

Vitrolles : Catherine Mégret a été condamnée par la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour détournement de fonds publics dans l'affaire dite des timbres poste de Vitrolles à 35 000 euros d'amende et de frais divers ainsi qu'à huit mois de prison avec sursis. Réélue en 2001, Catherine Mégret voit son élection annulée par une décision de justice à la suite de la diffusion d'un tract diffamatoire visant Christian Rossi, candidat de la droite parlementaire.
La même année, elle est condamnée, avec Hubert Fayard, adjoint à la mairie de Vitrolles, à trois mois de prison avec sursis, 100 000 francs d'amende et deux ans d'inéligibilité à la suite des poursuites engagées pour discrimination et incitation à la discrimination après sa décision d'attribuer une prime de 5 000 francs aux enfants nés français de parents européens. La sanction est toutefois suspendue car la maire s'est pourvue en cassation. La Cour de cassation a confirmé l’essentiel d’un arrêt de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence qui avait condamné Catherine Mégret et son adjoint Hubert Fayard à la peine de 3 mois de prison avec sursis, 100.000 F d’amende et deux ans d’inéligibilité pour avoir commis le délit de discrimination.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_M%C3%A9gret

Le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence a condamné, vendredi 23 novembre 2001, à cinq ans d'inéligibilité et à 50 000 francs d'amende Catherine Mégret, maire MNR de Vitrolles, pour provocation à la discrimination raciale. Le ministère public avait requis, à l'audience du 12 octobre, une peine de prison avec sursis à l'encontre de Mme Mégret. Il n'a pas été suivi en cela par le tribunal.
Catherine Mégret était poursuivie pour avoir distribué, pendant la campagne des élections municipales de mars dernier, un document intitulé : "Un programme bien de chez nous". L'élue d'extrême droite y défendait notamment les notions de "préférence nationale" en présentant l'immigration comme une "véritable colonisation à rebours". Mme Mégret proposait ainsi d'"assurer dans le cadre légal la priorité aux Français pour les emplois municipaux, les aides sociales et l'attribution de logements".
https://www.lemonde.fr/archives/article/2001/11/23/catherine-megret-condamnee-a-cinq-ans-d-ineligibilite_248377_1819218.html

A Vitrolles (Bouches-du-Rhône), trois membres de la municipalité FN dirigée - officiellement - par Catherine Mégret ont été mis en examen, le 12 décembre 1997, pour «complicité de violences en réunion avec arme et préméditation» et «complicité de destruction et de dégradation de biens appartenant à autrui».
https://www.lexpress.fr/informations/le-front-des-affaires_626678.html

Comme le dit très bien cet article de l'express : "Sur les tribunes, le parti d'extrême droite assène des discours moralisateurs contre les hommes politiques, surtout lorsqu'ils sont soupçonnés de malversations, de corruption ou d'infractions diverses. Mais voilà: à Vitrolles, à Toulon et à Orange, plusieurs affaires récentes impliquent des élus frontistes ou leurs collaborateurs. Même si certaines paraissent mineures - ce sera à la justice de le dire - ces péripéties mettent à mal le fonds de commerce du FN."

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Eric Zemmour ( reconquête ) candidat à la présidentielle de 2022

«Le problème de la police, c’est la justice laxiste »

Liberté : menace ouvertement l'état de droit,
Egalité : appelle a différencier le français musulman et le français de souche
Fraternité : amalgame les immigrés et les délinquants, amalgame les musulmans et les terroristes, amalgame entre mineur étranger et criminel,

Condamnations à des amendes : provocation à la haine raciale, provocation à la haine religieuse.

L'incitation à la haine est le fait, par des discours, des écrits ou par tout autre moyen, de pousser des tiers à manifester de la haine, de la violence ou de la discrimination à l'encontre de certaines personnes, en raison de leur religion, de leur origine nationale, ethnique ou de leur orientation sexuelle. Elle est considérée comme un crime dans plusieurs pays dont l'Australie, la Finlande et le Royaume-Uni. Elle est considérée comme un délit en France si elle est publique et une contravention si elle est privée.


La rhétorique de la république des juges et du grand remplacement

Au rang des nombreuses cibles d’Éric Zemmour, on compte, en bonne place, ce qu’il nomme le « pompeux État de droit ». Opposant abusivement État de droit et démocratie, le polémiste et actuel candidat à l’élection présidentielle rêve en fait d’une « tyrannie des majorités », se réclamant seulement des urnes, mais laissant péricliter nombre de nos droits fondamentaux, tout en érodant largement la protection que constituent les divers contre-pouvoirs et le pluralisme des médias. En ligne de mire : un soi-disant « gouvernement des juges », avant tout incarné par le juge constitutionnel et par le juge administratif.
Cette Constitution, si chère au général de Gaulle, figure dont il se réclame sans cesse, aurait été dévoyée par le pouvoir des juges, en particulier ceux qui siègent au Conseil constitutionnel. Pire, elle ne protégerait plus les citoyens français mais un universel « droit-de-l’hommisme » défavorable à ces derniers. Dès lors, sa candidature aurait pour objectif de rendre au peuple son pouvoir fondamental, celui de décider, trop longtemps resté captif d’une élite principalement politico-juridique. Au-delà de ces attaques perpétuelles, ce n’est pas uniquement la Ve République et ses fondements qui sont remis en cause, mais bien notre acception de l’Etat de droit, partagée par les démocraties libérales contemporaines. On raisonnera ici dans le cadre du droit interne français, mais des logiques analogues s’observent dans les discours d’Éric Zemmour sur le droit de l’Union européenne et sur celui de la Cour européenne des droits de l’homme, en particulier sur leur corpus consacré à la protection de la démocratie et des droits fondamentaux.
Éric Zemmour voit dans le Conseil d’Etat et dans le Conseil constitutionnel le contrôle sur le politique d’un gouvernement des juges, pétri d’idéologie et trahissant le peuple. Il souhaite que le Parlement et surtout l’exécutif aient les mains complètement libres. Libre à eux de bafouer et fouler aux pieds nos droits fondamentaux si la majorité du moment en a décidé ainsi. Et cela pourrait bien s’étendre, au-delà du thème de l’immigration, à l’ensemble des droits fondamentaux comme la liberté d’association, d’expression, de presse, de manifestation, etc. Contrairement à ce qui peut être affirmé par l’extrême-droite, l’Etat de droit ne lèse pas les citoyens, il les protège de toute forme d’abus de pouvoir. 
Voilà donc le type de régime dont le polémiste aimerait que la France se rapproche. Tel est le projet qu’Éric Zemmour oppose à l’Etat de droit. Formellement, il s’agirait d’une démocratie qui repose sur des élections, mais où l’Etat de droit périclite, avec une remise en cause de la séparation des pouvoirs (au moins entre l’exécutif et le judiciaire), une propension de l’exécutif à s’affranchir de tout contrôle juridictionnel, le traitement inégalitaire des citoyens et des atteintes profondes au pluralisme des médias.
Éric Zemmour laisse en effet penser que non seulement il bafouerait les droits de l’Homme sur les questions liées à l’immigration, mais encore qu’il s’inviterait dans les foyers, dans le choix des prénoms, en supprimant également des allocations familiales aux parents qui ne sanctionneraient pas leurs enfants indisciplinés, en s’en prenant à tout va à l’« idéologie antiraciste, LGBT et islamogauchiste » qui d’après lui aurait « noyauté » l’éducation, l’université et la culture. Concernant le droit des femmes, l’ex-chroniqueur veut revenir sur la parité en politique. Et cela ne s’arrête pas là, Éric Zemmour s’en prend aux juridictions, aux contrepouvoirs, à la séparation des pouvoirs. Il veut créer une « justice qui sanctionne ceux qui détestent la France ». Il s’attaque aux médias publics (France Télévisions et Radio France), qu’il qualifie de « machine de propagande inouïe, au service d’une idéologie qui déteste la France et les Français ».
https://tnova.fr/democratie/politique-institutions/eric-zemmour-contre-le-gouvernement-des-juges/

Les institutions et les contre-pouvoirs que l’extrême-droite veut mettre à bas sont justement censés avoir les ressources suffisantes pour parer ces attaques. Les principes fondamentaux de l’Etat de droit et les conditions de sa protection sont, pour l’essentiel, inscrits dans la Constitution. C'est pourquoi Zemmour tient tant à voir disparaître le conseil constitutionnel.

Pour ceux qui aiment le lourd, rapport d'enquête de 2020 sur l'indépendance de la justice : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cejustice/l15b3296_rapport-enquete#

La solution contre la délinquance : le Far West ou chacun peut rendre la justice ou se venger à sa guise

Lors d’un déplacement à Cannes le 23 janvier dernier, le candidat à la présidentielle Eric Zemmour a indiqué vouloir introduire dans le droit la notion de « défense excusable » afin de donner à l’ « honnête homme » le droit de « riposter aux voyous ». Une proposition que notre chroniqueuse Me Julia Courvoisier juge absurde et dangereuse. Elle rappelle que la légitime défense existe déjà et qu’elle est appliquée par les tribunaux lorsque les circonstances le justifient.
La justice doit être plus sévère, sauf que le laxisme des uns est bien souvent la sévérité des autres, mais qu’importe ! Il faut légiférer, voter de nouvelles lois, changer ce code pénal qui laisserait des voyous sanguinaires courir dans nos rues et nous mettre en danger.Après les peines pénales fixes et condamnations automatiques pour les agresseurs de policiers, la fin des aménagements de peines, la suppression de la BAC pour la remplacer par une police de proximité non armée, nous avons eu droit lundi dernier à la perle de la semaine : « l’introduction dans notre droit de la notion de défense excusable ».Ce droit de « riposte » serait réservé à certains (policiers, commerçants et citoyens braqués) contre les « voyous ». C’est à dire à quasiment toute la population qui pourrait ainsi s’armer (assez facilement je suppose) et tuer ceux que les honnêtes citoyens estimeraient être des voyous. Sur cette question le fait divers du bijoutier de Nice est largement instrumentalisé par la droite et l'extrême droite.
Mais pourquoi diable ne jamais parler de ces affaires dans lesquelles la légitime défense est retenue par les magistrats ? Pourquoi systématiquement faire croire aux français que la justice serait injuste, laxiste et mal rendue ?
Dans notre démocratie, nul ne peut se venger et s’estimer en droit de tirer sur celui qui l’importune. Il appartient à une justice indépendante d’enquêter, de poursuivre puis de condamner si les éléments du dossier le permettent. Sinon, nous revenons à l’ancien système du fort contre le faible, de celui qui ôte la vie de son ennemi parce qu’il se croit en danger.
https://www.actu-juridique.fr/penal/linquietante-defense-excusable-deric-zemmour/

Le laxisme de la justice, il l'a évoqué un nombre incalculable de fois  : un seul exemple

«Le problème de la police, c’est la justice laxiste », a lancé Eric Zemmour aux forces de l’ordre ce mercredi, lors de son intervention au grand oral de la Sécurité, organisé par le syndicat de police Alliance.
«Vous êtes agressés en permanence car vous représentez l'Etat. Et comme vous représentez l'Etat, vous représentez la France», a-t-il indiqué.
Eric Zemmour s'est également prononcé sur la théorie du «grand remplacement» qu'il défend, estimant que les forces de l'ordre sont «aux premières loges d'un conflit de civilisations qui s'est étendu sur notre sol».
Enfin, il s'est engagé à «rétablir la vraie perpétuité», ajoutant, au passage notamment que «l'impunité des racailles d'extrême gauche doit cesser.»
https://www.cnews.fr/france/2022-02-02/grand-oral-de-la-securite-le-probleme-de-la-police-cest-la-justice-laxiste-lance

La délinquance pour lui c'est surtout lié à l'immigration il le dit et a été condamné pour ça

Condamnations : Le casier judiciaire de l'ancien polémiste mentionne deux condamnations. La première, pour provocation à la haine raciale, date de 2011. Éric Zemmour avait déclaré un an plus tôt sur un plateau de télévision que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... c'est un fait". Le tribunal avait prononcé une peine de 1000 euros d'amende avec sursis. Sa deuxième condamnation définitive, à 3000 euros d'amende pour provocation à la haine religieuse, concerne des propos tenus en 2016, quand il avait notamment estimé que le pays vivait "une invasion" et qu'il fallait donner aux musulmans "le choix entre l'islam et la France".
Doit être rejugé pour: Éric Zemmour avait été condamné en janvier 2022 à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine et à la violence en raison de ses déclarations sur les mineurs migrants. Mais cette condamnation n'est pas définitive, le candidat à la présidentielle ayant fait appel. 
Affaires en cours : Ses sorties sur l'islam et l'immigration valent au candidat bon nombre de plaintes et des rendez-vous réguliers au tribunal. Le 12 mai 2022, un peu plus de deux semaines après le second tour de la présidentielle, la cour d'appel de Paris se prononcera ainsi sur les accusations de "contestation de crime contre l'humanité" qui visent Éric Zemmour pour avoir soutenu que le maréchal Pétain avait "sauvé" les juifs français. Éric Zemmour sera également jugé à l'automne pour "injure raciste", après avoir qualifié le prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy d'"insulte à la France". Une autre procédure est en cours après une violente charge de l'ancien polémiste contre la députée LFI Danièle Obono.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/affaires-en-cours-et-condamnations-ou-en-sont-les-candidats-a-la-presidentielle-avec-la-justice-9223367

2011 : provocation à la discrimination raciale : amalgame entre trafiquant et noirs/arabes et incitation à la discrimination à l'embauche alors, que, faut-il le rappeler, il y a de nombreux noirs et arabes qui sont 100% français comme ils peuvent en attester avec leur carte nationale d'identité.

Éric Zemmour affirme sur France Ô que les employeurs « ont le droit de refuser des Arabes ou des Noirs ». Le même jour, dans l'émission Salut les Terriens animée par Thierry Ardisson, Canal+ diffuse ces propos du polémiste sur les contrôles au faciès : « Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait ».

