Le WOERTHGATE
L'affaire Woerth - Bettencourt - De Maistre une affaire d'Etat.

Dans le cadre de cette affaire commencée en juin 2010 avec des révélations de Mediapart, Éric Woerth est mis en examen en février 2012 pour trafic d'influence passif et recel de financement illicite de parti politique.

En mai 2015, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononce une double relaxe des chefs de trafic d'influence et d'abus de faiblesse, le tribunal indiquant que la « remise d'argent des fonds Bettencourt » n’est pas « totalement acquise », qu’il « n'est pas démontré qu'Éric Woerth avait connaissance de l'origine illicite de cette somme » ni qu’il n’avait connaissance « de la particulière vulnérabilité de Liliane Bettencourt ».

Nicolas Sarkozy est placé sous le statut de témoin assisté le 22 novembre 2012. Le 21 mars 2013, il est mis en examen pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt.

Une décision de non-lieu est finalement rendue en sa faveur le 7 octobre 2013.

François-Marie Banier, Martin d'Orgeval et Pascal Wilhelm sont condamnés pour abus de faiblesse

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Mise en bouche..... Eugène Schueller..... bonus

chronologie du WoerthGate :..... 2010..... 2011..... 2012 ...2013

enregistrements pirates..... traffic d'inffluence 1..... traffic d'inffluence 2
hippodrome de Compiègne..... Florence et Diam's..... Affaire Wildenstein

financement de la campagne Sarkozy 2007 : .. 1.. 2.. 3.. 4.. 5
espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

Mise en bouche

au début c'était juste un extrait de cette page: sarkozy.htm mais l'affaire a pris tellement d'ampleur qu'il a fallu faire une page spéciale :)

le début de la chronologie a été réalisé grace à ce lien (payant) : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3210

et aussi à ce lien là : De A comme "Abus de faiblesse" à Z comme "zéro euro illégal", retrouvez les grands personnages et les petits détails de l'affaire qui passionne la France depuis un mois. Un feuilleton estival avec ses cinq ou six personnages principaux (Liliane Bettencourt et sa fille Françoise Bettencourt-Meyers, le ministre du Travail et ancien ministre du Budget Eric Woerth et son épouse Florence, salariée de Clymène, la société de gestion de fortune de la milliardaire, dirigée par Patrice de Maistre) et sa foule de personnages secondaires. http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20100716.CHA6143/laffaire_bettencourtwoerth_de_a_a_z.html

Eric Woerth, «nouveau chouchou du président» , titre Le Point en octobre 2009. A tel point qu’il fait partie des noms avancés pour succéder à François Fillon. «Est-il en piste pour Matignon, comme on le murmure parfois ? Peut-être. (...) Une chose est sûre : Nicolas Sarkozy est séduit. Woerth réunit beaucoup des qualités qu’apprécie le président : expérience du privé, non énarque, sérieux, compétence, discrétion. Discrétion surtout» , écrivait Le Nouvel Observateur dans son portrait du 3 juin.

Trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007, il reconnaît devant les juges d’instruction avoir distribué plusieurs dizaines de milliers d'euros d'argent liquide d’origine anonyme à des salariés de la campagne. Il est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » en 2018.

En juillet 2021, Éric Woerth est mis en examen par la Cour de justice de la République (CJR) pour concussion (malversations commises dans l’exercice d’une fonction publique). Soupçonné d’avoir accordé un avantage fiscal à Bernard Tapie en 2009, l’ancien ministre du Budget dément63,64. Le 9 mai 2022, le ministère public près la Cour de justice de la République annonce avoir requis un non-lieu pour Éric Woerth considérant que l'infraction n'est pas « suffisamment caractérisée ».

En 2022 : ile rallie le camp Macroniste.

ce dossier tentaculaire aura tout de même accouché en un temps record d'un débat public d'une rare intensité sur quelques parts d'ombre de notre République:
Les conflits d'intérêts d'un ministre phare du gouvernement (Eric Woerth) ;
Le financement de la campagne électorale d'un futur président (Nicolas Sarkozy) ;
La fraude fiscale de l'héritière L'Oréal pourtant choyée par le fisc (Liliane Bettencourt) ;
Les liens incestueux entre un magistrat et le pouvoir sur lequel il est censé investiguer (Philippe Courroye) ;
Sans oublier, bien sûr, la chronique judiciaire d'un déchirement familial entre une mère (Liliane Bettencourt), sa fille (Françoise) et un artiste dorloté jusqu'au milliard d'euros par la première (François-Marie Banier).


à partir du fichier pps: http://caquedrole.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1988225790.pps

Dossier interactif : Une rétrospective complète des enquêtes,
plusieurs extraits des enregistrements clandestins et une table d'orientation.


http://www.mediapart.fr/content/bettencourt

L'histoire secrète de L'Oréal

Le géant de la cosmétique, L’Oréal, vient d’annoncer la restructuration de son capital. Ainsi disparaît le holding de contrôle créé par Eugène Schueller pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire la face cachée de la politique française contemporaine. L’Oréal est aujourd’hui évalué à 43,6 milliards d’euros. Les Bettencourt détiennent 11,99 milliards ; Nestlé 11,5 milliards ; les 20,11 milliards restants flottants en Bourse. La fortune personnelle de Lilliane Bettencourt, héritière du fondateur de L’Oréal, était estimée en 2002 à 17,2 milliards d’euros. Ce qui en fait la personne la plus riche de France.
En septembre 1940, Eugène Deloncle et Eugène Schueller créent le Mouvement social révolutionnaire (dont l’acronyme MSR se prononce « aime et sert ») avec le soutien de l’ambassadeur du Reich, Otto Abetz, et l’approbation personnelle du chef de la Gestapo, Reinhardt Heydrich. Les réunions de la direction du MSR se tiennent au siège de L’Oréal (14, rue Royale à Paris).
Quant au jeune André Bettencourt, il devient le patron français de la PropagandaStaffel. Il est placé sous la triple tutelle du ministre de la propagande, Joseph Goebbels, de la Wehrmacht et de la Gestapo. Il a la haute main sur toutes les publications françaises, qu’elles soient collaborationnistes ou nazies. Il dirige lui-même La Terre française, une publication explicitement nazie destinée aux familles rurales, qui préconise la rééducation des intellectuels décadents par le retour forcé à « la terre qui ne ment pas ». Par ailleurs, Bettencourt offre régulièrement les colonnes de ses journaux à Schueller.
histoire secrète de L'Oréal


Un bon résumé de la TSR indépendante de toute pression du pouvoir français (elle!)

 

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La Chronologie du Woerthgate

2007

19 décembre 2007 : Françoise Bettencourt-Meyers, fille de Liliane Bettencourt, porte plainte pour abus de faiblesse contre le photographe François-Marie Banier. Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, ouvre une enquête préliminaire, qu'il classe le 22 septembre 2009. Justification officielle: impossible de connaître l'état psychologique de l'héritière L'Oréal, qui refuse de se soumettre à une expertise médicale mandatée par la justice.

2010

arcenciel.gif (1653 octets)les enregistrements pirates

16 juin 2010 : Mediapart et Le Point révèlent les retranscriptions d'enregistrements pirates, effectués entre mai 2009 et mai 2010 dans l'hôtel particulier de Liliane Bettencourt par son maître d'hôtel, furieux que du personnel de maison ait été licencié après des témoignages défavorables à Banier devant les enquêteurs.


"Les dominants n'ont jamais été aussi cyniques" par asi

Le parquet de Nanterre ouvre une enquête pour atteinte à la vie privée et vol de documents.
http://www.dailymotion.com/video/xdrg0s_news#from=embed?start=1

M. de Maistre : Le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt est la "star" des enregistrements pirates, où il apparaît à de nombreuses reprises. Il est soupçonné d'avoir été l'organisateur d'une supposée fraude fiscale de la milliardaire, et d'avoir fait office d'intermédiaire avec des hommes politiques. C'est lui qui a embauché Florence Woerth qui travaille donc pour la société Clymene gérant la fortune Bettencourt.

de Maistre demande un yacht à Mme Bettencourt http://www.mediapart.fr/files/maistre1.mp3

Fraude et évasion fiscales :tous les enregistrements : http://www.mediapart.fr/files/fisc1.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc2.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc3.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc4.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc4bis.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc5.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc5bis.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fisc6.mp3

Guerre secrète autour de L'Oréal : tous les enregistrements : http://www.mediapart.fr/files/institut1.mp3 http://www.mediapart.fr/files/institut2.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal1.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal2.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal3.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal4.mp3 http://www.mediapart..fr/files/loreal4bis.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal5.mp3 http://www.mediapart.fr/files/loreal6.mp3 http://www.mediapart.fr/files/patrimoine1.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fondation1.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fondation2.mp3 http://www.mediapart.fr/files/lesneutraliser.mp3 http://www.mediapart..fr/files/fondation4.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fondationnouvelle.mp3 http://www.mediapart..fr/files/fondation5.mp3 http://www.mediapart..fr/files/fondation6.mp3 http://www.mediapart.fr/files/fondation6bis.mp3

5 juillet 2013 ; la justice censure Mediapart

Quand le jugement sera notifié aux deux sites, ils auront alors un délai de huit jours pour retirer les enregistrements ainsi que toutes les références et les extraits d'enregistrements retranscrits dans ses articles, sous peine d'une amende de 10 000 euros par jour et par article. "Autant dire la fin du journal", s'exclame sur twitter le journaliste Fabrice Arfi, à l'origine de l'affaire. Mediapart annonce sur son site qu'il "formera un pourvoi en cassation contre cette décision, qui contredit les textes européens sur le droit à l’information". Mais ce pourvoi n'est pas suspensif. En clair, Mediapart devra retirer les enregistrements, supprimer toutes les citations ou... payer.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15830

"Dès hier soir où nous rapportions que Mediapart avait été condamné, des copies des articles en cause ont commencé à affluer pour permettre aux internautes d'en prendre toujours connaissance". De fait, les internautes ont posté des commentaires sur le premier papier de Numérama en disant que les articles de Mediapart étaient téléchargeables. Par exemple, sur ce site là : http://www.multiupload.nl/6STTG5RL7G
Numérama a également constaté que le service de téléchargement BitTorrent était aussi de la partie. Sur The Pirate Bay, les internautes peuvent ainsi télécharger "95 pages HTML d'articles, 82 fichiers MP3 permettant d'écouter les enregistrements censurés, 79 images, et 14 pages en PDF ou JPEG" qui correspondent à l'ensemble du dossier Bettencourt de Mediapart.
https://thepiratebay.sx/torrent/8645352?utm_content=buffer42418&utm_source=buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=Buffer
Pour Numérama, qui regrette évidemment la décision du tribunal de Versailles, ce mode de diffusion est toutefois la "confirmation que la censure postérieure aux publications ne peut plus plus avoir lieu à l'ère d'internet".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15834

Selon ces enregistrements , l'île d'Arros aux Seychelles, estimée à 500 millions d'euros, serait sa propriété depuis 1998, via une structure offshore basée au Liechtenstein, et donc sans être déclarée au fisc. La milliardaire affirme elle ne pas savoir à qui appartient l'île, qu'elle louerait seulement.

Patrick Ouart, le conseiller justice de Nicolas Sarkozy jusqu'à la fin 2009, et actuel conseiller de Bernard Arnault au sein de LVMH, apparaît dans un enregistrement pirate daté du 23 avril 2010. Patrice de Maistre explique alors à la milliardaire avoir vu le conseiller: "Il m'a dit 'M. de Maistre, le président continue de suivre ça de très près'".

Patrice de Maistre précise, à propos d'Eric Woerth, alors ministre du budget et aujourd'hui ministre du travail, ceci: «Eric Woerth qui est un ami» (enregistrements du 27 octobre 2009)

"Valérie Pécresse, c'est la ministre de la Recherche, et elle fait la campagne pour être présidente de Paris. Elle va perdre. Mais il faut que la souteniez. Et c'est des sommes très mineures, c'est des petites sommes" (extrait révélé par Mediapart d'une conversation de Patrice de Maistre avec Liliane Bettencourt, le 4 mars 2010).

L'affaire des enregistrements clandestins a éclaté le 16 juin, en pleine élaboration de la réforme des retraites, et le gouvernement a tiré argument de cette coïncidence pour dénoncer une manipulation politique contre cette réforme.

La Suisse. Un pays bien connu de Liliane Bettencourt (qui y possédait à Vevey des comptes non déclarés pour 65 millions d'euros) et, selon la presse helvétique, de Florence Woerth, qui s'y serait rendue régulièrement. Des accusations fermement démenties par l'intéressée et son époux, qui y voient une vengeance par rapport à la politique de lutte contre l'évasion fiscale menée par la France.

arcenciel.gif (1653 octets)l'opposition commence à montrer les dents

20 juin: Après les révélations de Mediapart dans les affaires Karachi et Bettencourt, la classe politique s’indigne de façon croissante. Après les socialistes Martine Aubry et Arnaud Montebourg, ainsi que la porte-parole villepiniste Marie-Anne Montchamp, l’eurodéputée Eva Joly (Europe-Ecologie), ancienne juge d’instruction dans l’affaire Elf, nous fait part de son indignation devant une «démocratie en danger de mort» . Eva Joly : «La démission d’Eric Woerth s’impose» Par Stéphane Alliès Article publié le dimanche 20 juin 2010 mediapart.fr

arcenciel.gif (1653 octets)une crise politique :démission de Florence Woerth

21 juin 2010 : Ce qui n’était pas un problème dimanche en est devenu un très sérieux lundi. Ce qui n’était qu’«allégations fantaisistes» ce weekend s’est transformé en une crise politique qui menace désormais le sommet de l’Etat. Ce lundi après-midi, dans un double mouvement tentant de faire cesser le scandale, EricWoerth, ministre du travail, ex-ministre du budget, a dû se résoudre à annoncer que son épouse allait démissionner de Clymène, la société qui gère la fortune de Liliane Bettencourt. Florence Woerth va démissionner «dans les prochains jours» de ses fonctions de directrice des investissements de Clymène, a annoncé le ministre. «C’est en cours», a précisé son cabinet. Par François Bonnet Article publié le lundi 21 juin 2010 mediapart.fr

arcenciel.gif (1653 octets)5 mauvaises nouvelles de plus !

23 juin 2010: Le site du Point révèle que le 23 janvier 2008, Eric Woerth, alors ministre du Budget, a remis la légion d'honneur à Patrice de Maistre, l'homme qui gère la fortune de la milliardaire… et qui avait tout récemment embauché Florence Woerth. Patrice de Maistre a été fait chevalier de la Légion d'honneur dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007, sur le contingent du ministère de l'Economie et des Finances. Six mois plus tard, son ruban lui a été remis, à sa demande, par... Eric Woerth, qui a donc décoré le patron de son épouse.

Eric Woerth dément avoir favorisé l'embauche de son épouse, comme l'affirme pourtant Patrice de Maistre qui dit avoir reçu Florence "pour la conseiller sur sa carrière". Ils ont tous les deux été auditionnés : Florence sur l'enquête sur la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt et Eric sur les accusations de conflits d'intérêts.

26 juin: Nouveau coup de théâtre dans l'affaire Bettencourt/Woerth. Le procureur de Nanterre explique avoir saisi dès 2009 l'administration fiscale de possibles fraudes de la milliardaire Liliane Bettencourt. Or l'ancien ministre du budget, qui avait la tutelle de cette administration, a toujours nié avoir eu connaissance de ce dossier fiscal. Par La rédaction de Mediapart Article publié le vendredi 25 juin 2010

29 juin : Dans son fief électoral de l'Oise, Eric Woerth a connu une sérieuse mésaventure financière au début des années 1990. Un rapport d'époque de la chambre régionale des comptes met en cause cet homme qui reste le patron de l'UMP dans un département considéré comme l'une des meilleures «pompes à finances» du RPR puis de l'UMP. Par Erich Inciyan Article publié le mardi 29 juin 2010 Mediapart.fr

30 juin : Les députés PS ont interrogé le gouvernement, mercredi 30 juin, sur le chèque que Liliane Bettencourt aurait versé à l'Association de soutien à l'action d'Eric Woerth, micro-parti au service du ministre du Travail, dont Mediapart a dévoilé l'existence. L'échange a donné lieu à une bataille rangée.

