MANIFESTATIONS ETUDIANTES
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
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menu général perdu? |
Les prémisses
Faut-il "Liquider l'héritage de mai 68" ?
8 janvier - Inauguration de la piscine du campus de Nanterre par François Missoffe, ministre de la jeunesse et des sports. Il est pris à parti par des étudiants.
26 janvier -Violents incidents à Caen entre les grévistes de la SAVIEM et les forces de l'ordre. Bagarre à Nanterre.
7 février - Heurts violents à l'occasion d'une contre-manifestation organisée par les Comités Vietnam.
24 février - Déclaration politique et sociale commune PCF - FGDS
20 mars - Attaque du siège parisien de l'American Express.
22 mars - Incidents à Nanterre. Occupation de la tour administrative. Création par les anarchistes du Mouvement du 22 mars.
28 mars - Suspension des cours à Nanterre jusqu'au 1er avril.
25 avril - Le député communiste Pierre Juquin est expulsé du campus de Nanterre par les gauchistes prochinois.
28 avril - Un commando prochinois dévaste une exposition de soutien au Sud-Vietnam.
1er mai - Défilé CGT, PC, PSU (République - Bastille). Naissance de La cause du peuple.
2 mai - Début du voyage de Georges Pompidou en
Iran et en Afghanistan. Incidents à Nanterre où les cours sont suspendus. À
la Sorbonne, Occident met le feu au bureau de
la Fédération générale des étudiants en lettres, la FGEL. Les pompiers accourent
sur les lieux dans les minutes qui suivent et maîtrisent le feu. Sur le mur
on découvre un cercle barré d’une croix celtique, l’insigne d’Occident.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Occident_(mouvement_politique)
les débuts du mouvement
3 mai - Meeting dans la cour de la Sorbonne. Editorial de Georges Marchais dans l'Humanité qui y fustige "l'anarchiste allemand Cohn-Bendit" et raille les "révolutionnaires [... ] fils de grands bourgeois [... ] qui rapidement mettront en veilleuse leur flamme révolutionnaire pour aller diriger l'entreprise de papa et y exploiter les travailleurs". Le soulèvement des étudiants de Nanterre gagne le quartier Latin à Paris. En accord avec plusieurs organisations d’extrême gauche (la JCR d’Alain Krivine, la FER de Stephane Berg), le Mouvement d’action universitaire, l’UNEF et le Mouvement du 22 mars s’associent au meeting dans la cour de la Sorbonne pour protester à la fois contre l’incendie des locaux de la FGEL, la veille, par le groupe d’extrême droite « Occident » et contre la comparution de Daniel Cohn-Bendit et de ses camarades devant le conseil de discipline de l’Université le 6 mai : « Protester contre la fermeture de Nanterre et la comparution de huit étudiants devant une commission de discipline, le lundi suivant. » Environ 200 étudiants, placés sous le commandement de Xavier Langlade, le chef du « SO » (service d’ordre) de la JCR, sont présents.
:Deux cents militants d’extrême droite du mouvement Occident, armés de matraques, menacent de pénétrer dans la Sorbonne. À leur tête, on reconnaît Alain Madelin et à ses côtés le jeune Alain Robert. Le groupe arrive de la faculté de droit de la rue d’Assas. Ce dernier a battu le rappel des troupes qui passées par l’Observatoire arpentent maintenant le boulevard Saint-Michel et se dirigent vers la Sorbonne aux cris de « Communistes assassins », « Occident vaincra », « Tuons tous les communistes » et « Occident au pouvoir ». Dans la cour de la Sorbonne, une estafette essoufflée apporte la nouvelle : Occident se rassemble près de l’Observatoire et marche en rangs serrés vers la Sorbonne. Prochinois de l’UJCml et trotskistes de la JCR sortent les casques de leurs sacs de plastique, on arrache des pieds de chaise, on ramasse des pierres dans un couloir en travaux. Un petit état de siège bruyant et fébrile s’empare de la Sorbonne, où la plupart des étudiants sont en cours ou bien passent sereinement l’agrégation dans l’amphithéâtre tout proche.
Evacuation par la police requise par le Recteur Roche. Après quelques mots échangés avec le commissaire de police, les étudiants acceptent de sortir sans se défendre si la police les laisse filer. Les forces de l'ordre ne tiennent pas leur parole. Des gendarmes casqués et bâtons en mains font évacuer la Sorbonne. La routine policière veut que l’on contrôle l’identité des « perturbateurs » désignés par le recteur. Ils sont trop nombreux pour qu’on puisse le faire sur place. Quelques 400 étudiants sont donc embarqués dans les cars qui attendent à l’extérieur. On compte trois mille personnes aux abords de la Sorbonne. Les incidents sérieux commencent à 17 h 15 place de la Sorbonne, lors du départ du second convoi. La place de la Sorbonne est dégagée à l’aide de grenades lacrymogènes. Des manifestants se regroupent boulevard Saint-Michel et harcèlent les forces de l’ordre. Des cris s'élèvent, « Libérez nos camarades », « La Sorbonne aux étudiants », « Halte à la répression » et même « CRS SS » ; bientôt repris en chœur. La foule grandit, les cars de CRS ont du mal à se frayer un passage. Le préfet Grimaud est là en personne.
Manifestation au Quartier latin, incidents, près de six cents interpellations. Boulevard Saint-Michel, devant le lycée Saint-Louis, un premier pavé fuse. Il fracasse la vitre d'un car de CRS et fend le crâne du brigadier Christian Brunet qui s'écroule. La réponse est immédiate. Les policiers chargent, repoussent les manifestants en matraquant tout sur leur passage. Les rangs des contestataires grossissent. Tout le monde goûte à la répression, les manifestants, les passants, les étudiants, les clients des cafés, commerçants, touristes, riverains, ceux qui veulent s'interposer... Les policiers s’efforcent de repousser les manifestants sans cesse plus nombreux vers la place Saint-Michel et la Seine. Les arrestations se multiplient. Elles ont nécessité l'usage de grenades lacrymogènes. Pour la première fois, des jeunes occupent le pavé parisien et retrouvent les réflexes des communards. Une explosion de violence qui stupéfie les policiers. # 18h30 : Le quartier Latin est en état de siège. Les manifestants se comptent par milliers. C’est une mini-guerilla urbaine qui commence. Henri Dacier, qui allait au cinéma aux Trois Luxembourg, rue Monsieur-le-Prince, est matraqué au sol devant son amie. Ils se joignent tous deux aux émeutiers. Au coin de la rue de l’École de médecine, Claude Frèche, arrête sa 404 et demande ce qui se passe à un agent. Pour toute réponse, il reçoit deux coups de matraque et rejoint les manifestants. Un camionneur descend de son véhicule boulevard Saint-Michel et fait tournoyer la grande manivelle qu’il tient à la main. Les policiers reculent.
à 20h05 : Les premières barricades sont édifiées, à l’aide de grilles d’arbres et de panneaux publicitaires notamment. un peu plus tard, le quartier Latin est un champ de bataille où s’affrontent des militants de gauche organisés en petits groupes et des gardes mobiles souvent débordés. Dans les petites rues autour du « Boul’-Mich », Nicole Le Guennec et quelques autres militants pro-chinois renversent les voitures en stationnement. Au carrefour Saint-Michel-Saint-Germain, Henri Vacquin, ancien de l’Union des étudiants communistes, voit un groupe de jeunes secouer un car de police comme un prunier. « Vous êtes fous !- Ta gueule, vieux con, t’es plus dans le coup ». Un peu plus loin, au croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue Saint-Jacques, ce sont les loulous du Roméo-Club, rendez-vous de la banlieue adolescente, qui mènent la danse avec une rigueur toute prolétarienne. Juché sur une auto, un militant de la FER crie : « C’est une folie, camarades ! Repliez-vous ! Ne suivez pas les provocateurs ! », sans résultat. Après cinq heures d’affrontements, le quartier retrouve son calme. Bilan : 83 policiers blessés, et 574 arrestations, dont 179 mineurs, 45 femmes, 58 étrangers. Les Renseignements généraux ont soigneusement conservé jusqu'à aujourd'hui les 574 fiches des interpelés du 3 mai. Avec le recul, leur lecture est savoureuse, car on y retrouve, encore presque anonymes, des hommes qui depuis ont fait leur chemin, dont de futurs ministres de gauche... comme de droite. Bien sûr, les leaders sont embarqués : Alain Krivine, dirigeant trotskiste de la Jeunesse communiste révolutionnaire, Jacques Sauvageot, nº 1 de l'UNEF, l'incontournable Daniel Cohn-Bendit et Henri Weber (aujourd'hui sénateur PS) ; mais on trouve aussi Brice Lalonde (fiché comme président de la Fédération des groupes d'études de lettres) et José Rossi, futur ministre UDF d'Édouard Balladur, présenté comme « membre du bureau exécutif de l'Association nationale des jeunes du Centre démocrate » et le fils de l’écrivain gaulliste de gauche David Rousset, que de Gaulle avait reçu une semaine plus tôt en lui disant : « Il faut condamner le capitalisme, la société capitaliste. Il faut la condamner expressément. Il faut condamner le communisme totalitaire. Il faut trouver une voie nouvelle, la participation ». Quelques futurs journalistes ou écrivains font partie du lot : Guy Hocquenghem, Bernard Guetta (actuel directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, « déjà interpellé en 1964 lors d'affrontements contre des partisans de Tixier-Vignancour ») ou Hervé Chabalier (patron de l'agence Capa). Mai 68 a commencé.
4 mai - Condamnation de personnes appréhendées la veille. Appel à la grève illimitée de L'UNEF et du SNEsup. Suspension des cours à la Sorbonne. 5 mai - Condamnation de quatre manifestants du 3 mai à la prison ferme. Vers 17h00, 3000 CRS sont installés aux environs de la Sorbonne. 6 mai - Comparution de Daniel Cohn-Bendit et d'étudiants nanterrois devant la commission disciplinaire. Manifestations de soutien, Les pavés commencent à voler sur le boulevard Saint Germain. Premières barricades et violents affrontements avec la police pendant toute la nuit, 422 arrestations, 31 poursuites. 600 blessés 7 mai - Manifestation de Denfert-Rochereau à l'Etoile.5H00 de manifestation sans incident. 8 mai - Discours d'Alain Peyrefitte à l'Assemblée nationale. Il plaide pour la reprise des cours. La sorbonne est toujours entourée de policiers, il n'y aura pas d'affrontements. |
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9 mai - Les leaders étudiants annoncent leur intention d'occuper la Sorbonne dès le départ des forces de l'ordre. En réponse, Alain Peyreffite déclare que la Sorbonne restera fermée jusqu'au retour au calme. 3000 manifestants sont amassés devant la Sorbonne et scandent: "La Sorbonne aux étudiants"
déclaration du Recteur Jean Roche et manifestation à la Sorbonne: voir archives de l'INA
10 mai
Réouverture de la faculté de Nanterre, les
étudiants ne cherchent pas à occuper la faculté.
La Sorbonne est toujours bloquée par une rangée de cars
de policiers et un double cordon casqué et armé de boucliers.
A 18H30, 30000 manifestants sur la Place Denfert-Rochereau aux
cris de "Libérez nos camarades" des lycéens ont
rejoint les étudiants. images
muettes du 8 au 10 mai: archives INA |
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11 mai - La CGT, la CFDT et la FEN appellent
à la grève générale pour le 13 mai. Retour de Georges Pompidou d'Afghanistan qui annonce la réouverture de la Sorbonne pour le lundi 13 mai et déclare que la cour d'appel pourra statuer sur la libération des étudiants condamnés. |
12 Mai : Déclaration des leaders étudiants: archives de l'INA
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13 mai Les Cars de
Police quittent les alentours de la Sorbonne- La Cour d'appel met en liberté
provisoire les condamnés du 5 mai. La Sorbonne est réouverte et aussitôt
occupée. La sorbonne devient un forum permanent où les étudiants
enchainent les AG. Une sorte de révolution permanente s'organise
avec un volet culturel à l'Odéon. Plusieurs centaines de
milliers de personnes participeront à la manifestation. Manifestation syndicale de la gare de l'Est à Denfert-Rochereau. Les étudiants continuent jusqu'au Champs-de-Mars. Durant les affrontements du Quartier Latin de Paris, un manifestant est tué d'un coup de couteau. La population, face à la répression policière, a tendance à prendre fait et cause pour les étudiants, malgré les barricades et les destructions de dizaines de voitures et du mobilier urbain. |
14 mai - Départ du Général de Gaulle pour la Roumanie. Dépôt d'une motion de censure à l'Assemblée nationale par le PCF et la FGDS. Georges Pompidou agite le spectre des maoïstes et trotskystes ainsi que des anarchistes, il rend hommage aux organisations représentatives étudiantes pour ne pas s'être laissées déborder, écoutez son discours à l'assemblée nationale. Une organisation internationale chercherait à créer la subversion dans les pays occidentaux et à semer le trouble dans Paris pour faire capoter les initiatives de paix en extrême Orient.Il stigmatise aussi la jeunesse étudiante qui ne respecte plus les valeurs de "l'effort" dans cet extrait.
La révolte des étudiants émission Zoom ORTF - 14/05/1968 - 01h38m33s
15 mai - Occupation de l'Odéon et de l'usine Renault à Cléon.
16 mai - Le mouvement de grève s'étend dans les entreprises.
17 mai - Rencontre Mitterand - Waldeck-Rochet. Grève à l'ORTF.
Grève Générale
18 mai - Retour du Général de Gaulle. Grève générale, la paralysie économique gagne l'ensemble du pays.
19 Mai
images de grève : archives INA
le mouvement de grève générale s'étend à l'ensemble des secteurs économiques
publics et privés. C'est ce jour-là que Pompidou répète
la fameuse phrase du Général de Gaulle: "La
réforme oui la Chienlit non!"
20 Mai le mot d'ordre de grève générale est de plus en plus suivi. 21 Mai images
de grève: archives INA 22 mai - La motion de censure déposée par
la gauche est rejetée, elle ne recueille que 233 voix. Daniel Cohn-Bendit
est interdit de séjour. Création du Comité national de défense de la République
(CDR). Les syndicats se déclarent prêts à négocier avec le gouvernement.
Attaque du local national conjoint des CDR et du Service d'action civique
rue de Solférino par des manifestants. 24 mai - Nouvelle nuit des barricades. Le
Général de Gaulle annonce un référendum sur la participation (entreprises,
universités) pour le mois de juin. La Bourse est incendiée. Un commissaire
de police est tué à Lyon par un camion lancé par les manifestants. |
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25 mai - Début des négociations rue de Grenelle.
informations du 25 mai sur le site de l'INA: http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier&id=6
26 mai - Le Général de Gaulle donne son accord à Jacques Foccart pour l'organisation d'une grande manifestation pour le vendredi 31 mai (elle aura finalement lieu le 30).
27 mai - Accord sur le protocole de Grenelle
entre les syndicats, le patronat et le gouvernement (augmentation du SMIG et
des salaires, réduction des horaires, abaissement de l'âge de la retraite, augmentation
de l'allocation minimum vieillesse, allocations familiales ...). déclaration
de Pompidou sur les retraites
annonce officielle et détail
des mesures adoptées lors des accords de Grenelle . déclaration
du secrétaire général de la CGT: Georges SEGUY,
Meeting
de Charléty organisé par l'UNEF, le PSU et la CFDT.
28 mai - Conférence de presse de François Mitterrand qui annonce sa candidature à la présidence de la République en cas de vacance du pouvoir.
29 mai - Le conseil des ministres est ajourné. Le Général de Gaulle quitte l'Elysée à 11 h 15 et n'arrive à Colombey-les-deux-Eglises, via Baden-Baden où il a rencontré le Général Massu, qu'à 18h30. Pierre Mendès France se déclare prêt à former un "gouvernement de gestion".
30 mai - A 16h30 le Général de Gaulle annonce à la radio, la dissolution de l'Assemblée nationale: "Dans les circonstances actuelles, je ne me retirerai pas... Je dissous aujourd'hui l'Assemblée Nationale". Une manifestation de soutien au chef de l'Etat réunit un million de personnes.
31 mai - Remaniement ministériel. Manifestations de soutien au Général de Gaulle en province. Problèmes d'approvisionnement d'essence
1 Juin Manifestation de l'UNEF à Paris place du 18 juin 1940 entre 18000 et 25000 manifestants, incendie à la Sorbonne. Incidents à l'université de Strasbourg, 3 blessés dont 1 grave suite à une altercation entre étudiants grévistes et pro gaulistes.
5 juin: la France est toujours paralysée par la grève générale. Les ordures s'amoncellent, les clients font la queue devant les banques; aéroport gares, stations de métro vide; piquets grève devant les usines.images muettes : archives de l'INA.
7 juin: réouverture
de la Bourse après 18 jours d'arrêt.
PIERRE
POUJADE à sa sortie de Matignon: "J'ai fait part au premier ministre des
craintes et doléances des travailleurs en général et des commerçants et artisans
en particulier... Suite aux troubles, nous serons les premiers à payer l'addition...".
Le terme « poujadisme » (du nom de Pierre Poujade)
est utilisé en 2007 de manière indistincte pour qualifier négativement certains
types de populisme, de corporatisme et de démagogie qui n'ont pas forcément
de rapport avec le mouvement initié par Pierre Poujade lui-même. On emploie
ce terme pour qualifier une attitude démagogique en faveur des petits commerçants
vis-à-vis des gros (d'abord nationaux puis multinationaux) ou encore pour
parler d'anti-parlementarisme, de corporatisme, voire de façon plus franche
d'extrême droite. Il incarne la défiance d'une partie de l'électorat français,
fatiguée de l'instabilité et de l'impuissance de la quatrième république.
Le mouvement affirme dépasser le clivage droite-gauche, thématique que le
Parti populaire français de Jacques Doriot, seul mouvement d'importance
ouvertement pronazi en France et inventeur du slogan "ni droite, ni gauche",
revendiquait quelques années plus tôt. Il reprend ainsi à son compte une
partie du fond commun de la « vraie » droite française. En ce sens, le poujadisme
désigne un populisme réactif et réactionnaire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Poujadisme |
11 juin réouverture des grands Magasins, le BHV réouvre, les galeries lafayette et le Printemps ont décidé de poursuivre la grève.
12 juin des affrontements entre ouvriers et policiers aux usines Renault de Flins
29 Juin allocution télévisée de De Gaulle à la veille du second tour du scrutin des élections legislatives
Juillet des manifestations à Avigon pendant le festival.
Mai 68 Apostrophes
A2 - 22/04/1977 - 01h13m28s Maurice Grimaud (préfet de police en
68) , Daniel COHN BENDIT, Michel de SAINT PIERRE , François CHATELET, philosophe
et auteur de "Chronique des idées perdues" analyse la logique de mai 68.
Ils avaient 20 ans en mai 68: Apostrophes
A2 - 23/05/1986 - 01h14m43s Pascal BRUCKNER, Guy HOCQUENGHEM, Bernard TAPIE,
Laurent DISPOT
Le SAC est officiellement créé le 4 janvier 1960, date de son enregistrement à la préfecture de Paris. Il recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu. Parmi ses fondateurs, on trouve Charles Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire (il a porté l'uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes. En 1965, le SAC est soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement du chef de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka. Par ailleurs, Jaqueline Hémard et Ali Bourequat, relayé par le réseau Voltaire, ont accusé le SAC de s'être financé par des trafics de stupéfiants au Maroc. En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle. Face à tous ces problèmes, Foccart rappelle Pierre Debizet à la tête du SAC pendant les événements de mai 1968. Il décide de remplacer la carte de membre qui ressemble trop à une carte de police et exige de chaque membre un extrait de casier judiciaire. Charles Pasqua est exclu du SAC sur ordre de Jacques Foccart au début de 1969 pour avoir tenté d'en prendre le contrôle à la faveur des événements de mai 1968. Contrairement à la légende, Pasqua était généralement mal vu du SAC Dans les années 1970, Patrice Chairoff publie dans Libération un plan du SAC prévoyant l’internement de gauchistes dans des stades. Ce document est attribué au marseillais Gérard Kappé, un lieutenant de Charles Pasqua qui hurle au faux. ses membres auront des ennuis avec la justice pour : « coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » (François Audigier, Histoire du SAC, p. 462). Pierre Debizet, responsable du SAC, arrive à Marseille en mai 1981 car il s'inquiète des rivalités entre les membres locaux de son organisation. Jacques Massié, le responsable local du SAC et policier est accusé de détournement de fonds et de proximité avec la gauche par les autres membres de l'organisation. Quelque temps plus tard, Massié et toute sa famille furent assassinés. Rapidement, les meurtriers furent arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Pierre Debizet est inquiété par la justice mais sans suite pénale. Une commission d'enquête parlementaire (uniquement composée de membres de la majorité de gauche, la droite ayant refusé d'y siéger) est constituée mais ne décide pas de demander la dissolution du SAC. Cette question est abordée par le parlement et obtenue en 1982. L'UNI a été créée après les événements de mai 1968
par l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le
communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège
du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron du
SAC. Le MIL a été créé par Pierre Debizet après l'élection présidentielle de 1981 mais avant la dissolution du Service d'action civique, ce n'est donc pas une résurgence directe du SAC mais une structure créée en marge de l'UNI, afin de permettre à ses anciens entrés dans la vie professionnelle d'avoir une structure d'accueil qui soit plus proche des milieux universitaires que le SAC.Robert Pandraud appartient au MIL. occident, fondé en 1964, était un mouvement politique français classé à l'extrême droite. Dissous en 1968, il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense): on retrouve parmi ses membres: Patrick Devedjian (futur maire d'Antony, député des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP) Gérard Longuet (futur ministre de l'Industrie et ancien président du Conseil régional de Lorraine) Alain Madelin (futur ministre, député UDF, président de Démocratie libérale, puis député UMP) Jacques Bompard (ancien maire FN et actuel maire MPF d'Orange) ; Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ; Claude Goasguen (futur député de Paris et l'un des porte-parole de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy) ; On retrouvera Pasqua , Pandraud le GUD et le MIL en 86
face aux étudiants. Droit
de réponse TF1 - 17/04/1982 - 01h16m32s |
Faut-il "Liquider l'héritage de mai 68" ?
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
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menu général perdu? |
Manifestations étudiantes et lycéennes en France contre le projet Devaquet. Le gouvernement est bien décidé à libéraliser le système. L’enseignement supérieur ne fait pas exception. Le programme électoral de la plate-forme « UDF-RPR Pour gouverner ensemble » prévoyait de donner davantage d’autonomie aux établissements d’enseignement supérieur. Ce mouvement est l’une des plus grandes réussites du mouvement étudiant en France, après celui de mai 1968, tant par son ampleur que par sa victoire finale.
le Premier ministre a fixé la ligne à suivre dans son discours de politique générale : « Dans l'enseignement supérieur, le principe d'autonomie doit être définitivement concrétisé tant à l'entrée - au moment de la sélection des étudiants - qu'à la sortie - au moment de la délivrance des diplômes. L'autonomie doit aller de pair avec un allègement des structures universitaires[…] Cette rénovation de l'Université suppose l'engagement sans réticences de tous les enseignants et chercheurs de l'enseignement supérieur ; elle passe par une abrogation rapide de la loi sur l'enseignement supérieur de 1984 [dite loi Savary] »
Pour donner du corps à cet objectif, un groupe de travail nommé Géruf (probablement l’acronyme de Groupe d’Etude et de Réflexion sur l’Université Française) fait des propositions sur l’avenir de l’université. Le Géruf est une initiative de l’UNI. Mais la proposition est jugée trop radicale par le gouvernement. Jacques Chirac demande donc à son ministre délégué chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur, Alain Devaquet, d'élaborer un nouveau projet.
Le 11 juillet, la proposition de loi d’Alain Devaquet est adoptée en Conseil
des ministres. Elle est alors transmise au Parlement qui doit l’étudier à l’automne.
Cette proposition prévoit logiquement de donner une large autonomie aux universités.
D’abord, du point de vue financier : les universités auraient la possibilité
de fixer librement leurs frais d’inscription, à l’intérieur d’une fourchette
nationale.
Deuxièmement, concernant les étudiants, la loi laisserait des possibilités de
sélection afin, selon M. Devaquet, d’adapter les flux d’étudiants aux besoins
du marché du travail, aux capacités d’accueil des établissements et aux capacités
des postulants. Mais il s’empresse d’ajouter que tous les bacheliers devraient
être admis quelque part.
Troisièmement, les universités seraient libre de choisir leur méthode pour former
leurs étudiants ainsi que les diplômes qu'elles veulent délivrer. Toutefois,
le ministre assure qu’il maintiendra une accréditation minimale des diplômes
par ses services.
En outre, cette loi prévoit de renforcer le pouvoir des enseignants-chercheurs
dans les organes dirigeant l’université : un seuil de 40 % minimum de cette
catégorie de personnel est fixé.