Dans un premier jugement, découlant des poursuites engagées par SOS Racisme, la LICRA et le MRAP, la 17e chambre du tribunal le condamne à une amende de 1 000 euros avec sursis ainsi qu'à verser 1 000 euros de dommages-intérêts et 2 000 euros de frais de justice à chacune des trois associations (soit un total de 9 000 euros). Le second jugement, concernant les poursuites de l'Union des étudiants juifs de France et J'accuse, ne concerne que les propos diffusés sur Canal+. Zemmour est condamné à une amende de 1 000 euros avec sursis ainsi qu'à verser 1 euro à chacune des parties civiles et 750 euros de frais de justice (soit un total de 1 502 euros)

Le 1er mars 2011, Zemmour annonce qu'il n’interjette pas appel. Le 2 mars 2011, il est invité par Hervé Novelli et ovationné par les parlementaires de l'UMP à la convention nationale des Réformateurs.

2018 : provocation à la haine religieuse envers les musulmans : pour lui , tous les musulmans considèrent les jihadistes comme de « bons musulmans » : amalgame entre musulman et djihadiste

Dans l'émission C à vous sur France 5 du 6 septembre 2016, en promotion pour le lancement du livre Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour déclare à propos des musulmans qu'il faut « leur donner le choix entre l'islam et la France » et que « tous les musulmans, qu'ils le disent ou qu'ils ne le disent pas », considèrent les jihadistes comme de « bons musulmans ». Le 3 mai 2018, la cour d'appel de Paris estime que ces passages ne comportent « pas d’exhortation, même implicite, à la provocation à la haine ». Cependant la juridiction le condamne à 5 000 euros d'amende pour provocation à la haine religieuse, ainsi qu'à verser un euro de dommages et intérêts à l’association CAPJPO-EuroPalestine et 3 000 euros pour les frais de justice. La cour considère que les propos de Zemmour « visaient les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination », quand il déclarait que la France vivait « depuis trente ans une invasion » et que « dans les innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se jouait une « lutte pour islamiser un territoire », « un djihad ».
Le 17 septembre 2019, la Cour de cassation, relevant contre lui « une exhortation implicite à la discrimination », « un appel à la discrimination », rejette son pourvoi, rendant sa condamnation en appel définitive en droit interne. Zemmour saisit ensuite la Cour européenne des droits de l'homme sur le fondement de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme protégeant la liberté d'expression, son avocat, maître Antoine Beauquier, invoquant aussi « une atteinte au procès équitable ».

Alors, là , les bras m'en tombent , lui qui critique sans arrêt la CEDH, il la saisit !

2019 : discours contre des musulmans à la « convention de la droite » : amalgame entre musulman et terroristes, appel à différencier le français musulman et le français de souche

Le 25 septembre 2020, le tribunal judiciaire de Paris condamne Éric Zemmour à une amende de 10 000 euros pour « injure et provocation à la haine », en raison des propos qu’il avait tenus en septembre 2019 lors d'un violent discours à l'encontre des musulmans et de l'immigration, en ouverture de la convention de la droite organisée par des proches de Marion Maréchal. Dans son jugement, le tribunal considère que, « en distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux « Français de souche » et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs », les propos tenus « constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion ». Zemmour est également condamné à payer un euro de dommages et intérêts ainsi que 1 500 euros au titre des frais de justice à huit associations parties civiles, dont la Ligue des droits de l'homme et SOS Racisme. Zemmour interjette appel

La cour d'appel de Paris prononce sa relaxe le 8 septembre 2021. Le parquet général forme un pourvoi en cassation.

2020-2022 : provocation à la haine raciale et injures publiques à caractère raciste : amalgame entre mineur étranger et criminel

Le 1er octobre 2020, le parquet de Paris ouvre une enquête pour « provocation à la haine raciale » et « injures publiques à caractère raciste » à la suite des propos d'Éric Zemmour, lequel a déclaré la veille dans l'émission Face à l'info de CNews, sur la question des mineurs isolés étrangers après une attaque terroriste devant les anciens locaux de Charlie Hebdo : « Ces jeunes, comme le reste de l'immigration […] n'ont rien à faire ici : ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont ; il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent ». Plusieurs départements, la LICRA et SOS Racisme portent plainte.
Le CSA prononce en mars 2021 une amende de 200 000 euros à l'encontre de CNews pour les propos de Zemmour considérés comme une « incitation à la haine » et « à la violence ». C'est la première fois qu'une chaîne d'information en continu fait l'objet d'une sanction pécuniaire de la part de l'autorité de régulation.

En juillet 2022, le Conseil d'État rejette les demandes d'annulation de CNEWS et confirme l'amende de 200 000 euros.

Le 17 janvier 2022, Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour « complicité d'injure raciale et de provocation à la haine » à une amende de 10 000 euros. Il déclare faire appel de la condamnation.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Zemmour#Poursuites_judiciaires

soyons justes : il a été aussi relaxé pour plusieurs affaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Zemmour#Relaxes

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


François Fillon (RPR puis UMP) premier ministre de Sarkozy, candidat à la présidentielle de 2017.


Il avait fait de l'honnêteté sa marque de fabrique à droite, et comme tous ceux de son parti dénonçait le laxisme de la justice, appellait à l'impunité zéro et au respect des lois de la république

Une fois mis en cause il fustige les médias qui déforment la réalité et les juges qui "violent le droit", ourdissent un "assassinat politique" et intruisent "à charge".
Sa stratégie de riposte consiste en effet à se poser en victime d’un complot qui associerait la presse, la justice et le pouvoir dans le seul but de l’« abattre » politiquement.

condamnations en appel : détournement de fonds publics, complicité d'abus de biens sociaux et recel de ces deux délits. quatre ans de prison, dont un ferme 375 000 € d'amende. Pourvoi en cassation

en instruction : conflit d'intérêts, traffic d'inffluence

Avant et pendant la primaire pour la campagne présidentielle de 2017, François Fillon avait un credo : mettre en avant sa probité et son intégrité.

Certains de ses tweets ressurgissent désormais, et pourraient bien se retourner contre lui :
"En trente ans, mon nom n’a jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l’éthique".
"Pour gouverner un pays, ma conviction est qu'il faut être irréprochable. Je pose le principe de l'exemplarité du Président et des ministres."
"De nous, les Français attendent transparence et intégrité : pour rétablir ordre et confiance, l'exemple doit venir d'en haut."
http://www.planet.fr/politique-integrite-honnetete-quand-francois-fillon-vantait-sa-probite.1297886.29334.html

François Fillon, qui avait fait de l'honnêteté sa marque de fabrique à droite, est accusé d'emploi fictif concernant son épouse Penelope. Il devra répondre de ses agissements devant la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, du 24 février au 11 mars 2020.
https://www.ladepeche.fr/2019/09/19/les-politiques-face-a-la-justice,8423998.php

De savoureux extraits de son programme de la présidentielle 2017 : justice laxiste, impunité zéro, respect des lois de la république

«Nos concitoyens considèrent que souvent la justice est laxiste.» Page 71, chapitre «Justice»

«L'impunité zéro doit être la règle !» Page 107, chapitre «Zéro impunité».

«Oui, les Français sont généreux : ils souhaitent continuer à offrir une assistance aux plus démunis. Mais ils sont de plus en plus exaspérés par les gâchis et le laxisme ambiant. […] Chaque personne recevant une aide publique doit se sentir investie de devoirs, à commencer par le premier d'entre eux : celui de respecter les lois de la République.» Page 26, chapitre «Devoirs».

«Le mandat politique repose sur la confiance que l'on prête à celui qui nous représente. La responsabilité suppose de l'exemplarité. Ces dernières années, un certain nombre d'affaires sont venues donner aux citoyens le sentiment que leurs représentants se croyaient au-dessus des lois. Avec l'affaire Cahuzac, le pire fut atteint. D'autant qu'elle a porté un préjudice grâce à des milliers d'élus qui, au niveau local en particulier, sont exemplaires de dévouement et de générosité […] J'ai toujours placé l'exemplarité, l'honnêteté et l'intégrité au-dessus de tout. Je continuerai à agir comme cela.». Page 102, chapitre «Valeurs».

https://www.liberation.fr/politiques/2017/02/08/les-cinq-phrases-que-francois-fillon-aura-du-mal-a-prononcer-ces-prochains-jours_1547194/

Tout comme Marine Le Pen L'ex Monsieur Propre fustige les médias !

« En désignant les médias comme un bouc émissaire pratique et en affirmant qu’ils déforment la réalité, François Fillon se situe dans un registre populiste », analyse l’historien Christian Delporte, spécialiste de la communication politique. « Ce procédé, qui consiste à créer un imaginaire hors sol et à jouer sur la défiance des Français à l’égard des journalistes, est une tradition lepéniste, abondamment utilisée par Nicolas Sarkozy », rappelle-t-il.

Feu sur les médias ! Depuis les premières révélations du Canard enchaîné, François Fillon a adopté une stratégie de riposte très offensive vis-à-vis de la presse pour tenter d’accréditer l’idée d’un complot. « On scrute ma vie au laser, cherchant la moindre erreur, la moindre faille, le moindre scoop », s’est indigné le candidat de la droite, jeudi 9 février, lors d’un meeting à Poitiers, en se disant « la cible d’une attaque impitoyable, partiale, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 » de la part d’un « tribunal médiatique ». Avant lui, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a fait copieusement huer les journalistes présents, en les accusant d’avoir œuvré à « une entreprise de démolition ».
Trois jours plus tôt, François Fillon s’en était déjà pris à une presse qu’il juge à « 90 % » contre lui, lors de sa conférence de presse, en reprochant aux journalistes d’en avoir « trop fait » autour des soupçons d’emplois fictifs pesant sur sa famille pour le « lyncher » et l’« assassiner politiquement ». Les mots sont forts. Ils avaient été soigneusement choisis par le candidat. Sa stratégie de riposte consiste en effet à se poser en victime d’un complot qui associerait la presse, la justice et le pouvoir dans le seul but de l’« abattre » politiquement.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/11/le-discours-antimedias-au-c-ur-de-la-riposte-du-candidat-de-la-droite_5078140_4854003.html

Pourtant 6 mois plus tôt Monsieur Propre fustigeait la presse qui ne s'attardait pas sur les entorses à l'éthique par les politiques

En septembre dernier, pourtant, celui qui n'était que l'outsider de la primaire de la droite tenait des propos sensiblement inverses. Il était le candidat de l'éthique, y allant de ses petites phrases à l'encontre de son concurrent Nicolas Sarkozy, cité dans plusieurs affaires judiciaires sans avoir à ce jour été condamné.
Interrogé par Franceinfo, François Fillon disaient regretter que les médias ne s'attardent pas sur les affaires liées à l'éthique politique. "Il y a des ministres qui ne paient pas leurs impôts, il y en a qui ont des comptes en Suisse (...) ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes ces affaires: ça fait la une pendant trois jours et ensuite c'est fini, on n'en parle plus", accusait-il alors. La vidéo, ressortie des archives par Brut, a été vue plus de 600 000 fois sur Facebook depuis mardi soir.

Lui aussi s'attaque aux juges

« Nombre de mes soutiens et de ceux qui m’ont soutenu à la primaire et de ces quatre millions d’électeurs, parlent d’un assassinat politique. C’est un assassinat en effet. Par ce déchaînement disproportionné, par ce choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine c’est l’élection présidentielle. ». Face aux mises en cause, M. Fillon a choisi de contre-attaquer avec vigueur, en se posant une nouvelle fois comme la victime de la justice. « L’Etat de droit a été systématiquement violé, (…) la présomption d’innocence a complètement et entièrement disparu », a-t-il expliqué.
« C’est au peuple français que je m’en remets parce que seul le suffrage universel et non pas une procédure menée à charge peut décider qui sera le prochain président de la République. »
https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/01/francois-fillon-reporte-au-dernier-moment-sa-visite-au-salon-de-l-agriculture_5087271_4854003.html

« Tolérance zéro », « une campagne médiocre », « un péril pour les institutions de la République »… La décision de François Fillon de maintenir sa candidature malgré l’annonce de sa convocation par des juges d’instruction, le 15 mars, a suscité un flot de réactions parmi les responsables politiques.
François Hollande
s’est élevé « solennellement contre toute mise en cause des magistrats ». « Une candidature à l’élection présidentielle n’autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges », a déclaré, mercredi 1er mars, le président de la République dans un communiqué. Avant d’ajouter : « Je rappelle que nul ne peut se soustraire à la justice. »

Egalement en déplacement en Bretagne, Benoît Hamon a dénoncé « une incroyable violence » dans les propos de François Fillon « à l’égard des magistrats et de la justice ». Pour le socialiste, le candidat de la droite « ne peut pas être celui qui dans des tracts demande que les procédures en justice soient accélérées, dénonce le laxisme de la justice sous Christiane Taubira, (…) et reproche ensuite aux juges de faire leur travail dans un contexte où il est légitime qu’il soit entendu par la justice ».
Le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, a également vivement réagi aux déclarations de François Fillon comparant la procédure judiciaire le visant à un « assassinat politique ». Les juges d’instruction « conduisent leurs enquêtes en toute indépendance, de manière collégiale, dans le respect du contradictoire et de la présomption d’innocence », s’est ainsi défendu le garde des sceaux, dans un communiqué. « Le travail en cours des magistrats n’a pas à être commenté. »
Jean-Christophe Cambadélis
, premier secrétaire du PS, a, lui, déclaré dans un communiqué qu’ « avec la décision de François Fillon de s’en prendre à la justice, comme le fit hier Marine Le Pen, nous assistons à une situation grave. Ces actes marquent, après bien d’autres, la décomposition de la droite ». Quant à Christiane Taubira, ancienne ministre de la justice, elle a rappelé sur Twitter que « la loi est la même pour tous, qu’elle punisse ou protège. Sous deux principes : indépendance de la justice et présomption d’innocence ».
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/01/fillon-hollande-s-eleve-contre-toute-mise-en-cause-des-magistrats_5087657_4854003.html