Dans le cadre de cette affaire commencée en juin 2010 avec des révélations de Mediapart, Éric Woerth est mis en examen en février 2012 pour trafic d'influence passif et recel de financement illicite de parti politique. En mai 2015, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononce une double relaxe des chefs de trafic d'influence et d'abus de faiblesse, le tribunal indiquant que la « remise d'argent des fonds Bettencourt » n’est pas « totalement acquise », qu’il « n'est pas démontré qu'Éric Woerth avait connaissance de l'origine illicite de cette somme » ni qu’il n’avait connaissance « de la particulière vulnérabilité de Liliane Bettencourt ».

arcenciel.gif (1653 octets)Affaire Wildenstein :

bonus Woerth : canard enchainé du 30 juin 2010 : L'affaire évoquée par l'hebdomadaire est celle de la succession du collectionneur et marchand de tableaux Daniel Wildenstein, décédé en 2001. Sa veuve s'est plainte d'avoir été spoliée par les deux fils du collectionneur, accusés d'avoir minoré l'héritage. Il faudra quatre ans, raconte Le Canard, pour que l'avocate de la veuve obtienne une nouvelle estimation du patrimoine. Au fil des années, l'évaluation passe de 42 millions à plusieurs milliards d'euros.
Wildenstein avait en effet éparpillé son patrimoine (composé entre autres de tableaux de Van Gogh, Renoir, Picasso, Rembrandt...) dans des paradis fiscaux sous la forme de trusts familiaux. A chaque nouvelle découverte, les avocats de Sylvie Wildenstein alertent inlassablement le fisc. Mais après plusieurs années de procédures, la justice rend une décision étonnante : un non-lieu pour les fils du collectionneur car "l'évasion du patrimoine dans les sociétés étrangères et des trusts, conforme à la tradition familiale de transmission des biens aux héritiers directs, ne leur est pas imputable". Le concept d'évasion du patrimoine "conforme à la tradition familiale" aurait dû conduire l'administration fiscale à réagir. Pourtant, rien n'a été fait, et la cour d'appel a de nouveau donné raison aux fils du collectionneur le 16 juin dernier.
Pour tenter de comprendre un tel aveuglement de la part du ministère du Budget, Le Canard évoque le rôle de Woerth : "Cette inaction risque d'être sournoisement commentée à la lumière des liens dudit Woerth avec Guy Wildenstein, fils cadet du collectionneur... Membre fondateur de l'UMP, Guy rencontre fréquemment son ministre d'ami à Chantilly où les Wildenstein entretiennent des chevaux de course. Ou rue La Boétie, à Paris, l'Institut Wildenstein jouxtant le siège du parti présidentiel". En 2007, Guy Wildenstein, habitant New York, avait d'ailleurs le titre de "délégué de l'UMP pour la côte Est des Etats-Unis". C'est à ce titre qu'il avait été reçu par Eric Woerth, alors trésorier de la campagne. De là à considérer que Woerth est intervenu en faveur des fils Wildenstein contre leur belle-mère, il n'y a qu'un pas que Le Canard ne franchit pas. Mais le mélange des genres, une nouvelle fois, est terrible pour le ministre. Pour l'instant, Woerth n'a pas réagi à ces nouvelles informations.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3137 (lien payant)

Wildenstein, une nouvelle affaire. Guy Wildenstein, a été mis en examen mercredi 7 juillet 2011 pour "recel d'abus de confiance" et pour la détention de tableaux, selon l'AFP. Il a été laissé libre et sous contrôle judiciaire. L’héritier du célèbre marchand d’art décédé, Daniel Wildenstein, était au coeur d’une querelle judiciaire depuis plusieurs années sur les millions d'euros d'héritage, la veuve Wildensein ayant porté plainte contre lui et son frère.
Mais c'est pour une toute autre plainte qu'il est aujourd'hui mis en examen. Au cours d’une perquisition menée en début d’année dans les bureaux de sa fondation à Paris, les policiers ont découvert une trentaine oeuvres "volées ou disparues" dans un coffre-fort. Ils ont repéré notamment une huile du peintre impressionniste Berthe Morisot, évaluée à 800.000 euros et qui avait disparu depuis près de 20 ans. Un des co-héritiers de la dernière propriétaire connue de cette oeuvre, Yves Rouart, avait alors porté plainte contre X pour "recel de vol". wildenstein
C'est cette plainte qui a entraîné début janvier l'ouverture d'une nouvelle enquête, confiée au juge Dando. En effet, la réapparition de l'huile de Morisot a relancé un litige révélé par Le Point en février dernier. Guy Wildenstein avait répliqué, dans un droit de réponse au Point : "Je n'ai découvert qu'à la lecture de votre article que le tableau de Berthe Morisot trouvé dans la chambre forte de l'Institut relèverait éventuellement de la collection Rouart ; si cette information était confirmée, la présence de cette oeuvre dans la chambre forte de l'Institut ne pourrait résulter que d'une erreur ou d'un oubli".
Wildenstein est donc également confronté à d'autres enquêtes pénales, la veuve de son père, Sylvia Roth ayant déposé avant son décès en novembre plusieurs plaintes contre lui. Elle accusait notamment Guy Wildenstein et son frère Alec, décédé en 2008, de lui avoir dissimulé une partie de la fortune familiale en conservant hors de la succession une partie du patrimoine de leur père, placé dans des fonds ("trusts") hébergés dans des paradis fiscaux.
Sylvia Roth avait averti l'administration fiscale de l'évasion à grande échelle organisée par la famille Wildenstein en 2009, précisément au moment où Eric Woerth était ministre. Mais il n'avait pas réagi. Guy Wildenstein est aussi le délégué UMP à Washington des Français de l'étranger. Membre du désormais fameux Premier cercle, qui rassemble les plus gros donateurs de l'UMP, Wildenstein a été décoré de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy en 2009.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11629

arcenciel.gif (1653 octets)le chèque bouclier fiscal

1er juillet 2010: Le Monde révèle qu'en janvier 2008, Eric Woerth a dîné avec Liliane Bettencourt. Mediapart signale que la même année, la milliardaire s'est fait rembourser 30 millions d'euros par l'Etat, au titre du bouclier fiscal. Le 21 juillet, le Canard enchaîné révèle qu'en quatre ans, ce sont 100 millions d'euros qui lui ont été remboursés par le fisc.
Le procès opposant la fille de Bettencourt et Banier s'ouvre à Nanterre. La présidente du Tribunal, Isabelle Prévost-Desprez reporte le procès, et s'autosaisit pour enquêter sur les enregistrements pirates.

"Méthodes fascistes", "un site de ragots", un média "aux relents d'extrême droite et de trotskysme mêlés"... A droite, les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer le site d'information Mediapart, à l'origine de la publication des enregistrements pirates et de l'interview de l'ex-comptable Claire Thibout. Les abonnements au site ont bondi de plusieurs milliers, pour dépasser les 30 000.

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arcenciel.gif (1653 octets)150 000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy

5 juillet : Dans une longue interview publiée sur Mediapart, Claire Thibout, l'ex-comptable de Bettencourt, accuse de Maistre d'avoir versé au printemps 2007 150 000 euros en liquide à Eric Woerth, trésorier de l'UMP, pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy. Elle affirme aussi que des enveloppes d'argent liquides ont été versées par le couple Bettencourt à des politiques. Deux jours plus tard, le Parquet de Nanterre ouvre une seconde enquête préliminaire, sur ces déclarations.
S'ensuit une polémique sur le conflit d'intérêt entre sa position à la tête des finances publiques et sa position de trésorier de l'UMP. Polémique également sur les micros partis qui permettent de contourner la loi sur le plafonnement des sommes versées par des particuliers pour financer les partis politiques.
Eva Ameil était le contact personnel chez BNP Paribas de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, dont elle a démenti certaines affirmations. Et était liée à l'affaire par d'autres voies: elle est l'amie de la sœur de Patrice de Maistre et vice-présidente du comité exécutif du Cercle MBC, club très huppé qui a reçu au Fouquet's Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bernard Kouchner ou Christine Lagarde pour des "causeries".
En tant que parti politique, l'UMP ne peut recevoir un don de plus de 7.500 euros d'une personne physique, alors que l'ex-comptable du couple Bettencourt affirme qu'un chèque de 150.000 euros a été remis à Eric Woerth, trésorier du parti, début 2007.


Les coulisses de l'affaire Bettencourt - arretsurimages.net

Affaire Woerth: L'UMP flingue le Net et Mediapart
"Ce sont des méthodes d'un autre temps, avait-il déclaré. Et quand certains médias et notamment un site utilisent des méthodes fascistes à partir notamment je le dis d'écoutes qui sont totalement illégales, avec justement des rumeurs, un responsable de ce site dit «ah, écoutez, on n'a pas de preuve mais c'est plausible», non mais attendez, dans quel monde on est, dans quel monde on est !"

ils sont loquaces les ténors de l'UMP, mais l'avenir hélas pour eux va rendre cruelle la mémoire de ces images

A la suite de la plainte déposée par Mediapart pour diffamation, une information judiciaire avait été ouverte en septembre 2010. Le 16 décembre 2011, la juge Claudine Enfoux a finalement décidé de renvoyer Xavier Bertrand, devenu depuis ministre du Travail et de la santé, devant le tribunal correctionnel. Edwy Plenel, directeur de Mediapart, s'est réjoui de cette décision (accès payant) en relevant qu'il "n'est pas sans saveur ironique que cette décision de renvoi devant un tribunal de [ce] diffamateur survienne alors que les récentes avancées des instructions judiciaires conduites à Bordeaux montrent la consistance des faits révélés par Mediapart".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12773


Eva Joly doute de la justice dans l'affaire...

Laurent Wauquiez soutient Woerth le 7 juillet, il réitère même son soutien le 08 février 2012, alors qu’Eric Woerth est mis en examen.
3 ans plus tard lorsque le socialiste Cahuzac se retrouve mis en cause et démissione, la position de Wauquiez est totalement différente


Laurent Wauquiez soutient Eric Woerth

9 juillet : Claire Thibout revient sur ses déclarations


Bettencourt : les comptes-rendus tronqués de...
émission complète : http://www.dailymotion.com/video/xdz1ky_les-coulisses-de-l-affaire-bettenco_news

11 juillet : un rapport réalisé en urgence par le chef de l'Inspection générale des Finances conclut qu'Eric Woerth "n'est pas intervenu" dans le dossier fiscal de Bettencourt. Pourtant les chèques du fisc à Bettencourt au titre du bouclier fiscal ont été signés avec l'aval de Bercy, selon le site Mediapart. Ce rapport est contesté par l'opposition.


Bettencourt Mensonge sur contrôle fiscal

arcenciel.gif (1653 octets)La crise prend de l'ampleur : Woerth démissione du poste de trésorier de l'UMP

13 Juillet 2010, Woerth annonce qu'il va quitter ses fonctions de trésorier de l'UMP, comme le lui a "conseillé" Nicolas Sarkozy la veille sur France 2. Cela ne résoud pas le conflit d'intérêt lié à la présence de l'épouse d'Eric Woerth (grand chef des impots) au sein de la société de gestion de la fortune de Liliane Bettencourt (contribuable la plus riche de France)

déjà le 9 décembre 2009 Christian Eckert (PS) interroge Eric Woerth sur ses doubles fonctions de ministre du budget et de trésorier de l'UMP.


Woerth, questions d'actualité, 9 décembre 2009

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espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

arcenciel.gif (1653 octets)l’hippodrome de Compiègne : Non lieu

14 juillet 2010 : Dans son édition d’aujourd’hui, « le Canard enchaîné » affirme qu’Eric Woerth, alors ministre du Budget, aurait « bradé » l’hippodrome de Compiègne, six jours à peine avant de quitter Bercy à la fin de l’année 2009. L’hippodrome du Putois appartenait jusque-là à l’ONF (Office national des forêts), c’est-à-dire à l’Etat.
Il a été vendu pour 2,5 M€ à la Société des courses de Compiègne qui, jusqu’à cette vente, louait les terrains pour 45000 € par an. Cette cession a été réalisée « de gré à gré à la valeur domaniale », selon les termes d’une lettre écrite par Eric Woerth au président de la Société de courses, Antoine Gilibert, en octobre 2009. C’est-à-dire que le prix avait été fixé par les Domaines. « Cette transaction a été conclue sans enchère ni appel d’offres », dénonce l’hebdomadaire satirique, évoquant « des rapports étroits » entre le ministre et le directeur de l’hippodrome.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/woerth-et-l-affaire-de-la-vente-de-l-hippodrome-de-compiegne-14-07-2010-1000111.php

21 juillet 2010 audience en appel du procès mettant en cause la publication par Mediapart des enregistrements de l'ex-majordome des Bettencourt. Poursuivi en justice par Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre pour avoir révélé dès le 16 juin le contenu des bandes pirates, Mediapart a, par deux fois, vu ses positions éditoriales confortées par la justice, en première instance puis en appel, quant à la légitimité de son travail et l'intérêt public des informations contenues dans les enregistrements.


Audience en appel Mediapart

 

Aout 2011 : Woerth avait bel et bien été prévenu par trois services de l'Etat, que cette estimation était fantaisiste. Le Canard publie des documents l'attestant. Dès le 22 juillet 2009, le directeur technique et commercial de l'Office national des forêts, Bernard Gamblin, conteste la proposition de l'acheteur, qui offre, au départ, 1,5 million. "Aucun lien avec la valeur réelle", écrit-il, estimant le prix à "au moins 10 fois supérieur à cette estimation". Le 16 mars 2010, Philippe Dumas, président de la Commission pour la transparence des opérations immobilières de l'Etat, adresse "en urgence" une note au cabinet de Woerth. Il évoque l'"irrrégularité" de la procédure, et les "risques" pris par le ministre, et ajoute : "le prix convenu paraît assez faible". Selon lui, l'hippodrome vaut entre 11 et 19 millions. Enfin, le directeur général des Finances publiques, Philippe Parini, affirme dans une note à Woerth le 1er septembre 2009, qu'il faut impérativement "lancer un appel d'offre", et recourir à une "expertise privée" pour établir la valeur du bien. "Trois avis, trois bras d'honneur du ministère du Budget", conclut Le Canard. Et d'ajouter : "Si Woerth nous fait vraiment le cadeau d'un procès, Le Canard se fera une joie de citer à la barre ces trois haut fonctionnaires".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11819

À la suite de révélations du Canard enchaîné et de Marianne en juillet 2010, Éric Woerth est soupçonné de prise illégale d'intérêts dans la vente de 57 hectares de la forêt de Compiègne. Il bénéficie en 2014 d'un non-lieu après enquête de la Cour de justice de la République. L’affaire se termine en 2021 avec la fin des poursuites contre deux collaborateurs d’Éric Woerth.

arcenciel.gif (1653 octets)intervention dans le dossier fiscal de la succession du sculpteur César

4 aout : Eric Woerth est pris dans une nouvelle polémique, pour son intervention dans le dossier fiscal de la succession du sculpteur César (Libération du 4 août) avec à la clé un dégrèvement de 27 millions d’euros.

arcenciel.gif (1653 octets)fausse déclaration de revenus

16 aout : Eric Woerth et le Crédit Agricole ont remis en cause l'exactitude des document publiés par Mediapart et qui montrent qu'en 2008, le ministre, candidat aux municipales, avait fait une fausse déclaration sur ses revenus lors d'un emprunt sollicité auprès de sa banque. Mediapart maintient ses affirmations, publie les documents qui font preuve et précise comment il les a obtenus.

L'affaire passionne la France, mais la justice ne vit pas au rythme des passions. Ce mardi 17 août, la cour d'appel de Versailles a mis sa décision en délibéré au 14 septembre. Ce jour-là, on saura si Isabelle Prévost-Desprez, présidente de la chambre financière du tribunal de Nanterre, est autorisée à poursuivre ses investigations qui portent sur l'abus de faiblesse dont serait victime Liliane Bettencourt.