Ce projet est celui du ministre, qui en accepte « totalement la responsabilité
». Il affirme avoir évité un projet plus libéral, voulu par les « ultras » de
la majorité notamment le député Jean Foyer et le conseiller du Premier ministre
pour l’éducation et la recherche, le recteur Yves Durand.
par la suite, Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
l'un des leaders de ce mouvement David Assouline reprend quelques un des points
importants de la Loi devaquet dans Apostrophes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=manifestations+1986&num_notice=1&total_notices=7
informations du 24 novembre : soir 3: les seuls étudiants interviewés
sont ceux de la corpo de droit à Lyon anti grévistes:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=themes&code=C0524211860&num_notice=4&total_notices=25
21 novembre: les étudiants se mobilisent, en AG les militants syndicaux et
politiques se font siffler!! 25 novembre : Le mouvement commence. Le gouvernement et son premier ministre Jacques Chirac répondent par une forte répression policière. De graves affrontements ont lieu, faisant des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement atteints, Le corps des voltigeurs (duos de policiers montées sur moto) fait parler de lui à cause de sa violence démesurée, imaginez un coup de matraque amplifié par la vitesse et le poids d'une moto. |
26 novembre, le Groupe union défense (GUD symbole: cercle barré d'une croix celtique comme le mouvement occident en Mai 68 ) n’hésite pas à envoyer des militants attaquer une assemblée générale de grévistes à Jussieu. La trentaine de militants d’extrême droite se retire rapidement, mais marque les esprits. Le 27, nouvelle attaque des agitateurs nationalistes d'Assas (comme par hasard on retrouve Pierre debizet, professeur à ASSAS et nommé en 1986 à la tête du MIL: vous savez le mouvement qui regroupe les anciens du SAC). Cette fois-ci lors du passage d’une manifestation. Mais l’opération est plus sérieuse. Les militants sont armés de barres de fer et protégés par des casques de moto. Après quelques affrontements en marge de la manifestation, la bagarre se déplace rue Barra. Elle oppose le GUD à une poignée d’étudiants souvent liés à l’ultra gauche et bien décidés à en découdre. On se charge à tour de rôle, on se lance des cocktails Molotov, on casse des voitures, bref une bagarre de rue d’une grande violence. La police, contrairement à ses habitudes en cet automne 1986, tarde à intervenir. Il faut plus d’une heure avant qu’elle se décide à séparer les adversaires. Ces affrontements marquent le paroxysme de la violence d’extrême droite qui décline rapidement par la suite. Pourquoi la police n'intervient pas? Qui a créé le corps des voltigeurs? Pasqua un des fondateurs du SAC et ministre de l'intérieur et Pandraud (membre du MIL ) secrétaire d'état de Charles Pasqua et le premier ministre Chirac est également soupçonné d'avoir été un temps à la tête du SAC. Le corps des voltigueurs sera finalement dissous suite à la bavure sur Malik Oussekine les déclarations de Pasqua et Pandraud à l'issue de ce drame faisant définitivement basculer l'opinion publique du côté des étudiants. on résume: le SAC créé l'UNI bras politique dans les universités en 68 et le MIL hors de l'université en 81 dont le président en 86 est à ASSAS et comme par hasard à ASSAS on retrouve en 86 un bras armé d'étudiants , le GUD, le SAC avait aussi une branche "bras armé" au temps où il existait encore. Structure classique, un bras politique et un bras armé. occident, SAC, MIL, UNI, GUD on a bien affaire à une seule et même famille, et cette famille se trouve idéalement placée au sein du pouvoir et à la tête des forces de l'ordre de la république. plus sur le GUD: http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article117
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27 Novembre Manifestation prévue devant l'assemblée nationale cet après midi. Interview de lycéens sur projet de loi DEVAQUET. Le Slogan qui fait fureur: " DEVAQUET, si tu savais , ta reforme, ta réforme! DEVAQUET, si tu savais ta reforme où on s'la met... Au C...! ". Préparatifs de la manif 2 décembre Affrontements entre grévistes et non grévistes à la Sorbonne. On médiatise la polémique habituelle, entre ceux qui luttent vraiment et ceux qui se disent hostiles au projet Devaquet mais veulent reprendre les cours. Ils réservent tout leur potentiel d'hostilité aux grévistes plutôt que d'exprimer leur colère dans la lutte. "Il faut respecter le travail des autres" dit une non gréviste. Question de priorité... |
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4 décembre Une montée massive
est organisée à Paris, lycéens et étudiants
convergent, louant des cars, montant sans payer dans les trains. Plus
d'un million d'étudiants sont présents ce jour là.
De petits groupes, provoquent les manifestants, armés de battes
de base ball, de tessons de bouteilles, de poings américains, la
tension est palpable dans le cortège, parfois ils font mine de
donner l'assaut provoquant des mouvements de foule importants au sein
du cortège organisé par régions. Le tout converge
aux invalides, lorsque les premiers arrivent les derniers ne sont pas
encore partis!!! Bilan: plusieurs dizaines de blessés de part et d'autre, une quarantaine côté manifestants, dont deux manifestant grièvement atteint, l'un d'eux perd un oeil, l'autre une main. 150 interpellations, 93 manifestants placés en garde à vue. 120 blessés chez les forces de l'ordre dont 20 seront hospitalisés. |
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"Le jeune homme qui a perdu la main en relançant la
grenade s’appelle Patrick Berthet si mes souvenir sont bons...pour ma part
j’ai eu une fracture maxilaire supérieure, une fracture du nez et une fracture
du crane. J’ai donc subi une opération en neuro-chirurgie délicate... ci
dessous un texte que j’ai écrit le 4 decembre 2006, 20 ans après les faits,
lors d’une insomnie. Au réveil les larmes coulaient de rage sur mon visage,
cette rage tranquille que le peuple retient en lui jusqu’au jour ou tout
explose. Alors la répression s’abbat sur la réponse du peuple à l’injustice
qu’il endure. Les blessés et les morts s’enchainent sur le fil de l’histoire
sans changer la détermination de celui ci qui sans cesse revient à la charge.
Pensons un instant à tous ces fantomes de la Commune de Paris à Oaxaca et
nous trouverons en nous la raison de la lutte de libération contre ce système
répressif néolibéral capitaliste. Que la force soit avec nous, le peuple
des opprimés face au monstre dévastateur des profiteurs. Voici maintenant
20 ans, j’ai reçu une grenade en tir tendu (tir tendu interdit par la loi)
qui a faillit me coûter la vie, et cela pour avoir manifesté pacifiquement
contre le projet de loi Devaquet. En fait, malgré plusieurs fractures et
une forte dépression qui interrompirent brutalement mes études j’estime
avoir eu de la chance. Mon voisin d’hôpital François Rigal a lui perdu un
oeil dans les mêmes conditions, l’impact a frappé un cm plus bas... Mais
nous ne serions sans doute pas là si la grenade nous avait touché juste
au dessus des sinus ou bien au cœur... oui nous avons eu la chance de survivre
à cette tentative d’assassinat qui pourtant nous a visé en pleine figure
! Malik Oussekine, lui n’a pas eu cette chance et les auteurs du meurtre
ont pu tous deux finir leurs jours tranquilles. La répression se renforce
à mesure que la résistance s’organise, elle fait système et pour cette raison
les victimes de 86, comme celles de Novembre 2005 et celles issues de la
lutte contre le CPE sont les victimes d’un système
qui réprime et poursuit en justice pour sa survie." Jérôme voir commentaire 15 ici: http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17 |
nuit du 5 au 6 décembre
Les CRS évacuent la Sorbonne occupée pacifiquement par les étudiants et continuent à réprimer les étudiants dans le quartier latin.
Aux alentours de minuit, dans le quartier Latin, Des voltigeurs remarquent Malik Oussekine et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise Paul Bayzelon,celui ci déclare: « Je rentrais chez moi ; au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d’un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte. Deux policiers s’engouffrent dans le hall, ils se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. ». Peu après, le Samu arrive sur place, apporte les premiers soins à Malik Oussekine et le transporte à l’hôpital Cochin, où il décède, il avait 22 ans. Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et son secrétaire d'État, Robert Pandraud ne condamnent pas cette bavure policière. Alain Devaquet démissionne suite à cette bavure, et Jacques Chirac retire le projet.
le journal de la 2 le lendemain du drame on y voit les voltigeurs à
l'oeuvre:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=6&total_notices=23
"Malik Oussekine tremble, le souffle coupé, un flic derrière lui,
la matraque en menace. La porte codée de l’immeuble est entrouverte, le hall
d’entrée se fait cage et les trois fauves-voltigeurs ne répondent plus de rien.
Malik Oussekine non plus. Ils frappent, il gémit ; ils cognent, il pleure. Ailleurs,
plus loin, je sprinte. Des gros bras d’extrême droite, venus de la faculté d’Assas,
nous somment de lâcher nos bâtons. Splouc, bruit sourd. J’avais donc un
bâton, d’où venait-il ? Le sang, les cris, les vitrines brisées, les bruits
de pas, les « par ici ! », « là ! », « fais gaffe ! », « arrêtez ! merde ! »,
une fille en pleurs, à genoux - je me souviens de son visage : ordinairement
sublime - les radios-reporters, les autonomes casqués, uniques dans leur volonté
dérisoire (eux ne courent pas devant les flics, ils les affrontent, cognent,
tombent, idéalistes, va !), tout s’emmêle, ça s’accélère. Vertiges, c’est donc
ça la guerre ? Un film interactif ? Un reality show ?"
http://www.davduf.net/article.php3?id_article=17
témoignage du propriétaire du logement de Malik
extrait de l'émission TAXI FR3 - 12/12/1986:
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=malik+oussekine&num_notice=1&total_notices=23
"Les deux auteurs du matraquage mortel, le brigadier Jean Schmitt,
cinquante-trois ans à l’époque, et le gardien Christophe Garcia, vingt-six ans,
ont comparu trois ans plus tard devant la cour d’assises de Paris pour « coups
et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils furent
condamnés le 28 janvier 1990 respectivement à cinq ans et deux ans de prison
avec sursis. Leur administration n’a pris aucune sanction notable : l’un a vu
sa retraite avancée, l’autre a changé de poste"
http://www.humanite.fr/1996-12-06_Articles_-Il-y-a-dix-ans-Malik-Oussekine-etait-matraque-a-mort.
une nouvelle gestion des manifestations pour éviter les bavures
6 décembre
Le recul annoncé par René Monory ne suffit pas à calmer
les étudiants et lycéens qui continuent le mouvement jusqu'au
retrait du projet. De nombreuses manifestations ont lieu en province. Une manifestation
est organisée depuis la Sorbonne jusqu'à l'hopital Cauchin où
Malik Oussekine est décédé dans la
nuit des suites de ses blessures.
Midi 2 sur le site de l'INA
8/9 décembre
coordination
nationale étudiants lycéens, demande d'une commission d'enquête
sur al mort de Malik Oussekine , appels à la grève générale.
"Nous maintenons notre appel à la population pour lagrève et maintenons notre
manifestation de mercredi 10 décembre".
Chirac annonce le retrait du projet et Devaquet démissione
compte
rendu de la coordination et déclaration de la FEN et de la CFDT
10 Décembre
Manifestations en hommage à Malik Oussekine, environ 200 000 personnes dans 30 villes de Province selon l'AFP : reportage TV.
Passe d'armes à l'assemblée nationale entre Pierre Mauroy ancien premier ministre et Charles Pasqua, ministre de l'intérieur. Alors qu'il est interpellé sur la bavure policiière, Pasqua ressort la fameuse formule de Giscard lors du débat d'entre 2 tours de la campagne présidentielle de 1974: "vous n'avez pas le monopole du coeur"
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
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Les Autres mouvements étudiants après 1989
Jospin en 92, bayrou en 96, Allègre en 99, le gouvernement raffarin en 2003, Valérie Pécresse en 2007 tenteront de faire passer toujours les mêmes idées que Devaquet en 1986: autonomie des universités, du cadre national des diplômes, des frais d'inscriptions et de la professionnalisation des cursus universitaires.
1989/1992: Jospin réforme l'enseignement supérieur : rénovation des 1ers cycles, création de postes, autonomie des universités et plan U3M (Université du IIIe millénaire) reposant sur un partenariat État/collectivités locales en vue d'une carte universitaire nationale décentralisée et contractualisée, création des IUP.
26/01/1995 circulaire Fillon : à titre exceptionnel et par dérogation, les titulaires d'un DUT peuvent être admis à s'inscrire en 2e année d'IUT, après avis favorable motivé du directeur de l'IUT. le 10 février la circulaire est retirée à la suite de nombreuses manifestations.
1997: arrêtés des 9-4, 30-4 et 23-5-1997 réforme Bayrou: Les étudiants peuvent, dans le cadre du semestre universitaire, effectuer un stage conventionné en entreprise (unité d'expérience professionnelle) cohérent avec la formation suivie. création de la licence professionnelle.
2000: Claude Allègre : projet d'autonomie des universités, système LMD :licence-mastère-doctorat, organisation des diplômes français actuels autour des niveaux bac + 3 (licence), bac + 5 (mastère) et bac + 8 (doctorat). Manifestations Anti Allègre, Allègre est démissioné par le premier ministre Lionel Jospin mais le système LMD passe quand même. les projets collège lycée passent aussi sous la houlette de Jack Lang le successeur d'Allègre
2003 Réforme Ferry (Luc, 1-1-1951) : Le 9 Mai avant-projet de loi : autonomie des universités renforcée, harmonisation européenne des diplômes , système LMD déjà appliqué dans une vingtaine d'universités. le 2 juin suite aux mouvements de grève contre la décentralisation (profs) et les retraites (fonctionnnaires), report du dépôt devant le Conseil d'État à septembre 2004 pour diviser le front, prof, étudiants, fonctionnaires.
novembre 2004 manif étudiantes : refus de l'autonomie des universités, défense du caractère national des diplômes, opposition à l'idée de toute sélection (autre que le bac) à l'entrée en faculté.
2005 Manifs lycéennes contre la loi Fillon.
Le déclencheur semble être le 6 janvier 2005, quand des policiers et gendarmes effectuent des fouilles dans 1 200 collèges et lycées dits « difficiles ».
20 janvier
Des lycéens commencent à manifester sur Paris contre le projet de loi, en même temps que la manifestation des professeurs.
5 mars
une coordination nationale est organisée dont les votes élargissent les revendications : en plus du retrait du plan Fillon, sont demandées, entre autres, la gratuité des trousseaux professionnels, la restitution de 90 000 postes dans l'éducation, etc.
8 mars
200 000 lycéens auraient défilé, 165 000 selon la police.À Paris, des manifestants sont agressés et détroussés (habits de marque, argent, portables etc.), voire « lynchés ». Les agresseurs (surnommés « casseurs » dans les médias) sont au départ peu nombreux, mais finissent par être entre 700 et 1 000 dont 300 très actifs selon la police. Avec un effectif de 200 policiers en civil et 2 000 en tenue mobilisés, elle procède à 32 arrestations. La coordination lycéenne qui suit accuse la police de passivité. De plus, des lycéens affirment que la police les a empêché de fuir la manifestation, afin de « casser » le mouvement.
7 avril
Les blocages connaissent leur point culminant le 7 avril par une « journée nationale de blocage » appelée par la coordination, avec 480 lycées bloqués sur 2600. Les occupations de lycées sont suivies de quelques autres occupations plus spectaculaires. Jusqu'à 700 lycées ont été bloqués à un moment ou à un autre.
Des barrages de CRS et de gardes mobiles avec utilisation de gaz lacrymogènes se multiplient sur le parcours des manifestations lycéennes qui sortent du parcours prévu, comme à l'île de la Réunion, à Paris ou à Toulouse. À Lille, lors d'une manifestation, un lycéen est assommé, ce qui fait courir la rumeur qu'il y a un mort. Plusieurs centaines de lycéens sont arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des avocats de lycéens qualifient ces arrestations de « rafles ». Des lycéens se plaignent d'avoir été humiliés par des déshabillages, insultés, ou frappés (y compris après l'arrestation).
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Le volet sur le baccalauréat avait été rapidement retiré alors que le mouvement était encore en phase ascendante. Le reste du texte fut adopté le 23 avril 2005. Le mouvement connait ses derniers soubresauts à Toulouse.
12 mai Le dernier appel à manifester contre la loi Fillon qui suit concerne la grève de l'Éducation nationale.
31 mai devant les caméras la gendarmerie mobile évacue brutalement des lycéens et des avocats de l’enceinte du Palais de Justice.
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mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
2006 (février , mars, avril) Manifs étudiants contre l'autonomie des universités et le CPE.
Les coordinations d'étudiants et de lycéens et les syndicats, comme l'ensemble des partis de gauche, exigeaient, de la part du gouvernement Dominique de Villepin, non seulement le retrait du CPE (Contrat Première Embauche) mais aussi l'abrogation de l'intégralité de la « loi sur l'égalité des chances » dont il faisait partie, et également celle du CNE (contrat nouvelles embauches) similaire au CPE. D’autres revendications ont également été défendues, sans succès (augmentation du nombre de postes aux CAPES, etc). Au sein des étudiants, le mouvement anti-CPE à été très suivi et a vu une mobilisation exceptionnelle, ainsi que des manifestations de grande ampleur. Le gouvernement a d'abord divisé le front étudiant en repoussant la réforme de l'autonomie des universités. Puis le gouvernement a annoncé le retrait du CPE finissant de diviser le front à l'approche des examens.
Contrairement à ce que son nom indique, un salarié aurait pu être sous le régime de ce contrat, sans qu'il s'agisse pour autant de son premier emploi. À l'instar du CNE (contrat nouvelle embauche), ce contrat était assorti d'une « période de consolidation » de deux ans durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail sans en donner le motif, succédant à une période d'essai équivalente à celle du CDI. Comme pour le CNE, il est à préciser que si le salarié romp le contrat durant la « période de consolidation », il est considéré comme démissionnaire et n'a pas droit au chômage. Ce texte a suscité une vive opposition parmi un nombre important d'étudiants et de lycéens, suivi par les syndicats de salariés, puis par les partis politiques de gauche, estimant que le contrat aurait facilité les licenciements abusifs et la précarité. Des divisions étaient également apparues parmi les organisations de droite et le patronat. Il faut signaler ici, que le Le 14 novembre 2007, les deux principales particularités de ce contrat (licenciement sans motif communiqué préalablement et période de consolidation de deux ans) ont été déclarées contraire au droit international par l'Organisation internationale du travail. Ce contrat (CNE) devrait probalablement disparaitre, les tribunaux le requalifiant souvent en CDI de droit commun.
Des violences ont eu lieu envers les manifestants et les forces de police par des jeunes venus des « banlieues » qui agressaient aussi bien les manifestants que les fonctionnaires de police, car ces jeunes semblent insensibles aux revendications exprimés par d'autres jeunes qu'ils considèrent majoritairement blancs et aisés.
Il faut dire que le mouvement anti-CPE faisait suivait de peu les violences urbaines et les émeutes auxquelles la France avait fait face quelques mois auparavant à la suite du décès de deux adolescents de Clichy-sous-Bois, Zyed Benna ,(17 ans) et Bouna Traoré (15 ans), morts par électrocution dans l'enceinte d'un poste source électrique alors qu'ils étaient poursuivis par la police Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
7 février
Prermières manifestations, lycéens, étudiants et salariés manifestent contre la « loi sur l'égalité des chances » .
13 février
2400 étudiants (sur 20 000 inscrits) de l'université Rennes II réunis en Assemblée générale lancent un appel à la mobilisation générale de la jeunesse en France.
16 février
Des actions et manifestations contre la loi pour l'égalité des chances ont lieu dans une trentaine de villes universitaires.
25 février La coordination nationale étudiante se tient à Toulouse, elle élabore une plate-forme revendicative plus large que le retrait de la loi sur l'égalité des chances, concernant plusieurs domaines : l’emploi (emploi stable pour tous et toutes, retrait des contrats précaires) ; l’enseignement (réengagement financier de l’État dans le service public universitaire, retrait de la loi Fillon, reconnaissance des diplômes universitaires, retrait du « pacte pour la recherche ») ; l’arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux, l'amnistie des lycéens ayant participé au mouvement contre la loi Fillon, des personnes poursuivies suite aux émeutes urbaines en novembre 2005. La presse a été vivement critiquée lors de ce mouvement, ainsi que la Police qui fut accusée de laisser faire les nombreux auteurs de violences à l'égard des lycéens. Je me rappelle d'une lycéenne sur le forum de l'UNL qui déclarait que les policiers avaient bloqué les rues adjacentes et empêchaient les jeunes manifestants de fuir face aux agresseurs. |
3 mars
Une assemblée générale a été organisée par les anti-CPE à la Sorbonne, mais le recteur décide de fermer le bâtiment immédiatement. Les cours sont donc de facto annulés, élèves et professeur n'ayant plus l'accès aux locaux. Cette mesure précipitée est alors très mal communiquées aux personnes présentes dans l'enceinte de la Sorbonne, et certaines mettront plusieurs heures avant de découvrir la situation.Ils sont bloqués à l'intérieur, ils décident d'y rester!
7 mars
La Sorbonne est donc fermée: des CRS bloquent l'entrée de la faculté.
160 cortèges en France rassemblent entre 396 000 (selon les Renseignements Généraux)
et un million de manifestants (selon les organisateurs).
38 universités sont en grève : Aix-Marseille I, Artois, Brest, Chambéry, Dijon,
Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, La Rochelle, Le Havre, Le Mans, Lille
I, Lille II, Lille III, Limoges, Lorient, Metz, Montpellier II, Montpellier
III, Nancy, Nantes, Orléans, Pau, Poitiers, Rennes II, Rouen, Toulouse II, Toulouse
III, Tours, Paris I, Paris III, Paris IV, Paris V, Paris VI, Paris VII, Paris
VIII, Paris X, Paris XIII, Evry.
8 mars
Plusieurs centaines d'individus, réunis en assemblée générale, votent la grève et le blocage de la Sorbonne. Entre 100 et 150 personnes passent la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mars dans l'amphithéâtre Descartes à la Sorbonne (Paris I et IV). Le rectorat de l'université poste des cars de CRS devant son entrée dans le but d'interdire l'entrée à d'autres contestataires. Le principe était d'occuper jusqu'à une réouverture du site.: http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141110.mpg.
10 Mars
manif à la sorbone: "RESISTANCE". Ce jour là des étudiants
arriveront à pénétrer dans la Sorbonne pour rejoindre ceux
qui l'occupent déjà depuis 2 jours, et ce malgré la présence
des CRS.
:http://blog.mendes-france.com/2006/03/10/videopodcast-de-la-manifestation-a-la-sorbonne-paris/
11 Mars
A 4 heures du matin, les occupants de la Sorbonne sont évacués par la
force policière. Les CRS ont reçu l'autorisation du recteur d'y intervenir
depuis 22h30 la veille mais ont attendu que la foule massée à l'extérieur
se disperse. Des dégradations ont été causées par
les forces de l'ordre lors de l'évacuation des bâtiments occupés (portes
cassées à coups de haches par les CRS). Les étudiants évacués érigent
des barricades sur le boulevard Saint-Michel et remontent le boulevard
du Luxembourg. |
16 mars
entre 247 500 (RG) et 500 000 (organisateurs) manifestants anti-CPE sortent dans la rue. Sur les 84 universités, 21 universités (25 %) bloquées et 37 perturbées selon le ministère ; 66 universités en grève selon l’UNEF.
18 mars
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répression policière à la Sorbonne: http://www.dailymotion.com/search/sorbonne/video/83060 A l'appel d'une large intersyndicale de salariés et d'étudiants (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Unsa, Union syndicale Solidaires, Confédération étudiante, Unef, UNL, Fidl), des manifestations ont réuni entre 500 000 (RG) et 1 500 000 (organisateurs) personnes à travers 160 villes en France. |
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28 mars
entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent dans les rues pour manifester contre le CPE Des incidents sont survenus, notamment à Paris où 135 personnes sont interpellées par des CRS et des policiers en civil présents autour du cortège. De plus en plus de lycées et d'universités sont en grève, voire quelques collèges en Île-de-France. Ci contre un automobiliste tente de forcer le passage. C'est le résultat de la culture des otages pratiquée par les médias depuis des années, l'automobiliste est pris en "otage", il ne peut pas "circuler librement", il force donc le passage en avançant sur les manifestants (pas contents du coup !!) |
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30 Mars
Le Conseil constitutionnel exprime son choix au gouvernement : il refuse de censurer la loi sur l'égalité des chances et affirme que le Contrat Première Embauche n’enfreint pas les valeurs constitutionnelles (les 7 conseillers nommés par la droite votent pour cette position, les 2 conseillers nommés par la gauche votant contre).
![]() http://infoblog.samizdat.net/2006/03/30/cpe-repression-feroce-a-rouen/ |
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repression policière et judiciaire ( des peines jusqu'à
10 mois fermes ont été prononcées): collectif anti répression: http://repression2006.blogspot.com/ |
21 mars
Cyril Ferez, 39 ans, adhérent de SUD PTT (Orange) hospitalisé dans le coma à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Alexandre Tsitouridis,photographe « Je l’ai vu assis devant les CRS,
pacifique, raconte Alexandre Tsitouridis. Je ne sais pas ce qui lui passait
par la tête. J’ai eu l’impression qu’il allait se relever. Les CRS sont
autour de lui. Je ne le vois plus. L’image d’après, il est par terre.
» http://justicepourcyril.zeblog.com/ |
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Entre 1 200 000 (RG) et 3 000 000 de personnes (organisateurs) descendent
dans les rues pour manifester contre le CPE. 31 Mars Allocution radio-télévisée du président Chirac: promulguant la loi pour l'égalité des chances qui comprend entre autre le CPE mais demandant une nouvelle loi pour modifier les clauses qui « posent problème » (période d'essai de deux ans, non-obligation de motiver la rupture du contrat) 3000 à 5000 jeunes se sont spontanément réunis en colère. Leurs pas les ont portés devant l'Assemblée Nationale. Tout un symbole qui puise des racines profondes dans la passé. 4 avril La mobilisation ne faiblit pas. Ce sont entre 2,5 et 3 millions de personnes qui manifestent partout en France. |
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5 avril
Les négociations entre les parlementaires UMP et les syndicats de travailleurs, de lycéens et d'étudiants débutent pour une modification éventuelle de la loi, conformément aux souhaits du Président de la République. Les syndicats demandent que le CPE soit abrogé avant le 15 avril 2006. Les députés socialistes ont déposé une proposition de loi allant également dans ce sens. Un millier de jeunes ont pris à partie les forces de l'ordre place d'Italie, à la fin de la manifestation parisienne contre le CPE. A 23h00, 383 personnes avaient été interpellées par les policiers, a indiqué la préfecture de police. Des soins ont en outre été prodigués à 34 blessés légers. |
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lundi 10 avril
Les étudiants, sceptiques après l'annonce du retrait du CPE, ont décidé, de reconduire le blocage d'universités dans plusieurs villes de France. Selon le ministère de l'éducation, 32 universités étaient perturbées ce lundi, dont cinq bloquées, sur un total de 62 universités en activité (22 autres étant en vacances cette semaine).