Affaire Penelope : condamné pour détournement de fonds publics, complicité d'abus de biens sociaux et recel de ces deux délits

J'ai cherché à savoir si l'emploi fictif des 2 enfants Fillon faisait partie de la même procédure mais je n'ai pas trouvé : Selon Le Canard enchaîné, Marie Fillon et Charles Fillon, deux des cinq enfants du couple, auraient perçu 84 000 euros brut pour des emplois d'assistants parlementaires quand François Fillon était sénateur, entre 2005 et 2007. Contrairement à ce que François Fillon avait affirmé sur TF1 le 26 janvier, il n'a pu rémunérer « deux de [ses] enfants qui étaient avocats », ces derniers n'ayant pas encore prêté le serment des avocats à l'époque de son passage au Sénat. Le 13 mars 2017, le journal Le Parisien rapporte que les deux enfants ont reversé à François Fillon sur le compte joint du couple une partie de leur salaire d'assistants parlementaires. La défense présentée dans Le Parisien, par l'avocat de Marie Fillon, tient en deux arguments principaux : Marie Fillon a reversé une partie de ses revenus tirés de son emploi d'assistante parlementaire afin de rembourser à ses parents son mariage, notamment après que ces derniers ont assumé financièrement toutes ses études.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Fillon#Deux_de_ses_enfants_employ%C3%A9s_comme_assistants_parlementaires

Le 29 juin 2020, François Fillon est condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes, et dix ans d'inéligibilité, et Penelope Fillon à trois ans de prison avec sursis. Ils sont aussi condamnés à payer chacun 375 000 € d'amende, et à rembourser plus d'un million d'euros à l'Assemblée nationale. Le couple est aussi déclaré coupable de complicité de recel d'abus de bien social concernant l'emploi fictif de Penelope Fillon à La Revue des deux Mondes. Marc Joulaud est condamné à trois ans avec sursis et une inéligibilité de cinq ans.
« Par les faits dont il s'est rendu coupable, François Fillon a commis un manquement... à son devoir de probité et à celui d'exemplarité qui s'attachait à ses fonctions. En faisant prévaloir son intérêt personnel sur l'intérêt commun, il a contribué à éroder la confiance des citoyens », juge le tribunal correctionnel. « Ainsi, tout en prenant une part active à la vie publique et en prônant un comportement exemplaire, il persistait à mettre en œuvre un système lui permettant d'utiliser la quasi-totalité du crédit collaborateur qui était à sa disposition, sachant qu'il détournait ainsi des fonds publics de son usage, et à compléter les revenus de son couple avec des fonds provenant d'abus de biens sociaux » La magistrate, lors de l’audience du jugement, évoque « l’exemplarité » dont aurait dû faire preuve François Fillon.


Le couple Fillon fait appel. Marc Joulaud fait de même quelques jours plus tard. Le procès en appel s'ouvre le 15 novembre 2021. Les peines requises sont alors moins lourdes que celles prononcées en première instance.
Le 9 mai 2022, la cour d'appel de Paris, condamne François Fillon à quatre ans de prison, dont un ferme ainsi que dix ans d’inéligibilité. Son épouse Penelope est condamnée à deux ans de prison avec sursis. En outre le couple devra s' acquitter d'une amende de 375 000 euros chacun. Marc Joulaud est condamné à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité. Néanmoins, à la suite de cette décision, les époux Fillon ainsi que Marc Joulaud décident le jour même de former un pourvoi en cassation

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Fillon#Affaires_judiciaires_et_controverses

Affaires en attente

À partir de 2017, le Parquet national financier enquête sur les conditions dans lesquelles l'assistant parlementaire Maël Renouard a été rémunéré sur des fonds publics pour écrire le livre Faire de François Fillon, publié en septembre 2015, et qui a rapporté 550 000 € à ce dernier.

François Fillon perçoit, en octobre 2012, de la part de l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, un prêt sans intérêts de 50 000 € pour des travaux dans son manoir de Solesmes. Toutefois, ce prêt est omis dans la déclaration de patrimoine du chef du gouvernement. À la suite des révélations du Canard enchaîné de janvier 2017 concernant l'embauche de Penelope Fillon à la Revue des deux Mondes, le prêt est rapporté au Parquet national financier par Fillon lui-même, et remboursé sans intérêts le 27 février à Ladreit de Lacharrière. Selon le Canard enchaîné du 15 mars 2017, le parquet financier s'est saisi de l'affaire.

Le 11 décembre 2018, le président du tribunal de grande instance de Paris confirme la condamnation de Marc Ladreit de Lacharrière à une peine de huit mois de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende pour abus de biens sociaux, peine proposée par le parquet national financier dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. L’homme d’affaires, proche de François Fillon a en effet reconnu qu'il a rémunéré la femme de l’ex-Premier ministre sans contreparties suffisantes à son salaire en 2012 et qu'en 2013 elle ne lui a fourni aucun travail. Il déclare beaucoup regretter « de n’avoir pas suivi suffisamment bien les travaux de Penelope Fillon »

2F Conseil : soupçons de conflits d’intérêts. https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Fillon#Activit%C3%A9s_de_la_soci%C3%A9t%C3%A9_2F_Conseil

Selon le JDD, François Fillon a perçu sept chèques de 3 000 € chacun, émis par le compte HSBC de l’Union républicaine du Sénat (URS) quand il était sénateur de la Sarthe entre 2005 et 2007. Ce montant total de 21 000 € correspondait à des reliquats de crédits d’assistants parlementaires versés à une association.
Cette affaire est instruite depuis 2012 après un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cinq personnes, dont trois sénateurs, Henri de Raincourt, André Dulait et l'ancien trésorier du groupe UMP au palais du Luxembourg, Jean-Claude Carle, sont mises en examen pour détournement de fonds publics et recel. La justice a reçu un rapport de Tracfin qui passe au crible les opérations bancaires du groupe UMP du Sénat. Plusieurs élus, Jean-Claude Gaudin en tête, ont bénéficié de versements intrigants entre 2012 et 2015.

accusations de traffic d'inffluence : non lieu pour les costumes de luxe, en attente pour les montres de luxe.

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Nicolas Sarkozy (RPR puis UMP) ministre de Balladur ( cohabitation Mitterrand), ministre de l'intérieur de Chirac, président de la république


C'est le plus gros morceau de ce travail parce que :

Il a tenu un nombre de propos incalculable sur le laxisme de la justice et la soit disant impunité des délinquants , c'était son fond de commerce pour être élu : dalle d'Argenteuil, entrées d'immeubles etc etc

Il a durci un nombre de lois incalculable ( mais pas pour la délinquance en col blanc) et promulgué un nombre incalculable de lois liberticides pendant son mandat

Il a modifié en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre provoquant pendant son mandat l'explosion des violences policières à l'égard des manifestants

Il est impliqué dans un nombre incalculable d'affaires judiciaires : Bygmalion, Paul Bismuth, Espionnage journalistes, sondages de l'Elysée, affaire Sarkozy-Khadafi, volet financier de l'affaire karachi, affaire Woerth-Bettencourt, Reso-Garantia

condamnations à ce jour (août 2022): corruption et trafic d'influence, financement illégal de campagne électorale

mise en examen :  pour  corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens, pour  association de malfaiteurs , violation du secret de l'instruction

Il a tenu des propos invraisemblables lorsqu'il a été mis en cause pour certaines de ces affaires : parlant de police française utilisant des méthodes similaires à celles de la Stasi. On les écoute brandir la présomption d'innocence à tout va eux qui l'ont totalement bafouée pour Colonna et pour ceux de Tarnac,

déclaration pendant la campagne présidentielle : c'est la doctrine pour sa campagne : discours sécuritaire clair : impunité supposée des mineurs récidivistes, des délinquants et des caïds

"Comment l'Etat pourrait-il avoir encore une autorité s'il ne remplit plus ses missions régaliennes : l'ordre public, la protection des personnes et des biens, la répression de la délinquance, la justice, la lutte contre le terrorisme, la maîtrise de l'immigration ?
Comment l'Etat pourrait-il avoir encore une autorité s'il n'est pas respecté ?
L'immigration clandestine, le travail au noir, la fraude, la défaillance de l'école, la délinquance, le chômage, la concurrence déloyale, ce sont des désordres dont les victimes sont d'abord dans les quartiers défavorisés, dans les familles de milieux modestes, chez ceux qui sont les moins qualifiés, chez ceux qui prennent les transports en commun pour aller travailler. L'ouvrier, c'est le premier que l'on agresse, c'est le premier dont on brûle la voiture, c'est le premier qui se retrouve au chômage quand la concurrence chinoise attaque le marché européen à coups de dumping monétaire, social et écologique et quand le travail au noir lui prend son emploi.
L'ordre, c'est le principe selon lequel tout ne se vaut pas.
L'ordre, c'est l'échelle des valeurs qui est reconnue, les devoirs qui sont inséparables des droits.
C'est l'honnêteté. C'est le civisme. C'est la confiance. C'est l'Etat de droit.
L'ordre, c'est quand la loi est la même pour tous, quand le crime est puni et le mérite récompensé.
L'ordre, c'est quand la victime compte plus que le délinquant.
C'est l'autorité de la République qu'il faut rétablir. Je veux une République irréprochable qui inscrive ses principes dans la réalité et pas simplement sur ses monuments,
Je veux un Etat qui fasse respecter la loi par tout le monde et qui ne laisse aucun acte de délinquance impuni, aussi minime soit-il.
C'est l'autorité de la loi qu'il faut réhabiliter. La sanction doit avoir une vertu d'exemplarité et un caractère dissuasif.
Le caïd qui après chaque délit revient impuni dans sa cité pour y être accueilli en héros est une insulte à la République et une injure à son propre avenir. Car cette impunité va le conduire à recommencer et à servir d'exemple aux autres. Si on continue comme cela, la société se défera petit à petit jusqu'au jour où l'autodéfense s'installera et où l'Etat ne pourra plus agir. Alors la violence sera partout. Je ne veux pas qu'on en arrive là.
Si l'on veut éviter ce drame, il faut qu'il y ait des peines planchers dissuasives pour les récidivistes qui auraient alors la certitude d'être puni à la hauteur de ce qu'ils méritent. Il faut une politique pénale nationale qui s'applique de la même manière sur tout le territoire.
Il faut que les mineurs récidivistes de 16 ans soient sanctionnés comme des majeurs.
C'est cela l'autorité de la République. C'est cela l'ordre républicain, c'est cela l'équité, c'est cela la responsabilité.
Il faut mettre un terme à l'impunité des mineurs pour éviter qu'ils ne soient instrumentalisés par des majeurs sans scrupules.
Si pour les familles qui ne s'occupent pas de leurs enfants mineurs, qui les laissent traîner dans la rue, qui les laissent commettre des délits, qui ne respectent pas l'obligation de les scolariser, je souhaite que des sanctions soient prises, que la responsabilité des parents puisse être mise en cause, que les allocations familiales soient mises sous tutelle."
extraits du discours de Perpignan le 23 février 2007.
https://www.vie-publique.fr/discours/165659-declaration-de-m-nicolas-sarkozy-ministre-de-linterieur-et-de-lamena

Argenteuil et le karcher :

« Vous en avez assez hein, vous en avez assez de cette bande de racailles ? Et bien on va vous en débarrasser. » (Argenteuil, 26 octobre 2005)

« Le terme « nettoyer au Kärcher » est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela » (France 2, 29 juin 2005)

le montage dévastateur, compilation : http://www.dailymotion.com/video/x72d4_le-vrai-sarkozy_blog

au sujet de la justice trop laxiste avec les mineurs : l'idée qu'il faudrait prononcer des peines en fonction du ressenti des victimes

répression sur les mineurs: ordonnance de 1945: une leçon de communication, utilisation de "la période réfractaire des émotions" comme le dit Sébastien Boehler si on devait rendre la justice en fonction du ressenti des victimes on condamnerait vite à mort les délinquants et les criminels, justement la justice ne se rend pas selon l'émotion ressentie, et le juge est un tiers selon le principe "on ne peut pas être juge et partie": http://www.dailymotion.com/video/x1d8sx_sarko-asi_fun

Dans cette vidéo là on voit le même ressort à 1min 28 : http://www.dailymotion.com/video/x11cmv_asi-sarkozy_politics

« Il faut agir plus tôt, détecter chez les plus jeunes les problèmes de violence. Dès la maternelle, dès le primaire, il faut mettre des équipes pour prendre en charge ces problèmes. - Dès la maternelle ? - Oui ! » (Le Parisien, 2 décembre 2005)

allez visioner ce montage il y a de nombreuses déclarations de Sarkozy qui montrent parfaitement sa doctrine et son discours : http://www.dailymotion.com/video/x72d4_le-vrai-sarkozy_blog

Ce qu'il a changé : une justice expéditive plutôt que des moyens pour réduire la lenteur de la justice et un nouveau mille feuilles de lois liberticides ainsi que l'accroissement des violences policières lors des manifestations

la carte judiciaire : le quart des tribunaux de prud'hommes va être supprimé. Fermeture de près de 200 tribunaux d’instance. C'est donc la contradiction que j'évoquais en introduction, on vend une justice laxiste mais on lui coupe ses moyens pour qu'elle soit encore plus lente et qu'on puisse encore dire qu'elle est de plus en plus laxiste et inefficace.