25 aout Le procureur de Nanterre Philippe Courroye a décidé d'entendre une nouvelle fois le ministre du travail dans le cadre d'une enquête ouverte pour soupçon de «trafic d'influence», assureLepoint.fr. Au cœur des investigations, les relations entre le ministre et Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Mediapart fait l'inventaire de leurs rencontres depuis 2006, telles que révélées par les différentes procédures en cours.Article publié le mer, 25/08/2010 - 13:02, par François Bonnet - Mediapart.fr

arcenciel.gif (1653 octets)des relations étroites avec le pouvoir politique jusqu’en ses sommets

30 aout : L’affaire Bettencourt met en scène les relations incestueuses de la très grande richesse et de la très haute politique. Incarné par le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, l’entourage de la troisième fortune privée et de la femme la plus riche de France s’y montre fort adroit à entretenir des relations étroites avec le pouvoir politique jusqu’en ses sommets. Les révélations des enregistrements clandestins sont de ce point de vue impitoyables, dévoilant une sorte de tableau de chasse où la maison Bettencourt se fait fort de manoeuvrer un procureur, un conseiller de l’Elysée, un ministre et pourquoi pas sa femme ? «Le conseiller juridique, à l’Elysée, que je vois régulièrement pour vous» «Je vous dis ce que m’a dit l’Elysée...» «C’est mon ami EricWoerth qui s’en est occupé» «Eric Woerth, c’est lui qui s’occupe de vos impôts » «On connaît très, très bien le procureur» Par La rédaction de Mediapart Article publié le lundi 30 août 2010

arcenciel.gif (1653 octets)le nom de Sarkozy ressort

1 septembre 2010: Dans l'un des carnets intimes du photographe François-Marie Banier, qui ont été saisis par la police, le protégé de Liliane Bettencourt mentionne une confidence faite par la milliardaire, au printemps 2007. Liliane Bettencourt aurait évoqué devant lui la remise d'argent à Nicolas Sarkozy, au moment de l'élection présidentielle. «Elle ne m'a pas dit si c'était pour Neuilly, pour sa campagne ou pour autre chose», ajoute le photographe. Le «scellé n°1», celui qui désigne donc Nicolas Sarkozy, relate une confidence de Mme Bettencourt à son protégé et porte la date du 26 avril 2007, soit quatre jours après le premier tour de l'élection présidentielle. A la lecture de cet extrait, il ressort que l'héritière de l'empire L'Oréal aurait confié à l'artiste qu'elle et son mari André (décédé en novembre 2007) avaient versé des fonds à Nicolas Sarkozy. Pour quel montant? Sous quelle forme? Les enquêteurs de la brigade financière n'ont pas pu en savoir plus.
Article publié le mer, 01/09/2010 - 09:09, par Fabrice Arfi , Fabrice Lhomme - Mediapart.fr

arcenciel.gif (1653 octets)les mensonges de Woerth s'accumulent

2 septembre 2010: Combien de temps le système de défense d’Eric Woerth peut-il tenir ? Après avoir juré n’être en rien intervenu dans l’attribution de la légion d’honneur à Patrice de Maistre - le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt - le ministre du Travail a finalement avoué, jeudi, avoir écrit en mars 2007 une lettre à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, pour appuyer sa demande, au nom des services rendus par de Maistre à l’UMP.

Chaque jour, depuis deux mois, les faits démentent chacune des affirmations d’Eric Woerth. Il disait ne pas connaître Patrice de Maistre : dès le 3 juillet, Marianne apportait la preuve qu’il avait dîné avec lui chez Liliane Bettencourt le 30 janvier 2008. Puis, il a affirmé ne l’avoir jamais croisé avant 2007. Jusqu’à ce que Marianne et le Nouvel Observateur publient une lettre de De Maistre à André Bettencourt, le mari de Liliane, prouvant qu’ils s’étaient déjà rencontrés à l’automne 2006 pour parler… du financement de l’UMP. Depuis, les enquêteurs ont saisi les agendas personnels de Patrice de Maistre qui prouvent qu’ils se sont vus à de très nombreuses reprises, à Bercy, chez l’héritière L’Oréal, aux réunions du Premier Cercle des donateurs de l’UMP… Marianne a même publié cet été l’agenda de Claire Thibout, l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, où il est indiqué que le 18 janvier 2007, elle a remis à sa patronne et de Maistre une enveloppe de 50.000 euros en liquide et que, le lendemain, de Maistre avait rendez-vous avec Eric Woerth à 8h30 « au café ». Pour parler cosmétique ?

Comment se fait-il que plus personne ne parle des fameux « carnets Bettencourt », publiés en juillet par Marianne, qui révélaient les sommes astronomiques en liquide qui circulaient chez les Bettencourt à Neuilly ? Près de 400.000 euros notamment, non affectés, dans les quatre mois qui précédèrent le 1er tour de la présidentielle de 2007 ? A qui est allé cet argent ? Hier, l’ex-comptable évoquait des enveloppes d’argent liquide destinées au financement politique. Aujourd’hui, c’est le journal intime de François-Marie Banier qui semble indiquer que Mme Bettencourt aurait fait des cadeaux à Nicolas Sarkozy. Pourquoi, au-delà de l’enquête préliminaire ouverte par le procureur Courroye pour financement illicite d’activités politiques, n’y a-t-il toujours pas de juge d’instruction désigné ?
http://www.marianne2.fr/Affaire-Woerth-Bettencourt-tout-ce-qu-on-a-oublie-de-nous-dire_a196978.html


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Mise en bouche..... Eugène Schueller..... bonus

chronologie du WoerthGate :..... 2010..... 2011..... 2012 ...2013

enregistrements pirates..... traffic d'inffluence 1..... traffic d'inffluence 2
hippodrome de Compiègne..... Florence et Diam's..... Affaire Wildenstein

financement de la campagne Sarkozy 2007 : .. 1.. 2.. 3.. 4.. 5
espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

arcenciel.gif (1653 octets)quand Woerth bradait le domaine pour faire plaisir aux copains

3 septembre 2010 : La justice saisie contre la vente de Compiègne agréée par Woerth
Ce dernier a démenti toute anomalie dans la vente de gré à gré d'une parcelle de la forêt de Compiègne (Oise) comprenant un hippodrome et un golf pour 2,5 millions d'euros à la Société des courses de Compiègne."Je viens d'adresser un courrier au procureur général de Paris Jean-Louis Nadal pour qu'il annule la cession de la parcelle qui enfreint la loi", a indiqué à Reuters Christian Bataille, confirmant une information de Marianne2.fr "Au regard de la loi, cette vente est nulle", a-t-il ajouté, citant l'article L3211-5 du code général de la propriété des personnes publiques qui stipule que les bois et forêts domaniaux ne peuvent être aliénés qu'en vertu d'une loi. "Il y a des dérogations mais aucune ne concerne cette vente de parcelle", a assuré le député du Nord. Selon une lettre publiée mercredi dernier par le Canard enchaîné, la vente avait été refusée en 2003 par le ministère de l'Agriculture en raison de cette même législation. Pour Christian Bataille, Eric Woerth ne pouvait ignorer l'existence d'une lettre de refus signée par le ministre de l'Agriculture de l'époque, Hervé Gaymard.http://fr.news.yahoo.com/4/20100903/tts-france-justice-woerth-ca02f96.html

La Société des courses de Compiègne (SCC), qui a obtenu la cession de gré à gré, est présidée par Antoine Gilibert*, bien connu dans l’Oise. Cet homme d’affaires est un supporter notoire du sénateur-maire Philippe Marini qui, sans être un ami de Woerth, est tout de même un membre éminent de l’UMP. Egalement propriétaire de chevaux, le même Gilibert participe aux commissions de l’organisateur des courses France galop —un point commun avec Florence Woerth, qui y siégeait également de 2004 à 2007. Bref, il fréquente un petit monde cimenté par la passion équestre, le sens des affaires et le goût de la politique —ce même petit monde qui est aussi celui des Woerth. Désormais propriétaire, la Société des courses de Compiègne n’aura plus de comptes à rendre à personne pour transformer l’hippodrome. Jusqu’à présent, ses dirigeants devaient obtenir l’accord de l’ONF avant de réaliser le moindre aménagement. Désormais, plus rien ne s’oppose à la construction, envisagée, d’un restaurant panoramique. «On s’engage plus volontiers, quand on construit chez soi, plutôt que chez les autres», déclarait Antoine Gilibert à Paris Turf, peu après la vente. Merci qui ?
http://www.marianne2.fr/Exclusif-quand-Woerth-bradait-le-domaine-pour-faire-plaisir-aux-copains_a195332.html

19 octobre 2014 : Le ministère public a requis un non-lieu pour l'ancien ministre du Budget, Éric Woerth, devant la Cour de justice de la République (CJR) dans l'affaire de la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne en 2010.
Au centre des interrogations de la justice, la décision, prise le 16 mars 2010 par l'élu de l'Oise, alors ministre du Budget, de valider par arrêté la vente pour 2,5 millions d'euros d'une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne, comportant un golf et un hippodrome, à la Société des courses de Compiègne (SCC), jusqu'alors locataire. Une décision prise malgré l'opposition de responsables de l'Office national des forêts (ONF) et les réserves du ministère de l'Agriculture. Pour ceux qui contestent la vente, elle serait allée à l'encontre des textes en vigueur, qui prévoient l'autorisation du parlement pour la vente de forêt appartenants à l'Etat. L'absence d'appel d'offres, de publicité et de mise en concurrence a également été dénoncée. Mais c'est surtout le prix de cession, 2,5 millions d'euros, jugé bradé par les opposants à la vente, qui a suscité la polémique. Les opposants à la vente soupçonnent le député de l'Oise d'avoir voulu favoriser la Société des courses de Compiègne. L'ancien ministre s'en est toujours défendu, assurant avoir agi dans le cadre d'une politique plus globale de vente des biens fonciers non essentiels au service public. Une enquête avait été ouverte pour prise illégale d'intérêts.
http://www.arretsurimages.net/breves/2014-10-19/Woerth-Compiegne-non-lieu-requis-id18092

décembre 2014 : La Cour de justice de la République a rendu un non-lieu
Une expertise juridique menée en 2012 avait conclu que la vente en question était possible légalement et que son prix n'était pas une mauvaise affaire pour l'Etat.
Une autre enquête sur le volet non ministériel du dossier est menée en parallèle par deux juges d'instruction du pôle financier du parquet de Paris.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/12/11/hippodrome-de-compiegne-non-lieu-pour-eric-woerth_4538979_823448.html

arcenciel.gif (1653 octets)Florence et l'Ecurie Diam's


Alors ministre du Budget, Eric Woerth assiste avec sa femme Florence au Prix de l'Arc de Triomphe 2009.

Nous sommes le 28 octobre 2008, à Neuilly-sur-Seine, dans les bureaux de Clymène, la société en charge de gérer la fortune de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal. Florence Woerth, alors directrice des investissements de Clymène, tient une assemblée générale extraordinaire. Non pour le compte de sa richissime patronne, mais pour ses affaires personnelles, où flotte un parfum de courses hippiques et de défiscalisation. Autour de la table sont en effet réunis les actionnaires d'Ecurie Dam's, une société créée par l'épouse d'Eric Woerth en mai 2008. Son objet? Acheter, élever et faire concourir des chevaux de courses. Ses propriétaires? Exclusivement des femmes, et non des moindres. Mariée au maire de Chantilly, Florence Woerth a fondé sa petite entreprise en compagnie de quatre égéries du luxe et du hippisme: Nathalie Bélinguier, épouse de Bertrand Bélinguier, P-dg du PMU jusqu'en avril 2009; Réjane Lacoste, à la ville Mme Michel Lacoste, le président du célèbre groupe au crocodile; Dominique Ades-Hazan, qui dirige, avec son mari, un groupe de prêt-à-porter haut-de-gamme; enfin Nicole Seroul, femme de Jean-Claude Seroul, président d'honneur du syndicat des propriétaires de chevaux de courses au galop.

A partir de ce quintet gagnant, l'écurie ne va cesser de s'agrandir. Et justement l'assemblée qui "squatte" les locaux de Liliane Bettencourt, en ce mois d'octobre 2008, doit entériner l'arrivée de nouvelles et influentes figures. Entre autres Caroline Guerrand-Hermès, héritière du groupe Hermès -où Florence Woerth siège désormais au conseil de surveillance; Agnès Touraine, ancienne dirigeante du groupe Lagardère, puis de Havas et enfin de Vivendi Universal, sous le règne de Jean-Marie Messier; Emmanuelle Bour-Poitrinal, première directrice générale des Haras nationaux et soeur du P-dg d'Unibail Rodamco, leader européen de l'immobilier commercial. Ou encore, côté people, Françoise Boulain, la réalisatrice de télévision, épouse de Thierry Roland, commentateur de foot et turfiste émérite. Cette première vague sera suivie d'une deuxième, tout aussi sélect, le 11 juin 2009, à l'issue d'une nouvelle assemblée générale. Avec notamment Marie-Caroline Giral, fille de Jean-Louis Giral, figure du patronat du BTP français et ex-élu RPR. Ou encore Françoise Kron, épouse de Patrick Kron, le P-dg d'Alstom, invité au Fouquet's à célébrer la victoire présidentielle, le 6 mai 2007. Chez Dam's, le protocole est bien réglé. Chaque nouvelle arrivante acquiert une ou plusieurs parts de l'écurie, à 7500 euros la part. Constituée initialement de 5 parts, pour un capital de 37 500 euros, l'écurie Dam's en compte aujourd'hui 48, pour un capital de 360 000 euros, et une trentaine d'actionnaires. Comment expliquer un tel pouvoir d'attraction, cette concentration inédite de VIP, où tout est luxe, CAC 40 et tiercé? La passion des chevaux? Sans doute.

Et peut-être, aussi, le goût de la défiscalisation. Florence Woerth est une gérante de patrimoine avertie. Elle a créé l'Ecurie Dam's quelques mois après la promulgation du premier grand oeuvre de Nicolas Sarkozy: la loi "TEPA" (Travail Emploi et Pouvoir d'Achat). Présenté comme un soutien à "la France qui se lève tôt le matin", le texte instaure le bouclier fiscal à 50% et, parmi d'autres dispositions, crée un avantage de taille pour les contribuables assujettis à l'ISF.

Une écurie est-elle une PME? Ceux-ci obtiennent la possibilité de déduire de l'impôt sur la fortune 75% de leurs investissements directs dans des PME, à concurrence de 50 000 euros. Initialement, il s'agissait de stimuler le tissu industriel et la création d'emplois. Mais les "pros" de l'optimisation fiscale ont eu tôt fait de s'engouffrer dans la niche, en élaborant des placements sans risque ou presque, et n'ayant qu'un lointain rapport avec la notion de PME. "A l'époque, en juillet 2007, j'avais déjà mis en garde sur les risques d'abus, ce qui n'a pas manqué de se produire", soupire le député UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances, le 10 décembre 2008 à l'Assemblée nationale. Ce jour-là, l'élu du Val-de-Marne soutient un amendement du groupe UMP, visant à réduire la portée de certains montages, effectués via des holdings, et jugés peu conformes à l'esprit comme à la lettre de la loi TEPA. Eric Woerth, alors ministre du Budget, monte au créneau, et s'oppose aux députés de son propre camp, quelque peu interloqués. "Je répète que le gouvernement ne souhaite pas que l'on resserre le dispositif permettant d'investir l'ISF dans les PME. Celui-ci doit au contraire être étendu à n'importe quel instrument juridique dès lors qu'il n'existe pas d'abus. S'il y en a, il faut les combattre, et non limiter le dispositif", explique-t-il.

Parmi les plus en pointe sur ce créneau: une filiale du groupe Banque Populaire Caisse d'Epargne (BPCE), la Banque Privée 1818, spécialisée dans la gestion de fortune. Là où travaillait Florence Woerth jusqu'à son entrée chez Clymène, à l'été 2007. "Des écuries de groupe, gérées comme des petites entreprises, permettent de rentrer dans le monde des courses hippiques tout en réalisant une bonne opération financière", indique la banque 1818 dans sa communication. Et un peu plus loin: "Avec des champs aussi prestigieux dans le monde entier que Chantilly, première ville du cheval en France, ou Longchamp, il n'y a pas plus ludique pour voir courir son capital!"