24 Avril
réouverture de la Sorbonne, immédiatement réoccupée, les occupants sont délogé le soir même
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3dyei_cpe_news
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3cefn_nique-le-cpe_shortfilms
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3ehdn_le-petit-casseur-en-mousse_politics
http://media.de.indymedia.org/media/2006/03//141138.mpg
http://www.dailymotion.com/search/CPE/video/x3bacm_manifestation-contre-le-cpe-angers
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menu général perdu? |
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
NOVEMBRE 2007:
loi Pécresse sur l'autonomie des universités dîte LRU (Libertés et Responsabilités
des Universités)
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010
Lundi 4 novembre, entre 100 et 200 personnes ont occupé pendant quelques heures le site de Tolbiac de l'université Paris I avant de le quitter en fin de journée, alors que celui-ci est fermé administrativement.
5 novembre :
le
site de Tolbiac (Paris I) a été occupé par plus d’une centaine d’étudiants.
Ils ont décidé d'escalader les grilles puis défoncé une porte
pour occuper les lieux.http://mobilisation-tolbiac.2007.over-blog.fr/
"A
Toulouse mardi [5 novembre] matin, des chaises et des tables interdisaient
l'accès aux salles de cours et des étudiants attendaient la tenue d'une assemblée
générale dans la matinée pour décider de la poursuite ou non du mouvement. "On
est pour le retrait de la loi Pécresse mais au-delà on refuse la distinction
des revendications entre étudiants et travailleurs et dans un contexte plus
global, la remise en cause des acquis sociaux", a indiqué à l'AFP Basile Mouton
du collectif des étudiants. "On assiste à une casse des systèmes de solidarité:
Sécurité sociale et retraites, que les étudiants vont aussi payer", a ajouté
ce membre de l'Aget-étudiants. Le mouvement, lancé par l'Aget-étudiants, Sud-étudiants
et les Jeunesses communistes révolutionnaires, est "devenu un mouvement étudiant
qui marche en assemblée générale", a-t-il précisé. Le blocage de la fac avait
été voté mardi 30 octobre."
AFP - Mardi 6 novembre, 10h28
http://mirailenlutte.info/
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6 novembre
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A
Tolbiac, les étudiants grévistes – non-syndiqués et membres de syndicats tels
que Sud, FSE, CNT ou UNEF – se sont retrouvés devant une université fermée.
Le site de Tolbiac est fermé depuis vendredi dernier sur décision de la présidence
de l’université.
«L’objectif est très clair : casser la grève, tuer le mouvement dans l’œuf,
en empêchant l’organisation des assemblées générales et donc l’information des
étudiants», s’agace Marie. Un vigile privé de la fac, veste et cravate,
sort et lance aux étudiants venus tenter leur chance : «Il n’y a pas cours.
Aucune entrée.» Les étudiants grévistes demandent leur retrait. Des étudiants
reçus en délégation par le président de l’université ont affirmé que ce dernier
les a menacés de «poursuites judiciaires» Libération 6 novembre 2007
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journée nationale d'action pour les officiers de Police
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
7 novembre
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![]() http://mouvement.etudiant.nantais.over-blog.fr/ évacuée par la police peu après 21H00. "Environ 200 étudiants avaient l'intention de continuer le blocus durant la nuit et de dormir sur place mais, à la demande du président de l'université, quelque 80 agents des forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation des étudiants", a indiqué à l'AFP Michel Vilbois, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique. L'évacuation s'est faite "sans bousculade et sans violence", a précisé M. Vilbois. |
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![]() La police a évacué mercredi soir, après 22HOO, les locaux de Paris I situés rue de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement. Les étudiants, qui occupaient les lieux sont sortis "dans le calme, sans discuter. La préfecture de police, qui agissait sur réquisition du président de Paris I, a confirmé à l'AFP "l'évacuation de 75 personnes, sans incident et sans interpellation". |
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MAIS AU FAIT: POURQUOI LA GREVE ETUDIANTE? Des PDG à l’université, et la liberté… de crever Le 17 juillet dernier, Valérie Pécresse présentait le Projet de loi relatif aux libertés et aux responsabilités des universités , qui poursuit la professionnalisation des cursus et la sélection "dans la droite ligne des préconisations du rapport Hetzel, toute la difficulté étant la mise en œuvre concrète de l’orientation active et de la pré-inscription dans une université" , en restructurant en profondeur, "l’autonomie complète des universités, notamment budgétaire, étant prévue d’ici cinq ans" . Le texte, voté en urgence fin juillet et adopté définitivement le 1er août, asservit plus encore l’université à la logique capitaliste. La loi Pécresse sur les universités est l’aboutissement d’un long travail de manipulation médiatique autour de l’utilité et la finalité de l’école. Selon le simulacre rituel de démocratie maintenant bien connu, une commission "université emploi" mise en place par De Villepin comme réponse au mouvement contre la Loi d’Egalité des Chances (dont le CPE faisait partie) a d’abord accouché d’un "consensus" autour de la "nécessaire" professionnalisation de tous les cursus pour permettre une meilleure "insertion" des jeunes sur le marché du travail. Cela a débouché sur un rapport, le rapport Hetzel ... puis une loi, la loi Pécresse, qui en organise la concrétisation, en inscrivant l’orientation et l’insertion professionnelle au rang des missions du service public d’enseignement supérieur pour habiller l’idée d’orientation sélective. La sélection à l’entrée de l’université est un des objectifs à court terme, mais le gouvernement ne peut pas risquer de mettre immédiatement le feu aux poudres. La loi Pécresse prévoit tout de même une deuxième condition obligatoire pour être admis à l’université : en plus du bac, il faudra se soumettre à une procédure de préinscription, dont l’objectif affiché est de dissuader les étudiants d’entrer dans les filières jugées "non rentables" par les entreprises. Au nom de l’orientation, la sélection des étudiants est donc rendue possible. Et le Parlement a aggravé le projet gouvernemental sur l’orientation/sélection. Dans l’article 8 où il est écrit sur la préinscription : "Tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au préalable, sollicité une préinscription lui permettant de bénéficier du dispositif d’information et d’orientation dudit établissement", il est rajouté : "qui doit être établie en concertation avec les lycées, dès la classe de seconde". Autonomisation/atomisation L’autre grand moyen de la soumission de l’enseignement supérieur à la logique capitaliste, c’est "l’autonomie". L’autonomie est un projet porté depuis longtemps par les gouvernements successifs, initié véritablement par la loi Savary du 26 janvier 1984, et dont le dernier avatar fut le projet de loi Fillon. Au plan financier, il s’agit bien de convertir les universités en entreprises, avec un budget dans lequel la part de l’État deviendrait congrue voire nulle, et le financement privé majoritaire, avec la possibilité de vendre ou de mettre en location les terrains, locaux, matériels, labos... construits avec l’argent des contribuables depuis des années : les universités jouiront de "la pleine propriété des biens mobiliers et immobiliers" qu’elles occupent. On voit là que les universités sont amenées à se transformer en véritables entreprises capitalistes. Par ailleurs, le désengagement de l’État sert l’asservissement des universités à la logique capitaliste : en organisant la pénurie financière, l’État permettra au patronat de définir les priorités de formation et de recherche via la création par les Conseils d’Administration (CA) de fondations, qui pourront s’ouvrir au mécénat par des fonds privés. C’est la porte ouverte à une pure et simple privatisation des enseignements.Là aussi, le Parlement a aggravé le projet de loi. L’article initial permettant aux universités de créer des fondations limitait beaucoup plus l’autonomie de celles-ci. Il s’agissait de fondations non dotées de personnalité morale, leur financement (leurs opérations de recette par exemple) était encadré lors de leur création). Il s’agit maintenant de pouvoir créer des fondations bien plus autonomes puisqu’elles ont une personnalité morale, leur financement n’est pas fixé au moment de leur constitution, mais elles peuvent à tout moment recevoir des fonds privés par le biais de legs, donation et mécénat. La loi Pécresse instaure le "budget global" incluant les salaires. Il est défini dans le contrat quadriennal, sous réserve des crédits inscrits en loi de finances et assorti d’un plafond d’emplois… L’individualisation des rémunérations est instituée à la discrétion du président d’université, dont le rôle dans l’attribution des primes est souligné. Des primes d’intéressement non statutaires pourront être créées par les CA. Au-delà de la responsabilité globale du budget, la loi permettra aux universités d’assumer l’embauche et le licenciement du personnel, ce qui fera du CA un véritable gestionnaire en ressources humaines. |
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
8 novembre
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université
des lettres et sciences humaines de Toulouse-II-le Mirail . AG à l'extérieur:
2 000 étudiants "vote à main levée et sans contestation possible"
(selon libé) la reconduite du mouvement et le maintien du blocus de l’établissement.
Débats sur le fond: «Claude Lévi-Strauss aurait-il écrit Tristes Tropiques
s’il avait été financé par une agence de voyage ?», interroge François au micro.
Le «cœur de la loi Pécresse», l’arrivée de «capitaux privés à l’université»,
le «désengagement de l’Etat dans la recherche et l’enseignement supérieur»,
la «sélection par l’argent» ont fait l’essentiel des trois heures de débats.
«Je vous invite à venir le soir avec vos oreillers et votre réveille-matin»,
lance ainsi un campeur de la nuit. Du Mirail, il faut faire selon lui une «fac
collective, propriété des étudiants et non pas des investisseurs». Il a suffi,
là-dessus, que le personnel Iatos de l’université vienne déclarer sa «convergence»
avec leur lutte pour que les étudiants votent tout de suite pour un rapprochement
avec les cheminots, les gaziers, les électriciens et les fonctionnaires qui
manifesteront les 14 et 20 novembre.http://www.liberation.fr/actualite/societe/290266.FR.php
Le
Havre :, AG de 1000 personnes. Grève votée à une courte majorité (510 contre
476). Blocage rejeté (361 Pour, 476 Contre)
Brest
faculté des Lettres Victor-Segalen: AG de 300 personnes a voté la grève sans
blocage. Prochaine AG lundi 12 novembre.
Lyon
II , une AG d’environ 500 personnes vote la grève avec blocage, à partir de
lundi 12 novembre.
Metz
: AG de 650 étudiants a voté la grève.
Paris VI Jussieu : une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels)
a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre.
Grenoble
: une AG de 500 personnes a voté la grève (quasi-unanimité) et le blocage les
jours de manifs (14 et 20 novembre).
Pourquoi la grève?
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Trouble Jeu
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Mars 2008
9 novembre
Pau
: 2 votes: 1620 votants avec carte étudiante et bureau de vote. Un sur la grève
: 1129 pour, 395 contre, 20 abstentions Un sur le blocage : 1009 pour, 591 contre,
40 abstentions (à peu près)
Blocage et occupation à partir de 14h jusqu'à lundi 13h.
Blocage en fac de Droit. Dans la nuit 3 personnes cagoulées sont venues avec
un pistolet factice et ont été interpellées par la police.
opération péage gratuit pendnt 1 heure.
Environ
un millier de personnes participent à la troisième assemblée générale de la
semaine. La plupart assis par terre, les autres tassés debout sur les côtés,
dans le hall de la faculté de lettres et sciences humaines de l'université Aix-Marseille
I, bloquée depuis mercredi. "Nous sommes de plus en plus mobilisés, notre but
c'est d'aller crescendo. Maintenant, il faut absolument pousser vers une convergence
des mouvements contre les politiques anti-sociales du gouvernement", assure
Aurélien Kedding, apprenti professeur d'histoire et militant LCR. "Il faut rejoindre
les cheminots, EDF, la RATP, même les avocats, qui protestent contre la réforme
de la carte judiciaire". "Il n'y a pas que nous qui sommes concernés par les
réformes du gouvernement, et si tout le monde se mettait ensemble, je crois
que ça pourrait faire changer les choses", renchérit Lizzie Semik, en deuxième
année de sociologie, ni syndiquée ni encartée.
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071109&key2=071109160138.ml2ycnfv.xml
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Lille
I, AG de plus de 1600 étudiants qui reconduit à une très faible majorité le
blocage (810 POUR, 800 CONTRE).
Arras,
Pas-de-Calais, 400 personnes pour la première AG..vote de la grève.
Le
conseil d'administration de l'université Paris XII Créteil a adopté vendredi
une motion de l'assemblée générale des étudiants se prononçant notamment pour
le retrait de la loi sur l'autonomie des universités. adoptée par 10 voix pour,
4 contre et une vingtaine d'abstentions.
Montpellier
III (Paul Valéry) : Vendredi 9 novembre, AG de 150-200 étudiants. Lundi 12 novembre,
barrages filtrants.
Nimes
: Vendredi 9 novembre, les étudiants ont décidé (à bulletins secrets) le blocage
de l'université à partir de lundi 12 novembre
13
sites sont bloqués, à des degrés divers :
Rouen (psycho-socio et lettres),
Aix-Marseille I (lettres et sciences humaines),
Toulouse II-le Mirail
Rennes II,
Tours (lettres et sciences humaines),
Caen,
Nantes (Lettres et sciences humaines),
Perpignan,
Lille I,
Lille III,
Pau,
Lyon II
Paris X-Nanterre.
une
quarantaine d'universités ont organisé des AG depuis mardi, avec des affluences
parfois supérieures au millier d'étudiants.
réunion
des élèves motivés du lycée Jean Jaurès: La décision a donc été prise par les
élèves réunis d'organiser le LUNDI 12 NOVEMBRE 2007 à 10H30 dans l'enceinte
du lycée, une ASSEMBLEE GENERALE des élèves durant laquelle il sera proposé
la mise en grève de tous les élèves avec occupation immédiate de l'établissement
! http://luttejeanjaures.canalblog.com/
La
semaine prochaine, des AG sont annoncées dans au moins 53 sites universitaires,
de sources étudiantes.
Pourquoi la grève?
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Mars 2008
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Les forces qui s'opposent au mouvement: Comme le mouvement prend de l'ampleur, le membres de l'UNI, les jeunes du courant droite libre (un courant ultra libéral de l'UMP) , les jeunes de l'UMP viennent dans les AG pour manipuler les étudiants mal informés et peu politisés avec leur discours habituel très en phase avec la presse qui trouve d'ailleurs un certain écho et même un relais chez des jeunes opposés à la la loi pécresse. Cet ensemble hétéroclyte se nomme "anti bloqueurs" voici en gros leur discours, ils sont bien enphase: L'UNI: "Nous allons continuer de rassembler les étudiants anti-blocage. Nous avons mis en place une cellule d'aide juridique pour leur permettre de lancer des recours administratifs, contre les universités qui ne font pas évacuer les contestataires. Certains présidents d'université ne prennent pas de mesures sérieuses pour imposer l'ordre public." Olivier Vial, délégué général de l'UNI par Julie Coste (le vendredi 9 novembre 2007). Le gouvernement: Valérie Pécresse a jugé vendredi 9 novembre sur France Inter que "la solution, c'était que les étudiants, qui sont ultra-majoritaires et qui veulent aller en cours, aillent dans les assemblées générales" pour voter contre le blocage. Les présidents d'université: certains décident des fermetures administratives pour empêcher les étudiants de se réunir et freiner la mobilisation, d'autres font évacuer en appelant les forces de l'ordre. Ils reprennent en général le discours des médias, du gouvernement et des antibloqueurs. l'anti bloqueur de base: " On est contre la loi pécresse mais on est opposés au blocage, on a le droit d'étudier librement, de circuler librement dans la fac qui est un lieu public, de venir librement à la BU pour consulter des ouvrages, de travailler, d'assister aux cours, on ne vous empêche pas de faire grève et de manifester, mais laissez nous étudier". ( fournit un « Otages » parfait pour el journaliste qui passe par là ) La presse: qui fait la part belle aux "otages"
, donne souvent davantage la parole à ceux qui sont opposés
à la grève qu'à ceux qui la font et emploie le langage
habituel depuis une dizaine d'année pour toutes les grèves
« Grogne » : Un des symptômes les plus graves du « malaise »,
un signe de l'animalité privée de mots des « grognons ». Les grèves et
les manifestations se traduisent par « un mouvement de grogne ». «
Otages » : Synonyme d' « usagers ». Terme particulièrement approprié
pour attribuer les désagréments qu'ils subissent non à l'intransigeance
du gouvernement, mais à l'obstination des grévistes. « Victimes » des
grèves, les « otages » sont d'excellents « clients » pour les micro-trottoirs
: tout reportage doit les présenter comme excédés ou résignés et,
occasionnellement, solidaires. petit
lexique regroupant toute la langue de bois officielle des médias
en temps de grève |
. |
L'UNI (Union Nationale Interuniversitaire) membre d'European Democrat Students. Ce mouvement développe depuis 1968 une stratégie anti-gauche sans ambiguïté. L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par
l'aile droite de l'UJP et de l'Action étudiante gaulliste contre le
communisme. La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège
du Service d'Action Civique dans le bureau de Pierre Debizet, patron
du SAC. Dès sa création, l'UNI annonce la couleur, il s'agit de « lutter contre la subversion marxiste particulièrement dans l’université, la justice, la famille, l’armée ». D'ailleurs, l'UNI se veut avant tout un mouvement de lutte anti-marxiste. Il s'agit de contrer « cette chienlit ou antifrance, les mouvements de libérations féminins, les fronts homosexuels, les écologistes politisés, les alternatifs, les autonomes, les promoteurs d’immigrés, les anarchistes, en bref, toute cette avant-garde de chaudepisseux et de vérolés sans laquelle il n’est pas de véritable armée révolutionnaire ». L'UNI dit alors refuser « les clivages partisans de la Droite pour défendre directement à la base la Nation et l’Identité Française » L'UNI est plus spécialement liée aux réseaux gaullistes de Jacques Foccart et, dans une moindre mesure, de Robert Pandraud et de Charles Pasqua (vous savez les voltigeurs qui ont assassiné malik oussekine en 86 lors du mouvement contre l'autonomie des universités)... Pour son combat anticommuniste, l'UNI a touché, entre avril 1984 et avril 1985, une somme de 575 000 dollars du National Endowment for Democracy (NED), une fondation créée par Ronald Reagan et subventionnée par le gouvernement fédéral des États-Unis. histoire: en 86 l'UNI était proche du GUD (clairement extrême droite) qui cassait du manifestant a coups de barres de fer on disait que l'UNI était la branche politique d'extrême droite et le GUD le bras armé. L'UNI a été représentée par certains responsables lors des colloques de Nice du Club de l'Horloge en 1987 en compagnie d'intervenants du think tank du Parti républicain Heritage fondation. Le Club de l'Horloge est une association française fondée en 1974 par Yvan Blot (RPR), Jean-Yves Le Gallou (UDF) et Henry de Lesquen (MPF), et regroupant des cadres, des hauts fonctionnaires, des intellectuels, des hommes politiques et des universitaires français de droite et d'extrême droite, qui prônent une « union de la droite, en faisant entrer le Front national dans une alliance de gouvernement. Alain Madelin(qu'on trouvait déjà au sein d'Occident en 68)était l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants. Le Club est à l'origine de la théorisation de la « préférence nationale », dans un ouvrage collectif publié aux éditions Albin Michel en février 1985, quand ses principaux dirigeants et adhérents étaient encore membres du RPR (Bruno Mégret, Yvan Blot, Jean-Claude Bardet, Henry de Lesquen) de l'UDF (Jean-Yves Le Gallou) ou du CNI (Yvon Briant). Les principaux dirigeants fondateurs ont adhéré au Front national dans les années 1980. Mais le Club compte également des adhérents ou des sympathisants qui sont membres du Mouvement pour la France.En 2006, on compte parmi les adhérents du Club de l'Horloge des membres de l'UMP, de l'UDF, du Front national et des indépendants. justement en 2006, L'UNI est à l'échelon national le seul syndicat étudiant de droite. L'UNI est de plus en plus critiquée par certains de ses anciens membres et membres actuels. Selon eux l'UNI se vend au plus offrant, laissant les convictions de côté. Certains soulignent, par exemple le fait qu'elle s'était opposée au PACS et aux mesures de discrimination positive et qu'elle soutient maintenant Nicolas Sarkozy favorable à ces mesures. L'UNI est aujourd'hui un mouvement associé à l'UMP, après l'avoir été au RPR de Jacques Chirac. Pour unir la droite, à l'université et dans les lycées, il est important de s'unir autour de candidats également : l'UNI décide donc, à chaque élection présidentielle, de soutenir un candidat de droite qui peut le mieux présenter les valeurs de la France et des Français comme en 2002 avec le collectif « Les Etudiants avec Chirac » et dernièrement en 2007 « Les Etudiants avec Sarkozy " L'UNI se positionne entre autres : * contre le communautarisme * pour la réforme LMD * pour la professionnalisation des études, le développement des filières professionnalisantes, le rapprochement de l’université et de l’entreprise * contre les conventions Zone d'Éducation Prioritaire (ZEP) * pour la sélection par le mérite * pour la continuité du service public en période de grève Pour ce qui est de ses positionnements, l'UNI s'est dite favorable au projet de traité constitutionnel européen en 2005, s'était prononcé contre le PACS. L'UNI propose la mise en concurrence des restaurants universitaire gérés par le CROUS . L'UNI est donc opposée au monopole du secteur public des restaurants universitaire et par ce moyen elle a pour objectif, selon ses opposants, de substituer la restauration privée à la restauration publique. L'UNI a organisé dans plusieurs villes des rencontres Universités-Entreprises pour lier plus fortement les universités et les entreprises. |
Pourquoi la grève?
....... les
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couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
Dimanche 11 novembre
Appel
de la coordination étudiante au blocage des gares mardi La coordination
nationale étudiante contre la loi sur l'autonomie des universités a appelé dimanche
à bloquer les gares de France le mardi 13 novembre, veille du début de la grève
à la SNCF, ont indiqué les porte-parole de la coordination. "Nous appelons au
blocage des gares une journée avant la grève des cheminots pour montrer que
nous sommes solidaires", a déclaré un porte-parole lors d'une conférence de
presse à l'issue de 24 heures de débats entre les représentants d'une quarantaine
d'universités réunis à Rennes. Cette deuxième réunion de la coordination nationale
étudiante a par ailleurs appelé à une "mobilisation massive" incluant le blocage
des université, selon les porte-parole. Elle a réclamé "l'abrogation inconditionnelle
de la loi LRU (ndlr: d'autonomie des universités) qui n'est ni négociable ni
amendable". Elle a également appelé les étudiants à se joindre à la grève des
cheminots le 14 novembre et à celle des fonctionnaires le 20, dans "une convergence
des luttes" contre le gouvernement.
16
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
: Paris I (site de Tolbiac), Paris IV (site de Clignancourt), Paris X Nanterre,
Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse le Mirail, Pau, Perpignan, Aix
en Provence, Lyon II, Montpellier II, Lille III, Lille I
Au
moins une dizaine d’universités pourraient mettre en place des piquets de grève
dans les jours qui viennent : Paris VII, Rennes I, Brest, Toulouse Arsenal,
Toulouse Rangueil, Montpellier III, Grenoble, Nancy II, Metz, Amiens, Arras,
….
Pourquoi la grève?
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Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
20 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse le Mirail, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre
Au moins une dizaine d’universités pourraient mettre en place des piquets de grève dans les jours qui viennent : Paris VII, Rennes I, Brest, Toulouse Arsenal, Toulouse Rangueil, Montpellier III, Grenoble, Nancy II, Metz, Amiens, Arras
![]() L'AFP ne dit pas non plus qu'une AG a tout de même eu lieu (environ 1500 étudiants) avec une force présence des militants UMP. Ces derniers ont eu comme consigne de venir en force sur Nanterre pour voter contre le blocage. Le blocage est finalement reconduit par 900 voix contre 500 |
Limoges, un AG de 400 personnes vote le blocage.
Paris
VIII Saint Denis une AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et
occupation.
Rouen:
Le blocage de la fac de STAPS a été voté jusqu'à mercredi. Le blocage
des facs de psycho-socio et de lettres et sciences humaines a par ailleurs été
reconduit jusqu'à jeudi. Des AG seront organisées demain en fac de médecine,
fac de droit et en fac de sciences. Le mouvement s'étend donc aux étudiants
des autres sites universitaires qui s'étaient jusqu'à présent peu mobilisés.
Brest
AG de plus de 500 étudiants vote le blocus de la faculté à partir de mardi matin.
Jeudi, une première assemblée générale avait voté la grève sans blocage de la
faculté des Lettres Victor-Segalen, qui compte environ 4.000 étudiants.
Tours
, une AG de 1500 étudiants a reconduit la grève avec blocage jusqu’au mercredi
21 novembre.
Lyon
II-Lumière à Bron: bloqué par une centaine d'étudiants, selon la police, 200
selon les étudiants. En début d'après-midi, une AG a voté à main levée la prolongation
du mouvement pour le reste de la semaine. Selon l'Unef, environ 1.500 étudiants
ont participé à l'AG, dont les 3/4 se sont prononcés à mains levées en faveur
du mouvement. A l'université Lyon I (Sciences humaines), une AG est prévue mardi
midi et une autre jeudi à 13H00 à Lyon III (droit) pour décider des modalités
de protestation contre la loi Pécresse
Lille
I (science et technique) Blocage reconduit jusque vendredi Premier vote: Blocage
reconduit jusque mercredi : POUR : 1062 CONTRE : 1006 Deuxième vote : blocage
reconduit jusque vendredi : POUR : 750 CONTRE : 696.