Lois liberticides : en lisant la chronologie liberticide avec le filtre suivant : dissocier 3 étape: avant 2003, entre 2003 et 2007 avec sarkozy ministre de l'intérieur, entre 2007 et 2012 avec Sarkozy président. Et en regardant le code couleur.

avant 2003 : sous Jospin il y a eu aussi quelques lois liberticides

entre 2003 et 2007 : la loi LOPSI ou loi Sarkozy 1, la loi LSI ou Sarkozy II , la loi PerbenII, la loi LCEN ou LEN, la loi n° 2006-64 relative à la lutte contre le terrorisme,

entre 2007 et 2012 :lois sur les peines planchers , loi sur la rétention de sûreté , le fichier cristina, le fichier edvige, le fichier eloi, fichage génétique élargi à ceux qui sont seulement suspects ( mais pas pour la délinquance en col blanc) , décret anti-cagoule, la LOPPSI II sur le site de la ldh.

de ce mille feuilles liberticide son successeur François Hollande ne défera que la loi sur les peines planchers et continuera à ajouter quelques lois liberticides, dignes de l'homme de droite qu'il est (oui Hollande est de droite)

l'accroissement des violences policières dans les manifestations est également recensé dans la chronologie liberticide. On peut en faire une lecture sélective en regardant les logos. On peut également aller regarder ici. J'en profite pour signaler que la doctrine de maintien de l'ordre française a été suffisamment singulière pour être exportée dans de nombreux pays, parce qu'elle est particulièrement efficace ( parce qu'elle écorne sérieusement l'état de droit). J'en profite aussi pour signaler que la doctrine de lutte anti terroriste ( tribunal d'exception, et pénalisation de l'intention) est aussi très singulière et à ses débuts ( 1986 et 1996) unique au monde.

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Les affaires, procédures et condamnations

Bygmalion : condamné pour financement illégal de campagne électorale il fait appel

Il n'est pas mis en examen pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d'escroquerie » et « complicité et recel de ces délits », en effet, il n’est pas mis en cause dans le système des fausses factures, pour lequel plusieurs autres personnes seront jugées et se voit placé sous le statut de témoin assisté pour ces chefs d’accusation.

Nicolas Sarkozy est condamné le 30 septembre 2021 à un an de prison ferme pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 dans le dossier Bygmalion. Il fait appel.
En mars 2021, Nicolas Sarkozy était déjà devenu le premier ancien président de la Ve République (2007-2012) à être condamné à de la prison ferme, trois ans dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence, dans l'affaire dite "des écoutes" ou affaire "Paul Bismuth". Il avait également fait appel.
https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php

Affaire Sarkozy-Azibert, dite aussi affaire des écoutes ou affaire Paul Bismuth : condamné pour corruption et trafic d’influence il fait appel

débute en mars 2014, à la suite d'écoutes judiciaires effectuées dans le cadre de l'affaire Sarkozy-Kadhafi, qui révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms ; ce dernier a ouvert une ligne pour Nicolas Sarkozy au nom de Paul Bismuth, dans l'espoir de déjouer la surveillance policière. Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog sont suspectés d'avoir corrompu un magistrat, Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, pour qu'il les renseigne des avancées de la procédure judiciaire concernant l'affaire Woerth-Bettencourt — et d'avoir été informés par lui qu'ils étaient placés sur écoute par la justice — en échange d'un appui pour l'obtention d'un poste à Monaco.

Le 2 juillet 2014, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel »402. Nicolas Sarkozy intente plusieurs recours pour échapper au procès. L'un d'eux tente de faire valoir que l’utilisation d’écoutes portant sur des conversations entre un avocat et son client constituerait une violation du secret professionnel, un point de vue faisant l'objet de débats entre avocats et magistrats. La Cour de cassation rejette en 2019 les recours de Nicolas Sarkozy

Le procès s'ouvre le 23 novembre 2020. C'est la première fois sous la Ve République qu'un ancien président est jugé pour corruption. Le Parquet national financier requiert quatre ans de prison, dont deux avec sursis, contre Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Le 1er mars 2021, le tribunal correctionnel de Paris reconnaît les accusés coupables, Nicolas Sarkozy étant condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence. Le jugement prévoit que la peine soit aménagée et effectuée à domicile sous surveillance électronique. Nicolas Sarkozy est le premier ancien président de la République française condamné à de la prison ferme. Il annonce son intention d'interjeter appel, ce qui suspend l’application de la peine. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_%C3%A9coutes_(Sarkozy)

affaire Woerth-Bettencourt et espionnage de journalistes

arcenciel.gif (1653 octets)les détails de l'affaire

arcenciel.gif (1653 octets)Nicolas Sarkozy est placé dans le cadre de l'affaire Bettencourt elle même sous le statut de témoin assisté le 22 novembre 2012. Le 21 mars 2013, il est mis en examen pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt. Une décision de non-lieu est finalement rendue en sa faveur le 7 octobre 2013. Le tribunal correctionnel conclut en ces termes : « Il existe une forte suspicion de remise d’argent des fonds Bettencourt, sans que la démonstration de la remise soit totalement acquise ». Le doute bénéficie aux accusés c'est bien, que ceux qui militent pour toujours plus de dureté de la justice méditent sur ce point. Qu'ils arrêtent de le dénoncer pour les uns (viry Chatillon) , mais pas pour les autres ( Sarkozy). Car je n'ai trouvé aucune déclaration de politiques de droite et de gauche pour dénoncer le laxisme de de la justice pour Sarkozy et son non-lieu. Pourtant les juges parlent bien de "forte suspiscion".

arcenciel.gif (1653 octets)Le trésorier de la campagne, Éric Woerth dans le cadre de l'affaire Bettencourt elle même est mis en examen pour trafic d'influence passif et pour recel de financement illicite de parti politique, est relaxé en mai 2015.

arcenciel.gif (1653 octets)Pour l'espionnage des journalistes Sarkozy semble protégé par son immunité présidentielle mais il y a eu un énorme imbroglio judiciaire autour des noms de Squarcini, Péchenard, Courroye mis en cause par les différents articles de presse et des procédures contre la juge en charge du dossier : Prévost-Desprez.
Début mai 2011, la cour d'appel de Bordeaux, chargée des différents dossiers de l'affaire après leur dépaysement du tribunal de Nanterre, invalide l'enquête du procureur Courroye sur la juge Prévost-Desprez. La Cour estime notamment que la consultation des factures détaillées des journalistes du Monde était illégale.
Les deux plaintes initialement déposées par Le Monde en septembre et octobre 2010 auprès du parquet de Paris ayant été classées sans suite par ce dernier en janvier 2011.
Deux nouvelles plaintes avec constitution de partie civile sont déposées auprès du tribunal de Paris. L'instruction en a été confiée à la juge Sylvia Zimmermann. Le 1er septembre 2011, dans plusieurs de ses articles, ainsi que dans son éditorial « Liberté de la presse et mensonge d'État », Le Monde indique que la juge a obtenu la preuve que, le 19 juillet 2010, un commissaire divisionnaire de la DCRI est intervenu auprès de l'opérateur Orange pour obtenir les factures téléphoniques détaillées liées de Gérard Davet. Le Monde souligne que « Ce faisant, les services secrets ont violé la loi du 4 janvier 2010 sur la protection des sources d'information des journalistes interdisant de porter « atteinte, directement ou indirectement, au secret des sources ».
Le 28 septembre 2011, Philippe Courroye, ainsi que son adjointe, Marie-Christine Daubigney, sont convoqués par la juge d'instruction Sylvia Zimmermann pour être mis en examen pour « atteinte au secret des correspondances par personne dépositaire de l'autorité publique » et « collecte de données à caractère personnel par moyen frauduleux, déloyal ou illicite ».
Le 17 octobre 2011, Bernard Squarcini est entendu puis mis en examen par Sylvia Zimmermann, ce qui provoque de nombreuses réactions politiques, notamment de Claude Guéant excluant la démission ou la suspension du directeur du DCRI. Cette mise en examen sera en partie annulée par la cour d'appel de Paris en décembre 2012. Le 28 octobre 2011, Frédéric Péchenard se rend à son tour à la convocation de Sylvia Zimmermann. Il affirme avoir demandé l'enquête à la DCRI « de son propre chef » en « partant du principe que l'enquête sera[it] faite de manière légale ». Il n'est pas mis en examen.
Le 6 décembre 2011, la Cour de cassation, confirmant un arrêt rendu en mai par la cour d'appel de Bordeaux, déclare illégales les réquisitions de Philippe Courroye demandant à la police l'examen des factures détaillées. La Cour estime que « L'atteinte portée au secret des sources n'était pas justifiée par l'existence d'un impératif prépondérant d'intérêt public et la mesure n'était pas strictement nécessaire et proportionnée au but légitime poursuivi ». L'enquête sur les sources du Monde est donc invalidée. Philippe Courroye et Marie-Christine Daubigney sont convoqués par Sylvia Zimmermann le 17 janvier 2012 et mis en examen ; ils contestent fermement cette mise en examen.
Le 15 février 2012, le procureur général de Paris François Falletti, ancien supérieur de Philippe Courroye au parquet général de Lyon en 1996-1998, estime que les charges « ne sont pas constituées juridiquement », et requiert l'annulation de la mise en examen.
 Le 22 mars 2012, la cour d'appel de Paris annule les mises en examen du procureur Courroye et de Marie-Christine Daubigney, selon l'article 6-1 du code de procédure pénale qui stipule que «l'action publique ne peut être exercée que si le caractère illégal (d'une) poursuite ou de l'acte accompli à cette occasion a été constaté par une décision devenue définitive de la juridiction répressive saisie», «alors que (selon la cour d'appel) à la date du versement de consignation (pour plainte par Le Monde), le caractère illégal des actes incriminés n'avait pas été constaté par une décision devenue définitive de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux».
Le Monde se pourvoit en cassation, mais la Cour de cassation rejette, le 25 juin 2013, la demande de maintien de la mise en examen initiale.
Le Monde indique que sa plainte reste valide, mais que Philippe Courroye « devrait ainsi gagner près d'un an avant une nouvelle mise en examen ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt#Violations_du_secret_des_sources_d'information_des_journalistes_et_du_secret_de_l'enqu%C3%AAte

En janvier 2014, le Conseil supérieur de la magistrature considère qu'il n'y a pas lieu de prononcer une sanction disciplinaire à l'encontre de Philippe Courroye, « cette grave erreur d'appréciation » ne permettant pas « d'établir le caractère délibéré de la violation »

arcenciel.gif (1653 octets)Pour le cambriolage du Monde, du Point et de Mediapart à part des articles de presse on ne trouve rien de l'ordre du judiciaire de type mise en examen, garde à vue ou procès, mais de toute façons je pense que Sarkozy est protégé par son immunité présidentielle pour ce volet de l'affaire

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

L'interminable affaire des sondages de l'Elysée: « complicité de favoritisme » , « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics par un particulier »

Nicolas Sarkozy n'est pas inquiété du fait de l’irresponsabilité pénale dont jouit le président de la République. En revanche Buisson et Guéant , 2 piliers du Clan SArkozy sont poursuivis

L'affaire des sondages de l'Elysée, qui vient de refaire surface ce jeudi avec les perquisitions menées au domicile ainsi qu'au bureau de l'ex politologue de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, trouve ses racines au tout début du quinquennat de l'ancien président. Moins de quinze jours après sa prise de fonction, ce dernier fait en effet signer par ses services une convention assez particulière avec le cabinet d'études Publifact, fondé par un ex-consultant de LCI, tout nouveau conseiller du chef de l'Etat, le très discret Patrick Buisson.
Le 15 juillet 2009, la Cour des Comptes publie son premier rapport sur le budget de l'Elysée – exercice 2008 – et y dénonce d'emblée les conditions dans lesquelles cette fameuse convention a été signée en 2007, sans respect de la procédure d'appel d'offres. La Cour s'étonne également que ce cabinet puisse facturer ses études à l'Elysée sans le moindre contrôle. En plus de ses irrégularités, il apparaît que des sommes considérables (près de 400 000 euros) sont dépensées par la présidence pour des sondages, notamment commandés à l'institut OpinionWay, qui n'ont pourtant rien d'exclusifs puisqu'ils apparaissent quelques jours plus tard dans la presse...
Le 19 juillet, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, tente d'éteindre le feu. « On commande des sondages, si des journaux veulent acheter les mêmes, nous, on n'y peut rien ! », lance-t-il. La présidence promet en revanche de modifier la convention passée avec le cabinet de Buisson. Un autre cabinet, dirigé par le spécialiste des sondages Pierre Giacometti, est également dans le viseur. Le même jour, le PS demande une commission d'enquête parlementaire.
http://www.leparisien.fr/politique/chronologie-l-interminable-affaire-des-sondages-de-l-elysee-04-04-2013-2697019.php

Le 3 juin 2015, Claude Guéant est entendu dans l'enquête sur les sondages de l'Élysée. Ces investigations portent sur la régularité des contrats conclus sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy entre l'Élysée et neuf instituts de sondage, notamment la société Publifact de Patrick Buisson sans mise en concurrence préalable. La garde à vue est levée le jour même au soir. Si Claude Guéant n'est alors pas mis en examen, la justice met la main sur des notes signées de sa main qui attestent son implication dans le dossier.

Le 29 juillet 2015, Patrick Buisson est à son tour entendu puis mis en examen pour « recel de délit de favoritisme », « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics par un particulier ».

Claude Guéant est mis en examen le mardi 23 février 2016 pour « complicité de favoritisme » et placé sous le statut de témoin assisté pour « complicité de détournement de fonds publics ». Le 21 janvier 2022, Claude Guéant est condamné en première instance, à un an de prison, dont quatre mois avec sursis, avec mandat de dépôt différé. Incarcéré depuis une précédente décision dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’intérieur, il choisit d'être absent de l'audience. Il fait appel du jugement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

Affaire Sarkozy-Khadafi : financement de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007 : Sarkozy mis en examen pour « corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens » puis pour « association de malfaiteurs »

Nicolas Sarkozy dépose plainte contre Mediapart le 30 avril 2012, pour « faux » et « usage de faux ». La procédure se solde par un non-lieu le 30 mai 2016, l'accusation n'ayant pu démontrer qu’il s’agissait d’« un support fabriqué par montage » ou « altéré par des falsifications ».