Autre ardent promoteur du capital qui court: France Galop, la société qui organise toutes les grandes courses de plat et d'obstacle en France, et détient avec Cheval Français (son homologue pour le trot) près de 70 % du PMU. Florence Woerth a longtemps siégé chez France Galop, et plusieurs actionnaires de son écurie, ou leur famille proche, y occupent aujourd'hui une place en vue.

Au-delà de l'attrait fiscal, l'écurie DAM's, comme la liste des invités du Fouquet's, présente une saisissante convergence d'intérêts financiers. Prenons la loi sur les jeux d'argent et les paris sportifs en ligne, dont Eric Woerth, en tant que ministre du Budget, a été le principal architecte et promoteur. France Galop et sa filiale, le PMU, se déclarent enchantés de son travail. "Le projet de loi est extrêmement positif et très favorable à l'institution des courses", rappelait Edouard de Rothschild, le président de de France Galop, dès le 30 mars 2009.

Il est vrai que Bercy n'a pas lésiné sur les compensations accordées à la filière hippique. Le PMU a obtenu la permission de diversifier ses activités en proposant des paris sportifs en ligne; la taxe sur les paris en dur (la version papier) a été abaissée de 11,5% à 7,5%, soit un cadeau annuel, pour le PMU, estimé à une grosse centaine de millions d'euros - et autant de moins dans les caisses publiques; les opérateurs de paris hippiques en ligne devront verser aux organisateurs des courses, France Galop et Cheval Français (pour le trot), une redevance comprise entre 7,5% et 9% du montant des paris récoltés; le taux de retour aux parieurs est plafonné à 85% de leur mise, ce qui limite la concurrence et assure une marge encore plus confortable au PMU. Enfin le gouvernement s'est apparemment engagé à maintenir le monopole du PMU sur le réseau en dur, les bons vieux bars PMU. "Il faut savoir que, dans la phase en amont de ce projet de loi, la fin du monopole du PMU a été négociée par la filière hippique, notamment par le président de France Galop, avec la contrepartie que le PMU puisse prendre des paris sportifs (...) Et aujourd'hui, comme on me l'a confirmé récemment à Bercy, les Etats sont plus déterminés que jamais à ne pas ouvrir le réseau en dur", confie Hubert Monzat, le directeur général de France Galop, dans une interview à Paris Turf, le 14 février 2010. Celui-ci est particulièrement bien placé pour obtenir des assurances de Bercy et d'Eric Woerth, avec qui il a longuement travaillé. Sous-préfet de Senlis, entre 1999 et 2002, Hubert Monzat avait mobilisé les financements du prince Karim Aga Khan IV, propriétaire d'une prestigieuse écurie de chevaux, pour la rénovation de l'hippodrome et du château de Chantilly, ville dont Eric Woerth est le maire depuis 1995. Ensuite, en juin 2007, Hubert Monzat a été recruté par Eric Woerth au ministère du Budget, avec le titre de conseiller spécial, et la mission de préparer la loi sur les jeux d'argent et les paris sportifs en ligne...

http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2010/07/09/18541630.html

arcenciel.gif (1653 octets)les preuves sur les liens de Florence Woerth avec les comptes cachés de l’héritière de L’Oréal en Suisse se multiplient.

3 septembre 2010 : Alors que l'étau se resserre sur le ministre français du Travail Eric Woerth et que le mot "démission" a été lâché, la presse romande revient sur le volet suisse de l'affaire. Selon des sources concordantes, l'épouse du ministre venait très souvent à Genève pour s'occuper des comptes cachés des Bettencourt et résidait dans leur somptueux fief du Château-Banquet.
D'après la Tribune de Genève et 24 heures, Florence Woerth, qui gérait à l'époque la fortune du couple Bettencourt, résidait souvent à Genève. Bien plus souvent que ce qu'affirmait dernièrement son avocat. Ce dernier indiquait début juillet que sa cliente n'avait effectué que deux voyages en Suisse ces dernières années. Le fief des Bettencourt A Genève, l'épouse d'Eric Woerth séjournait dans un des luxueux appartements de Château-Banquet, un complexe qui se situe sur les bords du Léman et qui est le fief des Bettencourt en Suisse. Toujours selon la presse, les enregistrements réalisés chez Liliane Bettencourt ont en outre révélé que le "banquier" de l'héritière était un avocat genevois, Me M. Quand le financier des Bettencourt Patrice de Maistre voulait de l'argent, il le faisait venir de Genève ou de Vevey par l'entremise de Me M. http://www.tsr.ch/info/monde/2437900-affaire-bettencourt-revelations-en-suisse.html

Alors que son mari, Eric Woerth, ministre français du Travail, est de plus en plus empêtré dans l’affaire Bettencourt, les preuves sur les liens de Florence Woerth avec les comptes cachés de l’héritière de L’Oréal se multiplient. Entre les bords du lac Léman et la Perle du Lac s’élèvent les résidences de Château-Banquet. Un somptueux ensemble d’immeubles cossus immergés dans la verdure, où les appartements se vendent 1,5 million de francs le 5 pièces et 3,5 millions de francs le 10 pièces. C’est là que, selon plusieurs sources concordantes, résidait l’épouse de l’actuel ministre français du Travail et ancien ministre du Budget, lorsqu’elle venait à Genève pour gérer les affaires de Liliane Bettencourt.
«Florence Woerth vivait ici, à Château-Banquet, se confie un courtier en immobilier. D’ailleurs, si vous désirez un appartement, le sien est toujours vide!» Selon de nombreux témoignages, la gérante de fortune française, au service de la société financière des Bettencourt, Clymène, y est venue souvent, très souvent. Bien plus en tous les cas que ce qu’affirmait le 4 juillet dernier l’avocat de Florence Woerth, Me Antoine Beauquier, suite aux révélations de 24 heures, affirmant qu’elle était «presque à demeure» dans la Cité de Calvin: «Mme Woerth, disait-il alors, n’a effectué au cours de ces dernières années que deux déplacements à Genève: le 11 janvier et le 29 mai 2008.»
L’épouse du ministre résidait-elle directement au 10 Château-Banquet, où les Bettencourt ont acquis un splendide appartement de… dix-neuf pièces de 433 m2, au huitième étage? Cet appartement était inscrit sous la propriété de la société immobilière En Bergères Vevey SA, domiciliée au 55, rue Nestlé à Vevey. Soit au cœur même de la multinationale vaudoise, actionnaire à hauteur de 29,1% de L’Oréal! Le complexe résidentiel genevois était, en tous les cas, un véritable fief des Bettencourt, puisqu’au numéro 14 on trouve encore une boîte aux lettres à leur nom
et que l’appartement s’y référant aurait, selon des voisins, été vendu il y a deux ans, juste après la mort du mari de Liliane Bettencourt, André.
Autant dire que les déplacements Paris-Genève étaient nombreux. A ce propos, 24 heures a également appris que des émissaires français, liés à Patrice de Maistre, se sont rendus en juillet dernier auprès de la banque dépositaire des deux comptes non déclarés de Liliane Bettencourt, une banque privée de la place.
Dans ses salons privés, il y aurait été question d’un achat immobilier «d’au moins 50 millions de francs» entre Genève et Lausanne, grâce aux quelque 70 millions de francs que la banque privée gardait dans sa filiale de Vevey. Le but probable: faire disparaître ce compte compromettant (dont l’identité de l’ayant droit doit être connue), via une société, anonyme, elle, dans l’acquisition d’une belle propriété sur le Léman, où les objets de prestige ne manquent pas.
A Genève, on le sait aujourd’hui, la famille Bettencourt avait donc bien plus que ces deux comptes bancaires non déclarés, sur lesquels Patrice de Maistre a voulu retirer 300 000 francs pour s’acheter un beau voilier en Méditerranée. L’héritière de L’Oréal y détient également un compte à UBS, de quelque 230 millions de francs, et un autre au Credit Suisse, d’environ 150 millions de francs, qui proviennent de ses dividendes de L’Oréal.
http://www.24heures.ch/actu/monde/geneve-florence-woerth-habitait-fief-bettencourt-2010-09-02

arcenciel.gif (1653 octets)Conseiller encombrant et conflit d'intérêt dans l'affaire Mollex:

Cadre supérieur à la société d’investissement Athéma, Eric de Sérigny est aussi conseiller d’Eric Woerth. «A titre bénévole», précise-t-il. Fin 2009, Woerth avait autorisé le licenciement des représentants syndicaux de l’usine Molex, contre l’avis de l’Inspection du Travail. Or Athéma collaborait avec la direction de Molex sur ce dossier. Ni le ministre ni le conseiller de Sérigny n’y ont vu matière à conflit d’intérêts. http://www.24heures.ch/actu/monde/geneve-florence-woerth-habitait-fief-bettencourt-2010-09-02
pour se rappeler l'affaire mollex, et ses licenciements pour délocalisation, le mieux c'est le blog des salariés : http://www.molex-villemur.com/

 

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financement de la campagne Sarkozy 2007 : .. 1.. 2.. 3.. 4.. 5
espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

traffic d'inffluence l'enquete du parquet de Nanterre avance

8 septembre: Les policiers ont cherché au siège de l'UMP un courrier susceptible de confirmer la version d'Eric Woerth dans le volet «trafic d'influence» de l'affaire Bettencourt. En vain.
Eric Woerth demeure plombé par la Légion d'honneur attribuée à Patrice de Maistre.
au cours de sa garde à vue, le 25 août, M. de Maistre a expliqué aux policiers qu'il n'était «jamais intervenu directement auprès d'Eric Woerth» pour obtenir la Légion d'honneur. De la même manière, M. Woerth avait expliqué aux enquêteurs, fin juillet, qu'il n'avait «pas eu de demande directe, ni par allusion» émanant de Patrice de Maistre pour l'obtention de la prestigieuse décoration. Une version pourtant en contradiction avec un courrier du 12 mars 2007 découvert au cours de l'enquête. Dans cette lettre adressée à Nicolas Sarkozy, qui occupait à cette date le poste de ministre de l'intérieur, M. Woerth, alors trésorier de l'UMP, faisait allusion à une démarche écrite du gestionnaire de fortune. Elle commençait ainsi: «Mon attention a été appelée par Monsieur Patrice de Maistre (...) Il a bien voulu me faire part de son souhait d'être décoré de la Légion d'honneur.» Lors de son audition, Patrice de Maistre a été formel: «Le contenu de cette lettre évoque un courrier que je lui aurais remis, je n'ai aucun souvenir de cela et si courrier il y a je demande à le voir.» «M. Woerth est donc un menteur quand il écrit à Nicolas Sarkozy, ministre de l'intérieur: “Mon attention a été appelée par Patrice de Maistre...”», lui avaient lancé les policiers. M. de Maistre, gêné, avait toutefois maintenu sa position: «Je n'ai pas à rentrer dans ces considérations, je sais simplement que je maintiens mes déclarations. Je n'ai pas souvenir de lui avoir adressé un quelconque courrier.»
Par ailleurs, s'agissant du courrier du 12 mars 2007 envoyé par M. Woerth à M. Sarkozy, Mediapart peut révéler que la missive ne se terminait pas seulement, comme nous l'avions indiqué le 6 septembre (ainsi que Le Monde), par l'annotation manuscrite «Je t'en reparle», qui témoignait de l'intérêt particulier que les deux hommes semblaient accorder à cette affaire de médaille. Selon une source proche de l'enquête, elle était précédée par cette autre annotation, toujours de la main d'Eric Woerth: «Ce serait bien d'accéder à cette demande.»
http://www.mediapart.fr/journal/france/100910/woerth-ecrit-sarkozy-ce-serait-bien-dacceder-cette-demande

arcenciel.gif (1653 octets)24 octobre 2010 : Eric Woerth déclare qu'"Eva Joly est une femme politique d'extrême gauche" ce n'est pas l'intérêt principal du petit film ci après, mais ça vaut quand même son pesant de cacahuètes. En effet Europe écologie ( la formation politique d'Eva Joly ) est loin d'être à l'extrême gauche, c'est un mouvement qui se positionne dans la gauche modérée, voir centre gauche. Dire cela c'est un peu comme si on disait que Bayrou est d'extrême droite. Sinon Eva Joly parle des problèmes entre le procureur Courroye et la juge prevost-desprez et parle de manipulation pour gagner du temps, d'instrumentalisation de la justice.


Woerth Bettencourt EVA JOLY fait mouche par inet

 

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chronologie du WoerthGate :..... 2010..... 2011..... 2012 ...2013

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espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

arcenciel.gif (1653 octets)30 octobre 2010 : le Woerth gate se transforme en "Sarkogate"

Il était temps ! « Une information judiciaire contre « X » qualifiant les soupçons pesant sur l’UMP et Eric Woerth de « trafic d’influence » et de « financement illicite de parti politique » est ouverte concernant l’héritière de L’Oreal Liliane Bettencourt, annonce une dépêche Reuters. Le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) Philippe Courroye a obtempéré à l’ordre de son supérieur hiérarchique en ouvrant cette procédure qu’il refusait depuis six mois. »
« La présidence du tribunal a désigné trois juges d’instruction indépendants, qui auront davantage de pouvoirs d’enquête que le parquet. Pour la première fois, les soupçons pesant sur le ministre du Travail Eric Woerth, l’héritière de L’Oréal et son entourage sont qualifiés juridiquement, ce qui ne signifie pas que les faits sont avérés, mais ce qui précise la nature de l’affaire. Le « trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif » concerne l’épisode où la police a établi qu’Eric Woerth était intervenu pour obtenir la Légion d’honneur pour Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt (ce que Woerth avait nié ! NdA) et lui a remis la décoration en 2008. Auparavant, Patrice de Maistre avait embauché fin 2007 Florence Woerth pour 200 000 euros annuels et Patrice de Maistre a pourvu au financement légal de l’UMP avec l’argent de Liliane Bettencourt, a établi la police. Eric Woerth était alors ministre du Budget et trésorier de l’UMP. Par ailleurs, la qualification de « financement illicite de parti politique ou de campagne électorale » est retenue concernant les allégations de l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, qui a parlé d’une remise de 100 000 euros en espèces à Eric Woerth pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. » Rappelons au passage la stupéfiante déclaration du Premier ministre François Fillon, non contredite par des journalistes le petit doigt sur la couture du pantalon, lors de l’émission A vous de juger sur les retraites : « en quatre mois, personne n’a pu trouver une seule faute qualifiable ». « Trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif » et « financement illicite de parti politique ou de campagne électorale », ça te va, mon lapin ?
Quand on constate la gravité des faits allégués, on ne peut que se tourner vers la garde des Sceaux, coupable d’avoir laissé Courroye-de-transmission, qui ne se cache pas d’être l’ami du président, enquêter tout seul dans l’opacité la plus totale. « En même temps, ça doit pas être facile tous les jours d’être ministre de la Justice sous Sarkozy, balance Gérald Dahan, empruntant la voix de Patrick Timsit sur les ondes de France Inter, face à une Michèle Alliot-Marie livide.
http://www.plumedepresse.net/mam/


Gérald Dahan viré à son tour après cette chronique

Dahan a été convoqué par Philippe Val et son adjointe, Laurence Bloch: "«Val m’a parlé d’un problème de positionnement. Il m’a assuré qu’il y avait deux mondes et qu’il fallait choisir de quel côté on se trouvait… » Le Parisien samedi 30 octobre 2010

Cette fois, on ne plaisante plus. On aimerait bien, mais on ne peut plus. Disons les choses très simplement : il y aura un avant et un après les cambriolages d'ordinateurs de Mediapart, du Monde, et du Point.
Le culot, le professionnalisme, et jusqu'à cette simultanéité, cette volonté manifeste d'intimider : ces cambriolages sont signés, et cette signature est glaçante. Quelle signature ? Ne nous avançons pas. Ils sont signés de professionnels, évidemment. Mais surtout, de professionnels certains de l'impunité. Et compte tenu de l'ampleur de la trangression qu'ils représentent, l'ordre, ou le feu vert, et cette garantie d'impunité, ne peuvent venir que de très haut.
Patrick Cohen a commencé, à France Inter, en interrogeant Alliot-Marie sur les cambriolages. Très bien. Aphatie a enfoncé le clou au Grand Journal, devant un Xavier Bertrand marmoréen.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3491