Lille
III (lettre) : Vote à bulletin secret (organisé par AG avec direction) très
forte participation (+ de 2600 personnes!). Les étudiants ont reconduit le blocage
par 1631 voix contre 1037.
Le
blocage a été voté ou reconduit à Montpellier, ou encore Rouen, et les décisions
des étudiants n'étaient pas encore connues lundi en fin d'après-midi à , Tours,
Le Havre, Paris-4, Paris-6, Paris-8. D'autres assemblées générales sont prévues
mardi à Toulouse, Créteil, Villetaneuse, et Melun.
Rennes
II. A l'issue de vifs débats et d'un long scrutin 3 290 étudiants ont participé
au vote à bulletin secret., une majorité s'est prononcée à 62% contre le blocage.
Clignancourt
Paris IV : une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10
voix d’écart).
Le
Havre: l’AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage (586 POUR,
475 CONTRE).
Pau:
le blocage a été reconduit par 1242 voix contre 1023 jusqu’à vendredi 16 novembre.
Montpellier
III (Paul Valéry): barrages filtrants. Une AG a réuni environ 1000 étudiants
qui ont voté la grève avec blocage.
La
FIDL (Organisation Lycéenne) appelle l’ensemble des lycéens à se réunir
en Assemblée Générale lundi 19 novembre en vue des manifestations du lendemain.
l’UNL, en tant que premier syndicat lycéen, se mobilisera contre la casse du
Service Public d’Education aux côtés des syndicats de l’Education et des fédérations
de parents d’élèves, et appelle les lycéens à participer massivement à la mobilisation
du 20 Novembre.
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Mars 2008
13 novembre
28 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants : Paris I (site de Tolbiac), La Sorbonne, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Rennes I, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix en Provence, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Lille I, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux III, Amiens, Angers, Besançon
Il y a eu plusieurs blessés, ce qui a donné lieu à des hospitalisations,
comme celle de Sinan, un étudiant aveugle, tabassé et aspergé de gaz lacrymogène,
ou encore celle de Mylène sauvagement molestée et finalement blessée au
dos avec plusieurs contusions. un étudiant témoigne de la non violence des étudiants
matraqués, un professeur révolté témoigne: |
fachos (bras droit bien tendus poing fermé ou main ouverte)
applaudissant les coups de matraque des CRS.
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Paul
Sabatier à Toulouse. Il y avait au plus fort de l'AG environs 700 personnes,
et les piquets de grève ont été votés.
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Nantes fac de lettres/langues/shs : 2400 en AG seuls les étudiants de
lettres/langues/shs ont voté et adopté la poursuite du mouvement
avec plocage: NPPPV : 21 Abstention : 89 Contre : 469 Pour :1256
L'AG
de Tolbiac a très largement revoté le blocage dans une AG de 1300-1400 étudiants,
jusqu'à mardi 20 novembre.
Paris
VIII Saint Denis une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage.
Villetaneuse
– Paris XIII, l’AG a voté la grève avec blocage et occupation.
Angers:
une AG de 900 étudiants en lettres a voté la grève avec blocage (470 POUR, 261
CONTRE). Une AG des étudiants en sciences aura lieu jeudi 15 novembre.
6
nouveaux sites bloqués: Metz, Brest, Amiens, Paris VIII et Bordeaux III.
Angers s’est ajouté à la liste dans la soirée. Trois autres doivent être bloquées
mercredi (Rennes I, Toulouse III et Besançon). A Toulouse, cinq des sept bâtiments
de l’université de sciences Paul-Sabatier de Toulouse étaient bloqués ».
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Limoges
: blocage de la fac de lettres.
Toulouse
le Mirail : AG de 1300 étudiants a voté la poursuite du blocage jusqu’à mardi
20 novembre. Par ailleurs une AG de personnels (200) a voté la grève
Toulouse I (Arsenal) : l’AG étudiante a voté la grève sans blocage.
Bordeaux III AG de 1500-2000 étudiants vote la grève avec blocage (légère majorité)
jusqu’à vendredi
Amiens AG de 1000 étudiants du pôle des sciences humaines (5000 étudiants inscrits)
a voté la grève avec blocage. Sur les autres pôles, la grève sans blocage a
été voté.
Reims : AG de 600 personnes vote la grève
Besançon : AG de la fac de lettres de 450 personnes vote la grève avec blocage.
Les facs de science et droit se prononceront mercredi 14 novembre.
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Mars 2008
14 Novembre
36
universités sur 85 et un IUT étaient perturbés par des blocages, de tout ou
partie des sites, par des barrages filtrants, ou fermés par décision de l'administration,
selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP en province et
de l'Unef. Trente sites étaient concernés par un blocage partiel ou total: Amiens,
Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et III, La
Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier II et III, Nantes, Paris
I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse
II-le Mirail, Toulouse III, Tours, l'IUT de Tarbes, Valenciennes (pôle lettres).
TF1 annonce que seulement 5 facs en France sont bloquées.
Bordeaux
2 (psychologie) a voté le blocage de ses locaux à une faible majoritée aujourd'hui
à 14 heures.
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Caen: Campus 1: bâtiments bloqués: Lettres, Sciences, Droit Campus 2: bâtiments
bloqués: Sciences 1,2,3 et STAPS Campus 3: totalement bloqué les campus 4 (sciences
eco et IUP banque assurance) et 5 (médecine/pharma) ne sont pas bloqués.
|
La lutte contre la loi pécresse passe un peu au second plan ce jour là !
Pour quelles raisons exactement, le concert des ministres (et Elkabbach, et
les JT dans leur sillage) multiplient-ils les roulements de tambour, et les
cris d'effroi, depuis plusieurs jours ? Pourquoi tous les bulletins d'info de
la radio agitent-ils le spectre de "la grande jonction", l'axe infernal des
cheminots le 14 novembre avec la grève des fonctionnaires du 20 novembre ? Pourquoi
cet épouvantail partout secoué de la "semaine de tous les dangers" ? Pourquoi
plongent-ils le pays dans cette ambiance, gravité et excitation mêlées, d'avant-grève
? http://arretsurimages.net/post/2007/11/13/Dis-papa-cest-comment-lavant-greve.
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Louis Gomez, usager en colère, ignoré 17 ans par les télés,
propulsé star du 20h de TF1: « On nous utilise, nous autres les usagers.
En nous montrant en colère, on laisse penser aux gens qu’on est contre la réforme,
et avec le gouvernement. Du coup, ça influence l’opinion. Si les JT donnent
la parole aux usagers, c’est parce que c’est du temps en moins pour développer
sur le fond de la réforme, les enjeux. Donc ça les arrange. Et puis franchement,
expliquer aux téléspectateurs comment les gens font pour s’organiser avec le
covoiturage, la garde des enfants…tout le monde s’en fout, c’est ni plus ni
moins que du remplissage ».
http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Les-usagers-en-colere-du-pain-beni-pour-le-20h-de-TF1
"A force de voir ses concitoyens en colère sur le petit écran, on finit
par l’être soi-même –surtout quand il y a de vraies raisons de l’être. (Je l’avoue,
je suis plutôt hostile à cette grève et plutôt favorable à la réforme des régimes
spéciaux et je ne saurais dire ce qui vient de la propagande et ce qui relève
d’un examen rationnel de la situation). En sommes, nous participons tous à un
grand exercice d’autosuggestion collective"
http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/Lusager-revient-Et-il-nest-pas-content2
Le Syndicat national des officiers de police a appelé les policiers à une manifestation
nationale le 8 décembre à Paris.
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Reuters et l'AFP annoncent une grève des journalistes le jeudi 15 novembre
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Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
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Propagande: Mais les chiffres sont têtus! La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène. l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter: Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001). La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies: Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes: les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos
dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire
tant l’hostilité (réelle) des médias que
celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein,
les préjugés de ses concitoyens… |
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Pourquoi la grève?
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Trouble Jeu
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du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
15 novembre
La mobilisation est entrain de gonfler, je stoppe donc la descritption détailée.
AP
| 15.11.2007 | 17:10 Trente-sept d'universités sur 85 étaient bloquées,
fermées ou très perturbées jeudi par le mouvement étudiant, alors que des
assemblées générales étaient encore en cours pour décider de la suite à donner
au mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités, selon un relevé
effectué par l'UNEF, principal syndicat étudiant. Au total, "67 universités
sont mobilisées" dont "37 bloquées, fermées ou très perturbées", a précisé
Juliette Griffond, porte-parole de l'UNEF, dont l'organisation a appelé à la
poursuite du mouvement à l'issue de sa rencontre avec la ministre de l'Enseignement
supérieur Valérie Pécresse.
Mme Pécresse, qui a reçu la conférence des présidents d'universités dans la
matinée, s'entretenait dans l'après-midi avec les cinq organisations représentatives
des étudiants. A l'issue de leur rencontre, l'UNEF a appelé à la poursuite
de la mobilisation. "On appelle à poursuivre la mobilisation parce qu'on n'a
d'engagement concret sur rien du tout", a expliqué Bruno Julliard, président
du premier syndicat étudiant.
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Appel
du SNESUP (syndicat national de l'enseignement supérieur): Au moment
où la mobilisation grandit avec des prises de conscience et des interventions
des étudiants, la volonté du gouvernement de jouer à la fois de la provocation
policière et de l’éclatement du front solidaire des opposants à la loi LRU est
inadmissible. Les questions en débat, qui, pour le SNESUP, imposent l’abrogation
de la loi LRU, appellent une négociation globale entre le gouvernement et tous
les acteurs. L’initiative de la Ministre de l’Enseignement Supérieur de convoquer
les présidents d’université et les seules organisations étudiantes le 15 novembre,
à la veille de rassemblements, manifestations et grèves prévues pour le 16,
jour de débat budgétaire à l’Assemblée Nationale, et de l’ouverture du préavis
de grève déposé par le SNESUP du 16 au 23 novembre, relève d’une provocation
supplémentaire. L’attitude du gouvernement est irresponsable.
Le SNESUP appelle ses sections syndicales à réunir des assemblées générales
de personnels pour prendre des décisions d’actions, de grèves, dans l’unité
des personnels (enseignants, chercheurs, BIATOS) et des étudiants à partir du
16 novembre. Le SNESUP appelle à amplifier la mobilisation en cours contre
la LRU, contre le projet de budget 2008, pour la défense du service public d’enseignement
supérieur et de recherche. Il s’oppose à toute intrusion policière sur les campus
qui vise à défaire par la force les décisions prises en AG. Il invite les syndiqués
et les collègues à veiller au respect des personnes et à s’opposer à toute provocation.
Il intervient pour que les universités soient ouvertes pour permettre les débats,
AG et coordinations.
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![]() http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20.pdf les 3 premières pages sur le panneau syndical la dernière dans chaque casier et http://pythacli.chez-alice.fr/recent08/preparationdu20suite.pdf les 4 pages sur le panneau syndical |
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Mars 2008
16 novembre
Sur
le terrain, 43 sites universitaires étaient "perturbés", dont 28 étaient bloqués
pour tout ou partie, selon des informations recueillies auprès des bureaux de
l'AFP et de l'Unef. Il faut y ajouter les nombreuses universités en fermeture
administrative ainsi que celles qui étaient bloquées mais ont
été évacuées par les forces de l'ordre.
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Une étudiante témoigne : "J’ai assisté partiellement à une nouvelle AG le lundi 19 à 14h à la Sorbonne...j’ai entendu ce jeune homme-là qui avait écrit un article intitulé SOS sur bellacio, -. ..on se dit qui cela peut-il être?, un agitateur etc ? - dire que c’était lui qui avait été frappé, menotté, et qui avait évidemment porté plainte. Alors je tiens à témoigner que de nous tous aux AG, il est l’un des plus pacifistes, dans sa façon de s’exprimer, d’être... je n’en suis pas encore revenue parce que c’est au-delà de grave, mais... les mots me manquent. Il fallait vraiment que j’aille là-bas pour entendre que c’était à lui que c’était arrivé, s’il a besoin d’une pétition qu’il la fasse circuler par exemple sur internet, nous la signerons, ..." |
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Quelque
600 personnes, en majorité des étudiants, se sont rassemblées vendredi aux abords
de l'Assemblée nationale pour protester contre le budget 2008 pour les universités
et la recherche, qui devait être voté dans l'après-midi, a constaté un photographe
de l'AFP. En ordre dispersé, faute de transports en commun, 600 personnes, selon
la police et les organisateurs, ont répondu à l'appel d'une intersyndicale de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Unef, Unsa-Education (SNPTES, A&I,
Sup-Recherche), FSU (Snesup, SNCS, Snep, Snetap, Snasub), Sgen-CFDT, CGT (Ugict,
SNTRS, UNCGT-Crous), Sauvons la recherche, Sud (éducation, recherche EPST, étudiant).
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nouvelle adresse: difficile à trouver : http://www.sncf.com/hoax/hoax4.html |
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Pourquoi la grève?
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Mars 2008
Week End 17/18 novembre
Selon
une depêche de Reuters: Cinquante-six universités sont mobilisées dans
le mouvement hostile à la loi relative aux libertés et à la responsabilité des
universités (LRU), dite loi Pécresse, dont des délégués étaient réunis samedi
à Tours, a déclaré l'un des porte-parole de leur coordination nationale. "Nous
avons recensé 56 facs mobilisées dans cette lutte", a déclaré Kamel
Tafer à l'occasion d'une interruption des travaux des 185 délégués, réunis à
huis clos. "Il y a aujourd'hui 26 universités totalement bloquées. Cette
situation est motivante pour l'ensemble des étudiants présents et nous conduira
demain à débattre d'une convergence de lutte avec les salariés en grève",
a-t-il ajouté. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33264761@7-37,0.html
wiki de regroupement des informations:
http://www.eurowiki.com/lru/index.php?title=Accueil
Liste des universités mobilisées: http://www.eurowiki.com/lru/index.php?title=Universit%C3%A9s_mobilis%C3%A9es
Clermont Ferrand http://agec.militant.fr/
|
Paris: -Tolbiac: Paris-IV (Sorbonne) : Paris-IV (Clignancourt) : |
|||
Lille:
http://www.ag-lille1.info/ |
||||
Perpignan:
http://greve-perpignan.blogspot.com/ |
St Etienne
http://ujmenlutte-st-etienne.over-blog.com |
Toulouse: - Paul Sabatier http://upsenlutte.toulousecampus.info/wiki |
||
La
coordination nationale étudiante appelle à deux manifestations la semaine prochaine
[18/11/2007 18:41] TOURS (AP) -- Réunie ce week-end à Tours, la coordination
nationale étudiante a appelé dimanche à deux manifestations la semaine prochaine.
«Nous appelons à une manifestation interprofessionnelle le mardi 20 novembre»,
date de la manifestation des fonctionnaires, et «une manifestation lycéens et
étudiants le jeudi 22», a précisé devant la presse Elise Terra, porte-parole
de la coordination, étudiante à l'université d'Amiens. La coordination a
par ailleurs fait une «proposition de manifestation interprofessionnelle rassemblant
tous les secteurs» le 27 novembre pour «soutenir le mouvement des salariés en
lutte». Environ 200 étudiants venus de toute la France étaient rassemblés
ce week-end à l'université de Tours dans le cadre de la troisième coordination
nationale étudiante pour débattre de la mobilisation pour l'abrogation de la
loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Ils représentaient 63 universités
et trois IUT. La prochaine coordination aura lieu à Lille le week-end. AP
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Trouble Jeu
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3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007
Début
de la mobilisation dans les lycées. Quatre lycées de Basse-Normandie,
Le lycée Fénelon de Lille , certains lycées de Caen, Le lycée Jean Cocteau
à Miramas, lycée Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), étaient
bloqués. la Fidl a assuré que des AG lycéennes s'étaient tenues dans 128
lycées d' une quarantaine de villes, parmi lesquelles Paris, Lyon,
Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux ou Lons-le-Saulnier.
41
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
(ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, La Sorbonne,
Clignancourt Paris IV, Paris VII, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre,
Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse II
le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix–Marseille I (sites d’Aix
et Marseille), Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges,
Brest, Le Havre, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Amiens, Angers, Metz,
Nancy II, La Rochelle, Dijon, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes,
Poitiers, Arras. Au moins 6 nouvelles universités ont rejoint la grève avec
blocage : Clignancourt Paris IV, Paris VII, Rennes II, Poitiers, Bordeaux
I, Arras (+le site de Marseille d’Aix en Provence). La moitié des universités
est désormais en grève avec blocage. Et la liste va s’allonger demain avec des
piquets bloquants annoncés à Rennes I, Clermont, Besançon, Toulouse I, Lille
I .
|
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Paris
VII (site Paris Rive Gauche) Premier jour de blocage réussi. Des liens
ont été noués avec les cheminots d'Austerlitz qui ont reconduit à l'unanimité
la grève (présence de cheminots à l'AG étudiante, présence d'étudiants à l'AG
de cheminots).
Une
assemblée générale rassemblant 600 étudiants de Rennes II a voté le blocage
pour une semaine de la faculté, où les cours avaient repris jeudi, après l'évacuation
par les CRS des étudiants qui la bloquaient.
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grève annoncée chez les médias: télévision,
radio et presse écrite.
Si vous êtes un gréviste déprimé par le travail de sape des médias, allez lire ce témoignage choppé sur RUE89 il devrait vous faire du bien. |
Pourquoi la grève?
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Trouble Jeu
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3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
Dans
le détail, étaient bloqués pour tout ou partie mardi: Amiens, Angers, Aix-Marseille
I (site marseillais), Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Chambéry,
Lille II, Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Montpellier II, Nancy II,
Orléans (lettres, sciences), Paris III, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims (droit
et lettres), Rennes I et II, Rouen, Toulouse II et III, Tours (en grève), IUT
de Tarbes. Des barrages filtrants ont été installés devant les universités de
Grenoble I et III, ou pour accéder à la bibliothèque de Tours. Aix-Marseille
I, Montpellier III, Nantes, Paris I-Tolbiac et Paris VII, Strasbourg II, Saint-Etienne
étaient fermées par décision de l'administration, selon l'Unef. A Lyon II, bloquée
puis fermée la semaine dernière, la journée de mardi était "banalisée" (cours
suspendus).
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le
fonctionnement de 44 sites universitaires était perturbé par des blocages plus
ou moins importants (29), des barrages filtrants (2), des fermetures administratives
(7). En région parisienne: faute de transports en commun, les campus de Paris
X-Nanterre et Paris VIII-Saint-Denis, où le blocage a été voté la semaine dernière,
sont en réalité désertés. Même chose à Marne-la-Vallée, où un appel à la grève
a été voté pour mardi, à Paris XII-Créteil, où le blocage n'a jamais été voté,
et à Paris XIII-Villetaneuse. Selon le rectorat de Paris, Paris IV Clignancourt
était ouvert et la Sorbonne a été brièvement bloquée.
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Près
de 700.000 personnes, selon les organisateurs, en majorité fonctionnaires, ont
manifesté. Marseille (12.000 selon la police, 60.000 d'après les organisateurs)
Toulouse (17.000 à 25.000) Bordeaux (14.000 à 30.000) Rennes (9.000 à 25.000)
et Lyon (7.500 à 15.000).
http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jl2x_manif-du-20-nov_news
La cible principale des manifestants restait Sarkozy
: "200% pour toi, rien pour nous" 'allusion à l'augmentation de salaire
que s'est octroyé Sarkozy en même temps
que le triplement du budget de l'Elysée. "Sarko, 200% d'augmentation
- Revenu minimum vieillesse, 1,1%" ou encore "Charité bien ordonnée commence
par les nantis". les baisses d'impots pour les plus favorisés
(été 2007) : 14 milliards d'euro.
voir augmentation de salaire du président de la république:
avec dans les rôles principaux, TF1, France 2, France 3, l'AFP, l'assemblée
nationale et l'Elysée: http://arretsurimages.net/post/2007/11/09/Salaire-de-Sarkozy
Education:
une moyenne de 65% dans le primaire et de 58% dans les collèges et lycées (FSU).
La perte du pouvoir d’achat des enseignants : - 20 % entre 1960 et 2004:
voir L’étude de Robert Gary-Bobo, professeur
à l’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) et à l’Ecole d’économie de Paris,
Touria Jaaidane, professeur à l’université Lille-I, et Btissam Bouzidi.
on peut aussi aller voir ici: http://membres.lycos.fr/grvegard/systemeeducatif/bienpayes.htm
Evolution de la dépense intérieure d'éducation par rapport
au PIB: source http://media.education.gouv.fr/file/17/5/6175.pdf.
Pour 2006 le chiffre est de 6,8% du PIB (à titre de comparaison, en 2006
les USA dépensent 7,5% du PIB pour leur éducation et la Suède
6,7% issu de : http://media.education.gouv.fr/file/61/7/3617.pdf
à noter que ce document donne une DIE de 6,3% du PIB pour la France soit
moins que le précédent document). On voit que depuis 1998 on perd
0,1% du PIB par an. Que ce soit le gouvernement jospin, raffarin, villepin ou
Fillon la tendance est la même. La tendance est la même pour la
part du budget de l'état dans le PIB, une baisse régulière
de 96 à 2005 puis accélérée depuis 2005. En contre
partie les baisses d'impots pour les plus favorisés se sont accélérées,
le dernier paquet fiscal (été 2007) se monte à 14 milliards
d'euro. Pour comparer le non remplacement d'un fonctionnaire sur 3 pour
2008 rapporte seulement 700 millions d'euros d'économie par an à
l'état.
Quoi de mieux qu'un tableur pour parler chiffres? : http://big.chez-alice.fr/pythacli/recent09/Quoi_de_mieux_qu-un_tableur_pour_parler_chiffres.pdf
Pour l'éducation ce sont 11200 suppressions de poste pour 2008 ( 9 800 dans le public et 1 400 dans l'enseignement privé ) et 70000 pour les 5 ans à venir. Depuis 2003, plus de 20 000 postes d’enseignants ont déjà été supprimés. En fait les réductions de dépenses d'éducation sont toujours liées à des suppressions de postes.
Faut-il
à tout prix réduire les dépenses de l'état?
l'état en faillite? 7 MILLIONS DE PERSONNES VIVENT EN FRANCE, EN
DESSOUS DU SEUIL DE PAUVRETE.
Entre 2004 et 2005 la France passe d’un taux de pauvreté de 11.7 % en 2004 à
12.1 % ...En 2005 22 % d’entre elles n’ont pas de couverture santé. Les individus
non couverts sont deux fois plus nombreux à ne pas avoir consulté de médecin
au cours des douze derniers mois. (INSEE 2007).
trou de la sécu? franchises
médicales. et les retraites ? y a t il péril en la demeure?
le système par répartition est-il menacé? Le gouvernement
prétend que c’est l’évolution démographique qui oblige à allonger la durée de
cotisations. C’est FAUX les données démographiques sont peut-être valables mais
le choc démographique peut être absorbé par l’augmentation prévue de la richesse
produite. Plusieurs économistes vous l'expliqueront ici :
peut-on sauver la retraite par répartition?
Fonction
publique hospitalière: "taux de mobilisation" de 20% (CGT), 20,19% des agents
étaient en grève au ministère de l'Economie, 49,26% au ministère du Budget,
51,63% à la Direction générale des impôts, 44,89% à la Direction de la comptabilité
publique et 19,57% au ministère de la Santé et des Sports.
SNCF:
27% de grévistes (direction) au 7e jour de grève, taux en très légère hausse
comparé à lundi. RATP: 18,4% de grévistes, après 18% lundi (direction),
BANQUE
DE FRANCE: 16% de grévistes (direction)
POSTE
ET TELECOMS: La Poste: 18,06% de grévistes (direction) et 33% (Sud PTT). France
Telecom: 23,5% à 17h30 (direction)
METEO-FRANCE:
35% de grévistes (direction) Environ 75% des centres en grève à l'appel de Spasmet/Solidaires,
SNM/CGT, SNITM/FO, CFDT/Météo, SPAC/CFDT, dans le cadre du mouvement des fonctionnaires,
selon Spasmet.
ENERGIE:
20,5% de grévistes à GDF et 18,8% à EDF (directions)
CULTURE:
La dernière représentation de "Tosca" à l'Opéra Bastille sera donnée mardi soir
en version de concert, en raison de la poursuite de la grève contre la réforme
des régimes spéciaux de retraite (Opéra de Paris).
AEROPORTS:
Trafic aérien légèrement perturbé, avec des retards des vols d'une heure en
moyenne au départ et à l'arrivée d'Orly et de 45 mn en moyenne à Roissy vers
17H00, après l'appel à la grève des fonctionnaires relayé par certains syndicats
de contrôleurs aériens (DGAC).
SECTEUR
PRIVE: Les salariés des trois sites de production de Yoplait France ont massivement
débrayé à l'appel de la CGT, pour réclamer la réouverture des négociations salariales
et une amélioration de leur pouvoir d'achat.
MEDIAS:
Appels à la grève partiellement suivis sur les antennes de France 3 et de Radio
France, entraînant des perturbations dans les programmes (directions). Les quotidiens
nationaux étaient absents des kiosques mardi, en raison d'un mot d'ordre de
grève lundi d'une branche du syndicat du Livre.
Pourquoi la grève?
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forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
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du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
21 novembre
Un
étudiant qui bloquait le site de Censier de Paris III, a été victime d'un tir
d'arme à feu venu de la barre d'immeuble située en face, qui l'a effleuré sans
le blesser. Comment ne pas penser que la campagne médiatique visant à
faire passer les bloqueurs pour des terroristes a sa part de responsabilité
dans cet acte? Les journalistes ont-ils songé à l'effet de ce
genre de propagande sur des esprits fragiles? L'administration de Paris III
devrait «appuyer la plainte» de l'étudiant victime, d'autant plus, a expliqué
Bernard Dhooge, que «ce n'est pas la première fois que ce type d'incident arrive»
à Censier.
http://www.dailymotion.com/tag/manifestation/video/x3jnh6_coup-de-feu-paris-3_news
Le
fonctionnement de 41 sites universitaires est perturbé par des blocages plus
ou moins importants (28), des barrages filtrants (4) ou des fermetures administratives
(4). Comme chaque jour depuis le 14 novembre, s'ajoutent à ce compte, cinq universités
de la région parisienne, désertés en raison du mouvement de grève dans les transports
en commun: Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis, Marne-la-Vallée, Paris
XII-Créteil et Paris XIII-Villetaneuse.