En 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen par l'Office anticorruption (OCLCIFF) pour « corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens », ainsi que le directeur de sa campagne présidentielle, Claude Guéant pour les mêmes motifs, et le trésorier de la campagne Éric Woerth pour «complicité de financement illégal de campagne électorale».

En 2020, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert sont mis en examen pour « association de malfaiteurs » en vue de la préparation de ces délits, par le Parquet national financier (PNF).

Dans le cadre de cette enquête, Claude guéant est placé en garde à vue le 6 mars 2015 puis fait l’objet d’une mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée », « faux et usage de faux » dans le cadre de l'enquête sur le soupçon de financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Dans le même temps, un nouveau protagoniste de cette affaire, l'homme d'affaires saoudien Ali Bugshan, proche d'un autre intermédiaire français lié au clan Sarkozy, Alexandre Djouhri, a également été mis en examen par les juges.

Dans le cadre de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Claude Guéant est de nouveau mis en examen, cette fois pour « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » et « corruption passive ». Il a été mis en examen le 3 décembre 2020 pour « association de malfaiteurs » après neuf autres infractions dans ce dossier. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

Initialement témoin assisté dans cette affaire, Brice Hortefeux a été mis en examen le 8 décembre 2020 pour « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs ».

Eric Woerth : Trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007, il reconnaît devant les juges d’instruction avoir distribué plusieurs dizaines de milliers d'euros d'argent liquide d’origine anonyme à des salariés de la campagne. Il est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » en 2018. 

Volet financier de l'affaire karachi, recel d'abus de biens sociaux, complicité d'abus de biens sociaux dans le cadre du financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur

Thierry Gaubert est condamné pour l'affaire Karachi ainsi que Renaud Donnedieu de Vabres, Nicolas Bazire et François Léotard. Gaubert et Bazire sont 2 hommes clés du clan Sarkozy

sur l'affaire elle-même Sarkozy semble impliqué à la marge, on lit parfois qu'il était directeur de campagne de Balladur mais il était seulement porte parole, il  est entendu comme témoin par la cour de justice de la république mais pas directement poursuivi.

Lorsqu'ils ont transmis le dossier à la Cour de justice de la République, les juges ont visé l'ex-Premier ministre Edouard Balladur et son ministre de la Défense François Léotard, mais pas Nicolas Sarkozy. Ce dernier, qui était ministre du Budget dans le gouvernement dirigé par Edouard Balladur (1993-1995), a simplement été entendu en juin 2017 par la Cour de justice de la République comme témoin.
Néanmoins, en relation avec l'affaire Karachi, la cour d'appel de Paris 
a relancé en novembre 2018 une enquête sur des soupçons de "violation du secret de l'instruction" par l'Elysée en 2011. A la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la présidence de la République avait indiqué dans un communiqué daté du 20 septembre 2011 que "le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments" du volet financier de l'affaire Karachi. Une plainte en justice pour "violations du secret de l'instruction et du secret professionnel" avait d'abord abouti à un non-lieu en août 2016. Mais la cour d'appel, contre l'avis du parquet général, a ordonné fin 2018 la reprise de l’information judiciaire.
https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/affaire-karachi/l-article-a-lire-pour-comprendre-l-affaire-karachi-et-le-proces-qui-s-ouvre-ou-sera-juge-edouard-balladur_4253085.html

Reso-Garantia : « trafic d’influence » et « blanchiment de crime ou de délit »


En 2020, une enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy a été ouverte par le Parquet national financier sur des soupçons de « trafic d’influence » et de « blanchiment de crime ou de délit » pour sa rémunération par la société d'assurances russe Reso-Garantia, détenue par deux milliardaires et oligarques russo-arméniens, les frères Sergey et Nikolay Sarkisov, tous deux proches de Vladimir Poutine. Nicolas Sarkozy a reçu début 2020 un paiement de 500 000 euros dans le cadre d’un contrat de conseil s’élevant à trois millions d’euros.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy#Affaires_judiciaires

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Violentes charges antirépublicaines de l'UMP contre la justice : même si au final il bénéficie d'un non lieu sur l'affaire Bettencourt on voit bien que le discours sur la justice est à 2 vitesses ( on lira avec le sourire les déclarations de Balkany)


La nuit est tombée sur le palais de justice de Bordeaux. Dans le bureau du juge Jean-Michel Gentil, l’atmosphère est devenue irrespirable. Le magistrat vient de signifier à Nicolas Sarkozy sa mise en examen. Stupéfait, l’ancien président lui jette un regard noir, laisse planer quelques secondes d’un épais silence et assène : « C’est une injustice.» « Vous n’avez pas à dire ça », lui répond sèchement le juge. « Et pourtant je le dis! » enchaîne Sarkozy. Le lendemain, Vers 10 heures, tous se retrouvent au domicile de Sarkozy. Signe que l’heure est grave, un revenant a rejoint la cellule de crise : Franck Louvrier, grand manitou de la com du temps de l’Elysée, devenu depuis patron de Publicis Events. Très vite, on cale des « éléments de langage », notamment ce refrain qui sera repris en boucle par les ténors de l’UMP : « Vous imaginez Sarkozy abuser d’une vieille dame? »
A entendre ses amis, Sarkozy est convaincu que le temps lui donnera raison. « Cet acharnement va entraîner un élan de sympathie », espère Brice Hortefeux. « S’ils voulaient le faire redescendre dans l’arène, ils ne pouvaient mieux s’y prendre. Ils vont le victimiser, lui offrir la couronne d’épines qui lui manquait », se rassure un ex-collaborateur. « Si dans six ou neuf mois il obtient un non-lieu, il sera un martyr », pronostique l’ex-ministre Thierry Mariani. Nadine Morano, elle, rêve déjà de couvertures de journaux avec un « Sarkozy innocent écrit en grand ». On en est encore loin…
http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/la-colere-de-sarkozy-face-au-juge-23-03-2013-2664267.php

Henri Guaino a sonné une violente charge contre le juge Jean-Michel Gentil «Je conteste la façon dont il fait son travail». «Je la trouve indigne, je trouve qu'il a déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Est-ce qu'on pouvait imaginer une qualification plus grotesque, plus insupportable ?», s'est emporté l'élu des Yvelines. «Aucun homme sensé dans ce pays ne peut imaginer un instant que Nicolas Sarkozy s'est livré sur cette vieille dame richissime à un abus de faiblesse».
Les syndicats de magistrats n'ont pas tardé à réagir : «J'ai envie de dire à M. Guaino qu'il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C'est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur Europe 1 Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c'est juste illégal et d'ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd'hui d'engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l'Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.
«Cette mise en examen ne semble pas dénuée d'arrières pensées politiques», commence Patrick Balkany. «Vous avez tout à fait le droit de défendre un copain mais en revanche je trouve inacceptable vos déclarations sur la justice de notre pays», le coupe Me Antoine Gillot, qui assure la défense de l'ex-majordome de Liliane Bettencourt. «Je vous emmerde», répond l'ami de Nicolas Sarkozy. Petit silence gêné, puis relance du journaliste Jean-Jacques Bourdin : «Qui a dit je vous emmerde?». «Pas moi», ose Patrick Balkany...
http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/sarkozy-mis-en-examen-balkany-et-guaino-ont-ils-perdu-leur-sang-froid-22-03-2013-2661503.php

Christiane Taubira "rappelle que l'indépendance de l'autorité judiciaire est garantie par la Constitution", a indiqué la chancellerie dans un communiqué, ajoutant que la ministre "regrette tout propos qui porterait atteinte à l'honneur des juges et assure les magistrats qui seraient mis en cause de son soutien". "Les juges d'instruction sont des magistrats du siège qui assurent leur mission en toute indépendance et conformément au droit", souligne encore le texte.
Le président du MoDem, François Bayrou, a quant à lui déploré les attaques de certains amis de Nicolas Sarkozy contre le juge, estimant qu'il s'agissait là de véritables "attaques contre la démocratie".
http://www.lepoint.fr/societe/mise-en-examen-de-sarkozy-christiane-taubira-soutient-les-magistrats-22-03-2013-1644383_23.php

N'oublions pas la manière dont l'UMP a exploité et continue d'exploiter sans vergogne le thème de l'insécurité, comme si le respect de la loi et de l'ordre lui importait plus que tout !
Eux qui ont totalement bafoué la présomption d'innocence pour Colonna et pour ceux de Tarnac, ne cessent désormais de l'invoquer pour défendre Sarkozy !
Et tant pis si il y avait 9 sages, 7 de droite et 2 de gauche! L'UMP tente de faire croire qu'il y a un complot organisé par la gauche. Saisi par Nicolas Sarkozy lui-même, le Conseil constitutionnel a validé la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui avait rejeté, en décembre, les comptes du candidat.

En réalité, l'UMP bloquait la justice et intimidait les journalistes en les espionnant ( 1.. 2 . 3 ) , ce que ne semble pas faire le PS. Maintenant ils ne respectent pas la justice, ni le conseil constitutionnel ! Où sont-ils les vertueux gens de droite? Ceux qui respectent la loi, l'ordre et réclament sans cesse la sévérité de la justice ? Où sont-ils ceux qui n'ont pas de mots assez durs à l'égard du non respect de la liberté de la presse en Amérique Latine?

tout ceci n'empêche pas la "droite forte" , le courant le plus à droite de l'UMP, celui qui n'a jamais de mots assez durs contre les délinquants de "tresser des lauriers à Sarkozy" dès le lendemain de l'annonce du rejet de ses comptes de campagne.
Jean-François Copé qui a fait scander le nom de Nicolas Sarkozy, semble s’y résoudre. « Celui qui est dans notre cœur, sans cesse auprès de nous […] a subi depuis un an les attaques et critiques les plus viles ».

une petite pensée pour ce syndicaliste qui écoppe de 5 ans d'inéligilité pour le jet d'un oeuf sur les forces de l'ordre pendant une manif contre la réforme des retraites du vertueux Monsieur Woerth qui n'intéresse pas du tout l'UMP contrairement à ce militant anti mariage gay qualifié (carrément !) de prisonnier politique.

hasard du calendrier Eric Woerth est finalement renvoyé devant le tribunal correctionnel pour traffic d'inffluence suite à l'octroi de la légion d'honneur à Patrice de Maistre.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/affaire-bettencourt-woerth-et-de-maistre-renvoyes-devant-le-tribunal_3441564_3224.html

Je préfère sauver l'UMP ou sauver les pauvres, les droits de l'homme, les gens malades, la démocratie etc :
Aider, c'est bien. Mais qui ? Le site Jeprefere.fr a décidé de simplifier le choix des donateurs en leur donnant - malicieusement, il faut bien le dire - la possibilité d'aider n'importe quelle cause plutôt que de... soutenir l'UMP, qui doit trouver 11 millions d'euros avant le 31 juillet afin d'éviter la faillite. Au choix, les Restos du coeur, Amnesty International, Greenpeace ou encore la Croix-Rouge. Et si aucune des associations ne convient au donateur, celui-ci peut ajouter une association non répertoriée.
http://jeprefere.fr/

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21 Mars : Gonflé ! Sarkozy ose dénoncer des méthodes dignes de la STASI.

C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé. Mis sur écoute pendant plusieurs mois par des juges d'instruction, Nicolas Sarkozy a dénoncé hier des pratiques dignes des «activités de la Stasi», la féroce police politique de l'Allemagne de l'est coutumière des écoutes sauvages.
C'est pourtant lui qui, alors ministre de l'Intérieur sous Jacques Chirac (2002-2004, puis 2005-2007) ou locataire de l'Elysée après son élection en 2007, a fait adopter, directement ou indirectement, une série de lois élargissant les pouvoirs de la police et de la justice en matière d'écoutes. Des pratiques qu'il dénonce aujourd'hui avec force, comme l'ensemble des ténors de l'UMP.

http://www.leparisien.fr/politique/affaire-des-ecoutes-sarkozy-victime-des-lois-que-l-ump-a-fait-voter-21-03-2014-3694459.php

La comparaison avec la Stasi est exagérée. M. Sarkozy, qui fut ministre de l'intérieur puis chef de l'Etat, ne peut ignorer que la France n'est pas des plus avares en matière d'écoutes, depuis longtemps.
En 2009, près de 100 000 écoutes étaient pratiquées en France. Elles avaient été multipliées par quatre depuis 2001.
Or, de 2002 à 2007, M. Sarkozy a passé une majorité de son temps au ministère de l’intérieur.
En 2012, il y a eu quelque 650 000 réquisitions aux opérateurs téléphoniques concernant notamment des contrats, des appels et des SMS, en hausse de 44 % par rapport à 2006, comme le rappelle l'agence Reuters.
M. Sarkozy a d’ailleurs fait voter plusieurs lois qui ont facilité l’usage des écoutes et des interceptions.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/21/les-mauvais-arguments-de-sarkozy_4387360_4355770.html#partie7

Des micros et des caméras à l'insu du citoyen. Depuis 2004 et la loi Perben 2, du nom du garde des Sceaux de l'époque mais à laquelle Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, a largement contribué, les policiers ont la possibilité de placer des micros et des caméras au domicile ou dans la voiture du citoyen, sans avoir besoin de le justifier.

Garde à vue étendue à 96 heures. Alors que Nicolas Sarkozy se plaint d'avoir «été interrogé durant vingt-trois heures», c'est également la loi Perben II qui a étendu la durée de la garde à vue jusqu'à 96 heures.

Des données de connexions conservées plus longtemps et plus faciles d'accès. Depuis janvier 2006 et la loi relative à la lutte contre le terrorisme, votée sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, les opérateurs télécoms, les fournisseurs d'accès à internet, ou tout lieu public proposant un accès sur la toile, sont tenus de conserver les données de connexions jusqu'à au moins un an. L'accès à ces données n'est plus soumis à l'autorisation d'un juge, mais seulement à un haut fonctionnaire de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), chargé de veiller à la bonne pratique des écoutes téléphoniques.

Délais d'écoutes étendus. Depuis 2011 et la «loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure», la fameuse loi LOPPSI, la police bénéficie de délais plus importants pour les écoutes. Celles-ci sont actuellement limitées à quatre mois maximum, renouvelables.