Qui utilise des méthodes fascistes monsieur Bertrand? il est temps de se renseigner sur l'affaire Woerth


Affaire Woerth: L'UMP flingue le Net et Mediapart

"Ce sont des méthodes d'un autre temps, avait-il déclaré. Et quand certains médias et notamment un site utilisent des méthodes fascistes à partir notamment je le dis d'écoutes qui sont totalement illégales, avec justement des rumeurs, un responsable de ce site dit «ah, écoutez, on n'a pas de preuve mais c'est plausible», non mais attendez, dans quel monde on est, dans quel monde on est !"
A la suite de la plainte déposée par Mediapart pour diffamation, une information judiciaire avait été ouverte en septembre 2010. Le 16 décembre 2011, la juge Claudine Enfoux a finalement décidé de renvoyer Xavier Bertrand, devenu depuis ministre du Travail et de la santé, devant le tribunal correctionnel. Edwy Plenel, directeur de Mediapart, s'est réjoui de cette décision (accès payant) en relevant qu'il "n'est pas sans saveur ironique que cette décision de renvoi devant un tribunal de [ce] diffamateur survienne alors que les récentes avancées des instructions judiciaires conduites à Bordeaux montrent la consistance des faits révélés par Mediapart".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12773

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arcenciel.gif (1653 octets)TOUJOURS PLUS FORT !!! Barbouzeries contre la presse

3 novembre 2010 : Selon "Le Canard enchaîné", Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes

Selon "Le Canard enchaîné" de demain, Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes Citant des sources anonymes au sein de la Division centrale du renseignement intérieur (DCRI), l'hebdomadaire satirique explique que "depuis le début de l'année, au moins, dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron du renseignement français] de s'intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs." Selon le journal, la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d'abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes (les fadettes) pour identifier leurs sources. "Les opérateurs sont d'une grande complicité avec nous", assure une source au sein de la DCRI.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/02/selon-le-canard-enchaine-sarkozy-supervise-l-espionnage-de-journalistes_1434560_823448.html

rappels: Pas un cambriolage, pas deux, mais trois : sur une période de deux semaines, les rédactions de Mediapart, du Monde et du Point ont été visitées par de mystérieux voleurs et les ordinateurs de journalistes travaillant sur le dossier Bettencourt dérobés. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire d’État : le ministre Eric Woerth est lourdement soupçonné de « trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif » et de « financement illicite de parti politique ou de campagne électorale », au bénéfice du président de la République en exercice, Nicolas Sarkozy, dont l’élection s’en trouverait invalidée si les faits étaient avérés.
http://www.plumedepresse.net/bettencourtgate-et-cambriolages-de-journalistes-causeur-le-rendez-vous-reac-des-imbeciles/

« L’hebdomadaire satirique précise même qu’un groupe dédié a été spécialement monté par le directeur pour se charger de cette mission, complète Le Parisien. Méthode classique de cet espionnage, selon le journal : l’équipe qui serait composée d’anciens des RG, se procure les factures détaillées du fixe et du portable du journaliste suspecté. Ce qui lui permet d’enquêter sur ses sources. » Angeli en conclut logiquement : « Quand on enquête sur les sources, eh bien on tombe sur les journalistes et donc c’est de l’espionnage de journalistes, ce qui est formellement interdit par la loi française et par la Commission européenne ». Une révélation qui fait désordre, dans un contexte où les barbouzes sont de retour, pour cambrioler des journalistes enquêtant sur une affaire d’Etat et ainsi intimider leurs sources. Alors forcément, à l’Elysée, on nie vigoureusement l’accusation, qualifiée de « totalement farfelue ». Et le Secrétaire général du parti au pouvoir, un Xavier Bertrand qui n’hésite jamais devant les plus flagrants dénis de réalité, ose même réfuter d’un désinvolte : « C’est du grand n’importe quoi ! » Pourtant, un certain nombre de faits précis militent de façon accablante pour attester de la véracité des affirmations du Canard.
http://www.plumedepresse.net/sarkozy-espionne-les-journalistes-pourquoi-les-denegations-officielles-ne-tiennent-pas/

Concernant les vols d'ordinateur de journalistes, le JDD ajoute : "Des trois enquêtes, c’est celle du Point qui progresse le plus vite. Grâce à une caméra vidéo interne, les policiers ont en effet isolé l’image d’un visiteur, filmé le 23 en fin de journée dans l’entrée principale: celle d’un homme brun aux cheveux courts, 30-40 ans, (...) Il n’est resté que quelques minutes dans les locaux. Hasard ou bon renseignement, il a emporté le portable du journaliste qui avait pourtant changé de bureau le samedi précédent. "L’image est assez nette pour identifier le voleur", indique une source policière… Conduira-t-elle à un vrai barbouze?"
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9563

C'est une note de Matignon qui semble confirmer que la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) a bien espionné des journalistes... Selon France info, le directeur de cabinet de François Fillon, Jean-Paul Faugère , a adressé au ministère de l'Intérieur, en octobre, une note qui souligne que "la loi interdit aux services de renseignement de se procurer directement les factures détaillées auprès des opérateurs de téléphone". Un document classé "confidentiel défense". La note précise également que "l'article 20 de la loi de 1991 sur les interceptions de sécurité ne peut être invoqué pour recueillir des données personnelles".
Cette note confirme aussi que cette pratique est illégale, contrairement à ce qu’ont affirmé au début de cette affaire le directeur de la police nationale Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, la direction centrale du renseignement intérieur, Bernard Squarcini.
Un porte-parole de France Telecom a par ailleurs affirmé à France info que " depuis deux ans, les réquisitions qui leur étaient faites par le biais de l’article 20 de la loi de 1991 étaient en augmentation constante ".
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9598


Fillon: "pas de complot" pour écouter les journalistes

Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne l'affirmait jeudi soir : ses journalistes sont fliqués depuis le début de cet été, dans le cadre de l'affaire Bettencourt. "Des sources sérieuses nous disent que, nous aussi, à Marianne, nous serions fliqués depuis le début de l’été et nos premières révélations sur l’affaire Bettencourt. écrit Laurent Neumann dans un éditorial.
http://www.marianne2.fr/Surveillance-des-journalistes-mais-ou-va-la-France_a199278.html

des cambriolages, des géolocalisations, des écoutes sur Karachi aussi

Emission Ligne Jaune : Le Canard, les barbouzes, les rétro-commissions, et Internet Claude Angeli contre la "société molle"
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3558

 


Le Canard, les barbouzes, les rétro-commissions... par asi

Une remise de Légion d'honneur au directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Péchenard,

un proche du chef de l'Etat, qui devait avoir lieu mercredi 7 septembre 2011 à l'Elysée, a été reportée. Cette décision intervient sur fond d'affaire des "fadettes", dans laquelle un journaliste du Monde a été espionné, et dans laquelle des responsables policiers ont été cités. M. Péchenard a été promu officier de la Légion d'honneur lors de la promotion du 14 juillet. Une cérémonie officielle était prévue mercredi à 17 h 30 lors de laquelle le chef de l'Etat devait lui remettre les insignes.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/06/la-remise-de-legion-d-honneur-au-patron-de-la-police-nationale-reportee_1568517_823448.html

En marge de la crise politique, un tabloïd français révèle le scandale du jour : le chef de la police du régime a fait classer l'an dernier une plainte contre son fils, âgé de 16 ans. Alors qu'il conduisait son scooter en état d'ivresse sur les Champs Elysées, le fils du prétorien (ami d'enfance de Sarkozy) avait traité de "grosse merde" un policier qui le contrôlait. La plainte du policier n'a jamais connu aucune suite, après que le hiérarque se fut entretenu sans témoins avec lui, dans l'enceinte même du commissariat. Apathiques et résignés, les Français ne s'attendent évidemment pas à quelque sanction contre le chef policier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt#Violations_du_secret_des_sources_d'information_des_journalistes_et_du_secret_de_l'enqu%C3%AAte

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arcenciel.gif (1653 octets)16 nombre 2010 : Les ennuis judiciaires commencent pour Eric Woerth, un jour seulement après son départ du gouvernement.

La Cour de justice de la République va se pencher sur la vente à prix cassé de l'hippodrome de Compiègne. En attendant de se saisir à son tour de l'affaire Bettencourt ? Comme l'a révélé Europe 1, le procureur général près de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a décidé de saisir la Cour de justice de la République, seule instance compétente pour des faits commis par un ministre dans l'exercice de ses fonctions. Celle-ci devra décider s'il y a lieu ou non de poursuivre Eric Woerth.

Pour le procureur général près la Cour de cassation, on peut légitimement soupçonner l'ex-ministre, connu pour ses relations avec le monde hippique, de « favoritisme ». Dans un communiqué, Jean-Louis Nadal explique : « L'analyse de l'ensemble des documents […] fait apparaître que les conditions de la vente d'une partie de la forêt domaniale de Compiègne effectuée par monsieur Eric Woerth, alors ministre du Budget, au profit de la Société des courses de Compiègne, seraient susceptibles de constituer des indices d'atteintes aux règles régissant la liberté d'accès et l'égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public (délit dit de favoritisme). »

Et pour l'affaire Bettencourt ? Dans l'affaire Bettencourt, la présomption d'innocence s'impose aussi. Comme ancien trésorier de l'UMP et ministre du Budget, Eric Woerth est au cœur des enquêtes sur deux volets de l'affaire : les soupçons de financement illégal de la vie politique, et d'évasion fiscale. Pour l'instant, les procédures judiciaires sont en suspens.

Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a été contraint par sa hiérarchie d'ouvrir une information judiciaire et de la confier à trois juges d'instruction, en attendant un éventuel « dépaysement ». La Cour de cassation se prononcera mercredi sur ce point : les trois juges d'instruction de Nanterre pourraient être dessaisis, et le dossier serait transféré à d'autres juges, dans une autre juridiction. Si les éléments réunis par les enquêteurs paraissent suffisants, Eric Woerth pourrait alors faire l'objet de deux procédures :
* devant la justice « ordinaire », pour des faits commis comme trésorier de l'UMP ;
* devant la CJR, pour des faits commis comme ministre du Budget ou du Travail.

Eric Woerth devrait retrouver d'ici un mois son siège de député de l'Oise. Il bénéficiera alors de l'immunité parlementaire :
* l'immunité parlementaire ne protège pas d'une mise en examen, mais elle interdit les mesures coercitives : pas d'interpellation, de garde à vue ou de détention provisoire ;
* cette protection contre les mesures coercitives peut être levée par le bureau de l'Assemblée nationale.
http://www.rue89.com/2010/11/16/woerth-lache-par-sarkozy-deja-rattrape-par-la-justice-176182

à propos de nouveau gouvernement : Il n'est pas exempt de casseroles

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2011

arcenciel.gif (1653 octets)31 aout 2011: "La juge qui accuse Sarkozy".

Dans le livre de Davet et Lhomme, celle qui a instruit l'affaire Bettencourt (avant d'en avoir été dessaisie) met en cause indirectement Sarkozy en citant un témoin qui aurait confirmé que Sarkozy avait reçu de l'argent liquide de la milliardaire pour financer sa campagne de 2007. "L’infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : "J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal"", a déclaré la magistrate. Si ces suspicions avaient déjà filtré dans la presse (l'ex-comptable de Bettencourt était ensuite revenue sur ses déclarations), "la plus grande nouveauté tient au fait qu’une haute magistrate, intègre et rompue aux affaires politico-financières sensibles, s’exprime publiquement. Et donne de surcroît du crédit à un récit mettant en cause Nicolas Sarkozy", explique Libération.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11920

l'ex-infirmière dément la version de la juge : "HY" affirme en revanche avoir fait l'objet de menaces : "J’ai reçu des menaces de mort. On m’a fait savoir qu’à cause de mon témoignage dans l’affaire Banier-Bettencourt (NDLR, le 24 janvier 2008), on allait retrouver mon corps dans la Seine", déclare l'infirmière, qui précise qu'aucun avocat n'avait alors "accepté de s'occuper d'elle".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110831.OBS9570/affaire-bettencourt-l-ex-infirmiere-dement-la-version-de-la-juge.html

 

arcenciel.gif (1653 octets)01 septembre 2011 : Bettencourt : l'Elysée a fait espionner un journaliste du Monde :
"Le sommet de l'Etat a utilisé des moyens publics à des fins privées"

Oui, l'Elysée a fait surveiller le journaliste du Monde Gérard Davet. Et oui, plusieurs hauts responsables de l'Etat ont menti pour couvrir ces agissements.
Le Monde révèle ce matin sur son site web les suites de la plainte contre X pour violation du secret des sources, déposée il y a un an par le quotidien et son journaliste. Pendant plusieurs mois, c'est le Parquet de Paris qui menait (sans précipitation) une enquête préliminaire. Finalement, en mai, une juge d'instruction, indépendante du pouvoir, a été nommée. Et l'enquête a accéléré : alors que le Parquet n'avait jamais fait la moindre demande en ce sens, la juge a obtenu d'Orange une copie des réquisitions envoyées à l'opérateur téléphonique par les policiers de la DCRI pour obtenir les "fadettes", les "factures détaillées" de Davet. "
"le pouvoir n'a pas hésité à bafouer la loi" : "La législation sur les écoutes, d'abord, qui réserve la recherche des fadettes au cas, strict, où les intérêts de l'Etat sont en danger. Mais aussi et surtout la loi sur la liberté de la presse, dont la dernière réforme, du 4 janvier 2010 [voulue par Nicolas Sarkozy, ndlr], dispose qu'"il ne peut être porté atteinte directement ou indirectement au secret des sources" des journalistes.
"Le sommet de l'Etat a utilisé des moyens publics à des fins privées et pour protéger le parti du président, n'hésitant pas à détourner l'action des services policiers de leur véritable mission de protection des citoyens", dénonce le journal.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11928 .

Le patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été mis en examen lundi 17 octobre 2011, pour «atteinte au secret des correspondances» dans une enquête sur un présumé espionnage du journal Le Monde, a annoncé son avocat, Patrick Maisonneuve.
http://www.20minutes.fr/societe/807514-affaire-ecoutes-monde-bernard-squarcini-mis-examen

En janvier 2012 , le livre explosif "l'espion du président" confirme : la DCRI était à la botte de l'Elysée.

A en croire les compte-rendus publiés cette semaine dans Le Canard enchaîné et Le Point, le livre est explosif. Dans "L'espion du président", les auteurs (Olivia Recasens et Christophe Labbé du Point, Didier Hassoux du Canard) ont travaillé pendant un an au coeur de la DCRI et dressent un portrait au vitriol de Bernard Squarcini, son patron. Les auteurs accusent notamment les services de renseignements d'avoir espionné des journalistes.
Les bonnes feuilles publiées par les deux hebdomadaires dans lesquels travaillent les auteurs reproduisent des témoignages de policiers ayant travaillé à la DCRI. Un membre de la sous-division "R" raconte par exemple que le processus de demandes de fadettes (factures détaillées de téléphone) "n'est ni légal, ni illégal. Il est juste en marge de la loi" en invoquant à chaque demande le risque d'un danger terroriste. "Pendant un an, on a beaucoup menti", confie une femme officier citée par Le Canard. Un autre membre de la DCRI a également expliqué que ses collègues "sont capables d'entrer n'importe où pour aller siphonner un ordinateur ou poser des micros". Il suffit que l'ordinateur soit relié à internet pour qu'un membre de la DCRI puisse y accéder. "Il y a des gens chez nous qui font ça très bien", raconte par exemple un commissaire.
Certaines surveillances seraient effectuées à la demande de l'Elysée. "La DCRI, telle qu'elle a été créée, est une agence de renseignement au service de l'Elysée", raconte un membre de la sous-division "T", celle du contre-terrorisme.
Suite à la publication de ce livre, Squarcini a donc décidé de porter plainte pour diffamation contre les auteurs, sans préciser sur quels éléments du livre porterait cette plainte. Une autre plainte, contre Mediapart et Edwy Plenel, devrait également être déposée. Dans un édito publié ce jeudi en réaction à la publication de "L'espion du président", le fondateur de Mediapart considère que les auteurs confirment ce qu'il pressentait : Mediapart aurait bien été "espionné sur ordre de l'Elysée". Dès novembre 2010, Mediapart le relatait en expliquant que plusieurs sources leur avaient indiqué que certains de ses journalistes avaient fait l'objet de "surveillances téléphoniques afin d'établir une cartographie de leurs relations et contacts". A l'époque, Mediapart avait également évoqué qu'une fausse rumeur, selon laquelle un des actionnaires de Mediapart serait un évadé fiscal belge, serait partie de l'Elysée. Claude Guéant était soupçonné de coordonner ces attaques. Le ministre de l'intérieur avait d'ailleurs porté plainte contre Mediapart avant de se désister après l'affaire des fadettes des journalistes du Monde.
Aujourd'hui, le livre sur Squarcini apporterait de nouvelles informations. Mediapart aurait fait l'objet "d'une enquête poussée du renseignement intérieur" notamment à cause de l'affaire Karachi. "Mediapart va évidemment saisir la justice de ces faits nouveaux afin que toute la vérité soit faite sur cet espionnage et que ses auteurs en répondent, ceux qui l’ont ordonné comme ceux qui ont exécuté cet ordre illégal", écrit Edwy Plenel.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12933


https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt#Violations_du_secret_des_sources_d'information_des_journalistes_et_du_secret_de_l'enqu%C3%AAte


arcenciel.gif (1653 octets)13 septembre 2011 : Les déclarations de Liliane Bettencourt à la police

QUESTION : Est ce que de manière générale, vous financez des partis politique ? Je vous présente sur ce point le SCELLE n° SAINT JAMES VINGT SIX relatif à votre comptabilité. Il est mentionné des remises en 2006 de 7 500 euros respectivement à M. DONNEDIEU DE VABRES , à l'Association Financement de UMP, également à l'Association de Financement UMP Sarko et Sarkozy ? Que pouvez vous nous dire sur ces financements ?
REPONSE : Pour Monsieur DONNEDIEU, je me souviens effectivement d'un versement. Pour le reste, c'est mon mari qui s'occupait de cela.