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Tolbiac:
Les locaux syndicaux ont été visités par la présidence de l’université qui a
fouillé et vidé les locaux des tables et chaises qui servaient aux piquets de
grève.
une
autonomie financière pour les universités sans moyens octroyés
par le gouvernement. Cela conduira les universités à rechercher des fonds pour
subvenir à leurs besoins. Cela ouvre la voie à l' entrée de capitaux privés,
de patrons au Conseil d'Administration et à une probable hausse des frais d'inscription.
Le gouvernement prétend que les frais d'inscriptions n'augmenteront
pas, mais quelle influence aura-t-il sur des universités autonomes? Les
promesses n'engagent que ceux qui y croient!!!
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Lancement
de la pétition: Il n'y a pas de démocratie sans liberté de la presse
: http://www.intersj.info/
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22 novembre
Neuf
lycées parisiens étaient bloqués jeudi matin et trois fermés: les lycées
Ravel (XIIe), Claude Monet (XIIIe), Rodin (XIIIe), Charlemagne (IVe), Lavoisier
(Ve), Lamartine (Xe), Voltaire (XIIe), Gabriel Fauré (XIIIe), Sophie Germain
(IVe) étaient bloqués par des lycéens, qui empêchent les entrées donc la tenue
des cours. Les lycées Montaigne (VIe), Paul Bert (XIVe) et Racine (VIIIe) ont
de leur côté été fermés par leurs chefs d'établissements. Selon le syndicat
lycéen Fidl, la mobilisation est "plus importante que prévue, le mouvement s'intensifie".
Les lycéens répondent à l'appel de la coordination nationale étudiante à une
journée d'actions et de manifestations jeudi pour obtenir "l'abrogation de la
loi Pécresse". La Fidl a prévu pour jeudi dans un communiqué la tenue de "214
assemblées générales, 78 sit-in et de nombreuses manifestations", notamment
à Lyon, Bordeaux, Grenoble et Paris.
Le
lycée Paul Cézanne à Aix est bloqué. Au lycée André Malraux de Biarritz,
qui compte 700 élèves, "plusieurs centaines" de lycéens étaient rassemblés devant
les grilles, un seul portillon restant disponible pour les enseignants et les
"rares élèves" qui ont souhaité assister aux cours, a indiqué à l'AFP la direction
de l'établissement. A Anglet, une situation identique se présentait devant le
lycée Cantau, a indiqué la direction. Les lycéens rassemblés devant les
grilles scandaient des slogans hostiles à la loi Pécresse devant des banderoles
exprimant leur solidarité avec les étudiants. Une "situation confuse" régnait
par ailleurs au lycée René Cassin de Bayonne, où les cours se déroulaient
normalement mais où quelque 150 jeunes "issus d'autres établissements" étaient
venus manifester, selon le proviseur joint par l'AFP. Selon le rectorat de Bordeaux,
plusieurs lycées de Gironde ont été perturbés jeudi matin, avec notamment le
blocage du lycée de Bazas où seule une trentaine d'élèves a pu accéder
aux cours, et le lycée Jean-Monnet à Libourne qui relevait 58% d'absentéisme.
Lycée Jean Jaurès de Montreuil en grève et bloqué. les trois lycées
publics de Boulogne-sur-Mer sont bloqués. Onze lycées ont été bloqués,
trois ont fait l'objet d'une tentative de blocage et un appel à la grève a été
lancé dans sept autres établissements de l'académie de Lille au cours de
la matinée, selon le rectorat.
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CAEN:
"Ces briseurs de grève ont donc investi le bâtiment sciences pour atteindre
le bâtiment droit par la galerie vitrée. Lors de cette action une minorité
des débloqueurs apparemment affiliés à l'extrême droite, ont montré leur non-violence
en utilisant leurs plus fins arguments: cagoules, gants, para boots et battes
de base-ball... Ne se laissant pas décourager pour débloquer la porte du bâtiment
droit, ces nervis ont utilisé des gaz lacrymogènes afin de faire évacuer les
bloqueurs de leurs points stratégiques sous le regard complice de la police,
de la BAC, de RG et du directeur de la sécurité publique du Calvados monsieur
Bouteloup. un grand nombre de matériel a été dégradé dans le but d'accuser
de vandalisme les occupants des bâtiments: chaises, fenêtres, tables... Les
étudiants contre le blocage qui disent s'être dissociés de cette action tout
en ayant suivi cette minorité ont de sérieuses questions à se poser. N'oublions
pas que ces anti-blocages pour légitimer leur action, avaient invité France
3 et Ouest-France afin d'accuser les grévistes de ces dégradations. La version
média présentée à ce propos sent vraiment la rose. Au final à 17h, à la vue
des dégradations et des multiples violences commises par les anti bloqueurs,
la Présidente de l'université décide de la fermeture administrative du bâtiment
droit et de l'IUP agro-alimentaire. La gendarmerie mobile n'étant pas intervenue,
leur manoeuvre a échoué et les a desservis: le bâtiment droit est désormais
fermé, la détermination des grévistes s'est renforcée. A chacun de nous de réfléchir
sur ce qui s'est passé, et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Pour nous
grévistes et occupants: plus que jamais, la lutte continue!"
L'Assemblée générale de lutte du campus 1, le 22/11/2007
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Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
23 novembre
Les
opposants à la loi Pécresse bloquent quatre lycées de Caen (Fresnel, Victor-Lépine,
Rostand et Victor-Hugo) ainsi que le lycée Allende d’Hérouville-Saint-Clair.
Les proviseurs ont suspendu les cours dans trois autres autres : le lycée Malherbe,
le lycée Dumont-d’Urville et le lycée Jules-Verne (Mondeville). Falaise : Louis-Liard
fermé jusqu’à lundi. Le proviseur du lycée Louis-Liard de Falaise a décidé de
fermer son établissement hier après-midi et jusqu’à lundi prochain 8 h. Les
élèves grévistes empêchent les cours de se tenir depuis vendredi dernier. Condé-sur-Noireau
: blocage au lycée Charles-Tellier.
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Doucement
mais sûrement, le mouvement de lutte contre la loi dite d’autonomie des universités,
s’installe sur l’ensemble des campus de France. D’assemblée générale en piquet
de grève, d’occupation en intervention des forces répressives, la résistance
s’amplifie. Pourtant depuis des mois, tout ce que la France possède comme «
spécialistes » de la question universitaire ne cesse de nous expliquer que cette
réforme est « vitale » pour le système universitaire « à la française ». Bien
sûr, le bal des hypocrites est mené par le gouvernement actuel et son chef d’orchestre
Sarkozy. Mais le concert de louange qui titille les
oreilles de Mme Pécresse comprend aussi des barons du Parti socialiste et de
ses satellites universitaires. Ainsi pendant la torpeur estivale le cabinet
ministériel reçut plusieurs fois la visite du président de l’ UNEF Bruno Julliard.
On vit ensuite ce dernier arpenter les plateaux TV et les salles de rédaction
pour expliquer tout le bien qu’il pensait de la réforme ministérielle. Il semble
de plus en plus évident que Julliard est plus à l’aise dans la tiédeur du ministère
de l’Education Nationale que dans la chaleur des Assemblées Générales de lutte
des étudiants. Tout semblait donc en place en cette rentrée universitaire pour
que la loi passe comme une lettre à la poste. Mais nos dirigeants avaient juste
oublié un élément, la capacité de résistance du mouvement étudiant.
50
sites universitaires étaient perturbés vendredi à 18h00 par la mobilisation
étudiante contre la loi Pécresse, dont 34 bloqués à des degrés divers, ainsi
que plus de 80 lycées bloqués ou perturbés dans la journée, selon des sources
concordantes.
Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies par les bureaux
régionaux de l'AFP, le fonctionnement de sites universitaires était perturbé
vendredi soir par des blocages plus ou moins importants (34), des barrages filtrants
(4), des fermetures administratives (5) ou un mouvement de grève (2).
Comme chaque jour depuis le 14 novembre, s'ajoutent à ce décompte cinq universités
de la région parisienne, désertées en raison de la fin du mouvement de grève
dans les transports : Paris X-Nanterre, Paris VIII-Saint-Denis, Marne-la-Vallée,
Paris XII-Créteil et Paris XIII-Villetaneuse
Etaient bloqués à des degrés divers vendredi à 18h00: Amiens, Angers lettres,
Aix-Saint-Charles, Arras, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Bordeaux IV,
Caen, Chambéry (lettres et droit), Grenoble, Lille II, Lille III, La Rochelle,
Le Havre, Limoges, Lyon II, Montpellier II, Nancy II, Nantes, Nice lettres,
Orléans, Paris I (Tolbiac), Paris III, Paris VII, Pau, Perpignan, Poitiers,
Reims, Rouen, l'IUT de Roanne, Strasbourg II, Toulouse II et Tours.
Etaient fermées administrativement: Aix-Marseille I, Montpellier III,
Caen (lettres et sciences), Saint-Etienne et La Sorbonne.
Des étudiants de Brest et d'Evry étaient en outre en grève. Des barrages filtrants
étaient installés devant les universités de Aix-Marseille I (site de Marseille),
Chambéry, Clermont-Ferrand et Orléans (sciences).
Le
syndicat lycéen UNL a fait état dans un communiqué d'"environ 80" lycées bloqués,
notamment à Caen, dans le Nord, dans la Loire, en Gironde et à Perpignan.
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Plusieurs
AG de personnels soutiennent le mouvement étudiant et s’opposent aux lois Pecresse
(Lyon 2, Paris 13, Paris 8, Grenoble, Lille 1, Lille 3, Caen...). Vendredi,
"une intersyndicale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (FSU, Unsa-Education,
CGT, Solidaires), le syndicat étudiant Unef et les lycéens de l’UNL ont appelé
à la mobilisation dans les universités et les organismes de recherche." (d’après
le nouvel-obs).
APPEL
DE LA CORDINATION DE LILLE
Les
étudiants s'invitent chez Drucker en direct de Nantes: http://www.dailymotion.com/video/x3kq9x_les-etudiants-sinvitent-chez-drucke_news
Une
cinquantaine de facultés sont bloquées, fermées administrativement ou très fortement
perturbées. Notamment dans les villes de Lille, Arras, Amiens, Rouen, Caen,
Reims, Nancy, Strasbourg, St Denis, Nanterre, Paris, Créteil, Rennes, Angers,
Le Mans, Nantes, Brest, Orléans, Tours, Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux,
Toulouse, Pau, Montpellier, Marseille, Avignon, Aix, Grenoble, Lyon,... En tout
c’est 67 universités sur 85 (d’après l’UNEF) qui sont touchées par la mobilisation.
Encore de nombreuses fermetures administratives cette semaine. Comme à la Sorbonne
(vendredi), Lyon 2 avec deux jours "banalisés" (mardi et mercredi) et un jour
de fermeture (lundi), Montpellier III, St Étienne,...
Commentaire
d'un dirigeant du Snesup de Lille présent à la coord:
Bonjour, Je mets en pièce jointe le communiqué de presse de la coordination,
déjà reproduit par Isabelle. Le Monde et Libération reprennent un communiqué
de l'AFP, qui ne présente que partiellement et très tendancieusement les faits.
Une partie de la presse nationale, vexée de la méfiance dont elle est l'objet
de la part de nombreuses AG et de la coordination nationale, a, en effet, décidé
de les "punir" en quittant les lieux sans couvrir l'évènement. A quoi ressemble,
de la part de journalistes professionnels, le fait de ne citer que l’un des
protagonistes (les militants UNEF qui sont partis) et "une étudiante proche
de la coordination" ? Pas besoin d’être présent à Lille pour constater la
caractère partisan de ce communiqué. Solidarité entre soi-disant « exclus
» par cette méchante et injuste coordination composée de sales gauchistes ?
Il est exact que le bureau de la coordination n'a pas laissé entrer la presse
en début de séance, certains délégués ayant demandé un vote sur ce point. Il
est encore exact que les journalistes ont dû attendre plusieurs heures (la présence
de la « commission cinéma » des AG de Lille 1 et 3 a elle-même été soumise au
vote de la coordination).. Mais ce délai n'était pas délibéré : l'assemblée
n'a commencé que vers 13h30, et elle a consacré trois heures à arrêter son ordre
du jour, ne suspendant cette discussion que pour entendre, successivement, un
représentant des cheminots et une délégation des personnels universitaires (lesquels
ont dû aussi faire le pied de grue à l’extérieur pendant quelques heures mais
ne se sont pas plaints), et à examiner les mandats litigieux. Les seuls délégués
reconnus par la coordination sont ceux qui ont été valablement désignés par
les AG, quelle que soit par ailleurs leur éventuelle appartenance ou non à une
organisation étudiante. La question de la revendication d'abrogation étant
évidemment cruciale, l'importance de la validation des mandats par la coordination
n'échappe à personne. Il importe de confirmer que c'est la coordination dans
son ensemble en formation plénière et par vote à mains levée après débats, qui
a procédé, au cas par cas, à l'examen des cas litigieux. Mais la position des
délégués litigieux quant à l'abrogation n'a pas constitué un critère officiel
de validation de leurs mandats. Une partie de la délégation des personnels,
composée de militants SNESUP et CGT de Lille, se trouvait encore dans l'amphi
lorsque cet examen a commencé. J'ai entendu une partie du débat sur le cas de
cette étudiante mandatée par une AG d'un autre établissement que celui où elle
est inscrite. Il est vrai que les débats étaient vifs, mais n'est-ce pas toujours
le cas dans ce type d'assemblée, et est-ce anormal ? Oui, ce processus de
validation des mandats a été tendu, mais en quoi cela est-il répréhensible ?
Une partie de la délégation de l'UNEF a décidé de quitter la coordination par
solidarité avec les délégués non validés (je n'ai pas le nombre exact, mais
il ne dépasse pas la dizaine, sur 222 délégués, chiffre fourni par le bureau
de la coordination). Alors que j'étais sorti de l'amphi avec une camarade,
nous avons vu une quinzaine d'étudiants quitter l'assemblée (à ma connaissance
à cette heure, il n'y en a pas eu d'autre), et nous avons eu un bref échange
avec eux. Les déclarations de l'UNEF (50 délégués sur 150).telles
que rapportées par l'AFP semblent donc inexactes. Je laisse à ces militants
UNEF dissidents la responsabilité de leur interprétation de l’incident telle
que l’AFP la rapporte. Au moins un militant UNEF était au bureau de la coordination,
et c’est lui qui présidait la séance samedi après-midi.
L’Autre
campagne et Sauvons la recherche Paris présentent un film (68’) réalisé par
Thomas Lacoste Universités, le grand soir
Visionnez le film et soutenez l’initiative sur http://www.lautrecampagne.org/
Régulièrement les gouvernements de droite comme de gauche rêvent de prendre
le contrôle sur l’Université et de transformer la Recherche en un vaste bureau
d’études. Cette fois l’attaque est particulièrement brutale. Profitant de la
crise profonde qui frappe des établissements universitaires dépourvus de moyens
et confrontés à un afflux sans précédent d’étudiants, le gouvernement souhaite
instaurer un système inégalitaire, localiste, autocratique, de plus en plus
dépendant de la commande publique et privée. Dans ce film chercheurs, enseignants,
syndicalistes viennent démonter les pièges d'une réforme rétrograde et rappeler
quelles sont les conditions de production et de transmission d'un savoir universel
accessible au plus grand nombre qui devraient guider une réforme réellement
progressiste de l'Université.
Avec par ordre d’apparition : Christian de Montlibert, sociologue, professeur
émérite à l’Université Marc Bloch de Strasbourg, Christophe Charle, historien,
professeur à l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et à l'Institut d'étude
politiques de Paris, membre de l'Institut universitaire de France, directeur
de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine (IHMC-CNRS-ENS), Jacqueline
Heinen, sociologue, professeure à l'Université de Versailles, Eric Herbert,
physicien, post-doc au Laboratoire ondes et acoustiques (LOA-ESPCI) à l'Université
Denis Diderot - Paris VII , Sophie Pochic, sociologue, chargée de recherche
au CNRS, Daniel Steinmetz, chimiste, ingénieur de recherche au Laboratoire de
Génie Chimique de Toulouse, Bernard Convert, sociologue, chargé de recherche
au CNRS (CLERSE) à l'Université de Lille I, Hélène Combes, politiste, chargée
de recherche au CNRS (CRPS) à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), Frédéric
Neyrat, sociologue, maître de conférences à l'Université de Limoge (GRESOC).
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
Les
antilles se joignent au mouvement : http://uagcontrelru.blogspot.com/
le mouvement se poursuit dans une cinquantaine de facultés avec des blocages
à divers degrés dans certains établissements. Etaient bloqués à des degrés divers
lundi à 18H00: Amiens, Angers, Arras, Besançon, Béziers, Bordeaux I, Bordeaux
II, Bordeaux III, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille II, Grenoble,
Le Havre, Limoges, Lyon II, Montpellier II, Nantes, Orléans, Paris IV-Clignancourt,
la Sorbonne, Paris VII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Poitiers, Rouen et Tours.
Etaient fermées administrativement: Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail,
Paris I-Tolbiac. Les étudiants d'Evry étaient en grève et la réouverture de
Aix-Marseille I s'est effectuée sans reprise des cours.
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Communiqué
de la FSE Paris I:
Démission immédiate de M. Hénin, président de Paris 1 ! Grève totale des étudiants
et personnels jusqu’à l’abrogation de la LRU !
Nous avons déjà dénoncé l’attitude honteuse et criminelle de la présidence de
Paris I lundi 26 novembre, qui a permis l’entrée de nervis fascistes et incité
à la violence physique contre les grévistes, avant de faire rentrer la police
à l’intérieur de l’université.
La présidence de Paris I persiste et signe en niant sa responsabilité. Pire,
la présidence de Paris I nie la présence de groupes organisés d’extrême droite
munis d’armes blanches. M. Bertrand, directeur d’UFR d’histoire, ose écrire
« il n’y a pas eu de blessé dans cette affaire, sinon quelques égratignures
», alors que des étudiants ont du être transportés à l’hôpital.
L’irresponsabilité de la présidence aurait pu causer des blessés très graves.
Tellement irresponsable qu’elle en vient à réécrire l’histoire et à nier
les blessures infligées aux grévistes, totalement pacifiques, et qui ont été
sauvagement agressés. La présidence de Paris I doit quitter ses fonctions
immédiatement. L’AG étudiante s’est prononcée avec force pour la démission de
M. Hénin et de son équipe. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales
à exiger leur démission.
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Lutte
à Pau : http://www.dailymotion.com/video/x3lp6j_lru-01_news
Pourquoi la grève?
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du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
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10 au 17 décembre
Mars 2008
27 novembre
Quelques
150 lycées ont été bloqués (sur 2.500 lycées publics en France), selon l'UNL,
104 selon le ministère de l'Education. Selon un comptage effectué à partir des
informations recueillies par les bureaux régionaux de l'AFP, le fonctionnement
de 39 sites universitaires était perturbé mardi soir, dont 35 par des blocages
plus ou moins importants et trois étaient fermés. Etaient bloqués à des degrés
divers mardi à 19H00: Amiens, Angers, Arras, Besançon, Béziers, Bordeaux I,
Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille
II, Grenoble, Le Havre, Lille III, La Rochelle, Limoges, Lyon II, Nantes, Orléans,
Paris IV-Clignancourt, la Sorbonne, Paris VII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Poitiers,
Rennes I, Rennes II, Reims, Rouen, Toulouse III, Tours ainsi que l'IUT de Limoges.
Ce mardi, Montpellier II a voté la levée du blocage mais s'est prononcé pour
la grève et Paris XIII a voté une levée du blocage mais à partir de mercredi.
Etaient fermées administrativement: Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail,
Paris I-Tolbiac. A Aix-Marseille I, réouvert lundi, il n'y a pas eu de reprise
des cours.
Rennes
II: le président de la fac a appelé les gens qui souhaiter reprendre leur activité
à aller rouvrir la fac. Apres le clash, les cours ont repris. Manif de 2000
personnes environ a 11h30. Celle ci s'est dirigé vers Rennes 2, la fac a fait
fermé les locaux, mais les manifestants les ont rouvert par la force. La fac
est donc a nouveau bloquée et occupée. http://www.dailymotion.com/video/x3lolp_manifestation-rennes-lru-27112007_news
plusieurs
lycées étaient bloqués: notamment, une vingtaine à Paris - la plupart par des
barrages filtrants - une dizaine en Midi-Pyrénées, 14 dans l'académie d'Aix-Marseille.
l'université
d'Evry est proposée à la vente depuis lundi sur le site d'enchères en ligne
eBay.fr, par des étudiants du comité de mobilisation de cette université
qui entendent par ce canular dénoncer la loi Pécresse et le "désengagement de
l'Etat".
Toulouse:
une centaine d'étudiants empêche la tenue d'une réunion du Medef. Une
centaine d'étudiants opposés à la loi Pécresse empêchaient mardi vers 20H00
la tenue d'une réunion du Medef de Haute-Garonne dans un restaurant du centre
de Toulouse, a constaté un journaliste de l'AFP. Les étudiants, massés devant
la porte de l'établissement pour empêcher l'entrée, ont scandé "Medef, la fac
ne sera pas ton fief", "partage des richesses, partage du temps de travail ou
alors ça va péter" et "fac ouverte aux enfants d'ouvriers, fermée aux intérêts
privés". Cette action-surprise rassemblait surtout des étudiants de l'université
du Mirail.
Des policiers de la Bac les poursuivent. Quelques
pierres sont lancées. Un policier braque son pistolet. Et à moins
de 10 mètres, sous les yeux des journalistes, tire une flashball. La
balle atteint un manifestant, comme le confirmera plus tard la police.
Les manifestants reculent. Le face-à-face se déroule à 50 mètres de
distance. La colère s'empare de la foule, qui invective les policiers.
Trois jeunes et un policier hospitalisés « Je suis bouleversée »,
dit Annette, infirmière universitaire, qui a tout vu (lire ci-dessous).
Près des grilles du rectorat, un lycéen de Guist'hau est au sol,
blême, défaillant. Sa blessure va de l'arcade sourcilière à la tempe.
Il est à demi conscient. L'infirmière s'occupe de lui jusqu'à l'arrivée
des secours, dix minutes plus tard. Dont les deux camions restent un
quart d'heure avant d'aller au CHU, se frayant un chemin parmi les manifestants
qui crient « Pierre, Pierre ». Deux autres jeunes blessés, eux aussi
envoyés au CHU. On note un autre lycéen parmi eux. De source policière,
« neuf fonctionnaires ont été blessés », dont un hospitalisé pour une
coupure à un doigt. Hier soir, une cinquantaine d'étudiants était retourné
au Tertre. Ils prévoient une commission pour recueillir des témoignages
sur les affrontements qui ont eu lieu au rectorat. procès du policier tireur en Mars 2012 |
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cinq manifestants encore en garde à vue le lendemain mercredi. Cinq jeunes gens, âgés de 18 à 21 ans, sont encore en garde à vue suite aux affrontements qui ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants.. Mercredi après-midi, le parquet de Nantes devrait décider des poursuites engagées à leur encontre. A priori, ils seront poursuivis pour rebéllion. |
Mobilisés
depuis près d'un mois, plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté
mardi à Paris et dans plusieurs villes de province contre la loi sur l'autonomie
des universités.
plusieurs milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté mardi, à l'appel de
la coordination nationale étudiante, des syndicats lycéens UNL et Fidl et des
enseignants du Snesup-FSU. Manifestation d'étudiants le 27 novembre 2007 à Marseille.
Ils étaient ainsi entre 1.500 (police) et 3.000 (organisateurs) à Rennes, entre
1.500 et 2.000 à Bordeaux, un millier (police) à Marseille, entre 1.200 et 2.000
à Rouen, entre 850 et 2.000 à Lyon et environ 800 (police) à Saint-Etienne.
Sur les banderoles, on pouvait lire des slogans comme "facs ouvertes aux enfants
d'ouvriers, facs fermées aux intérêts privés", "Non à la loi Pécresse et aux
études à deux vitesses", "Lois anti-sociales = riposte générale". Certains manifestants
avaient détourné l'acronyme UMP ("Université Mise en Pièces") ou le logo d'une
célèbre marque de cigarettes ("Malbarré, Privatiser tue").