Guaino en rajoute une couche et parle de «totalitarisme.»
«Quand on se met a écouter tout le monde à tort et à travers, vers quel type de société se dirige-t-on ? Sinon vers une société où il n'y a plus de sphère privée. Et ça s'appelle comment une société où il n'y a plus de secret des correspondances? Ca s'appelle le totalitarisme. On y va», déclare Henri Guaino.

http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-sarkozy-evoque-les-methodes-de-la-stasi-tolle-a-gauche-21-03-2014-3693433.php

Ce type de société M Guaino c'est vous qui l'avez mise en place avec Sarkozy avec l'UMP, et le PS aurait du supprimer ces lois en prenant le pouvoir mais il ne l'a pas fait. La Ligue des droits de l'homme vous l'a assez reproché, tout comme la gauche radicale quand vous étiez au pouvoir.

Le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI) a rappelé que la «police n'est pas la Stasi». Dans un communiqué, le syndicat majoritaire chez les officiers de police dit avoir «pris connaissance des déclarations de M. (Nicolas) Sarkozy laissant supposer que la police française utilise des méthodes similaires à celles de la Stasi et que la patrie des droits de l'Homme a bien changé». Il «regrette qu'un ancien président de la République et ancien ministre de l'Intérieur puisse faire de telles déclarations«. «Comment peut-il oublier que la Stasi pratiquait des écoutes administratives généralisées alors que dans cette affaire il s'agit d'une interception téléphonique intervenant dans le cadre d'une instruction judiciaire relative au délit supposé de trafic d'influence», ajoute le syndicat de policiers, avant de regretter «qu'une fois encore dans ce débat politico-médiatique, l'ensemble de la classe politique instrumentalise la réalité du travail des policiers».
http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-sarkozy-evoque-les-methodes-de-la-stasi-tolle-a-gauche-21-03-2014-3693433.php

Ecoutes : La défense de l’avocat de Sarkozy tient-elle la route ?
Thierry Herzog et Nicolas Sarkozy repassent à l’offensive. Après que les nouveaux extraits des écoutes judiciaires de conversations téléphoniques entre les deux hommes, publiées par Mediapart, ont encore renforcé les soupçons nés des révélations du Monde, l’heure est à la contre-attaque. Me Herzog a ainsi rendu publique, mercredi soir 19 mars, une lettre adressée au procureur de la République de Paris, dans laquelle il conteste la légalité même de ces écoutes.
Certes, le fait de posséder le mémoire du rapporteur de la Cour de cassation (Didier Guérin) n’est pas illégal. Pas plus que l’avis de l’avocat général (Claude Mathon), qui était également en sa possession, à en croire la lettre du procureur financier national, Eliane Houlette, brandie le 12 mars par Christiane Taubira, qu'il confirme dans la sienne au procureur Molins. Ces documents sont transmis aux parties avant l’audience : il est donc tout à fait normal que Thierry Herzog y ait eu accès.
En revanche, l’avocat de Nicolas Sarkozy semble oublier un léger détail : il est accusé d’avoir eu connaissance d’un troisième document qui, lui, n’est pas censé être accessible aux parties – l’avis confidentiel du rapporteur. Celui-ci réflète une opinion bien plus tranchée du rapporteur, censé servir de base au délibéré de la Cour.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/20/ecoutes-la-defense-de-l-avocat-de-sarkozy-tient-elle-la-route_4386684_4355770.html

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Claude Guéant  (UMP puis LR ) ministre de l'intérieur de Nicolas Sarkozy


Condamnations : « complicité de favoritisme » « complicité de détournement de fonds publics et recel »

mises en examen : « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée », « faux et usage de faux », « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » , « corruption passive », « association de malfaiteurs » corruption passive

Ministre de l'intérieur de Sarkozy et pilier du clan Sarkozy, donc, pour les discours et déclarations relatifs au laxisme de la justice, l'honnêteté, la probité, le respect de la loi, je renvoie à la rhétorique sarkoziste

l'affaire Sarkozy-Kadhafi : mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée », « faux et usage de faux », « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » , « corruption passive », « association de malfaiteurs »

Dans le cadre de cette enquête, il est placé en garde à vue le 6 mars 2015 puis fait l’objet d’une mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée », « faux et usage de faux » dans le cadre de l'enquête sur le soupçon de financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.
Dans le cadre de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Claude Guéant est de nouveau mis en examen, cette fois pour « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » et « corruption passive ». Il a été mis en examen le 3 décembre 2020 pour « association de malfaiteurs » après neuf autres infractions dans ce dossier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

4 avril 2013 : L'interminable affaire des sondages de l'Elysée : condamné pour « complicité de favoritisme »

Nicolas Sarkozy n'est pas inquiété du fait de l’irresponsabilité pénale dont jouit le président de la République.

L'affaire des sondages de l'Elysée, qui vient de refaire surface ce jeudi avec les perquisitions menées au domicile ainsi qu'au bureau de l'ex politologue de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, trouve ses racines au tout début du quinquennat de l'ancien président. Moins de quinze jours après sa prise de fonction, ce dernier fait en effet signer par ses services une convention assez particulière avec le cabinet d'études Publifact, fondé par un ex-consultant de LCI, tout nouveau conseiller du chef de l'Etat, le très discret Patrick Buisson.
Le 15 juillet 2009, la Cour des Comptes publie son premier rapport sur le budget de l'Elysée – exercice 2008 – et y dénonce d'emblée les conditions dans lesquelles cette fameuse convention a été signée en 2007, sans respect de la procédure d'appel d'offres. La Cour s'étonne également que ce cabinet puisse facturer ses études à l'Elysée sans le moindre contrôle. En plus de ses irrégularités, il apparaît que des sommes considérables (près de 400 000 euros) sont dépensées par la présidence pour des sondages, notamment commandés à l'institut OpinionWay, qui n'ont pourtant rien d'exclusifs puisqu'ils apparaissent quelques jours plus tard dans la presse...
Le 19 juillet, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, tente d'éteindre le feu. « On commande des sondages, si des journaux veulent acheter les mêmes, nous, on n'y peut rien ! », lance-t-il. La présidence promet en revanche de modifier la convention passée avec le cabinet de Buisson. Un autre cabinet, dirigé par le spécialiste des sondages Pierre Giacometti, est également dans le viseur. Le même jour, le PS demande une commission d'enquête parlementaire.
http://www.leparisien.fr/politique/chronologie-l-interminable-affaire-des-sondages-de-l-elysee-04-04-2013-2697019.php

Le 3 juin 2015, Claude Guéant est entendu dans l'enquête sur les sondages de l'Élysée. Ces investigations portent sur la régularité des contrats conclus sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy entre l'Élysée et neuf instituts de sondage, notamment la société Publifact de Patrick Buisson sans mise en concurrence préalable. La garde à vue est levée le jour même au soir. Si Claude Guéant n'est alors pas mis en examen, la justice met la main sur des notes signées de sa main qui attestent son implication dans le dossier.

Le 29 juillet 2015, Patrick Buisson est à son tour entendu puis mis en examen pour « recel de délit de favoritisme », « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics par un particulier ».

Claude Guéant est mis en examen le mardi 23 février 2016 pour « complicité de favoritisme » et placé sous le statut de témoin assisté pour « complicité de détournement de fonds publics ».

Le 21 janvier 2022, Claude Guéant est condamné en première instance, à un an de prison, dont quatre mois avec sursis, avec mandat de dépôt différé. Incarcéré depuis une précédente décision dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’intérieur, il choisit d'être absent de l'audience. Il fait appel du jugement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

L’affaire dite « des primes de cabinet » : condamné pour « complicité de détournement de fonds publics et recel »

Claude Guéant a reçu des sommes d'argent en liquide non déclarées pour environ 210 000 euros, provenant selon lui de « primes de cabinet ». Il assure que ces sommes lui ont été versées lorsqu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur. Claude Guéant affirme que « cela vient de primes payées en liquide. Elles n'ont pas été déclarées car ce n'était pas l'usage. A posteriori, on se dit que c'était anormal. D'ailleurs, ça a été modifié. ». Or, les « fonds spéciaux » des ministères ont été supprimés en 2002 par Lionel Jospin, et n’existent plus au moment où Claude Guéant prétend les avoir perçus. Cette défense est également démentie par les anciens ministres Daniel Vaillant et Roselyne Bachelot. Le 2 mai 2013, Manuel Valls annonce l'ouverture d'une enquête interne concernant les « primes de cabinet » qui auraient été versées au sein du ministère de l'Intérieur.

Le 13 novembre 2015, Claude Guéant est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour « complicité de détournement de fonds publics et recel » à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction d’exercer toute fonction publique. Dans ses motivations, le tribunal précise que Claude Guéant a, « dans une volonté assumée d'enrichissement de lui-même et de ses plus proches collaborateurs, volontairement transgressé les lois de la République et détourné des fonds publics, évalués à 210 000 euros. Ces faits commis au sommet de la hiérarchie du cabinet ministériel, par un éminent représentant du pouvoir exécutif dont les fonctions exigent une probité irréprochable, portent une atteinte d'une extrême gravité à l'ordre public dont le ministère de l'intérieur a précisément pour mission de faire assurer le respect. Ils constituent en outre une atteinte aux valeurs de la démocratie républicaine et à la transparence de la vie publique, participant de la défiance que les citoyens peuvent nourrir à l'égard de la politique, des institutions et de ceux qui les gouvernent. »

Claude Guéant fait appel de ce jugement et le 23 janvier 2017, la cour d'appel de Paris aggrave les peines en le condamnant à deux ans de prison dont un ferme, assortis d'une amende de 75 000 euros, ainsi que de l’interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans. L'avocat de Claude Guéant, Philippe Bouchez El Ghozi, annonce qu'ils allaient se pourvoir en cassation.

Le 16 janvier 2019, la Cour de cassation confirme la peine prononcée par la cour d'appel de Paris en 2017. En définitive, Claude Guéant est condamné à : un an de prison ferme et un an avec sursis et mise à l’épreuve ; une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans ; une amende de 75 000 euros ; rembourser 105 000 euros (dommages et intérêts).

En novembre 2021, une partie de son sursis et de sa liberté conditionnelle sont révoqués. Sur décision du parquet de Paris, il est incarcéré le 13 décembre 2021, pour une durée de 9 mois à la prison de la Santé. Cette décision fait suite au non-paiement de ses dettes à l'État après sa condamnation. Il est remis en liberté conditionnelle le 9 février 2022. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

Affaire des tableaux Flamands : mis en examen pour corruption passive

La direction nationale des vérifications de situations fiscales de la DGFiP estime que ces 500 000 euros auraient dû être déclarés comme revenu imposable et a par conséquent établi un redressement de 535 000 euros (50 % d'impôt sur la prestation rémunérée, 85 000 euros d'intérêts de retard et 200 000 euros de pénalité pour « manœuvres frauduleuses »)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant#Affaires_judiciaires_et_controverses

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques



François Léotard (PR puis UDF) ministre de Chirac et de Balladur ( cohabitation Mitterrand)

Soutien de Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2007

condamnations : complicité et recel d’abus de biens sociaux, financement illégal de parti politique et blanchiment de capitaux et outrage à agents publics dans l'exercice de leurs fonctions

Je n'ai pas trouvé sur le net de propos tenus par Léotard en personne sur le laxisme de la justice, par contre on en trouve de Madelin et Goasguen , et c'était un soutien de Sarkozy en 2007

Autour de lui, la jeune garde du centrisme de droite est surnommée la « bande à Léo ». On y compte Alain Madelin, Gérard Longuet, Jacques Douffiagues et Claude Malhuret. 

Que dit M Madelin? :
"Le candidat Chirac propose aujourd'hui de modifier l'ordonnance de 45. Fort bien. Mais il oublie de dire que si cette ordonnance est mal adaptée à la délinquance des mineurs aujourd'hui car elle ne permet pas la détention provisoire des mineurs de moins de 16 ans.
Le candidat Chirac propose " l'impunité zéro ". Très bien. Mais celle-ci pour être légitime, appliquée et crédible exige l'exception zéro. C'est pourquoi je propose, dans les affaires qui ont éclaboussé la politique et l'économie, de donner les moyens à l'institution judiciaire pour que justice soit rendue le plus rapidement possible et donner de nouveaux moyens à la justice pour lutter contre la grande délinquance financière."
https://www.vie-publique.fr/discours/128043-declaration-de-m-alain-madelin-president-de-democratie-liberale-et-can

« Je suis maire d’une commune dans laquelle se trouvent des écoles où il y a 60 de non francophones. Je le dis calmement avec sérénité. Cela pose des problèmes aux élus locaux et cela posera dans l’avenir aux Français des problèmes considérables (...) Dans les Bouches-du-Rhône, si l’évolution actuelle se poursuit, s’il n’y a pas de diminution de la communauté étrangère, dans quelques années (probablement avant la fin du siècle), il y aura plus d’étrangers que de Français de souche », François Léotard, UDF
https://www.pressegauche.org/La-lepenisation-des-esprits-un-livre-de-Pierre-Tevanian-et-Sylvie-Tissot

C'est bien de dire : "il faut diaboliser le Front National", le problème, c'est que Monsieur Goasguen qui est secrétaire général de l'UDF dont Monsieur Léotard est le président dit l'inverse.
Entre 1986 et 1992, la Droite a géré la Région Provence-Côte d'Azur avec le Front National. Il faut se souvenir que, aux élections de 1988, il y a eu des désistements réciproques entre le RPR, l'UDF et le Front National.
https://www.vie-publique.fr/discours/234768-elisabeth-guigou-21091997-delinquance-sexuelle-reforme-de-la-justice