QUESTION : De même je vous présente le Grand Livre Général des Comptes de l'année 2007 précisant le versement à titre d'adhérent, de la somme de 1000 euros. Il est également mentionné une ligne DONNEDIEU DE VABRES - 1000 euros. Ces écritures vous disent-elles quelque chose ?
REPONSE : Là encore, je ne sais rien sur ces versements. C'est mon mari qui s'occupait de cela.

QUESTION : Je vous présente le Grand Livre Général 2008 précisant un versement à " l'Asso. Fi électorale tour 2008 4 600 euros " et "DONNEDIEU DE VABRES CAMPAGNE 2 900 euros". Vous rappelez vous de ces versements ?
REPONSE : Cela ne me dit rien.

QUESTION : Pour l'année 2009, le Grand Livre des Comptes fait mention du versement de la somme de 5 000 euros à Valérie PECRESSE à titre de soutien.. Vous souvenez vous de ce versement ?
REPONSE : Cela ne me dit rien. Il faudrait poser la question à Monsieur de MAISTRE. C'est lui qui s'en occupe.

QUESTION : Pour l'année 2010, il est précisé dans la copie de travail du SCELLE SAINT JAMES n° VINGT NEUF, les mentions suivantes - "Valérie PECRESSE 7 500 EUROS" - "AFCVP : 4 600 euros" - "AFASEW : 7 500 euros" - "ANUMPP : 7 500 euros" - "ASSO E. WOERTH : 4 000 euros". Vous souvenez vous de ces mouvements ?
REPONSE : Non. Je me souviens que du seul nom de M. WOERTH.

Mentionnons qu'en raison des difficultés de Madame BETTENCOURT à comprendre et répondre aux questions posées, décidons de mettre fin à l'audition.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/13/les-declarations-de-liliane-bettencourt-a-la-police_1571163_3224.html

Mise en bouche..... Eugène Schueller..... bonus

chronologie du WoerthGate :..... 2010..... 2011..... 2012 ...2013

enregistrements pirates..... traffic d'inffluence 1..... traffic d'inffluence 2
hippodrome de Compiègne..... Florence et Diam's..... Affaire Wildenstein

financement de la campagne Sarkozy 2007 : .. 1.. 2.. 3.. 4.. 5
espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

arcenciel.gif (1653 octets) un témoin a confié, hors procédure, avoir vu Nicolas Sarkozy recevoir des espèces chez Liliane Bettencourt pour sa campagne de 2007

Vingt-quatre heures avant la publication du livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les lecteurs impatients en ont un avant-goût dans Libération et L'Express ce matin. Les deux journalistes du Monde, qui ont couvert l'affaire Bettencourt l'année dernière (Davet pour Le Monde, Lhomme pour Mediapart avant de rejoindre le quotidien), publient un ouvrage comportant le témoignage de "27 victimes du sarkozysme". A lire entre autres, les témoignages de hauts fonctionnaires écartés par Sarkozy, de policiers ou gendarmes mutés, ou encore celui de Claire Thibout (l'ex-comptable de Liliane Bettencourt). Mais c'est bien évidemment les déclarations détonantes de la juge Isabelle Prévost-Desprez, à propos de l'affaire Bettencourt, qui font office de bande-annonce.

Libération y consacre sa Une : "La juge qui accuse Sarkozy". Dans le livre de Davet et Lhomme, celle qui a instruit l'affaire Bettencourt (avant d'en avoir été dessaisie) met en cause indirectement Sarkozy en citant un témoin qui aurait confirmé que Sarkozy avait reçu de l'argent liquide de la milliardaire pour financer sa campagne de 2007. "L’infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : "J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal"", a déclaré la magistrate. Si ces suspicions avaient déjà filtré dans la presse (l'ex-comptable de Bettencourt était ensuite revenue sur ses déclarations), "la plus grande nouveauté tient au fait qu’une haute magistrate, intègre et rompue aux affaires politico-financières sensibles, s’exprime publiquement. Et donne de surcroît du crédit à un récit mettant en cause Nicolas Sarkozy", explique Libération.

un autre passage du témoignage de la juge : "Ce qui m'a frappée dans le supplément d'information que j'ai conduit, c'est la peur des témoins, confie Isabelle Prévost-Desprez. Ils étaient effrayés de la violence avec laquelle Claire Thibout avait été déstabilisée, ils ne voulaient pas connaître son sort. [...] Les témoins me demandaient avec crainte : "Dites, on ne va pas voir l'autre ?" L'autre, c'était Courroye. Donc, les témoins avaient peur de parler sur PV à propos de Nicolas Sarkozy", a-t-elle confié aux auteurs de Sarko m'a tuer.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11920

Aout 2011 : l'ex-infirmière dément dans un premier temps la version de la juge : "HY" affirme en revanche avoir fait l'objet de menaces : "J’ai reçu des menaces de mort. On m’a fait savoir qu’à cause de mon témoignage dans l’affaire Banier-Bettencourt (NDLR, le 24 janvier 2008), on allait retrouver mon corps dans la Seine", déclare l'infirmière, qui précise qu'aucun avocat n'avait alors "accepté de s'occuper d'elle".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110831.OBS9570/affaire-bettencourt-l-ex-infirmiere-dement-la-version-de-la-juge.html

14 Septembre 2011 : Claire Thibout confirme finalement ses accusations

Elle parle doucement, pèse ses mots, mais le ton est ferme, sans hésitation. Dans un long entretien à Libération (lire l'interview), Claire Thibout, l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, sort du silence dans lequel elle s’était murée depuis plus d’un an. Elle raconte dans le détail l’histoire des enveloppes distribuées aux politiques, les visiteurs du soir chez les Bettencourt et les incroyables pressions qu’elle a subies durant des mois. Car, en juillet 2010, après avoir livré ce même témoignage aux enquêteurs, Claire Thibout avait été vouée aux gémonies. Accusée de mythomanie, de manipulation et même de vol, ses déclarations avaient alors été partiellement discréditées, aussi bien par les policiers que par Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, à l’époque maître de l’enquête.
Explosif. Ce temps est révolu. La comptable a été lavée de tous soupçons et la procédure est désormais entre les mains de trois juges d’instruction bordelais, dont l’indépendance n’est pas en doute. Ce sont eux - Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël - qui ont longuement interrogé l’ex-comptable mercredi 14 septembre. Un autre témoin clé, dont l’identité reste à ce jour mystérieuse, a également été entendu, tout comme Isabelle Prévost-Desprez (1), la juge de Nanterre venue s’expliquer pour ses propos dans le livre Sarko m’a tuer où elle affirme que l’ancienne infirmière de Liliane Bettencourt a dit un jour à sa greffière : «J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais le dire sur procès-verbal.»
De source proche du dossier, on affirme que le volet le plus explosif de l’affaire Bettencourt, qu’on croyait enterré à Nanterre, «ressuscite à Bordeaux». Mais dans la plus grande discrétion. Il vise l’éventuel «trafic d’influence, le financement illicite de parti politique ou de campagne électorale». En clair, les juges cherchent à vérifier si la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 a bien été légalement financée.
Rebondissements. Dans cette perspective les explications de Claire Thibout sont cruciales. Elle raconte dans le détail comment Eric Woerth, le trésorier de cette campagne, aurait reçu 50 000 euros des mains de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Un épisode qui se serait déroulé le 19 janvier 2007, trois mois avant le premier tour de l’élection. Il est d’autant plus crédible qu’un certain nombre de documents saisis par les enquêteurs confirmeraient les rendez-vous entre Claire Thibout et Patrice de Maistre, puis entre l’homme de confiance de la milliardaire et Eric Woerth. Interrogés à Nanterre, l’été dernier, les deux hommes avaient nié sans être davantage inquiétés. Il pourrait en aller tout autrement d’ici quelques semaines face aux magistrats bordelais.
http://www.liberation.fr/politiques/01012362431-claire-thibout-rouvre-la-plaie-bettencourt

arcenciel.gif (1653 octets)28 septembre 2011: Le Monde affirme que le procureur de Nanterre a été convoqué "aux fins de mise en examen" par la juge d'instruction Sylvia Zimmermann.
Il est visé par l'enquête sur l'espionnage de journalistes du Monde : en octobre dernier, Le Monde avait révélé que le procureur avait fait surveiller les appels téléphoniques de sa rivale, la juge isabelle Prévost-Desprez, qu'il soupçonnait d'être une des sources des journalistes dans l'affaire Bettencourt. Le quotidien avait porté plainte contre Courroye, qui avait demandé à des policiers de se procurer les factures téléphoniques détaillées de plusieurs journalistes.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12147

La Cour de cassation a confirmé aujourd'hui que le procureur Philippe Courroye avait bel et bien violé la loi sur le secret des sources en faisant espionner deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Jacques Follourou, en marge de l'affaire Bettencourt. "L'atteinte portée au secret des sources des journalistes n'était pas justifiée par l'existence d'un impératif prépondérant d'intérêt public", considère la Cour.
Hier Le Monde détaillait dans une double page l'ensemble de l'enquête menée par la police et affirmait que celle-ci avait constitué "un dossier de 700 pages avec les factures détaillées des téléphones de journalistes du quotidien afin d'identifier leurs sources sur l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt." La décision de la Cour de cassation pourrait ouvrir la voie à la mise en examen de Courroye, déjà évoquée en octobre.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12637


le procureur Philippe Courroye

le patron du renseignement intérieur (DCRI),
Bernard Squarcini

le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard

La magistrate, en charge d'une information judiciaire notamment pour "atteinte au secret des correspondances par personne dépositaire de l'autorité publique", entendra vers la "mi-octobre" le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, et le patron du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini.
http://www.liberation.fr/societe/01012362547-pechenard-et-squarcini-convoques-par-la-justice

Frédéric Pechenard est l'ami d'enfance de Sarkozy ils se connaissent depuis la maternelle, 7 jours après l'élection il est nommé directeur général de la police nationale, c'est la première fois dans l'histoire de la république qu'un président place son ami d'enfance à la tête de la police. Commentaire d'un commissaire de la PJ "la proximité entre Sarkozy et nos grands patrons a conduit à privatiser la Police. on subit l'inffluence direxte du chateau...copinage, c'est chosis ton camp et tu auras ta promo".
Pechenard et Squarcini, les 2 seuls flics à tutoyer Sarkozy. Squarcini est nommé chef de la DST par Sarkozy 5 mois avant la présidentielle, en service commandé il prépare la fusion des RG et de la DST dans un service unique: la DCRI dirigée par Squarcini.
Les dossiers du Canard anchainé : n°119 avril 2011 : "le mégalo policier"

Le patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini a été mis en examen lundi 17 octobre 2011
, pour «atteinte au secret des correspondances» dans une enquête sur un présumé espionnage du journal Le Monde, a annoncé son avocat, Patrick Maisonneuve.
http://www.20minutes.fr/societe/807514-affaire-ecoutes-monde-bernard-squarcini-mis-examen

Europe 1 précise que c'est un fait sans précédent dans l'histoire des services secrets français


Porte, et le pipeau de Hortefeux par asi
+ un costard à Squarcini

arcenciel.gif (1653 octets)01 septembre 2011 : Bettencourt : l'Elysée a fait espionner un journaliste du Monde :
"Le sommet de l'Etat a utilisé des moyens publics à des fins privées"

Oui, l'Elysée a fait surveiller le journaliste du Monde Gérard Davet. Et oui, plusieurs hauts responsables de l'Etat ont menti pour couvrir ces agissements.
Le Monde révèle ce matin sur son site web les suites de la plainte contre X pour violation du secret des sources, déposée il y a un an par le quotidien et son journaliste. Pendant plusieurs mois, c'est le Parquet de Paris qui menait (sans précipitation) une enquête préliminaire. Finalement, en mai, une juge d'instruction, indépendante du pouvoir, a été nommée. Et l'enquête a accéléré : alors que le Parquet n'avait jamais fait la moindre demande en ce sens, la juge a obtenu d'Orange une copie des réquisitions envoyées à l'opérateur téléphonique par les policiers de la DCRI pour obtenir les "fadettes", les "factures détaillées" de Davet. "
"le pouvoir n'a pas hésité à bafouer la loi" : "La législation sur les écoutes, d'abord, qui réserve la recherche des fadettes au cas, strict, où les intérêts de l'Etat sont en danger. Mais aussi et surtout la loi sur la liberté de la presse, dont la dernière réforme, du 4 janvier 2010 [voulue par Nicolas Sarkozy, ndlr], dispose qu'"il ne peut être porté atteinte directement ou indirectement au secret des sources" des journalistes.
"Le sommet de l'Etat a utilisé des moyens publics à des fins privées et pour protéger le parti du président, n'hésitant pas à détourner l'action des services policiers de leur véritable mission de protection des citoyens", dénonce le journal.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11928 .