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Aix: trois étudiants en garde à vue après avoir investi une permanence UMP Trois étudiants ont été placés en garde à vue mardi à Aix-en-Provence, après que la permanence locale de l'UMP a été investie en fin de manifestation contre la réforme des universités, a-t-on appris de source policière. "Trois jeunes sont en garde à vue et n'ont pas encore été entendus. Ils seront relâchés demain matin", a indiqué cette source. La manifestation contre la loi sur l'autonomie des universités a rassemblé entre 500 et 600 étudiants et lycéens mardi à Aix-en-Provence, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon la section locale de l'UMP, en fin de manifestation, "une trentaine" de manifestants ont cassé la porte du local UMP pour "arracher toutes les affiches des murs, détruire les panneaux électoraux et jeter tous les tracts par les fenêtres", tout en prenant à partie deux permanentes de l'UMP présentes sur les lieux. Maryse Joissains Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence et députée de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, a condamné "de façon très forte ces débordements" dans un communiqué. Par la suite, alors qu'environ 200 manifestants réclamaient sur place la libération des trois étudiants, une trentaine de membres de la Compagnie départementale d'intervention ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté le journaliste de l'AFP. La Commission presse du mouvement de lutte contre la LRU de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence a dénoncé de son côté des "arrestations violentes et au faciès", voyant dans les agissements des forces de l'ordre "une tentative de répression du mouvement" de protestation contre la loi Pécresse. |
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Gros Plan
sur L'UNEF au 27 novembre: TRAHISON
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Sorbonne,
mardi 27 novembre L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris
1 , réunie à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales ce mardi 27
novembre 2007, a décidé d’exprimer son opposition à la loi de réforme de l’université
et d’appeler l’ensemble du monde universitaire mais aussi l’ensemble des citoyens
français soucieux de préserver une université de qualité, ouverte, démocratique
et autonome, à se mobiliser pour en défendre les principes :
- Démocratie de fonctionnement : contre la présidentialisation nous affirmons
la supériorité du fonctionnement démocratique pour préserver la qualité pédagogique
et scientifique de l’université ;
- Compétence scientifique collective : contre les recrutements biatoss et enseignants
laissés au bon vouloir et aux appréciations personnelles d’un président et de
ses conseillers, nous réaffirmons la supériorité du recrutement par les pairs
dans le cadre des commissions de spécialistes ;
- Gratuité des enseignements : contre la tentation de substituer les diplômes
d’université, dont les contenus et les modes de financement sont laissés au
bon vouloir de chaque établissement, nous exigeons que les diplômes nationaux
gratuits soient sauvegardés et que leur valeur soit préservée par rapport aux
autres par des dispositifs de refinancements ;
- Redistribution interne des financements de la recherche : contre la subordination
indirecte de l’université à travers des modes de financements par sponsoring,
donations et agences de moyens nous exigeons la mise en place de structures
démocratiques internes permettant d’organiser de manière pérenne les refinancements
et péréquations entre disciplines, entre matières et entre types de recherches.
- Péréquation internuniversitaire des financements : contre le risque de voir
progressivement les financements privés se concentrer sur certaines institutions
à l’image prestigieuse ou commerciale nous appelons à mettre en place un système
national de péréquation interuniversitaire pour la répartition des financements
privés.
Pour atteindre ces objectifs et défendre ainsi la valeur d’un système universitaire
de qualité, ouvert, démocratique et indépendant qui n’a rien d’autre à envier
aux écoles privées ou élitistes que leurs financements privilégiés y compris
de l’Etat, nous appelons à participer au débat organisé à Jussieu de 12 h à
14 h jeudi 29 novembre et nous appelons l’ensemble du monde universitaire et
scientifique à se mobiliser :
1) à rejoindre les manifestations publiques organisées aujourd’hui et dans les
prochains jours ;
2) à diffuser des tracts et à faire de l’information systématique sur les conséquences
de cette loi au détriment de l’université ;
3) à organiser des ateliers de débats et de mobilisation ainsi que des journées
banalisées pour favoriser l’élaboration de dispositifs d’une autre réforme de
l’université ;
4) nous appelons l’ensemble des acteurs de l’université et notamment les syndicats
enseignants à effectuer un débrayage jeudi 29 novembre 2007 et à déclencher
un vaste mouvement de grève de tous les personnels le mardi 4 décembre 2007
;
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
28 Novembre
Une
cinquantaine de lycées ont fait l'objet de de blocages ou de tentatives. Le
syndicat étudiant Unef comptait : "63 universités mobilisées, dont 40 bloquées.
Etaient bloqués à des degrés divers mardi à 19H00: Amiens, Arras, Béziers, Bordeaux
I, Bordeaux II, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lille I, Lille II, Lille III,
Grenoble, Le Havre, La Rochelle, Limoges, Lyon II, Nantes, Orléans, la Sorbonne,
Paris X, Pau, Poitiers, Rennes I, Rennes II, Reims, Rouen, Tours. Paris VIII,
Besançon et Angers ont voté mercredi la levée du blocage. Etaient fermées administrativement:
Montpellier III, Toulouse II-Le Mirail, Paris I-Tolbiac, Caen, Perpignan, Amiens
(Sciences). A Aix-Marseille I et Toulouse I, les étudiants sont en grève.
Communiqué
de la coordination étudiante:
L'abrogation de la L.R.U reste et restera le préalable à toute négociation !
Après une journée nationale d'actions pour l'abrogation de la LRU, qui a vu
le maintien du blocage d'environ 60 universités et la mobilisation de plus de
80 lycées, la coordination nationale étudiante tient à souligner, malgré
la rencontre du président de l'UNEF, Bruno Julliard
avec la Ministre de l'enseignement supérieur, que le mouvement contre la
LRU s'est construit sur une revendication simple, à savoir la lutte pour l'abrogation
d'une loi dont nous contestons les fondements ainsi que les modalités d'adoption.
Ce que Bruno Julliard considère comme des « avancées importantes » ne sont que
des leurres et ne concernent en aucun cas les causes de la mobilisation étudiante
que nombre de personnels enseignants et non enseignants ainsi que de lycéens
ont rejointe.
La mise en place d'un cadrage national des diplômes par une harmonisation des
intitulés et des modalités d'évaluation des étudiants ne résout en rien le caractère
néfaste qu'implique cette loi, caractère néfaste manifesté par la tentative
de définir les diplômes universitaires à travers des contenus et des modes de
financement laissés au bon vouloir de chaque établissement. A quoi bon harmoniser
des intitulés si le contenu de nos formations ne s'établit plus exclusivement
sur des critères scientifiques mais sont conditionnés par les financements de
telle ou telle entreprise selon leurs besoins propres ?
Le passage de la dépense de 7000 à 10.500 euros par étudiant dans le budget
2008 ne remet absolument pas en cause le processus de privatisation de l'université
et la mise en concurrence de ces dernières par la course au « mécénat » que
prescrit la LRU et qui en est un des fondements.
Par ailleurs, nous insistons sur le fait que les seules réponses que le gouvernement
a dispensées aux étudiants mobilisés contre la LRU, qui introduit le germe de
la privatisation du service public de l'enseignement supérieur, se sont réduites
à des interventions d'une rare violence de la part de CRS qui ont été autorisés
à pénétrer sur les campus afin de briser le mouvement étudiant. Les charges
des forces de l'ordre contre la manifestation d'Aix en Provence le mardi 27
novembre sont les dernières violences policières en date contre les étudiants
et les lycéens. Nous condamnons fermement ce recours systématique à la violence
et à l'utilisation massive de gaz lacrymogène.
Nous appelons toutes les forces démocratiques, syndicales, associatives, politiques,
à s'insurger contre cette répression massive s'abattant sur les acteurs des
mouvements sociaux.
Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale des étudiants,
lycéens et de l'ensemble de la communauté universitaire.
Pour l'abrogation de la LRU, contre la casse du service public et la répression
de tous les mouvements sociaux, la lutte continue, nous restons déterminés à
sauvegarder les principes d'une université gratuite, démocratique et populaire.
![]() |
Les
syndicats FO des lycées et collèges de Loire-Atlantique et la FSU ont dénoncé
mercredi la "brutalité" et la "violence" des forces de l'ordre lors d'une manifestation
la veille contre la loi Pécresse à Nantes à l'issue de laquelle un lycéen
a été "grièvement blessé" à un oeil. Les parents du jeune homme de 16 ans blessé
ont demandé au procureur et au préfet "une enquête sérieuse" sur les faits.
"Alors que le pronostic médical sur l'oeil de notre fils reste très réservé
cet après-midi, nous voulons savoir quel a été l'enchaînement des faits qui
peut conduire la police à viser au visage, avec un flashball, un lycéen qui
n'a même pas 17 ans", écrivent Luc Douillard et Emmanuelle Lefèvre, les parents.
"A tous les jeunes nous demandons de ne pas céder à la provocation", ajoutent-ils.
"L'évolution de cette blessure sérieuse ne semble pas défavorable. L'hématome
est en voie de résorption", a estimé Michel Vilbois, directeur du cabinet du
préfet. Concernant l'origine de la blessure, "il y a eu hier utilisation du
flashball mais il semble qu'à ce moment là, le jeune homme était déjà interpellé",
a-t-il ajouté. Cinq jeunes interpellés mardi ont vu leur garde à vue prolongée
mercredi
29 novembre
Lyon:
la mobilisation des lycéens prend le pas sur celle des étudiants Entre 900
étudiants et lycéens, selon la police, et 1.500, selon les organisateurs, ont
manifesté jeudi à Lyon à la fois contre la loi sur l'autonomie des universités,
mais aussi pour soutenir une lycéenne marocaine, menacée d'expulsion. "Jeunesse
sans papiers, jeunesse volée, régularisation pour tous", proclamait la banderole
de tête du cortège, composé à moitié de lycéens et d'étudiants, ces premiers
brandissant de nombreuses pancartes en carton disant "Non à l'expulsion, Raja
en France". Agée de 19 ans, Raja, lycéenne à Hélène Boucher, à Vénissieux (Rhône),
de nationalité marocaine et en situation irrégulière, "est menacée d'expulsion
dans un mois", raconte Hamani, une de ses camarades de classe, venue avec de
nombreux jeunes de son lycée. "Lycéens contre la LRU (Loi relative aux libertés
et responsabilités des universités, ndlr): Abrogation", proclamait une autre
banderole de lycéens, très bruyants, qui scandaient en choeur "lycéens dans
la rue". Quelques lycées ont été bloqués jeudi matin, à l'instar du lycée Chabrière,
à Oullins (Rhône), et du lycée Descartes à Saint-Genis-Laval (Rhône). Une tentative
de blocage a eu lieu au lycée Edouard Branly, à Lyon, mais les cours ont finalement
eu lieu normalement.
![]() |
![]() |
Pau:
L'AG étudiante a reconduit leblocage au 20ème jour d'occupation. avec 2009 votants
Ce matin le lycées Barthou a reonduit le blocage avec 79% pour. Hier un autre
lycée s'est bloqué et un troisième a revoté avec plus de 85% des voix.
Montpellier
III de nouveau bloqué 1000 pour, 200 contre le blocage...
![]() http://www.dailymotion.com/video/x3mecn_baston-sur-le-campus-de-grenoble_news |
![]() |
|
Limoges:
Vote de la grève et du blocage reconduit en Lettre et en science aujourd'hui.
Le mouvement ne s'éssoufle pas, il continue sur son deuxième souffle !
Malgré
la trahison de l'UNEF qui appelle ce jour à
la reprise alors que la mobilisation enfle dans les lycées et ne s'essouffle
pas dans les universités, alors que la tentative de division du front
syndical par la ministre est grossière:
Appel de la tuud (une tendance de l'UNEF) Appel de 200 militants de l'UNEF:
Pour l'abrogation de la LRU, amplifions la mobilisation ! En tant que militants
syndicaux, nous sommes opposés à la Loi relative aux Libertés et Responsabilités
des Universités, « loi Pécresse », votée pendant l'été. Ce texte est tout le
contraire de ce dont les universités françaises ont besoin. En renforçant le
poids des personnalités extérieures au détriment des étudiants et des personnels,
et en encourageant le recours au financement privé, la loi entraîne les universités
vers une privatisation des formations. En institutionnalisant la pré-inscription
des lycéens, elle ouvre une porte vers l'instauration de la sélection à l'entrée.
Nous considérons que cette loi n'est ni amendable, ni négociable. Nous appellons
à amplifier la mobilisation, en vue d'obtenir l'abrogation de la Loi Pécresse.
Le
SNESUP appelle tous les acteurs du supérieur et les démocrates à
- organiser des temps forts de mobilisation : assemblées générales, « facs ouvertes
», grèves*, en particulier le 6 décembre, manifestations dans les villes universitaires
et manifestation nationale à Paris ; * le SNESUP a déposé un préavis de grève
pour les 4, 5 et 6 décembre. - rendre possible, en liaison avec les étudiants
de plus en plus engagés dans la contestation légitime de la loi, la validation
du semestre universitaire ;
- amplifier la diffusion d’explications sur la loi LRU et de propositions autour
des enjeux scientifiques et sociétaux du supérieur, en participant, en particulier,
à toutes les formes d’expression collective ;
- contester dans toutes les instances les logiques inscrites dans la loi LRU.
![]() ![]() |
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Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
30 novembre
![]() "La tension monte soudainement. En tenue d'intervention, casques et matraques, les policiers s'équipent de boucliers. La rue est bloquée côté centre Leclerc par des véhicules de police et une dizaine d'hommes, eux aussi en tenue. Dans un sourire un peu jaune, les étudiants lâchent encore quelques plaisanteries, mais s'inquiètent d'une charge imminente. Elle intervient quelques minutes plus tard : la trentaine de policiers se lance aux trousses des manifestants qui se replient jusqu'à la place du Canada. Un jeune homme puis une jeune femme sont interpellés. Sur le marché, la colère gronde. Les étudiants s'en prennent au représentant des renseignements généraux. « On n'a rien fait ! Ils ont chargé ! C'est pitoyable, c'est lamentable ! » « On n'a pas un responsable avec qui on peut parler », répond le fonctionnaire. « Vous nous foutez sur la gueule, c'est ça votre discussion ? », hurle un autre manifestant. Après une petite marche, les étudiants rentrent désabusés au campus." Josué JEAN-BART. Ouest France édition du 1er décembre 2007 |
PERPIGNAN:
Comme cela nous l'avait été annoncé par l'administration, bien au courant du
fait puisqu'elle s'était réuni derrière les préfabriqués, en cachette, avec
les anti-bloqueurs, un appel à un débloquage violent avait été fait pour 21h30.
Il était également dit que l'on pouvait craindre la présence de membres d'organisations
groupusculaires d'extrême droite. Devant la menace d'attaques fascistes, nous
avons décidé de ne pas abandonner l'occupation, et par là-même de ne pas les
laisser "gagner". C'est pour cela que nous nous sommes préparés et armés de
manches à balai et autres barres, en espérant que ce serait suffisant pour les
intimider, et qu'ils ne viendraient pas.
Malheureusement, un groupe d'une 50aine de personnes, également armées de
batons contrairement à ce qu'ont pu dire certains médias, a déboulé sur le campus
en chantant la Marseillaise (et ont même été vus en train de faire de splendides
saluts nazis...). Les vigiles de l'université ont pu les contenir, alors que
la police observait tranquillement le spectacle depuis l'extérieur de l'université...
Alors que les étudiants grévistes se repliaient dans l'amphithtéâtre occupé,
suite à une première "dispersion" des anti-bloqueurs, ces derniers sont revenus
à la charge, toujours sous les yeux de la police, qui a fini par intervenir,
une fois la bataille terminée... Seuls la patience et le calme des grévistes
(alors que les anti-bloqueurs ne cessaient de nous provoquer) expliquent qu'il
n'y ai pas eu d'affrontements physiques. Nous n'étions pas là pour nous battre,
mais pour nous défendre en cas d'agression, agression programmée, rappelons-le.
Le comité de grève condamne également le rôle des médias, et particulièrement
de France 3, dans la montée des tensions. A la recherche du sensationnel, ils
n'ont pas hésité à relayer un appel public au débloquage violent
au JT régional du vendredi soir, et donner même l'heure du rendez-vous.
Où est l'information là-dedans? Quel rôle joue ce média dans le mouvement? Evidemment,
ces mêmes journalistes étaient présents à 21h30 précises et n'ont pas hésité
à nous filmer en cachette, après nous avoir promis de ne pas nous filmer. Ce
média a fait preuve d'un manque cruel d'intégrité et le comité de grève s'engage
à ne plus répondre à ces journalistes, qui déforment et adaptent l'information
à leur sauce.
Mais surtout, le comité de grève dénonce l'attitude du président de l'université
de Pepignan. Pour son premier mandat, Benkhelil montre son incompétnce en matière
de gestion des crises. Il est obnubilé par la reprise des cours, et en oublie
les règles minimales de sécurité. Il encourage les étudiants anti-bloqueurs
à venir déloger, en faisant usage de la violence, les étudiants qui bloquent...
Il ment, sans cesse, aux médias qui l'interrogent sur le mouvement, et ne se
tient jamais à ce qu'il dit ou promet... Il refuse de communiquer avec les grévistes
et de reconnaître les AG étudiantes, dont le cadre a été fixé après consultation
entre anti-LRU, pro-LRU et administration... Il n'hésite pas à menacer ou
intimider les grévistes qui occupent l'université, et va même jusqu'à couper
l'électricité du bâtiment occupé. Benkhelil applique des techniques de siège,
de guerre. Pour toutes ces raisons, et devant l'évidence de son incapacité
à gérer dans le calme et dans le respect une université, nous demandons la démission
de Benkhelil, comme de tous les présidents d'université qui ont fait appel aux
forces de l'ordre pour évacuer les facs! http://greve-perpignan.blogspot.com
Week End 01/02 décembre
34
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
(ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris
IV (Clignancourt), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen,
Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Lyon II,
Montpellier II, Montpellier III, Lille I, Lille II, Lille III, Limoges, Brest,
Bordeaux I, Bordeaux II, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble
III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice
5 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation
» : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse
le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, …
La répression est de plus en plus féroce avec la multiplication des fermetures
administratives, des interventions policières, des arrestations.
Le mouvement se développe chez les lycéens : plus de 50 lycées étaient
bloqués jeudi 22 novembre. Environ une centaine vendredi 23 novembre et lundi
26 novembre. Environ 150-200 mardi 27 novembre et jeudi 29 novembre, et près
d’une centaine vendredi 30 novembre.
Des
manifestations pour dénoncer les violences policières lors des manifestations
contre la loi Pécresse ont réuni samedi 600 personnes à Nantes et 250 à
Caen, selon la police. Une marche silencieuse a réuni 600 personnes de tous
âges dans les rues de Nantes, selon la police, pour protester contre les violences
policières lors de la manifestation de mardi, durant laquelle trois jeunes ont
été blessés, dont un à un oeil. Les parents du lycéen de 16 ans qui a été hospitalisé
après avoir été grièvement blessé à un oeil lors de heurts avec la police ont
demandé par lettre au procureur et au préfet "une enquête sérieuse" sur les
faits. A Caen, une manifestation pacifique a eu lieu en début d'après-midi,
à l'appel de la Fédération des parents d'élèves du Calvados (FCPE), pour demander
"la désescalade de la violence et l'ouverture de négociations immédiates dans
les lycées pour retrouver un climat de confiance", a indiqué à l'AFP la présidente
de la FCPE, Agnès Busson. Elle dénonce également "l'utilisation de flashballs,
attestée par de nombreux témoignages". Quelques centaines de jeunes ont brièvement
pénétré jeudi après-midi dans le rectorat de Caen en causant des dégâts légers
dans les locaux, après avoir participé à une manifestation anti-loi Pécresse.
Les jeunes, en grande majorité des lycéens, ont été délogés du rectorat par
les forces de l'ordre qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l'intérieur.
COMMUNIQUE
DE LA SECTION DEPARTEMENTALE DU SNES 31 Nous venons de prendre connaissance
d'une directive adressée par l'Inspecteur d'Académie de Haute-Garonne aux chef
d'établissement du département.Dans ce texte, l'I.A. 31 demande aux chefs d'établissement
de lui communiquer les informations concernant les mouvements lycéens. Si nous
pouvons admettre que l'administration souhaite connaître la situation dans les
établissements du département, nous ne pouvons que nous élever contre une demande
de renseignements précis qui relève d'une enquête policière. En effet, l'I.A.
31 demande "la situation détaillée et précise : AG, rumeurs, manifestations
prévues, rassemblements prévus, tracts, nombre d'élèves mobilisés, origine -
si possible des leaders -, présence des étudiants et leur nombre". Il ajoute
également qu'il sait gré aux chefs d'établissement "de lui faire connaître les
modes de transport utilisés ainsi que leurs moyens de financement". La section
départementale du SNES Haute-Garonne demande immédiatement que cessent de telles
pratiques qui constituent une atteinte grave aux libertés individuelles et visent
à transformer les chefs d'établissement en auxiliaires de police.
Communiqué
du conseil fédéral de SUD éducation! Il est de la responsabilité
des personnels de l’Education nationale de ne pas laisser les étudiants et les
lycéens mener seuls un combat essentiel pour nous tous. La répression brutale
dont ils sont victimes est une raison supplémentaire de nous associer à ce combat.
La fédération SUD éducation appelle donc les personnels à soutenir les étudiants
et les lycéens mobilisés, en participant à la grève et aux manifestations le
mardi 4 décembre, et en organisant des AG pour construire un mouvement d’ampleur
dans la durée.
Réunie
ce week-end à Nantes (Loire-Atlantique), la coordination nationale des étudiants
a pris ses distances avec l'Unef, le syndicat qui a appelé à la suspension
du mouvement suite à des "avancées" obtenues auprès de la ministre de l'Enseignement
supérieur, Valérie Pécresse.
Présence de quelque 300 délégués étudiants de toute la France, a-t-on appris
auprès des organisateurs. Les délégués mandatées par leurs universités occupent
jusqu'à dimanche deux amphithéâtres du bâtiment de l'UFR de droit sur le campus
du Tertre, pour " faire le point sur la mobilisation dans chaque ville puis
discuter de la reprise des négociations et faire le point sur les perspectives
du mouvement", a indiqué une porte-parole à l'AFP. "Le mouvement, qui n'est
pas noyauté par les syndicats, continue et doit s'amplifier", a déclaré Louise,
étudiante en histoire de l'art et membre de la coordination nationale. Selon
la coordination nationale, le mouvement contre la loi sur l'autonomie des universités
ne s'essouffle pas. Pourtant, d'après l'Unef, 27 sites universitaires restaient
bloqués ou perturbés vendredi, au lendemain de son appel, contre 35 la veille,
et une cinquantaine au plus fort du mouvement. "Les manifestations attirent
toujours autant de monde, les assemblées générales sont toujours aussi nombreuses,
et de plus en plus de lycéens rejoignent le mouvement", a déclaré Simon, étudiant
en thèse d'histoire des sciences et délégué de l'université Lyon-I. "Les étudiants
auraient pu être démoralisés après avoir été lâchés par les syndicats, mais
ce n'est pas le cas", a-t-il assuré, soulignant que le combat est "difficile
face à la répression policière et aux fermetures administratives". Selon lui,
"tout est fait pour saboter le mouvement".
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
Quasi
muets pendant la concertation sur la loi, totalement absents des négociations
entre le ministère, l'Unef et les présidents d'universités la semaine dernière,
les personnels et les enseignants-chercheurs commencent à s'exprimer. Une intersyndicale
FSU, Unsa-Education, Solidaires, CGT et Sauvons la Recherche, a également appelé
jeudi à une journée "pour une autre réforme de l'Enseignement supérieur et de
la recherche".
Toulouse
II et III, Montpellier II et III ou Pau restaient bloqués pour tout ou partie.
Des assemblées générales sont prévues chaque jour jusqu'à jeudi, ainsi que deux
journées d'actions mardi et jeudi, à l'appel de la coordination nationale étudiante
réunie ce week-end à Nantes.
"Quatre
lycées ont été perturbés lundi dans l'académie d'Amiens, trois lycées professionnels
en Bretagne, quatre à Toulouse, six en région PACA. Si les lycéens sont toujours
plus mobilisés lors des journées d'actions, il est probable qu'ils retournent
vite à leurs études. Leurs syndicats (UNL, Fidl et UNI-lycées) sont en effet
sortis "satisfaits" samedi d'une rencontre avec les ministres de l'Education
Xavier Darcos et de l'Enseignement supérieur Valérie
Pécresse." AFP 3 décembre 2007 20h30
Comment
augmenter le salaire moyen sans verser un euro de plus ? (ou comment donner
l'illusion dune augmentation du pouvoir d'achat ?)
Vous avez un effectif de :
- 10 cadres et ingénieurs payés chacun 10000 euros,
- 10 agents de maîtrise payés chacun 5000 euros,
- 10 employés payés chacun 1000 euros.
La masse salariale est 160 000 euros soit un salaire moyen de 5333 euros.
Vous profitez du départ à la retraite de 5 de employés pour ne pas les remplacer
à leur poste. La masse salariale se réduit à 155000 euros, soit un salaire moyen
de 6200 euros. On constate une augmentation du salaire moyen de 16,25 %.
Conclusion : Il suffit de diminuer le nombre d'employés pour que le salaire
moyen augmente, sans que les salariés n'aient touché un rond, tout en diminuant
le coût global des salariés ! Imparable.
Signé : le contrôleur de gestion de Shadocks and Co.
PS - Devise Shadock : pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut
toujours taper sur le mêmes...
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
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du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
4 décembre
Le
journal le Monde occupé par les étudiants:
Nous, étudiant-es mobilisés, nous sommes invités à la rédaction du journal Le
Monde ce mardi 4 décembre pour alerter l'opinion publique de la désinformation
voire la non-information des médias à propos de la mobilisation étudiante et
lycéenne. Si les médias cristallisent ainsi l'information autour des seuls moyens
d'actions, de la forme du mouvement, au détriment des motifs réels de notre
révolte. Ce phénomène en est un d'autant plus criant depuis que l'Unef a appelé
à stopper le mouvement, se déclarant satisfait des propositions du gouvernement.
Par notre présence dans les locaux de ce journal, nous souhaitons également
signifier que les AG locales et, par extension, la coordination nationale sont
les seules instances représentatives du mouvement qui n'a jamais cessé. En refusant
la réforme des universités, nous nous battons contre la sélection sociale, la
soumission de l'enseignement et du savoir aux lois du marché que cette loi prévoit.