Claude Goasguen : Pendant la campagne électorale de 2007, nous avons été harcelés par nos électeurs qui ne comprenaient pas pourquoi la justice des enfants n’était pas plus rapide et plus sévère. De manière parfois un peu caricaturale, j’en conviens, mais il faut en tenir compte. Beaucoup de gens ont peur. En plus, certains jeunes tirent gloire de leurs ennuis avec la justice ! Le mineur qui sort de prison devient un seigneur dans son quartier. L’idée de renforcer la sévérité de la réponse judiciaire en instaurant des peines minimales en cas de récidive a fini par faire son chemin dans les esprits.
https://www.cairn.info/quelle-justice-pour-les-enfants-delinquants--9782746714052-page-39.htm

«Cette Shoah terrible qu'on n'ose plus enseigner dans les lycées tant on a peur de la réaction des jeunes musulmans qui ont été drogués dans les mosquées»
https://www.leparisien.fr/politique/video-l-ump-claude-goasguen-mis-en-cause-pour-des-propos-anti-musulmans-17-02-2014-3598829.php

Ce jeudi 15 septembre, le député-maire LR du 16e arrondissement de Paris Claude Goasguen a exprimé ses regrets après avoir estimé la veille que la France avait "un problème avec les maghrébins, incontestable".
https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/claude-goasguen-s-excuse-apres-son-probleme-avec-les-maghrebins_84747.html

Affaire Karachi : complicité et recel d’abus de biens sociaux

Deux procès distincts ont eu lieu. Le premier, concernant l’ancien premier ministre et son ministre de la défense, François Léotard, s’est tenu devant la Cour de justice de la République de janvier à mars 2021. Il s’est soldé par la relaxe de M. Balladur, tandis que M. Léotard était condamné à deux ans de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende pour complicité et recel d’abus de biens. On ne peut pas faire appel d'une décision de la cour de justice de la république. Philippe Léotard dépose donc un pourvoi en cassation. La Cour de cassation a rejeté, vendredi 4 juin 2021, le pourvoi de François Léotard contre la décision de la Cour de justice de la République (CJR) qui l’avait condamné, le 4 mars 2021, à deux ans de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende pour complicité d’abus de biens sociaux dans l’affaire dite de Karachi.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/15/prison-ferme-pour-les-six-prevenus-dans-le-volet-financier-de-l-affaire-karachi_6042907_3224.html

Il a déposé une requête devant la CEDH. Celle-ci va être examinée par la Cour européenne des droits de l’Homme, a-t-elle décidé lundi 25 avril 2022.

https://www.ouest-france.fr/societe/justice/affaire-karachi-la-cedh-va-examiner-une-requete-de-francois-leotard-99abb28c-c496-11ec-9bac-e092504fc1fc

autres affaires : financement illégal de parti politique et blanchiment de capitaux et outrage à agents publics dans l'exercice de leurs fonctions

Il est condamné en février 2004 à dix mois de prison avec sursis pour « financement illégal de parti politique et blanchiment de capitaux » dans l'affaire du Fondo. Il lui était reproché d’avoir injecté en 1995 dans les caisses de sa formation politique, le Parti républicain, 760 000 euros provenant des fonds spéciaux de Matignon, en montant une opération bancaire bidon via le Fondo, un fonds d’investissement italien.

Le 30 mai 2013, il est condamné à 3 750 euros d'amende par le tribunal de grande instance de Draguignan, pour « outrage à agents publics dans l'exercice de leurs fonctions » lors d'une perquisition à son domicile

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_L%C3%A9otard#Affaires_judiciaires

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Renaud Donnedieu de Vabres ( UDF puis UMP ) ministre de Raffarin et de Villepin sous la présidence de Chirac


condamnations : « abus de biens sociaux », « complicité » ou « recel » de ce délit et Blanchiment d'argent


Volet financier de l'affaire Karachi : « abus de biens sociaux », « complicité » ou « recel » de ce délit

Le tribunal correctionnel de Paris à rendu son verdict dans le volet financier de l’Affaire Karachi ; une information de l’Agence France Presse, ce lundi 15 juin 2020. Le tribunal condamne les six prévenus, dont Renaud Donnedieu de Vabres, à de la prison ferme ; 5 ans, dont 2 avec sursis. Proche collaborateur du ministre de la Défense de l’époque François Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres est condamné dans ce premier jugement pour « atteinte d’une exceptionnelle gravité à l’ordre public économique et en la confiance dans le fonctionnement de la vie publique ».
Les soupçons portaient sur des rétrocommissions utilisées pour financer la campagne d’Édouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995. Le tribunal vient donc de condamner 6 personnes ; dont un intermédiaire Ziad Takkiediene. Ce nom revient également dans l’affaire sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007.
il est condamné pour avoir imposé « le réseau K ». Ce réseau concernait le roi d’Arabie saoudite ; chaînon manquant dans les commissions payées lors de la passation du contrat des frégates. Les juges du tribunal de Paris ont affirmé que l’imposition d’un réseau d’intermédiaires, inutile sur le plan commercial, avait donné lieu au versement de « commissions exorbitantes ».
Selon l’un des deux procureurs lors du réquisitoire, « certains des plus hauts fonctionnaires de l’État se sont livrés à une véritable entreprise de prédation (…) notamment pour financer la campagne du candidat Balladur ».
Le tribunal indique que l’ancien directeur de cabinet et chef de campagne d’Edouard Balladur, Nicolas Bazire, avait une « parfaite connaissance » de l’arrivée de 10,25 millions de francs sur le compte de campagne.
Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet et chef de campagne d'Edouard Balladur, et Renaud Donnedieu de Vabres, alors proche collaborateur du ministre de la Défense François Léotard, ont été condamnés à cinq ans de prison dont deux avec sursis et à de lourdes amendes.

Condamnés pour « abus de biens sociaux », « complicité » ou « recel » de ce délit – l’infraction de « financement politique illicite » étant prescrite –, les prévenus, parmi lesquels l’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et deux proches de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, ont tous annoncé leur intention de faire appel.

Si les plus lourdes peines, cinq ans de prison ferme, ont été infligées au tandem Takieddine-El-Assir, Nicolas Bazire, ancien directeur du cabinet et chef de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, et Renaud Donnedieu de Vabres, alors proche collaborateur du ministre de la défense, François Léotard, n’ont pas été épargnés : ils sont condamnés à cinq ans de prison dont deux avec sursis et de lourdes amendes (respectivement 300 000 et 120 000 euros). Il est notamment reproché à M. Bazire d’avoir eu « parfaite connaissance de l’origine douteuse » des 10,25 millions suspects versés sur le compte de campagne, et à M. Donnedieu de Vabres d’avoir œuvré en faveur du duo Takieddine-El-Assir.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/15/prison-ferme-pour-les-six-prevenus-dans-le-volet-financier-de-l-affaire-karachi_6042907_3224.html

Siège social du PR ( parti républicain) : Blanchiment d'argent

Le 7 mai 2002, Renaud Donnedieu de Vabres est nommé ministre délégué aux Affaires européennes dans le premier gouvernement Raffarin. Mis en examen en qualité de directeur de cabinet de François Léotard, Président du défunt Parti républicain en 1996, il quitte ce gouvernement le 17 juin 2002

Dans cette affaire, il est condamné le 16 février 2004 pour blanchiment d'argent au versement, pour avoir participé, sur instruction du président du Parti républicain, à l'opération d'utilisation des fonds spéciaux de Matignon pour l'acquisition par le Parti républicain de son siège social. Il a cependant été relaxé des faits de « complicité d'infraction à la législation sur le financement des partis politiques ». Sans autre peine qu'une amende de quinze mille euros, il bénéficie, trois ans après le paiement de celle-ci, d'une réhabilitation.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renaud_Donnedieu_de_Vabres#Ministre_d%C3%A9l%C3%A9gu%C3%A9_aux_Affaires_europ%C3%A9ennes

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Epoux Balkany ( RPR puis UMP puis LR) député maire de Levallois-Perret-Clichy et personnage important de la françafrique


condamnations : injures, diffamation,  images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et ridiculiser […] de façon publique, fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption et prise illégale d'intérêts

mises en examen : détournement de fonds publics, prise illégale d'intérêt, abus de biens sociaux

accusations et soupçons sans mise  en examen à ce jour : fausses factures, viol, harcèlement sexuel, abus de faiblesse, irrégularités, anomalies et opacité dans les comptes de Levallois-Perret

J'ai beaucoup cherché ses déclarations sur la justice laxistes et les délinquants impunis mais le problème c'est que les moteurs de recherches sotn envahis par les articles qui parlent de ses délits et de ses déboires judiciaires donc j'ai lâché l'affaire, mais bon il était à l'UMP.

"Parfois lorsque vous vous faites traiter comme de dangereux délinquants, ça peut nous énerver" il est peut-être là le problème malgré une liste de délits longue comme le bras, Balkany ne se considère pas comme un délinquant, pour lui c'est surêment le gamin des cotés avec ça casquette qui multiplie les infractions passibles de simples contraventions

Le 18 octobre 2020 , le tribunal correctionnel fustigeait  pourtant un «  indéniable enracinement dans la délinquance », et la peine a été alourdie en appel.

Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, et son épouse Isabelle, première adjointe de la ville, sont définitivement condamnés en mars 2020 à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale. Incarcéré à l'issue du procès en première instance en septembre 2019, Patrick Balkany avait été libéré au bout de cinq mois de prison pour raisons de santé. Le 27 mai 2020, il est condamné en appel à cinq ans de prison ferme pour blanchiment de fraude fiscale et prise illégale d'intérêts et son épouse à quatre ans. Le couple se pourvoit en cassation, un nouveau procès sur le quantum des peines doit avoir lieu le 9 février 2022.
En mars 2021, Isabelle et Patrick Balkany sont placés sous bracelet électronique pour purger dans leur propriété de Giverny (Eure) leur condamnation pour fraude fiscale, mais celui-ci est révoqué en décembre suite à une centaine d'incidents. Le couple a fait appel.
https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php

je ne détaille pas toutes les affaires : il faudra suivre régulièrement les mises à jour de sa page wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Balkany#Affaires_judiciaires

je vous épargne la danse et la main aux fesses, le non respect de son assignation à domicile sous bracelet électronique soit disant parce qu'il promenait son chien dans sa grande propriété de Giverny ( Un manoir qui s’étend sur une surface de 980 m² habitables sans compter le parc de 5,5 hectares qui accueille un court de tennis, une piscine chauffée, un pool-house, un sauna, un hammam et un jacuzzi. Un bien qui regorge de trésors et dont la valeur inestimable continue de choquer au vu du scandale de l’affaire de blanchiment et de fraude fiscale.), le off à la télé où il chouine à cause de ses maigres revenus, la prison qui est "dure" parce que "ça crie jusqu'à 2h du matin" ( dans le quartier VIP de la prison ). En fait, à chaque fois qu'il l'ouvre il en sort une, il faudrait des jours de travail pour compiler tout ce qu'il y a de choquant à son sujet.

Toutefois signalons que malgré son passage en prison il a conservé ses mauvaises habitudes : https://www.20minutes.fr/justice/2986555-20210226-levallois-perret-deux-plaintes-contre-patrick-balkany-notamment-divulgation-document-caractere-sexuel

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Alain Juppé (RPR puis président de l'UMP)  premier ministre de Chirac et "le meilleur d'entre nous" selon Chirac


à l'époque , la course à 'léchalotte avec le FN n'existait pas mais tout de même l'insécurité était déjà un marqueur important de la droite

condamnation : prise illégale d'intérêts

L'une des aspirations les plus fortes et les plus légitimes de nos concitoyens est de vivre dans un monde tranquille. Ils ne veulent plus connaître la hantise de l'insécurité.
La lutte contre la petite délinquance, appellation bien discutable au demeurant, doit être au centre des préoccupations des services de police et de gendarmerie.
https://www.vie-publique.fr/discours/151564-declaration-de-politique-generale-de-m-alain-juppe-premier-ministre

Le terme « répressif » semble adéquat pour décrire les propositions des deux finalistes de la primaire ( de la droite pour 2017) . Ils sont tous les deux en faveur du retour des peines planchers, supprimées en 2014, qui établissaient des peines minimales pour les délits et les crimes. Tous les deux sont également en faveur de la double peine, qui prévoit l’expulsion des condamnés étrangers vers leur pays d’origine. Alain Juppé est aussi favorable à la suppression de la réduction automatique des peines et à celle des peines de substitution prononcées pour tous les condamnés à moins de 2 ans de prison. Pour les deux anciens Premiers ministres, il n’y a pas assez de places dans les prisons françaises. Un constat auquel ils comptent remédier en créant 10.000 places pour Alain Juppé, 16.000 pour François Fillon.
https://www.20minutes.fr/politique/1966311-20161122-primaire-droite-delinquance-terrorisme-prison-idees-juppe-fillon-securite

"Laxiste, venez à Bordeaux, vous verrez si c'est la jungle ! Nous ne pouvons admettre aucun laxisme", lance l'ex-Premier ministre à la journaliste Natacha Polony au cours d'un long entretien contenu dans son livre intitulé "Pour un Etat fort".
Car ces thématiques régaliennes sont habituellement l'apanage de son principal rival, l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy. Alain Juppé lui délivre d'ailleurs un satisfecit sur sa façon d'avoir apporté "un soutien constant" aux forces de l'ordre lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
L'entourage du maire de Bordeaux balaie les accusations d'"angélisme" à son encontre.
Au niveau pénal, et pour marquer sa "fermeté", il souhaite le retour des peines plancher, instaurées sous Sarkozy, ou encore la suppression des réductions de peines automatiques.
Il envisage aussi une réforme de la procédure pénale - le gouvernement actuel en a annoncé une - pour "remettre des policiers sur le terrain" et voudrait que soient redéfinies les conditions de la légitime défense.
https://www.lepoint.fr/politique/juppe-presente-dans-un-livre-ses-propositions-sur-la-securite-la-justice-et-l-immigration-31-12-2015-2006391_20.php