Le syndicat national des journalistes (SNJ), majoritaire dans la profession, souhaite se porter partie civile
dans l'affaire des "repérages" téléphoniques, reconnus par Claude Guéant, sur le journaliste du Monde Gérard Davet. Dans un communiqué, le syndicat salue le fait "qu'une juge d'instruction commence à lever le voile sur cette véritable affaire d'Etat que représente les saisies de «fadettes»" et indique que "bien sûr, le SNJ a l'intention de se porter partie civile aux côtés du Monde et de ses confrères".
Soulignant les menaces qui pèsent sur les journalistes, le SNJ déplore le "bilan de la liberté d'Information sous ce quinquennat": "Rien qu'en 2010, plus d'une dizaine d'affaires très graves qui, toutes visaient des journalistes, sont restées impunies à ce jour : écoutes, saisies de "fadettes", cambriolages, menaces de mort, insultes, diffamations et poursuites en justice chaque fois ce qui était rapporté ne plaisait pas."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11957

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt#Violations_du_secret_des_sources_d'information_des_journalistes_et_du_secret_de_l'enqu%C3%AAte


arcenciel.gif (1653 octets) 14 décembre : après Banier et Orgeval, Patrice de Maistre mis en examen

L'affaire Bettencourt s'est emballée mercredi avec l'arrestation de Patrice de Maistre l'ex-gestionnaire de la fortune de l'héritière de L'Oréal. Il a été mis en examen jeudi à Bordeaux (Gironde) pour abus de faiblesse par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil et laissé libre sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet de Bordeaux.
Maistre a également été mis en examen pour complicité d'abus de confiance et d'escroquerie aggravés par état de vulnérabilité au préjudice de Liliane Bettencourt ainsi que pour blanchiment, selon un communiqué du procureur de la République de Bordeaux. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de verser un cautionnement, selon la même source.
A Bordeaux, où le dossier a été dépaysé en novembre 2010, ont été entendus avant lui, le photographe François-Marie Banier et son compagnon, Martin d'Orgeval, par le juge Jean-Michel Gentil. Eux aussi ont été mis en examen et laissés libres sous contrôle judiciaire. Le magistrat bordelais enquête sur les «abus de faiblesse» qui auraient pu être commis au dépens de la milliardaire qui souffre de la maladie d'Alzheimer.
François-Marie Banier a été mis en examen pour abus de faiblesse, d'abus de confiance et escroquerie aggravés et blanchiment, passibles de sept ans de prison, et Martin d'Orgeval pour abus de faiblesse, blanchiment et recel, passibles de cinq ans de prison. Me Cornut-Gentille, l'avocat du photographe s'est «félicité» qu'enfin, au bout de quatre ans» que son client soit «prochainement entendu par un juge pour pouvoir se défendre et démontrer son innocence». Martin d'Orgeval, a précisé Me Michel, a également protesté de son innocence, et s'est dit «prêt à être entendu (NDLR: sur le fond du dossier), ce qui sera fait certainement dans le courant du mois de janvier». «Nous pensons tout à fait sérieusement que les éléments du dossier permettront d'obtenir un non lieu», a affirmé l'avocat.

http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/affaire-bettencourt-apres-banier-et-orgeval-maistre-mis-en-examen-14-12-2011-1768220.php

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espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

2012

arcenciel.gif (1653 octets)6 mai 2012 : Hollande gagne l'élection présidentielle

arcenciel.gif (1653 octets)23 mai 2012 : Affaire Bettencourt : la piste Sarkozy se précise

Bettencourt : la piste du financement illégal de la campagne Sarkozy de 2007". C'est le titre d'un article que publie Le Monde mercredi. Le quotidien, qui a pu prendre connaissance des procès verbaux affirme que l'étau se resserre autour de l'ancien président dans la procédure instruite à Bordeaux par le juge Gentil visant les délits d'"abus de faiblesse" et d''"abus de confiance" commis au préjudice de la milliardaire. "Le magistrat semble tenir pour acquis que M. Sarkozy a bénéficié, lors de sa campagne présidentielle de 2007, d'argent en espèces du couple Bettencourt", écrit Le Monde.
Le journal fait notamment état de dépositions d'employés de la milliardaire et de détails concernant les liens entre Eric Woerth, trésorier de la campagne en 2007 devenu ensuite ministre du Budget, et Patrice de Maistre, alors gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, écroué depuis le 23 mars. Le nom de Nicolas Sarkozy figure de longue date dans ce dossier, où le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil a fait saisir en 2011 ses comptes de campagne.
http://lci.tf1.fr/france/justice/affaire-bettencourt-la-piste-sarkozy-se-precise-7265403.html

arcenciel.gif (1653 octets)23 mai 2012 : Sarkozy toujours plus "cerné" par les affaires Bettencourt et Karachi

Aujourd'hui, Le Monde fait le point sur les investigations du juge bordelais Jean-Michel Gentil concernant l'affaire Bettencourt, et Paris Match a eu la même idée pour le parisien Renaud Van Ruymbeke, qui fouille le versant financier de l'affaire Karachi. La conclusion des deux journaux est la même : les juges sont en train de boucler leur travail, et l'étau se resserre sérieusement autour de l'ex-Président.
Selon Le Monde, Gentil a ainsi "acquis la certitude qu'Eric Woerth, trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a reçu des espèces" en provenance des comptes des époux Bettencourt. "Selon les procès-verbaux dont Le Monde a pris connaissance, le magistrat semble tenir pour acquis que M. Sarkozy a bénéficié, lors de sa campagne présidentielle de 2007, d'argent en espèces du couple Bettencourt, écrit le quotidien. Et ce par le biais de Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune des Bettencourt, et Eric Woerth, ex-trésorier de l'UMP. Les deux hommes sont mis en examen - le premier étant toujours en détention provisoire."
Mis à part les détails piochés par les procès-verbaux – par exemple que l'argent envoyé discrètement de Suisse aux Bettencourt arrivait par coursier à l'hôtel particulier du couple – rien de fondamentalement nouveau dans l'article du Monde. Mais une confirmation des infos sorties en mars par le JDD et Marianne : de Maistre faisait venir de l'argent dormant sur les comptes suisses des Bettencourt, et le juge le soupçonne très fortement d'en avoir remis une partie à Woerth. Sarkozy lui-même a peut-être reçu des enveloppes directement des mains d'André Bettencourt. Au total, les soupçons portent sur plusieurs centaines de milliers d'euros.
Et si on remonte 12 ans avant 2007, on retrouve le même type de soupçons, avec le même genre de comptes en Suisse, cette fois pour la campagne présidentielle d'Edouard Balladur.
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php

arcenciel.gif (1653 octets)12 juin 2012 : Patrice de Maistre mis en examen pour «trafic d'influence actif»
et Eric Woerth mis en examen pour «trafic d'influence passif»

L’ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, a été mis en examen mardi à Bordeaux pour «trafic d’influence actif» dans l’affaire de la Légion d’honneur que lui avait remise l’ex-ministre Eric Woerth, en janvier 2008, a indiqué le parquet de Bordeaux, confirmant une information de France 2. Il encourt 10 ans de prison pour ces faits, selon le parquet.
Eric Woerth a été mis en examen le 8 février pour trafic d’influence passif dans le cadre de cette décoration qu’il aurait fait obtenir à Patrice de Maistre en échange d’un emploi pour sa femme Florence, embauchée à l'été 2007 par la société Clymène, dirigée par Patrice de Maistre et chargée de gérer l’argent reversé par L’Oréal à Liliane Bettencourt.
http://www.liberation.fr/societe/2012/06/12/patrice-de-maistre-mis-en-examen-pour-trafic-d-influence-actif_825750

arcenciel.gif (1653 octets)3 juillet 2012 : le domicile et les bureaux de Nicolas Sarkozy perquisitionnés

Les policiers de la brigade financière et le juge de Bordeaux Jean-Michel Gentil ont perquisitionné, mardi 3 juillet, au matin, le domicile de Carla Bruni-Sarkozy, villa Montmorency dans le 16e arrondissement de Paris, le cabinet d'avocats Arnaud, Claude et associés, dans lequel Nicolas Sarkozy détient des parts, situé 53, boulevard Malesherbes (17e), et ses nouveaux locaux mis à sa disposition en tant qu'ancien chef de l'Etat, situés 27, rue de Miromesnil. Le juge Gentil, saisi pour abus de faiblesse et financement illicite de campagne électorale, enquête sur d'éventuelles remises de fonds par Liliane Bettencourt à l'ex-chef de l'Etat, notamment lors de sa campagne présidentielle de 2007. Une dizaine de policiers de la brigade financière accompagnaient le juge d'instruction bordelais dans ces perquisitions, a précisé auprès de l'AFP une source proche de l'enquête. Selon Europe 1, l'agenda de 2007 de l'ex-chef de l'Etat a toutefois été récupéré chez l'huissier où il avait été déposé.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/03/perquisitions-au-domicile-et-dans-les-bureaux-de-nicolas-sarkozy_1728565_823448.html

arcenciel.gif (1653 octets)12 octobre 2012 : les rendez-vous secrets de Nicolas Sarkozy

Huit rendez-vous, de septembre 2008 à mars 2011 : Nicolas Sarkozy, président de la République, a reçu à l'Elysée au moins à huit reprises Philippe Courroye, alors procureur de Nanterre, et ce au plus fort de l'affaire Bettencourt. Des tête-à-tête qui figurent dans les agendas (2007-2011) et les courriels saisis le 3 juillet par les juges dans les bureaux et au domicile de M. Sarkozy. Parfois, les rendez-vous sont confirmés par courriel. Souvent, ils ne sont inscrits que dans l'agenda privé de M. Sarkozy.
S'y ajoutent des rencontres entre le chef de l'Etat, ses deux conseillers justice successifs, Patrick Ouart et Jean-Pierre Picca, et son avocat, Me Thierry Herzog, à des moments-clés de l'affaire. Les investigations des magistrats révèlent ainsi la spectaculaire immixtion du pouvoir politique dans le cours d'une enquête judiciaire sensible qui menaçait directement l'Elysée. Philippe Courroye, convoqué le 2 octobre à Bordeaux, a dû s'expliquer devant les juges. Le Monde a eu accès à son procès-verbal d'audition.
Le 15 juillet 2009, Françoise Meyers – la fille de Liliane Bettencourt –, qui sent sa plainte initiale déposée à Nanterre le 19 décembre 2007 en voie d'enlisement, signifie à l'écrivain François-Marie Banier et confident de sa mère une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel. Cinq jours plus tard, le 20 juillet 2009, MM. Sarkozy et Courroye se rencontrent, donc. Le lendemain, le 21 juillet 2009, Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de la milliardaire, annonce à Liliane Bettencourt que selon son "informateur" à l'Elysée, Patrick Ouart, le parquet de Nanterre va classer la plainte initiale de sa fille, à la rentrée. Ce que M. Courroye fit, en effet, le 22 septembre 2009. Comment l'Elysée pouvait-il être au courant, aussi précisément, des intentions du procureur ?
Quelques mois plus tôt, le 7 février 2008, Mme Bettencourt était reçue à l'Elysée, où elle rappelait notamment au président de la République qu'elle avait contribué au financement officiel de l'UMP. Le soir même, Nicolas Sarkozy a un dîner, à 20h30. Avec "Ph C". Les 24 et 25 septembre 2008, la brigade financière procède à d'importantes auditions dans le cadre de l'enquête préliminaire alors gérée par le parquet de Nanterre. Trois jours après, le 27 septembre 2008, M.Courroye rencontre M. Sarkozy, ainsi que l'atteste un courriel saisi au bureau de l'ex-président: "Rdv privé Ph Courroye 12h30-13h".
le 9 janvier 2009, M. Courroye saisit les services fiscaux des Hauts-de-Seine d'une présomption de fraude fiscale de Liliane Bettencourt. Le 16 janvier 2009, l'agenda privé de M. Sarkozy porte cette mention: "Rdv privé 18h30-19h".
Quatre jours plus tard, le 20 janvier 2009, M. Courroye est destinataire d'un courrier des avocats de François-Marie Banier, accompagné de divers documents. Le 22 janvier, le magistrat se déplace de nouveau à l'Elysée, comme l'atteste un courriel, saisi dans les actuels bureaux de M. Sarkozy, rue de Miromesnil, qui comporte cette mention: "Rdv privé PhCourroye 12h30-13h."
bunal. Branle-bas de combat à Nanterre, le parquet fait immédiatement appel et, dix-neuf jours plus tard, classe l'enquête préliminaire. Le 27 septembre 2009, M. Courroye file encore une fois à l'Elysée.
le 10 juin 2010, les enregistrements clandestins du majordome sont déposés par Françoise Meyers à la brigade financière. Deux jours plus tard, le 12 juin 2010, Philippe Courroye est reçu à l'Elysée, ainsi que l'atteste un courriel : "Rdv privé Nicolas Sarkozy/Philippe Courroye 16h-16h30." Il se défend : "Je n'ai bien évidemment pas informé Nicolas Sarkozy de l'existence de ces enregistrements." Le 11 septembre 2010, nouveau rendez-vous privé entre les deux hommes, avec cette fois une "arrivée par le jardin" pour l'ex-procureur. Le 15 septembre 2010, M. Courroye se rend en Suisse, où se trouve la clef du financement illicite dans l'affaire Bettencourt. Il en revient sans information notable, au grand étonnement des juges. En effet, les magistrats bordelais, eux, ont mis au jour un vaste système de financement occulte qui aurait profité à M. Sarkozy. D'après les éléments qu'ils ont recueillis en Suisse, Eric Woerth, alors trésorier de l'UMP, et Patrice de Maistre se seraient entendus pour rapatrier en toute discrétion des fonds. M. Sarkozy s'est par ailleurs rendu au domicile des Bettencourt, au moins une fois, le 24 février 2007.
Les juges bordelais, outre les investigations sur le financement occulte, enquêtent donc sur la gestion judiciaire de l'affaire Bettencourt. Ils postulent que M. Sarkozy, parvenu au pouvoir, et instruit des déchirements internes chez les Bettencourt, aurait voulu contrôler, voire étouffer, les investigations lancées après la plainte pour abus de faiblesse de Mme Meyers, afin d'éviter un grand déballage... Avec M. Courroye – un proche depuis 2000 –, nommé procureur en mars 2007 à Nanterre, M. Sarkozy disposait d'un allié sûr : il savait son ami désireux d'être nommé à la tête du parquet de Paris.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/12/comment-nicolas-sarkozy-a-suivi-l-affaire-bettencourt_1774378_3224.html
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/12/philippe-courroye-mes-relations-avec-m-sarkozy-n-ont-jamais-porte-sur-aucune-affaire-que-je-traitais_1774376_3224.html

2013

arcenciel.gif (1653 octets) 21 mars 2013 : Nicolas Sarkozy mis en examen pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt

La nuit est tombée sur le palais de justice de Bordeaux. Dans le bureau du juge Jean-Michel Gentil, l’atmosphère est devenue irrespirable. Le magistrat vient de signifier à Nicolas Sarkozy sa mise en examen. Stupéfait, l’ancien président lui jette un regard noir, laisse planer quelques secondes d’un épais silence et assène : « C’est une injustice.» « Vous n’avez pas à dire ça », lui répond sèchement le juge. « Et pourtant je le dis! » enchaîne Sarkozy. Le lendemain, Vers 10 heures, tous se retrouvent au domicile de Sarkozy. Signe que l’heure est grave, un revenant a rejoint la cellule de crise : Franck Louvrier, grand manitou de la com du temps de l’Elysée, devenu depuis patron de Publicis Events. Très vite, on cale des « éléments de langage », notamment ce refrain qui sera repris en boucle par les ténors de l’UMP : « Vous imaginez Sarkozy abuser d’une vieille dame? »
A entendre ses amis, Sarkozy est convaincu que le temps lui donnera raison. « Cet acharnement va entraîner un élan de sympathie », espère Brice Hortefeux. « S’ils voulaient le faire redescendre dans l’arène, ils ne pouvaient mieux s’y prendre. Ils vont le victimiser, lui offrir la couronne d’épines qui lui manquait », se rassure un ex-collaborateur. « Si dans six ou neuf mois il obtient un non-lieu, il sera un martyr », pronostique l’ex-ministre Thierry Mariani. Nadine Morano, elle, rêve déjà de couvertures de journaux avec un « Sarkozy innocent écrit en grand ». On en est encore loin…
http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/la-colere-de-sarkozy-face-au-juge-23-03-2013-2664267.php

Henri Guaino a sonné une violente charge contre le juge Jean-Michel Gentil «Je conteste la façon dont il fait son travail». «Je la trouve indigne, je trouve qu'il a déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Est-ce qu'on pouvait imaginer une qualification plus grotesque, plus insupportable ?», s'est emporté l'élu des Yvelines. «Aucun homme sensé dans ce pays ne peut imaginer un instant que Nicolas Sarkozy s'est livré sur cette vieille dame richissime à un abus de faiblesse».
Les syndicats de magistrats n'ont pas tardé à réagir : «J'ai envie de dire à M. Guaino qu'il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C'est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur Europe 1 Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c'est juste illégal et d'ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd'hui d'engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l'Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.
http://www.leparisien.fr/affaire-bettencourt/sarkozy-mis-en-examen-balkany-et-guaino-ont-ils-perdu-leur-sang-froid-22-03-2013-2661503.php