«Quant à la justice, après quatre ans de politique brouillonne et idéologique, c’est un véritable champ de ruine... Dominique Perben, ancien garde des Sceaux, qui est parmi nous ce soir et que je salue très amicalement, connaît bien toutes ces questions. Il faut adapter la réponse pénale à la montée de la criminalité et de la délinquance et redonner tout leur sens aux décisions des tribunaux. Est-il normal que les peines prononcées en dessous de deux ans de prison ne soient tout simplement pas exécutées, au point que le sentiment d’impunité n’a jamais été aussi fort ? […] Je rétablirai les peines plancher et je supprimerai les réductions automatiques de peines pour remettre les victimes, et non les malfaiteurs, au cœur des préoccupations de l’État.»
La droite est hilarante (ou navrante) quand elle dénonce les mesures qu'elle a elle-même mises en place. Mais là, Juppé décroche le pompon. Car il faut une bonne dose d'ignorance pour, dans la même phrase, dénoncer la «politique brouillonne et idéologique» de la gauche, saluer l'ancien garde des Sceaux Dominique Perben, et faire applaudir la salle en demandant l'abrogation des réductions automatiques de peines. Car les réductions automatiques de peine ne sont pas le résultat de la politique de la gauche… mais de celle de la droite. Et Dominique Perben, ex-garde des Sceaux, qu’Alain Juppé prend à témoin, connaît tellement bien ces questions, comme le dit encore Juppé… que c’est même lui qui les a mises en place. Oups.
Alain Juppé commet exactement la même erreur quand il dénonce le fait, dans la plus grande confusion, que «les peines prononcées en dessous de deux ans de prison ne soient tout simplement pas exécutées». Le système qu'Alain Juppé décrit (fort mal) et condamne est le système d'aménagement des peines mis en place… par Rachida Dati en 2009. Là encore, la politique brouillonne et idéologique de la gauche n'y est pour rien… Caramba, encore raté.
https://www.liberation.fr/politiques/2016/09/30/justice-juppe-denonce-la-politique-brouillonne-et-ideologique-de-son-parti_1515981/


affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris: prise illégale d'intérêts

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du RPR et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d'un système de financement occulte d'emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics

en première instance, le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d'inéligibilité

Alain Juppé, bras droit de Jacques Chirac sera condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
https://www.ladepeche.fr/2019/09/19/les-politiques-face-a-la-justice,8423998.php

Certains médias soulignent l'arrogance d'Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Jupp%C3%A9#Affaires_judiciaires

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques


Autres :

Jacques Chirac, George Tron, Léon Bertrand, Michel Mouillot, Jacques Médecin, Michel Noir, Jean Tibéri, Serge Dassault, Alain Carignon


Jacques Chirac (UDR puis RPR puis UMP) premier ministre cohabitation mitterrand, président de la république : «détournement de fonds publics», «abus de confiance», «prise illégale d'intérêts» et «délit d'ingérence»

condamné en 2011 à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour «détournement de fonds publics», «abus de confiance», «prise illégale d'intérêts» et «délit d'ingérence» dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
https://www.ladepeche.fr/2019/09/19/les-politiques-face-a-la-justice,8423998.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Chirac#Affaires_judiciaires_et_scandales


Georges Tron ( RPR puis UMP puis LR) secrétaire d'état de Sarkozy : viol et agressions sexuelles en réunion

condamné en appel le 17 février 2021 par la Cour d'assises de Paris à cinq ans de prison dont trois ferme pour viol et agressions sexuelles en réunion quand il était maire UMP de Draveil (Essonne), après avoir été acquitté en 2018. Il est immédiatement écroué. Le 8 décembre 2021, le pourvoi en cassation de l'ancien ministre de 64 ans est rejeté. Il est toujours en prison à la Santé.
https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php

Il est libéré de prison sous bracelet électronique le 29 mars 2022. Une instruction pour subornation de témoin reste en cours.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Tron#Affaire_judiciaire

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Léon Bertrand ( RPR puis UMP) secrétaire d'état et ministre de chirac, nommé inspecteur général de l'Éducation nationale par Nicolas Sarkozy : complicité d'abus de biens sociaux, corruption passive et atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics

Léon Bertrand est condamné en 2017 par la cour d'appel de Basse-Terre (Guadeloupe) à trois ans de prison ferme pour "complicité d'abus de biens sociaux". Incarcéré en septembre 2018, il bénéficie d'une libération sous surveillance électronique en avril 2019.
https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php

Mis en examen pour délit de favoritisme et corruption passive, Il est soupçonné d'irrégularités dans les conditions d'attribution de marchés publics au sein de la communauté de communes de l'Ouest guyanais.

Léon Bertrand est condamné en juillet 2013, par le tribunal correctionnel de Fort-de-France, à une peine de trois ans de prison, à une amende de 150 000 euros et à la privation de ses droits civiques pour cinq ans. Il fait aussitôt appel.

Le , Léon Bertrand est condamné, en appel, à 20 mois de prison dont 16 fermes ainsi que de deux ans de privation de droits civiques, civils et de famille ainsi que de 80 000 euros d'amende.

Le , la Cour de cassation rejette son recours dans le cadre de sa condamnation pour corruption passive et atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics, mais demande qu'il soit à nouveau statué sur leur peine, la Cour d'appel ayant omis de s'expliquer sur l'aménagement de la peine d’emprisonnement. Le 7 mars 2017, la cour d'appel de Basse-Terre le condamne à trois ans de prison ferme assorti d'un mandat de dépôt. Néanmoins, Léon Bertrand se pourvoit en cassation. Il reste donc libre, sa peine n'étant pas définitive.

Dans une autre affaire, en mai 2016, Léon Bertrand est condamné en appel à 18 mois de prison ferme et 100 000 euros d'amende pour complicité d'abus de biens sociaux. Le 13 décembre 2018, après que la Cour de cassation a demandé un nouveau jugement, la cour d'appel de Cayenne le condamne à nouveau à 18 mois d'emprisonnement ferme, 100 000 euros d'amende mais aussi à cinq ans d'inéligibilité

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Bertrand_(homme_politique)#Affaires_judiciaires


Michel Mouillot (UDF puis PR) : l'élu français le plus lourdement condamné de la Ve République : « corruption, prise illégale d'intérêts, abus de biens sociaux, faux et usage de faux, et emplois fictifs »

Michel Mouillot est condamné en 2005 à six ans de prison ferme dans une affaire de pots-de-vin réclamés à des casinos. Le tribunal a ordonné la confusion de cette peine avec une précédente condamnation à quatre ans ferme, pour avoir perçu des "enveloppes" dans le cadre d'une opération immobilière. En 2007, l'ex-élu obtient un régime de semi-liberté après trois années de détention.
https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php

Michel Mouillot est condamné le 4 février 2005 par le tribunal correctionnel de Nice à six ans d'emprisonnement ferme pour « corruption, prise illégale d'intérêts, abus de biens sociaux, faux et usage de faux, et emplois fictifs ».
Il avait réclamé d'importantes sommes d'argent à des casinos cannois en échange de l'autorisation d'installer des machines à sous.
Cette peine prononcée à Nice se confond avec la peine de quatre ans d'emprisonnement ferme auxquels l'ex-maire avait été condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, dans une autre affaire de corruption le concernant, dite du « Relais de la Reine ».
Auparavant, Michel Mouillot avait déjà été condamné dans le cadre des démêlés judiciaires impliquant l'homme d'affaires Pierre Botton.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Mouillot#Condamnations


1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Jacques Médecin ( UDF puis RPR ), secrétaire d'état sous Chirac et Barre ( premiers ministres de Giscard) : "abus de bien sociaux" et "détournements de fonds" , délit d'ingérence, corruption, fraude fiscale

condamné dans le cadre de plusieurs affaires alors qu'il est en fuite en Uruguay. Extradé en France en 1994, il passe 672 jours en prison pour des condamnations pour "abus de bien sociaux" et "détournements de fonds".

6 janvier 1992 : un an de prison ferme et 300 000 francs d'amende pour délit d'ingérence. Jacques Médecin est également déclaré « incapable, à jamais, d'exercer aucune fonction publique » et doit verser 2 168 874 F de dommages et intérêts à Joseph Figueras, un contribuable niçois qui avait été autorisé à se constituer partie civile en lieu et place de la commune.

16 mai 1995 : deux ans de prison ferme, 200 000 francs d'amende et cinq ans de privation de droits civiques pour « détournement de fonds » dans le scandale de l'Opéra de Nice.

Août 1995 : trois ans et demi de prison ferme et un million de francs d'amende pour abus de biens sociaux et corruption dans le scandale de la Serel, société spécialisée dans la signalisation et la régulation routière. Entre 1986 et 1990, Jacques Médecin avait reçu près de quatre millions de francs de pots-de-vin de Francis Guillot, président-directeur général de la Serel. Le 12 janvier 1996, les peines sont confirmées en appel, sauf la peine de prison, réduite à deux ans avec sursis. Pourtant, Jacques Médecin quitte la France sans être inquiété et ne purge pas ces condamnations.

31 mars 1998 : condamné par défaut à deux ans de prison pour fraude fiscale

https://www.ladepeche.fr/2022/01/21/qui-sont-ces-politiques-francais-deja-condamnes-a-de-la-prison-ferme-10060892.php


Michel Noir (RPR) ministre de Chirac ( cohabitation Mitterrand)  : abus  de biens sociaux, recel d’abus de biens sociaux

En 1996, il doit quitter la vie politique après sa condamnation en appel, le 10 janvier 1996, à dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour recel d’abus de biens sociaux dans l'affaire Pierre Botton, son ex-gendre et directeur de campagne.

En 2003, il est définitivement condamné dans l'affaire dite des « comptes suisses » à dix-huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour abus et recel de biens sociaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Noir#Fin_de_carri%C3%A8re_politique

1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Jean Tibéri ( RPR puis UMP puis LR) député maire de Paris secrétaire d'état de Chirac ( sous Giscard) : « atteintes à la sincérité d’un scrutin par les manœuvres frauduleuses »

L'instruction dans l'Affaire dite des faux électeurs du 5e arrondissement a débuté à la suite d'une plainte de son adversaire PS dans l'arrondissement, Le 27 mai 2009, la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement et condamné Jean Tiberi, à 10 mois de prison, 10 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité pour « atteintes à la sincérité d’un scrutin par les manœuvres frauduleuses ».
Le 12 mars 2013, la cour d'appel de Paris confirme le jugement précédent et condamne Jean Tiberi, à dix mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et trois ans d'inéligibilité.
Le 3 mars 2015, la Cour de cassation rejette le pourvoi de Jean Tiberi et de son épouse, qui sont donc définitivement condamnés. Immédiatement, ils annoncent s'apprêter à formuler un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.

Entre les deux tours de l'élection municipale de 1995, la presse révèle que les enfants du couple vivent dans des logements sociaux alors qu'ils perçoivent des loyers d'appartements dont ils sont propriétaires.

non lieu dans l'affaire des HLM de Paris ( financement occulte du RPR)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Tiberi#Affaires_judiciaires


Serge Dassault ( RPR puis UMP puis LR) sénateur et maire : corruption active , blanchiment

En janvier 1991, il est condamné à vingt mille francs d'amende, et à verser trois mille francs de dommages et intérêts à la section CGT de dix établissements de la société Avions Marcel-Dassault-Breguet aviation, pour entrave au fonctionnement du comité d'entreprise.

En 1998, il est condamné, en Belgique, à deux ans de prison avec sursis pour corruption active dans le cadre de l'affaire Agusta.

Le 10 avril 2014, Il est mis en examen par les juges d'instruction du pôle financier pour « achat de votes », « complicité de financement illicite de campagne électorale » et « financement de campagne électorale en dépassement du plafond autorisé ». Dassault décède avant la fin de la procédure.

En février 2017, Serge Dassault est condamné à deux millions d'euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité pour « blanchiment », après avoir caché à l'administration fiscale plusieurs millions à l'étranger pendant quinze ans.
Le Parquet national financier avait requis une peine d'emprisonnement avec sursis pour un élu qui « a piétiné toutes les lois qu'il a votées sur le thème de la fiscalité » et « trahi son mandat ». Tout en considérant que « l'ampleur de la fraude et sa durée » (des dizaines de millions d'euros cachés à l'étranger pendant 15 ans) justifierait « une peine d'emprisonnement ferme », le tribunal a choisi de se montrer accommodant du fait « du grand âge » de l'accusé.
Il fait appel et sa mort intervient avant tout jugement définitif.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Dassault#Affaires_judiciaires


1) Problématique  2) Point de vue personnel  3) Vocabulaire
4) analyse du discours politique  5) liste des délinquants politiques

Alain Carignon ( RPR puis UMP puis LR) député maire et ministre de Chirac et de Balladur sous les 2 cohabitations ( Mitterrand) : corruption, abus de biens sociaux, et subornation de témoins, usage de faux

Il est condamné le 9 juillet 1996 dans l'affaire Dauphiné News par un arrêt définitif de la chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Lyon à 5 ans de prison (dont 1 an avec sursis), 5 ans d'inéligibilité, et 400 000 francs d'amende pour corruption, abus de biens sociaux, et subornation de témoins. Il est libéré en mai 1998.
Le ,enquête sur la société Grenoble Isère développement (GID), il est condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble à dix-huit mois d'emprisonnement avec sursis et 80 000 francs d'amende pour « abus de biens sociaux et usage de faux ». Le procureur adjoint avait requis deux ans avec sursis et 100 000 F d'amende.

En 2004, la Chambre régionale des comptes condamne Alain Carignon et Xavier Péneau à rembourser au conseil général de l'Isère la somme de 253 126,36 euros, et à payer en outre 51 000 euros d'intérêts, ainsi que 25 000 euros d'amende pour Alain Carignon, 15 000 pour Xavier Péneau. Le 29 janvier 2009, la Cour des comptes confirme la décision. En février 2011, le ministère du Budget rejette la demande de remise gracieuse déposée par Alain Carignon.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Carignon#Condamnations_judiciaires

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