Christiane Taubira "rappelle que l'indépendance de l'autorité judiciaire est garantie par la Constitution", a indiqué la chancellerie dans un communiqué, ajoutant que la ministre "regrette tout propos qui porterait atteinte à l'honneur des juges et assure les magistrats qui seraient mis en cause de son soutien". "Les juges d'instruction sont des magistrats du siège qui assurent leur mission en toute indépendance et conformément au droit", souligne encore le texte.
Le président du MoDem, François Bayrou, a quant à lui déploré les attaques de certains amis de Nicolas Sarkozy contre le juge, estimant qu'il s'agissait là de véritables "attaques contre la démocratie".
http://www.lepoint.fr/societe/mise-en-examen-de-sarkozy-christiane-taubira-soutient-les-magistrats-22-03-2013-1644383_23.php

24 mai 2013 : comment le parquet a changé d'avis sur le cas Woerth (Le Monde)

Bientôt la fin des ennuis judiciaires pour Eric Woerth ? Dans un des volets de l'affaire Bettencourt (celui de la légion d'honneur pour De Maistre), le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu à son encontre. Une décision qui a été prise non sans mal : Le Monde révèle que la vice-procureur avait requis le contraire et souhaitait renvoyer Eric Woerth devant le tribunal correctionnel pour trafic d'influence.
Dans un document de 70 pages, la magistrate avait conclu que les charges étaient suffisantes pour renvoyer Woerth et De Maistre devant le tribunal correctionnel. Ce projet de réquisitoire a ensuite été transmis au procureur de la République, Claude Laplaud. Le Monde raconte la suite : "M. Laplaud décide alors de soumettre ce projet de réquisitoire à son supérieur hiérarchique, le procureur général près la cour d'appel de Bordeaux, André Ride. Or, ce dernier, selon plusieurs sources au tribunal de Bordeaux, aurait signifié à M. Laplaud que les conclusions de la vice-procureure ne lui convenaient pas, et qu'il fallait requérir un non-lieu en faveur des deux hommes". La vice-procureure a refusé de modifier son document, c'est donc le procureur de la République qui a repris lui-même le réquisitoire pour en changer les conclusions.
Joint par Le Monde, André Ride confirme : "On a discuté collectivement avec mon avocat général et M. Laplaud. Nous n'étions pas d'accord avec l'analyse de la magistrate du parquet". Simple désaccord entre confrères ? Le Monde glisse en fin d'article que Ride, classé à droite, "a été conseiller justice d'Alain Juppé à Matignon, en 1995" et a "côtoyé brièvement dans le même cabinet M. Woerth, alors conseiller parlementaire du premier ministre". Il revient désormais aux juges d'instructions de suivre les réquisitions ou de renvoyer quand même Woerth devant le tribunal.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15594

4 juillet 2013 : Woerth et de Maistre renvoyés devant le tribunal

Les juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, viennent d'ordonner le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ancien ministre Eric Woerth et de l'ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, dans le cadre du volet "trafic d'influence" de l'affaire Bettencourt, a indiqué jeudi 4 juillet une source proche du dossier. Les magistrats estiment que l'obtention de la Légion d'honneur par M. de Maistre avant qu'il n'embauche l'épouse de M. Woerth constitue bien un trafic d'influence, contrairement à l'analyse du parquet qui avait préconisé un non-lieu, estimant que "le lien de corrélation entre les deux faits n'est pas formellement démontré". Ce volet est l'un des trois principaux instruits autour de cette affaire Bettencourt.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/affaire-bettencourt-woerth-et-de-maistre-renvoyes-devant-le-tribunal_3441564_3224.html

  Dans le cadre de cette affaire commencée en juin 2010 avec des révélations de Mediapart, Éric Woerth est mis en examen en février 2012 pour trafic d'influence passif et recel de financement illicite de parti politique59. En mai 2015, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononce une double relaxe des chefs de trafic d'influence et d'abus de faiblesse, le tribunal indiquant que la « remise d'argent des fonds Bettencourt » n’est pas « totalement acquise », qu’il « n'est pas démontré qu'Éric Woerth avait connaissance de l'origine illicite de cette somme » ni qu’il n’avait connaissance « de la particulière vulnérabilité de Liliane Bettencourt ».

Sont condamnés pour abus de faiblesse François-Marie Banier (trois ans de prison dont six mois avec sursis, 350 000 € d'amende et 158 millions d'euros de dommages et intérêts à Liliane Bettencourt) et son compagnon Martin d'Orgeval (18 mois de prison avec sursis), Patrice de Maistre (30 mois de prison dont 18 mois ferme, mais relaxé dans le volet trafic d'influence), Stéphane Courbit (250 000 € d'amende), Pascal Wilhelm (30 mois de prison dont 18 mois ferme) et les notaires Jean-Michel Normand (12 mois de prison avec sursis et 50 000 € d’amende, et déchu de l’honorariat en mars 2018 et Patrice Bonduelle (six mois de prison avec sursis et 80 000 € d'amende).

En appel, par jugement du 28 août 2016, les peines de François-Marie Banier sont réduites (quatre ans de prison mais intégralement avec sursis (375 000 € d'amende, et la confiscation d'une part de ses biens immobiliers) ; néanmoins, un euro de dommages et intérêts doit être versé à Liliane Bettencourt et à la famille Meyers. La peine de son compagnon Martin d'Orgeval est confirmée (18 mois de prison avec sursis), Pascal Wilhelm est condamné à 12 mois de prison avec sursis plus une amende et trois millions de dommages et intérêts. Le notaire Patrice Bonduelle est relaxé.

Le rejet des pourvois en cassation, en janvier 2019, rend le jugement d’appel définitif.


Mise en bouche..... Eugène Schueller..... bonus

chronologie du WoerthGate :..... 2010..... 2011..... 2012 ...2013

enregistrements pirates..... traffic d'inffluence 1..... traffic d'inffluence 2
hippodrome de Compiègne..... Florence et Diam's..... Affaire Wildenstein

financement de la campagne Sarkozy 2007 : .. 1.. 2.. 3.. 4.. 5
espionnage de journalistes : .. 1.. 2 .. 3

 

LES BONUS

arcenciel.gif (1653 octets)Depuis 20 ans, les «affaires» sont récurrentes chez Eric Woerth

L’affaire Bettencourt qui défraie la chronique ces temps-ci, n’est pas un cas isolé. Elle est révélatrice des pratiques récurrentes d’Eric Woerth. Dans l’Oise, son département, près de 20 ans de ces pratiques ont été épinglées par la Chambre régionale des comptes de Picardie. Revalorisation de salaire (+70 %), frais de déplacements (+724 %), prime de départ illégale, inéligibilité… Les extraits du rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) et les décisions de justice que nous mettons en ligne sont édifiants. Les «affaires», une vieille habitude chez Eric Woerth !

Document : extrait de la CRC sur Eric Woerth

Les comptes de l’Agence de développement de l’Oise (ADO) et son directeur général Eric Woerth ont été largement épinglées par la Chambre régionale des Comptes et la justice. L’ADO, était alors présentée comme une agence non-conforme aux règles de procédure budgétaire et d’emploi des fonds publics :

Le Tribunal administratif d’Amiens le 1er février 1987 a considéré que «le Conseil général de l’Oise ne pouvait légalement confier à l’Agence départementale de l’Oise, association régie par la loi de 1901, compétence en matière d’interventions économiques, notamment pour l’attribution des aides aux projets de développement et des aides aux entreprises en difficultés».

Ce n’est pas simplement la délégation à l’ADO de la distribution des aides que le Tribunal a déclarée illégale. Le juge administratif a aussi censuré le caractère trop général de la mission confiée à l’ADO. Le Tribunal n’a pas admis que le Conseil Général délègue à un organisme privé, l’exécution des interventions économiques du département sans avoir, au préalable, par ses délibérations, défini les principes de ces interventions, les modalités générales de leur mise en œuvre, et les contrôles qu’il entendait exercer. Les ressources de l’ADO provenaient uniquement d’une subvention du département et les organes dirigeants étaient majoritairement constitués de conseillers généraux

. Concernant la non admission de la délégation des interventions économiques du département à un organisme privé, les principes généraux des interventions économiques du département doivent être fixés par assemblée plénière dans les délibérations de celui-ci et non par une représentation de celle-ci dans les organes dirigeants d’une association. La Chambre du Tribunal a été frappée de constater qu’aucune réflexion de portée générale sur le développement de l’Oise n’avait été élaborée, ni a fortiori débattue sur la ligne de conduite à déterminer en matière d’interventions économiques, à partir d’une appréciation de la situation économique du département.

De plus l’illégalité de délégation des interventions économiques du département à l’ADO réside dans le fait que le Conseil Général était informé a posteriori des actions engagées par l’ADO au coup par coup en l’absence d’une politique générale d’intervention qu’il aurait lui même définie. La Chambre souligne que ce type d’association n’a pas d’autonomie réelle vis-à-vis du département. Elle considère que l’ADO doit être considérée comme ayant la nature d’un service du Conseil général. Cette même Chambre a donc annulé l’élection du directeur général de l’ADO, Eric Woerth, au Conseil Municipal de Chantilly. La Chambre a estimé que le Conseil Général devait rapidement régulariser les relations juridiques entre le département et l’ADO faute de quoi elle serait amenée à caractériser une gestion de fait.

Les observations de la Chambre n’ont que partiellement été suivies par le Conseil général en 1992. Par exemple « les Nuits de Feux » et le salon « s’implanter » sont maintenus alors que ces missions ne rentrent pas dans l’objet statutaire de l’ADO. En vue de l’insuffisant suivi des recommandations de la Chambre, celle-ci souhaite que le Conseil Général procède de lui-même à la réintégration de l’Agence dans les meilleurs délais.

Des traitements et indemnités accordées sans rigueur par le Président à Eric Woerth :
Après deux augmentations de 25,7 % et 18,9 % intervenues en juillet 1987 et janvier 1989, le salaire brut mensuel du directeur général Eric Woerth, a été porté de 3567,31 euros en juin 1986(date de son recrutement) à 5335,72 euros en janvier 1989. Cette rémunération était encore la sienne lors de sa démission en 1990. A cette rémunération mensuelle s’ajoute les trois primes de fin d’année de 3567,31 euros, 4484,75 euros et 4484,75 euros qui lui ont été versées au titre des exercices 1986, 1987 et 1988. Eric Woerth disposait également d’une voiture de fonction, ce qui n’était pas prévu dans son contrat de travail, et comme son domicile situé à Chantilly, est éloigné du siège de l’Agence, les frais d’essence pris en charge par l’ADO ont été coûteux pour les finances de celles-ci. En 1988, par exemple, leur montant s’est élevé à 2295,88 euros. De plus si le contrat de Monsieur Woerth avait été strictement respecté, il aurait du percevoir en 1986, une prime au plus égale à la moitié de celle dont il a bénéficié de 3567,31 euros. La Chambre estime qu’il s’agit de revalorisations discrétionnaires et exorbitantes.

La prime de fin de contrat de Monsieur Woerth :
Après l’arrêt du Conseil d’Etat annulant son élection au conseil municipal de Chantilly, Monsieur Eric Woerth, craignant à juste titre d’être également déclaré inéligible au Conseil Régional dont il était aussi membre, informait le président de l’ADO de son intention de résilier son contrat. Le Président lui a accordé une prime de fin de contrat d’un montant égal à cinq mois de salaire, soit 26678,58 euros. La Chambre a qualifié cette prime de pure libéralité.

Les honoraires d’avocat de Monsieur Woerth :
Les frais d’avocat de Monsieur Woerth dans l’affaire à caractère éminemment personnel qui portait sur son éligibilité au conseil municipal de Chantilly ont été pris en charge indument par l’ADO pour un montant de 1372,04 euros. Ils n’ont été que partiellement remboursés par Eric Woerth suite à la demande de la Chambre.

La prospection d’entreprises au Japon et les interventions de l’ADO circonscrites au territoire de Chantilly :
Le pacte d’amitié avec une ville Japonaise et la plupart des interventions de l’ADO avaient pour cadre le château de Chantilly ce qui favorisait l’économie de cette région qui ne peut être considérée comme la plus dépourvue d’emplois industriels.

L’intervention de l’ADO dans Les Nuits de Feux (spectacle pyrotechnique de Chantilly en été) :
En 1987, l’ADO crée les Nuits de Feux. En 1989, celles-ci représentaient 19 % des dépenses totales de l’ADO avec un coût brut de 673 414,72 euros. Avec cette manifestation, la notion de développement économique prend une extension si large qu’elle lui ferait perdre tout son sens, la Chambre estime donc que ce spectacle ne rentre pas dans l’objet de l’ADO.

http://forums.france5.fr/cdanslair/Politiqueinterieure/impossible-consensus-retraite-sujet_1362_3.htm#t65653

arcenciel.gif (1653 octets)"Mais oui, pour les riches, l'argent fait le bonheur !"
Omniprésente dans les médias depuis le mois de juin, l'affaire Woerth-Bettencourt a eu comme effet collatéral d'offrir une vue plongeante sur l'univers des super-riches : leur langage, leurs caprices, leurs loisirs, leurs stratégies sociale et fiscale, ont été dévoilés comme rarement auparavant. Pour décrire et analyser ces révélations, nous avons invité deux spécialistes des très riches, le couple de sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs d'une quinzaine de livres sur les héritiers, la haute bourgeoisie et la noblesse. Ils viennent de publier Le Président des riches (éditions Zones). Notre autre invité, Frédéric Parrat est avocat fiscaliste et enseignant à Paris V. Il estime qu'à l'occasion de cette affaire, les Français, et en particulier leurs médias, crient leur haine et leur mépris à la famille Bettencourt et à leur entourage. C'est ce qu'il a affirmé dans une retentissante tribune publiée par Le Monde.
Emission à voir sur le site arrêt sur images , il faut être abonné ce que j'engage tout le monde à faire pour soutenir ce site de décryptage des médias:
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3343

arcenciel.gif (1653 octets)Le remplaçant de Woerth au poste de trésorier de l'UMP: Dominique Dord
Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a présenté Dominique Dord en ces mots, après son élection comme successeur d'Eric Woerth, lundi : « Quelqu'un de particulièrement rigoureux, de sérieux ».
Dord a travaillé chez L'Oréal et sa belle-mère habite dans le même immeuble que le conseiller de Bettencourt, Patrice de Maistre. http://player.canalplus.fr/#/372910
L'étrange affaire immobilière de Dord, nouveau trésorier de l'UMP : d'après : http://www.rue89.com/confidentiels/2010/09/01/letrange-affaire-immobiliere-de-dord-nouveau-tresorier-de-lump-164856

Le 9 janvier 2007, le député de Savoie Dominique Dord faisait l'acquisition d'un terrain pour la somme de 95 000 euros, sans les frais.
Le lendemain 10 janvier, il le revendait 150 000 euros. Outre cette plus-value réalisée en un temps record, la genèse de cette transaction puis ses conditions amènent à s'interroger sur celui qui vient d'être élu trésorier de l'UMP en remplacement d'Eric Woerth, démissionnaire.

Voici les questions qui se posent :
* Le député a-t-il enfreint le code électoral en devenant gérant d'une société immobilière à but lucratif ?
* Comment cette rapide plus-value a-t-elle été réalisée ?
* A quoi correspondent les 60 000 euros « en dehors de la comptabilité du notaire » qu'évoque un acte notarié ?
* Le député a-t-il financé sa campagne électorale de 2007 grâce à cette plus-value opérée cinq mois plus tôt ?

Dans ce dossier très complexe, dont Rue89 a obtenu les pièces, on retrouve Dominique Dord et son suppléant Claude Giroud, qui est aussi son associé au sein de la société civile immobilière (SCI) DG, laquelle est propriétaire des locaux de la fédération UMP de Savoie, à Chambéry. Les 25 juin et 1er juillet 2005, les deux gérants de la SCI DG signent le compromis d'achat d'un terrain, situé au Bourget-du-Lac, dans la circonscription de Dominique Dord et dans le ressort de la communauté de communes qu'il préside. Cet « avant contrat de vente d'immeuble » stipule que la SCI achètera avant le 15 octobre 2005 ce « terrain à bâtir » de 53 ares pour la somme de 530 000 euros, à plusieurs membres de la famille X. Cette transaction ne se fera pas. Elle sera remplacée par une série d'autres acquisitions effectuées par différentes personnes dans de curieuses conditions.

La loi interdit aux parlementaires de gérer des SCI lucratives
Une somme « en dehors de la comptabilité du notaire »
Aucun acte pour une transaction de 60 000 euros

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