Si nous ne contestons pas que l'université doit changer, sa transformation doit
s'opérer dans un sens radicalement différent. Nous cherchons à créer une université
libre, gratuite, ouverte à tous, c'est-à-dire sans critères de sélection ni
de rentabilité. Pour arriver à cet idéal, c'est l'organisation entière de l'Université
qu'il faut remettre en cause. C'est pourquoi nous voulons nous réapproprier
notre lieu d'étude dans son intégralité. Les enjeux universitaires doivent être
gérés par les premiers concernés. Notre critique de l'Université s'inscrit dans
une réflexion plus globale sur l'orientation de la société actuelle. Nous luttons
contre l'accélération de l'offensive libérale et anti-sociale qui accentue les
inégalités, supprime toute notion de solidarité, et déshumanise les relations
sociales, en nous dressant les uns contre les autres. Seuls les mouvements sociaux
ont la force de créer de nouvelles solidarités, et de mettre fin aux offensives
criminelles du libéralisme. Les étudiants en lutte, à l'appel de la coordination
nationale. Le RDV du Jeudi 6 Décembre à la manifestation prouve que la mobilisation
continue !
31
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
(ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris
IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot), Paris VIII Saint Denis,
Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse
III Rangueil, Pau, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges,
Brest, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims,
Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice, Angers
6 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation
» : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont, Paris XIII Universités
où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille
I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims,
… Lundi 4 décembre, la grève avec blocage a été reconduite à Reims, Lille III,
Paris X Nanterre, Rouen, Lyon II (Bron), Nice.
Le blocage a été voté à Malesherbes Paris IV et à Angers
|
La
fac de lettres et sciences humaines d'Angers est de nouveau bloquée
Pau,
le blocage a été reconduit jusqu'à lundi. Je n'ai plus les chiffres exacts en
tête, mais il y a environ 250 voix d'ecarts sur plus de 2000 votants. (Le site
de Pau compte environ 8000 étudiants). En résumé, c'est environ 55% pour la
reconduite du blocage.
L'AG
de Nancy II (1000 étudiants) a voté à 73% la poursuite du blocage.
Poitiers compte rendu AG bonne humeur garantie: http://www.dailymotion.com/video/x3o85c_annonce-et-resultats-de-lag-du-4-de_politics
L’affaiblissement
de la lutte des étudiants pour défendre l’enseignement supérieur public découle
directement de la trahison, par les syndicats et les partis de gauche, de la
lutte des cheminots pour défendre leur retraite. Les cheminots se sont retrouvés
sans véritable choix que celui de reprendre le travail après que tous les syndicats
aient entamé des négociations avec les employeurs pour obtenir des « concessions
» en échange de l’allongement de 37,5 à 40 années de cotisation pour avoir droit
à une retraite à taux plein. Les syndicats étudiants, l’UNEF (Union nationale
des étudiants de France) en tête, ont joué le même rôle dès le début en minant
l’unité des étudiants et leur détermination à faire abroger la loi LRU. L’UNEF
avait déjà abandonné l’opposition à la loi en juillet lorsqu’elle avait reçu
des « garanties » du président Nicolas Sarkozy qu’il
n’était pas envisagé de mettre en place un processus de sélection pour les étudiants
en master.
Il
semblerait que tout le monde veuille du changement. Enfin, tout le monde… sauf
ceux qui, précisément, s’opposent aux grèves, donnant leur accord tacite au
gouvernement sans pour autant être d’accord avec lui. Que rien ne change, que
la tranquillité règne, tel semble être leur mot d’ordre, laissant aux autres,
aux volontaires, aux âmes non grises, le soin d’effectuer les révolutions, silencieuses
ou bruyantes. Chaque grève est le signe de cette volonté de changement, mais
que celui-ci soit pour autant interrogé, éclairci, formalisé, par ceux-là même
qui le veulent, et prennent prétexte d’un changement annoncé pour le faire savoir.
Pourquoi donc ce manque de formalisation ?
![]() |
Que
faire pour trouver un second souffle?
– Mobiliser les lycéennes et les lycéens Les projets de casse touchent également
l’enseignement secondaire. Bon nombre de lycéennes et de lycéens iront à l’université
et sont concernés par le dispositif de pré-sélection envisagé par la LRU. Les
raisons sont nombreuses de se mobiliser et c’est sans doute pour ça qu’une centaine
de lycées ont été bloqués ces dernières semaines.
– Mobiliser les personnels Les IATOSS et les profs sont les premiers touchés
par la LRU, qui prévoit de les soumettre à l’arbitraire de la présidence de
l’université et de contractualiser une partie des statuts. Par ailleurs la recherche
subit des attaques sans précédents, le gouvernement envisageant d’arrêter le
financement par le CNRS d’un labo sur deux. Plusieurs AG importantes de personnel
ont apportée leur soutien aux facs en lutte, appelant à faire grève ou condamnant
la répression.
– Interpeller directement l’opinion publique Pour l’instant une bonne partie
des travailleuses et des travailleurs ne sait pas quelles sont les raisons de
la mobilisation étudiante. Il faut donc s’adresser directement à elles et eux,
en leur donnant des tracts ou en organisant des actions et des manifs dans les
centres-villes.
la
CLT (Coordination des Lycéens Toulousains) a été recréée
afin de nous organiser dans les luttes, avec des réunions chaque semaine. Nos
revendications sont donc les suivantes : Retrait TOTAL de la loi Pécresse (aucune
négociation ne suffira jamais, toute la loi doit être retirée) Ré-instauration
du système de BEP en deux ans Arrêt immédiat de la répression des mouvements
sociaux (le recteur de l’Académie de Toulouse a demandé aux lycéens de dénoncer
les meneurs des luttes pour appliquer des sanctions) Abandon du projet sur le
BAC unique Création de postes dans l’Education nationale Nous appelons tous
les lycées à multiplier les AG et les encourageons à bloquer leurs établissements.
NANTERRE:
La caravane passe les chiens aboient ! Lundi 3 Décembre la mort annoncée du
mouvement étudiant sur Nanterre n'a pas eu lieu. Vendredi 30 novembre après
plusieurs semaines de lutte et 3 jours d'occupation permanente les grévistes
sont délogés par l'alliance de la frange la plus réactionnaire du personnel
et les forces répressives des vigiles accompagnés d'un maître chien. Evidemment
nul courage et nul audace dans cette démarche. La veille 8 étudiants sont interpellés
par la police sur le campus et mis en garde à vue. Le vendredi matin l'ensemble
des grévistes se dirigent vers le commissariat de Nanterre pour demander la
libération des étudiants. L'après midi se déroule le procès de Naïma militante
de l'AGEN. Profitant de cette situation les apprentis fossoyeurs des luttes
exercent leur sale besogne. Ce Lundi matin la direction de l'université espérait
donc que l'annonce de la reprise des cours ordonnée par Julliard serait effective.
Malheureusement pour eux ce ne fut pas le cas. Dès 8 heures reprise des blocages
au niveau des bâtiments A B C D E T et STAPS. A onze heures se tient en amphi
A1 une AG avec 1000 étudiants. Le nombre permet de saisir rapidement que les
étudiants ne veulent pas enterrer le mouvement. L'ensemble des interventions
se prononce pour la continuité de la lutte. L' AG des étudiants qui reçoit le
renfort d'une partie des personnels et des enseignants condamne les manœuvres
de l' UNEF et proclame la nécessité de continuer la lutte. La Grève et le Blocage
sont reconduits à une forte majorité. Une demande de journée banalisée est adoptée.
Plus de 350 étudiants décident ensuite de manifester vers le bâtiment F (droit)
lieu de la cristallisation du conflit sur le campus. Aujourd'hui une partie
importante des étudiants de droit décide de rejoindre la lutte et de déjouer
les plans de division orchestrée par la présidence. La manifestation se poursuit
à plus de 500 étudiants vers le bâtiment B (présidence). Ce bâtiment véritable
bunker accueille ce jour une réunion entre les personnels et le président de
l'université. Les étudiants décident de rejoindre les participants au débat.
Cela n'est pas du goût des vigiles qui encore une fois gaze les étudiants. Mais
les manifestants dirigés par sa composante la plus populaire submerge ces tristes
individus qui décampent. Le président Audéoud quitte les lieux sous les cris
de « Audéoud démission » « Flics hors des facs ». Ce Lundi la lutte a prouvé
qu'il est possible de construire un mouvement de masse en osant prendre l'initiative.
http://agen-nanterre.over-blog.com/.
|
Syndicat
National des Travailleurs de la Recherche Scientifique CNRS – INSERM – INRIA
– IRD – INED – INRETS - INRP
Communiqué du SNTRS-CGT Chercheurs et ITA mobilisons nous contre la LRU Et contre
le démantèlement des organismes de recherche La restructuration de la recherche
publique, amorcée par le « Pacte pour la recherche » et accentuée par la loi
sur « les Libertés et les Responsabilités des Universités (LRU) s’appuie sur
le démantèlement des EPST, le CNRS en tout premier lieu. La direction du CNRS
demande aujourd’hui à ses départements scientifiques de trier les UMR qui resteront
au CNRS et celles qui seront versées dans le giron des Universités ! Que deviendront
les personnels CNRS concernés par ce transfert ? Malgré les déclarations rassurantes
de la direction du CNRS par qui seront-ils gérés ? Comment les chercheurs et
les ITA seront-ils recrutés dans les prochaines années et par qui ? Quel rôle
pourra jouer un CNRS rabougri, et à travers lui la communauté scientifique,
dans la conduite du système de recherche publique ? L’autonomie des Universités,
telle que la définit la LRU, organise la concurrence entre les Universités.
Les conséquences sont connues : sélection à l’entrée de certaines universités,
hiérarchisation de fait des diplômes selon l’université dans laquelle ils auront
été préparés, élévation substantielle des frais d’inscription qui renforcera
la sélection sociale des étudiants, poids accru des régions et des entreprises
dans le pilotage des universités, tant sur les formations délivrées et leur
contenu que sur les orientations de recherche menées dans l’établissement. L’emploi
contractuel financé par des fonds publics et privés est institutionnalisé pour
toutes les fonctions y compris l’enseignement et la recherche. Il dépendra du
président des universités. Les avancées démocratiques obtenues en 1968 sont
battues en brèche à travers la présidentialisation des Universités. Dans l’enseignement
supérieur, la réforme du recrutement des enseignants-chercheurs, et plus largement
la marginalisation des instances scientifiques des EPST et du Comité National
vont favoriser le retour au mandarinat et aux lobbys locaux et faire régresser
le niveau de la recherche. Le Pilotage accru à tous les niveaux de la recherche
par le ministère n’est pas un gage de qualité scientifique. Sur de nombreux
sites universitaires, les étudiants ont pris conscience de cette situation et
se mobilisent. Pour le SNTRS-CGT l’action des personnels des organismes de recherche
et des universités converge avec les luttes étudiantes pour faire reculer le
gouvernement, abroger la LRU. En effet l’avenir pour les étudiants qui se destinent
à la recherche, c’est ce que vivent déjà les post-docs et les contractuels chercheurs
et ITA de l’ANR : la précarité et l’insécurité. C’est pourquoi, avec de nombreux
syndicats et associations de la recherche et de l’enseignement supérieur, le
SNTRS-CGT appelle les personnels à des manifestations le 6 décembre contre la
LRU et ses conséquences sur le CNRS et les autres EPST. Chercheurs et ITA manifestez
contre la LRU pour sauver les EPST jeudi 6 décembre
TOULOUSE:
NEGOCIATIONS AVEC LE PRESIDENT ET LES DIRECTEURS D’UFR : Représentants présents
aux négociations : - Etudiants, - UNEF, - AGET-FSE. Un accord a été conclu mais
il ne serait difficile de négocier mieux.
La condition : le déblocage doit être voté et se poursuivre jusqu’à Noël, les
bâtiments doivent être débloqués dès demain matin.
Proposition : 1 demi-journée par semaine banalisée, avec aucun cours, excepté
pour les prépa concours, la filière santé et les IUT. Ces demi-journées seraient
prévues les jeudi 6, mardi 11 et mardi 18 décembre. Pour le moment, 2 salles
sont occupées 24h/24, à partir de la semaine prochaine, seule 1 salle pourrait
être occupée la nuit, mais ceci semblerait être négociable. Tous les examens
de sciences et de STAPS pourraient être décalés d’une semaine afin d’avoir une
semaine pour les rattrapages. Possibilité de réunions le soir pour le comité
à l’amphi Fermat (ou dans un autre amphi quand il est occupé). Concernant les
problèmes pédagogiques, les cours ayant eu lieu pendant les périodes de blocage
pourront être aux examens mais il sera fait au mieux afin de ne pas pénaliser
les étudiants, des rattrapages seront notamment organisés lorsque cela est possible.
Dans le cas où des professeurs feraient en sorte de rédiger des sujets d’examens
ne portant que sur les cours ayant eu lieu (ou pas) en période de blocage, il
faudra le signaler.
Nantes:
Lycéens et étudiants ont manifesté hier après-midi, dans une atmosphère bon
enfant, contre la loi Pécresse. Ils ont ensuite bloqué le pont Haudaudine. Ambiance
fin de blocus sur le front lycéen et estudiantin. Au lycée La Colinière, le
blocus a été brisé hier. « Un compromis a été passé avec la direction pour une
journée banalisée, explique un délégué, afin que nous puissions aller manifester
sans être sanctionnés. Mais il y a peu de chance que ça se reproduise. » Même
situation à Guist'hau. « Les élèves se sentent obligés d'aller en cours. » Ils
étaient sept cents à manifester hier, de la place Bretagne au pont Haudaudine,
en passant par la place Aristide-Briand et Graslin. En majorité des lycéens,
avec quelques étudiants. « Le blocus n'est pas une fin en soi, constate un étudiant
en biologie. Tout le monde craint pour son année. » Un lycéen de la Colinière
se projette dans l'avenir : « On se dit que c'est la fin du mouvement, mais
on est parti pour cinq ans de mouvement ! Il y a trop de répression, ce n'est
plus tenable. Radicaliser le mouvement, difficile à mettre en place, nous sommes
tous fichés. Nous pensons maintenant aux étapes à venir. Il faudra par exemple
surveiller la réforme du bac, annoncée pour 2008. » La manif sur le pont Dans
un climat plutôt joyeux, avec accompagnement de trompette, d'accordéon et de
veuze, la manifestation traverse le centre-ville. Slogans : « L'éducation n'est
pas une marchandise, l'université n'est pas une entreprise. » « Fac ouverte
aux enfants d'ouvriers, fac fermée aux intérêts privés. » « Balancez vos télés,
descendez dans la rue. » Certains commerces baissent leur rideau, ferment leur
porte à clef. Le passage Pommeraye boucle ses grilles à double tour. Le Palais
de justice est gardé par la Police nationale. Les forces de l'ordre sont également
présentes pour barrer la route au cortège devant la Présidence de l'université.
La manifestation est bloquée sur le pont Haudaudine. Le chef de la police indique
aux manifestants qu'ils peuvent emprunter un autre pont, mais pas celui-ci :
« Il y aura des jets de peinture [en direction de la présidence de l'université],
j'en suis certain. Les forces de l'ordre peuvent rester ici jusqu'à demain matin.
» La manifestation se disperse petit à petit mais une centaine de manifestants
reste face au cordon de police, distribue force quolibets et bloque le pont,
à l'heure de la sortie des bureaux et ce, jusqu'à 18 h 45. C'est l'embouteillage
sur l'itinéraire de délestage, passant par le quai François-Mitterrand. « On
n'a pas l'opinion publique avec nous, analyse une étudiante. On n'a même pas
l'opposition pour nous. Au PS, ils ne savent que vendre des livres et se caillasser
entre eux. Alors... »
l'AG
de l'université de montpellier 2 (fac de science) a voté pour le blocage
(majorité visible), pour l'occupation d'un amphi (majorité visible) mais n'a
pas reconduit le blocage (~690 contre le blocage, ~600 pour le blocage)
5 décembre
Ce
n’est pas le moment de lâcher !! Lycéens, étudiants, personnels : GREVE TOTALE
JUSQU'A L’ABROGATION DE LA LRU !
Le gouvernement, les médias aux ordres, les bureaucrates de l’UNEF l’ont tous en chœur décrété : le mouvement est terminé. Et pourtant, mercredi 5 décembre, une trentaine d’universités étaient (au moins partiellement) en grève avec blocage : Paris I–Tolbiac, Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot, PRG), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Pau, Lyon II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Reims, Poitiers, Nice, Perpignan, Angers, Clermont. Des dizaines de lycées étaient bloqués et les personnels étaient en grève reconductible à Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours.
Nous sommes isolés et pourtant nous résistons. Dans beaucoup d’universités, les présidences conjuguent une répression féroce et sans précédent (fermetures administratives, incitation à la violence contre les grévistes, recours systématique à la police) et, en concertation avec les bureaucrates syndicaux, magouilles pour nous faire reprendre les cours (référendums bidons, banalisation quelques demi journées, etc.). Il n’y a rien à négocier avec les présidences qui sont nos ennemis. Etudiants et personnels, nous devons nous unir dans la grève contre les présidents qui jouent déjà leur rôle de patron et de flic que la LRU leur octroie et renforce. Le pitoyable Bruno Julliard, président de l’UNEF qui quitte ses fonctions pour une bonne place au PS, a trahi une dernière fois en prétendant avoir obtenu quelque chose alors que le gouvernement n’a pas touché à sa loi et a simplement décidé d’injecter 5 milliards d’euros (fruit de la privatisation d’EDF !) pour les cursus d’élite et pour mieux appliquer sa loi scélérate.
POUR EN SAVOIR PLUS, SE TENIR INFORME, NOUS CONTACTER : oxygenefse@free.fr
Visitez nos sites Internet parisien (http://oxygenefse.free.fr)
et national (http://www.luttes-etudiantes.com)
Nous,
parents solidaires du mouvement anti- LRU, dénonçons la violence subie par les
étudiants grévistes. Nous dénonçons particulièrement le rôle du président M.
Benkhelil, sourd comme le gouvernement aux revendications des étudiants. Non
content de passer outre la motion anti LRU votée lors du CA de l’Université
de Perpignan durant l’été 2007, non content de ne pas reconnaître les votes
démocratiques des AG qui ont reconduit de manière largement majoritaire le mouvement
de grève et de blocage de semaine en semaine, le président a cautionné l’intervention
répétée et de plus en plus violente de groupes anti-bloqueurs. Il a fait rentrer
en fin de semaine dernière professeurs et étudiants non grévistes, dans une
mise en scène d’ultra sécurité formée par 2 cordons de police et demande de
la carte d’étudiant à l’entrée de l’Université. Le mercredi 5 décembre 2007,
à midi, des membres du personnel de l’Université, président, professeurs, Iatoss,
vigiles privés, sont venus tenter de déloger les étudiants. Un étudiant qui
ne faisait preuve d’aucune agressivité s’est fait malmener par un groupe de
professeurs et a reçu du gaz lacrymogène dirigé dans ses yeux à moins d’un mètre
par un vigile privé. Il a été emmené à l’hôpital. Nous dénonçons aussi les manipulations
médiatiques, les montages qui nous présentent les étudiants comme de dangereux
individus. Ces étudiants au contraire s’organisent de manière réellement démocratique
en Assemblées générales dans lesquelles ils s’écoutent, avec mandats révocables,
commissions, rotation des tâches. Ils occupent leur lieu de travail 24h sur
24h parce qu’ils ont le courage de lutter contre l’injustice et s’en donnent
les moyens. Nous parents, organisés en collectif le mercredi 5 décembre, nous
indignons contre les violences physiques et symboliques, la répression brutale
dont sont victimes les étudiants grévistes et réaffirmons notre soutien à la
lutte anti-LRU. Vous pouvez rejoindre le collectif .
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
6 décembre
21°
anniversaire de la mort de malik oussekine tombé
lors des grèves étudiantes de 1986 contre la loi Devaquet d'autonomie
des universités.
Manif
Paris VIII et Paris XIII: http://www.dailymotion.com/video/x3or71_universites-paris-13-et-8_news
Manif Clermont: http://www.dailymotion.com/video/x3p71m_mobilisation-contre-la-loi-lru-a-cl_news
|
![]() |
Perpignan
Plusieurs centaines de lycéens, 700 selon la police, ont une nouvelle fois manifesté,
jeudi matin, dans les rues de Perpignan, avant de participer à une marche dans
l'après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP. Le cortège est parti du lycée
Arago du centre-ville, où un barrage filtrant avait été mis en place dans la
matinée et devant lequel une discrète présence policière surveillait les entrées
pour éviter des bousculades éventuelles entre élèves grévistes et parents opposés
au mouvement. Quelques élèves du lycée Jean-Lurçat et du lycée hôtelier du Moulin-à-Vent
se sont joints au défilé de même que 300 jeunes du lycée Pablo-Picasso. Le groupe
s'est ensuite scindé en deux; quelque 300 à 400 manifestants se sont dirigés
vers le lycée Charles-Blanc, d'où certains voulaient se rendre à l'université
"pour y retrouver les étudiants dans l'action".
|
Six
lycées parisiens étaient toujours bloqués jeudi matin dans le cadre de la
journée d'action contre la loi Pécresse et la proviseure du lycée Arago a été
"bousculée", provoquant une "foulure de la cheville", a affirmé le rectorat
de Paris à l'AFP. "Les lycées Arago, Victor-Hugo, Fénelon, Jacques-Decour,
Gabriel-Fauré et Claude-Monet étaient bloquées ce (jeudi) matin", a indiqué
le rectorat. "A Arago, la proviseure a été bousculée par un élève qui tentait
de bloquer l'établissement, elle s'est foulée la cheville. Elle a été transportée
par les pompiers à l'hôpital Saint-Antoine", a ajouté le rectorat. Par ailleurs,
dans les universités, à la Sorbonne (Paris IV, Paris I et Paris III), selon
la source, les trois points d'entrée étaient bloqués de l'extérieur "et
des heurts ont eu lieu entre bloqueurs et antibloqueurs". A Paris I-Tobliac,
des piquets de grève ont été installés en bas des ascenseurs, mais les cours
avaient lieu normalement au rez-de-chaussée. A noter que l'ouverture du site
Clignancourt de Paris IV a été "difficile en raison de la présence de
bloqueurs". Enfin le site de la "Halle aux farines" de Paris VII était
bloqué.
la
fac de Aix-en-Provence est de nouveau bloquée suite à un vote majoritaire
pour le blocage
|
Si
Julliard a trahi c'est probablement en échange de
sa position en tête de liste aux municipales dans le XIII° arrondissement de
Paris. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-986461@51-948215,0.html
Le PS soutient l'autonomie des universités, Jospin , Allègre et Lang y ont activement
participé et ils sont bien contents que ce soit la droite qui le fasse à leur
place. allez! Un petit cours de danse: http://lelaboratoire.over-blog.com/article-7269776.html
http://www.dailymotion.com/video/x3ojd4_etudiant-vs-crs-lyon-2_school |
7 décembre
20
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
(ou fermés administrativement) : Paris III, Paris VIII Saint Denis, Paris X
Nanterre, Rouen, Tours, Nantes, Pau, Lyon II, Montpellier III, Lille III, Limoges,
Amiens, Nancy II, Reims, Poitiers, Nice, Perpignan, Angers, Aix Marseille (site
d’Aix en Provence et de Marseille), Le Havre
Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de
mobilisation » : Le Mans, Clermont, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris
VII (Paris Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail,
Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, … 3
![]() |
|
Week end 8/9 décembre
Les
étudiants de Montpellier organisent la première coordination nationale lycéenne
ce samedi 8 décembre 2007 à 10h au centre ville montpelliérain.
Coordination
nationale étudiante à Nice.: Derrière les effets d'annonce
du gouvernement se développe une répression sans précédent. Fermetures admnistratives,
interventions de la police, de la BAC, des CRS , des Gardes mobiles, de vigiles,
procès contre les lycéen(ne)s et étudiant(e)s mobilisé(e)s se généralisent.
L'objectif de leurs opérations toujours plus violentes est d'intimider et de
criminaliser tous ceux et celles qui se mobilisent, pour les isoler et briser
le mouvement . Nous exigeons le retrait de toutes les forces de répression qui
occupent les universités, ainsi que la démission de tous les présidents d'universités
qui y ont fait appel. Nous entrons dans une nouvelle phase du mouvement : une
lutte sur la durée. Le mouvement cherche partout les meilleures formes por continuer
la construction du rapport de force. Notre priorité est de convaincre toujours
plus d'étudiant(e)s de se mobiliser et d'être actifs dans le mouvement contre
la LRU. Cela passe par des manifestations et actions massives, pour nous faire
entendre et montrer notre force.
Cela passe aussi par maintenir des cadres pour les étudiants mobilisés, et des
Assemblées Générales nombreuses, seuls organes souverains et représentatifs
du mouvement. Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire (étudiants,
enseignants-chercheurs, personnels IATOSS...) à mener la lutte à nos côtés.
Nous pensons toujours que le blocage, c'est-à-dire les piquets de grève, est
le moyen le plus efficace pour permettre à tous de participer, sans la pression
des absences en cours et de la suppression des bourses.
Chaque fac doit trouver les modalités de lutte les plus en phase avec la réalité
locale. Le mouvement ne s'arretera pas. Nous rappellons que la lutte contre
la LRU s'inscrit dans un contexte plus global de casse des services publics
et des acquis sociaux. Les résistances se multiplient contre ce projet de régression
sociale. Nous manifestons toujours notre soutien à tous les secteurs mobilisés,
et appellons donc à poursuivre la convergence des luttes avec : les cheminot(e)s,
les salarié(e)s d'EDF et GDF, les enseignant(e)s et lycéen(ne)s des lycées pro,
les jeunes en lutte, les salarié(e)s de la grande distribution...
Forts du succès de la dernière journée nationale de mobilisation du jeudi
6 decembre, nous appellons :
mardi 11 décembre, à une journée nationale d'action interprofessionnelle, symbolique
et groupée
jeudi 13 decembre, à une journée nationale de manifestation pour converger avec
l'appel à la grève des salarié(e)s de la SNCF
samedi 15 décembre, à une journée de manifestation avec actions de débrayages
économiques.
Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
Nous,
étudiants mobilisés de Montpellier 2, sommes 5 à avoir commencé une grève de
la faim le 10/12/07. Nos revendications sont celles des coordinations étudiantes,
nous continuerons cette grève de la faim jusqu'au minimum l'abrogation de la
LRU. Conscients que cette action nécessite une médiatisation importante, nous
lançons un appel aux gens pour qu'ils nous rejoignent dans notre action permettant
ainsi un impact plus fort. Faites tourner l'information auprès de vos comités
et même de vos assemblées générales. Apportez nous une réponse pour savoir si
vous comptez vous joindre à l'action ou non. Merci, Le comité de mobilisation
de Montpellier 2
14
universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants
(ou fermés administrativement) : Paris III, Paris VIII Saint Denis, Paris X
Nanterre, Lyon II, Montpellier III, Lille I, Lille III, Limoges, Amiens, Nancy
II, Poitiers, Nice, Angers, Aix Marseille (site d’Aix en Provence et de Marseille)
Plusieurs universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de
mobilisation » : Le Mans, Paris XIII, Orléans, La Sorbonne, Paris VII (Paris
Rive Gauche)
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail,
Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, Tours, …
Lundi 10 décembre, les AG de Reims, Pau, et Nantes ont voté le déblocage ; les
AG de Lille I (qui était non bloquée), Lille III et Nice ont voté le blocage.
|
article de l'huma sur lundi 10 décembre Montpellier : répression ( disproportionnée ) à la fac . * Universités .
À Montpellier, suite à l’intervention de la police contre les étudiants bloqueurs, les syndicats demandent la démission du président de la fac. Après l’intervention musclée des forces de police, lundi, à la fac de lettres Paul-Valéry, de Montpellier, à la demande du président de l’université Montpellier-III, Jean-François Miossec - qui a aussi décidé la fermeture administrative du campus -, un rassemblement et diverses actions étaient organisés hier à l’initiative notamment du SNESup, de SUD enseignants et de la CGT. Vers 11 heures sur le parvis de la fac, 350 enseignants et étudiants s’étaient regroupés pour organiser la riposte.
Lundi, le président avait fait appel aux forces de police afin de débloquer l’accès de la fac suite à quelques incidents qui s’étaient produits entre bloqueurs et anti-bloqueurs. Une intervention des forces policières jugée « disproportionnée » par le SNESup. Deux étudiants ont été interpellés et placés en garde à vue et deux autres ont été touchés par des grenades assourdissantes, l’un d’eux aurait perdu 30 % d’audition à une oreille. Le SNESup dénonce cette intervention policière et réclame la démission du président de l’université. « Alors que partout en France la mobilisation des étudiants contre la loi LRU prend des formes alternatives à la grève et au blocage, la stratégie de tension de la présidence de Montpellier-III a débouché sur ce qui était prévisible. (…) Seules la maturité et la responsabilité des 200 à 300 étudiants, alors présents, ont pu éviter que des incidents graves se produisent.
Depuis un mois et demi, le président fait la preuve de son incapacité à mener le dialogue social et à laisser le débat démocratique se dérouler, à gérer la crise universitaire, à assurer la continuité du service public, et, maintenant, il hypothèque gravement l’avenir de l’offre de formation de l’université et donc l’existence de celle-ci. Il doit en tirer les conséquences et démissionner ! » Le syndicat en appelle donc au recteur, chancelier des universités, pour assurer la continuité des missions de l’université. Il appelle les autres syndicats, soucieux du service public, à s’associer à la demande d’audience que le SNESup, la CGT et SUD ont déposée auprès du recteur. Le SNESup, critiquant la décision de fermer l’université, demande la tenue, en urgence, d’un CA extraordinaire. Jacques Choukroun, pour le SNESup de Paul-Valéry, intervenant devant les personnels et étudiants rassemblés hier, dénonçait la provocation : « On veut nous détourner de la lutte sur la loi LRU, nous allons (SNESup, SUD, CGT - NDLR) demander une entrevue au recteur pour qu’il prenne ses responsabilités sur les violences commises à l’initiative de la présidence de l’université. (…)
Il faut rouvrir l’université, on ne peut pas accepter cette stratégie. » À l’issue du rassemblement devant la fac, diverses actions ont été décidées, notamment une rencontre avec les lycéens de Joffre à Montpellier, victimes eux aussi de violences policières, et une manifestation devant le rectorat pour réclamer la démission du président de l’université Paul-Valéry.
Éloi Martinez l' Huma du 12 / 12 / 07
Semaine
d'action du 10 au 14 décembre dans l'enseignement agricole public (afp
- 7.12) Une intersyndicale (Snetap-FSU, Sfoerta-FO, Syac-CGT et Sud Rural) de
l'enseignement agricole public a appelé vendredi à une "semaine d'actions" à
partir de lundi pour protester contre les coupes budgétaires et fermetures de
classes. Le "point d'orgue" de cette semaine d'actions sera une grève, un rassemblement
et une manifestation vendredi dans le VIIe arrondissement de Paris près de la
direction générale de l'enseignement et de la recherche et du ministère de l'Agriculture
où des audiences ont été demandées. Les syndicats protestent notamment contre
"le programme sur cinq ans (2008-2012) de destruction massive de l'enseignement
agricole public", expliquent-ils dans un communiqué. Les baisses de dotations
prévues se traduiront, assurent-ils, par "l'équivalent selon les régions de
5 à 10 fermetures de classes par an". Ils s'inquiètent également du choix effectué,
selon eux, par le gouvernement de "fermer en priorité" les classes de 4e et
3e, alors que celles-ci "favorisent l'élévation du niveau de qualification",
assurent les syndicats.
|
le 10 décembre, c'était la Journée des droits de l'homme (ONU)...
11 décembre
|
Marseille:
Plusieurs centaines de lycéens et étudiants, environ 500 selon la police, ont
défilé mardi en début d'après-midi dans les rues de Marseille pour dénoncer
la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, a constaté un journaliste de
l'AFP. Les étudiants ont commencé à se rassembler aux alentours de 14H30 près
du siège du site Saint Charles, siège de l'université Aix-Marseille I, et ont
été rejoints par des élèves des lycées Michelet, St Charles, Victor Hugo et
Antonin Artaud de Marseille. Ils ont défilé dans le calme sur la Canebière puis
sur le Vieux Port.
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L'AG
de Toulouse le Mirail réunissant plus de 2000 étudiant-e-s a voté massivement
pour la mise en place de piquets de grève pour la journée de jeudi, jounée nationale
de manifestation.
12 décembre
grève
RATP
Le
Canard Enchaîné : Des choses qui n’existent pas mercredi 12 décembre 2007 de
Jean-Luc Porquet
AVEZ-VOUS entendu parler de Pierre ? C’est un lycéen de Nantes. Il a 17 ans.
Voilà deux semaines, le mardi 27 novembre, il est allé manifester contre la
réforme sarkozyste de l’université. Il se trouvait sur les pelouses du rectorat,
avec un bon millier de manifestants, quand les CRS et les flics sont, arrivés,
et ont chargé. Brutalement. En tirant au Flash-bail. Pierre a reçu une balle
dans l’œil. Transporté en urgence à l’hôpital. Dès le lendemain, le préfet se
sentait en mesure d’affirmer aux journalistes que le diagnostic était « plutôt
rassurant ». Ce préfet est formidable. Il est plus rapide que les médecins du
CHU. Lesquels, deux jours plus tard, estimaient le pronostic « incertain » et
relevaient un « potentiel de risque de perte complète de la fonction visuelle
» : « Des complications peuvent-survenir (décollement de la rétine, glaucome
post-traumatique). » A l’heure qu’il est, Pierre est sorti de l’hôpital. Il
a 23 jours d’ITT. Et le pronostic est toujours incertain. Alors, aviez-vous
entendu parler de Pierre ? Les médias ont été d’une discrétion de violette à
son sujet. Après tout, un gamin qui risque de perdre un œil, ça n’est guère
une information. Il n’avait qu’à pas. Il ne nous intéresse pas. Les seules victimes
dignes d’attention sont celles auxquelles s’intéresse l’omniprésident Sarkozy.
Savez-vous qu’à Nantes, le jeudi 29, près de quatre mille jeunes ont manifesté
pour protester contre les violences policières, et notamment celle-là ? Il semblerait
que tout le monde ne trouve pas parfaitement normal le fait que le droit de
manifester s’accompagne désormais du droit à avoir un œil en moins. Mais qu’est-ce
que quatre mille personnes ? Dans les médias nationaux, rien ou presque. Savez-vous
qu’en fin de semaine dernière 30 universités françaises étaient encore bloquées
? 31 selon SUD-étudiants, entre 13 et 17 selon les anti-bloqueurs de « Libère
ta fac »... Et que 41 lycées l’étaient aussi ? Là encore, les médias ont été
d’une discrétion remarquable. Après tout, les principaux syndicats lycéens et
étudiants Fidl, UNL et Unef ne soutiennent plus le mouvement, donc la ministre
Pécresse a gagné, donc les blocages n’ont plus lieu d’être, donc c’est comme
s’ils n’existaient pas, donc ils n’existent pas : pourquoi parler de choses
qui n’existent pas ? Pour être informé du fait que les facs françaises bougent,
qu’elles bruissent encore de débats, d’assemblées générales, de manifs, de grèves,
il n’y avait, ces derniers quinze jours, qu’un seul recours : les sites Internet
du réseau Indymedia, à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Toulouse, Saint-Etienne,
Clermont-Ferrand, ou Rebellyon à Lyon, Bellaciao à Paris, etc. Le tout formant
une sorte de vaste place publique où claquent au vent les dazibaos, vivante,
engagée, subjective, alimentée par des militants (donc pas forcément fiable
: il faut recouper), avec tracts, vidéos, photos, appels à manifester, agit-prop,
agendas, etc. Oui, c’est sur ce média alternatif, multiforme ouvert et bordélique
qu’on pouvait (et qu’on peut toujours) s’en apercevoir, tellement il déborde
de contributions ces jours-ci : la loi Pécresse, même assaisonnée de quelques
milliards, ne fait toujours pas l’unanimité. Une info à transmettre à TF1...
APPEL
A UNE SEMAINE DE BLOCAGE DES FACS POUR L’AMNISTIE GENERALE Mardi 18 décembre
à 13H30, Sébastien Schifres, étudiant à Paris 8, comparaîtra devant la 14e Chambre
correctionnelle de Paris. En pleine grève étudiante, Sébastien sera jugé pour
sa participation au mouvement anti-CPE. Tout comme d’autres qui sont passés
en procès ces derniers jours pour leur participation au mouvement lycéen d’il
y a trois ans, ou comme Naïma de Nanterre, elle aussi condamnée pour son engagement
sur l’université. Face à cette nouvelle provocation du pouvoir, un appel est
lancé pour bloquer les universités la semaine du 17 au 23 décembre pour l’amnistie
générale de tous les réprimés. Pour Sébastien, qui avait déjà fait trois semaines
de prison l’année précédente pour l’affaire du mur de Nanterre, le CPE ça avait
commencé très fort. Dès le premier jour, Sébastien était recherché par la police.
La police est venue chez lui pour l’arrêter mais elle ne l’a pas trouvé. Un
mois plus tard, Sébastien était arrêté lors de l’évacuation de la Sorbonne et
passait une journée en garde à vue. Quelques jours plus tard, il était arrêté
devant la Sorbonne, puis libéré quelques heures après. La semaine suivante,
il était à nouveau arrêté lors de l’évacuation de l’EHESS : deux jours en garde
à vue, puis deux jours enfermés au palais de justice et à la prison de Fleury-Mérogis.
Et puis, Sébastien s’est fait viré de la Sorbonne. Il s’est retrouvé non-inscrit
pendant un an avant de se réfugier à Paris 8. Finalement, Sébastien s’en est
bien tiré : d’autres, qui n’avaient personne pour les défendre, ont fait un
an de prison. Le 18 décembre, Sébastien passera pour la huitième fois en procès.
Mais n’allez pas assister à l’audience : vous serez plus utiles sur les piquets
de grève. A cette occasion, ceux qui bloqueront pour l’amnistie pourront fraterniser
dans la joie et l’allégresse avec ceux qui bloquent contre la loi Pécresse.
Ils sympathiseront aussi sûrement avec ceux qui bloquent pour ne pas aller en
cours. Ceux qui bloquent pour le plaisir de bloquer rencontreront ceux qui bloquent
pour le droit au blocage, comme ça ceux qui bloquent pour les sans-papiers pourront
discuter avec ceux qui bloquent pour les retraites, ceux qui bloquent pour faire
chier l’UNEF pourront draguer ceux qui bloquent contre TF1, ceux qui bloquent
pour la gratuité des transports pourront boire un coup avec ceux qui bloquent
pour le droit au logement, ceux qui bloquent contre le flicage pourront casser
la croûte avec ceux qui bloquent contre leurs patrons, et ceux qui bloquent
pour faire la révolution pourront bloquer avec ceux qui bloquent pour sauver
la planète. Si votre fac est déjà bloquée, allez bloquer les autres. Si vous
habitez en région parisienne et que toutes les facs de Paris et de sa banlieue
sont bloquées le 18 décembre, venez à 13H30 à la 14e Chambre correctionnelle
du Palais de justice de Paris, sur l’Ile de la Cité, pour manifester votre solidarité
avec Sébastien. La lutte continue : plus jamais sans blocage ! Appel soutenu
par les associations : Association Pour le Droit au Blocage, Collectif « Ma
fac m’appartient », Comité « Bloquer c’est mon choix », « Blocage et Démocratie
», Union des Etudiants Bloqueurs, Mouvement « Pas d’égalité sans blocage »,
Collectif pour l’Annulation des examens, Association des Feignants Solidaires,
Internationale pour le Diplôme sans examens, Front Révolutionnaire Armé pour
le Blocage, Comité de Lutte de Transylvanie, Collectif « Liberté de bloquer
», Association des Artistes Bloqueurs, Section Santheodorienne de IXe Internationale,
Groupe « Blocage et Boxe Thaï », Collectif « J’emmerde l’UNEF », et Comité pour
un Blocage sans OGM.
13 décembre
NON!!!
Sarkozy n'a pas la majorité!!! http://pythacli.chez-alice.fr/recent09/sarko-majorite.pdf
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Remarquez que la caméra du jeune homme est dérobée sous nos yeux... Il
m'a fallu le regarder 4 fois pour voir le passage... La démocratie a parlée
! Résumé en images du référendum organisé par le Président Miossec à l'Université
Paul Valery Montpellier III, avec l'aide de 150 policiers et gendarmes
dans un simulacre de démocratie... un seul mot d'ordre : répression policière!
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la télé deforme tellement les choses que maintenant les pauvres endoctrinés qui voient la réalité pense que c'est de la propagande http://www.dailymotion.com/video/x3r2vr_deblocage-lille-pont-de-bois_politics |
14 décembre
Appel
intersyndical à la grève dans les Lycées Professionnels le 14 décembre,
académie de Toulouse, rassemblement devant le Rectorat à 9h. SNES - FSU-
SNETAA - CGT - SUD - FO - SNUEP - SNEP - SNETAP Pour télécharger l'appel intersyndical:
http://www.toulouse.snes.edu/2007-2008/Actions%202007-2008/appel14dec.pdf
Pour
protester contre les "fermeture orchestrées de classes préfigurant des fermetures
de sites et d’établissements", les licenciements "honteux" des non-titulaires
et contre le bac pro en 3 ans, l'intersyndicale SNETAP-FSU, le SFOERTA, le SYAC-CGT
et SUD-Rural appelle les professeurs de l'enseignement agricole à manifester
à Paris le 14 décembre. Communiqué: http://www.snetap-fsu.fr/article.php3?id_article=1208
15 décembre
Peu de violence dans les médias français: |
17 décembre
L'AG
de Montpellier III a voté lundi 17 décembre le blocage http://lru-montp3.blogspot.com/
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L'AG
de Lille (2000 étudiants) a voté le blocage malgré l'opposition de l'UNEF
et SUD
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La question du jour: Quelle est la différence avec la répresson contre les étudiants? taper sur les étudiants, est-ce démocratique? |
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Vers 8h30, la police est arrivée et a débloqué en tapant dans le tas, moins violemment et massivement que ce qu'on a pu voir fin novembre, mais l'alliance entre flics anti-émeute, BAC et autres flics en civil + vigiles Securitas + quelques anti-bloqueurs amoureux de la police faisait pas mal flipper (certains anti-bloqueurs en ont profité pour crier "vive l'Etat" quand les flics sont intervenus en faveur des anti-bloqueurs).
Quelques échaufourrées ont eu lieu en cet endroit de la galerie des amphis, quelques trucs ont volé de part et d'autre, des insultes ont fusé (notamment envers les flics - et c'était bien "mérité"), et il semble que quatre personnes ont été arrêtées (dont une personne qui attendait paisiblement le tram !). Du côté de la galerie, une des arrestations a provoqué une vive réaction chez pas mal de bloqueurs, et la BAC a dû se réfugier sous la protectiond es vigiles Securitas à l'intérieur de la galerie des amphis, après avoir mangé quelques coups de pieds... La galerie des amphis a ainsi été débloquée mais la présence dehors de pas mal de monde laissait à penser que peu de gens sont allés en cours à la suite de ça (ceux qui l'ont fait l'ont encore fait sous la "protection" de la police). Bref, état de siège policier, la BAC qui tourne et les vigiles Securitas qui se la racontent: bonne ambiance. Un comité de grève "exceptionnel" s'est donc réuni dans la foulée et a décidé d'aller perturber les cours du BSHM et de l'ARSH (autres bâtiments de l'UPMF, à laquelle appartient la galerie des amphis): des alarmes ont sonné, des étudiants ont quitté les cours (temporairement ou définitivement), certains cours ont été annulés. Des fumigènes ont été brûlés dans les toilettes du BSHM, ce qui donnait une impression amusante dans les couloirs (ça sentait assez fort). Au hall nord de Stendhal (Grenoble III), plusieurs étudiants sont allés perturber des cours en amphi, incitant à quitter les cours et à refuser activement la présence de la police sur le campus. Là aussi, des étudiants ont quitté les cours en solidarité, mais d'autres y allaient du "ta gueule !" ou demandaient à leur prof d'appeler la police. D'ailleurs, des vigiles et des flics sont intervenus dans un amphi où ça débattait dur (en présence du vice-président de Stendhal). Des bloqueurs se sont fait virer de force par les chiens de garde, des coups ont été échangés et un flic ou vigile a pris trop de coups à son goût et criait au scandale. La fille "coupable" des coups portés a toutefois réussi à fuir. Tant mieux. Mais le climat est salement policier sur le campus. Et on dirait que la fac se coupe en deux: ceux qui sont vraiment choqués par la présence policière-sécuritaire sur le campus, et ceux qui s'en foutent (ou sont carrément pour). En attendant, le hall sud de Stendhal est toujours occupé. La lutte continue et continuera sous de multiples formes, à n'en pas douter.
19 décembre
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Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant le droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des « preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes » ou « Khmers rouges ». Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont de nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon, Paris, Rennes, Montpellier, etc. Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à Perpignan soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des poursuites et l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des mouvements sociaux. |
communiqué
du comité de lutte du Mirail (Toulouse II) Face aux décisions collectives,
la violence. Près de 1500 étudiant-e-s réuni-e-s en AG avaient décidé, à une
très large majorité, la tenue de piquets de grève ponctuels pour le mercredi
19 décembre. Il s'agissait de permettre à toutes et tous de participer à cette
journée de mobilisation forte: un rassemblement devant le Conseil d'administration
pour y porter des revendications locales, une Assemblée Générale pour définir
des perspectives pour la suite du mouvement, une manifestation nationale contre
la LRU. A l'appel d'une poignée d'enseignants réunis au sein du collectif "Université
et démocratie", du SGEN-CFDT, un rassemblement a été organisé dans le but de
briser par la force les piquets de grève. Un rassemblement identique avait donné
lieu a des violences sur les étudiant-e-s mobilisé-e-s le jeudi 13 décembre.
Cette fois-ci, la présidence censée assurer la sécurité de la communauté universitaire,
ne s'est pas contentée de fermer les yeux: Elle a donné l'ordre aux employées
normalement chargés de la sécurité incendie de sectionner les chaines qui retenaient
les grilles, amenant à la confrontation directe. Les briseurs de grève ont alors
chargé les étudiant-e-s mobilisé-e-s qui se sont vues infliger de nombreuses
menaces et insultes assorties pour certains de violences physiques. Les prétendues
"débordements" n'en n'étaient pas; la direction a prévu, orchestré la violence
et y a participé activement. Suite à la levée forcée des piquets, les perspectives
décidées en AG n'ont pu être assurées correctement. Par la prétendue opposition
à ses seules formes, c'est de fait le mouvement en lui-même qui est attaqué.
20 décembre
MONTPELLIER,
20 déc 2007 (AFP) - Les étudiants en grève de la faim à Montpellier mettent
un terme à leur action Les quatre étudiants de l'université de Montpellier 2
(Sciences) en grève de la faim contre la loi Pécresse sur les universités, ont
décidé de mettre un terme à leur action jeudi soir après onze jours de jeûne,
a-t-on appris auprès de l'un d'eux. Ils cesseront leur action "à 18H00", a indiqué
à l'AFP Thomas, étudiant en deuxième année de licence de physique. A la même
heure, a-t-il ajouté, prendra fin l'occupation par le comité de mobilisation
des étudiants d'un amphi sur le site de Montpellier 2 où les quatre garçons
observaient leur grève de la faim. "Puisqu'on ne peut pas continuer la grève
de la faim hors de ces locaux en toute sécurité, nous mettons un terme à notre
action", a expliqué Thomas. La présidence de Montpellier 2 a souligné jeudi,
dans un communiqué, qu'"en raison de leur état de santé", les quatre étudiants
"étaient toujours suivis médicalement par le service de médecine préventive
de l'université". Ils avaient entamé leur action "radicale" et "pacifique" lundi
10, estimant que les autres modes d'action "conventionnels" contre la loi Pécresse
n'avaient pas marché. La présidence de l'université avait récemment demandé
au comité de mobilisation de quitter l'amphi en raison de la fermeture du site
pendant les vacances de Noël. "Nous continuerons à nous battre contre la loi
Pécresse" après les vacances, a commenté Thomas.
7 janvier
Fac
d’Arts d’Amiens rebloquée Ce matin, la faculté des arts d’Amiens a réuni
en assemblée générale près de 300 étudiants, ce qui réprésente la présence la
plus importante depuis le début du mouvement. L’occupation des lieux et la mise
en place d’une faculté populaire a été revoté à 138 voix pour, 77 contre, 55
NPPV et 3 abstentions. La motivation des étudiants est toujours forte. Ayant
appris les résultats du vote, Georges Fauré, le président de l’Université nous
a bien fait comprendre qu’il prendra ’les mesures nécessaires’ pour empêcher
le mouvement d’être relancé dans notre faculté et dans les autres pôles où les
A.G. ont lieu demain matin.
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Des
collèges et lycées se mettent en grève reconductible (certains
en sont déjà à 1 mois) pour dénoncer les fermetures
de postes et les conclusions du rapport Pochard, silence des médias.
"Rocard avait claqué la porte de la commission Pochard en raison d'une
supposée référence à la rémunération au mérite des enseignants. Si le rapport
en question est loin d'être très clair sur la question de la rémunération au
mérite -qu'il ne fait qu'effleurer- il présente une approche essentiellement
managériale de l'école. Rien sur l'enseignement, sur le savoir : « A l'époque
de Philippe Meirieu, (NDLR : inspirateur de la pédagogie française de ces 20
dernières années) il fallait mettre l'élève au centre du système. On a vu ce
que cela a donné, même Meirieu a fait un repentir tardif. La commission Pochard
ne met rien au centre du système sinon le chef d'établissement, transformé en
chef d'entreprise », lâche Jean-Paul Brighelli, auteur d'un essai remarqué «
La fabrique du crétin », et qui tient un blog sur l'actualité de l'école. "
http://www.marianne2.fr/Rapport-Pochard-Le-retour-de-la-nomenklatura-pedagogiste_a83639.html
http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2868
Les
célébrations des 40 ans de mai 68 commencent.
le 26 avr 2007 Sarkozy déclare: "Dans cette
élection, il s'agit de savoir si l'héritage de mai 68 doit être perpétué ou
s'il doit être liquidé une bonne fois pour toutes" propos relancés
en Mars 2008 : Faut-il "Liquider
l'héritage de mai 68" ? Une
guerre qui s'éternise en Afghanistan(7 ans) et en Iraq(5 ans), des étudiants
arrêtés et condamnés, la liberté de circuler menacée,
3 ingrédients présents avant l'explosion de mai
68: Au début de mai 68 il y a une seule
revendication: liberté de circuler dans les cités universitaires
des filles, veut-il revenir sur la mixité et la liberté pour des
filles et des garçons majeurs de se retrouver librement à l'intérieur
des cités universitaires. Ensuite il y a eu l'arrestation d'un étudiant
manifestant et suite à cela l'occupation d'un batiment de Nanterre pour
demander sa libération. Sur le fond d'une guerre du Vietnam qui dure
depuis 5 ans. Mêmes ingrédients, mais aucune révolte ne
semble se profiler.
La Croissance: Bobo pour le futur du pouvoir d'achat.
Le président Sarkozy et le premier
ministre jugent en privé, la situation économique mondiale
"gravissime". Christine Lagarde annoncera le 28 mars une
perspective de croissance de 1,8% à 2% pour 2008., alors que les experts
de Bercy (donc les experts de Christine Lagarde) tablent sur une croissance
comprise entre 1% et 1,5%. Pour un budget 2008 bati sur uen hypothèse
de croissance de 2% à 2,5%. Cependant Sarkozy continue de marteler ,
qu'il n'y aura pas de "plan de rigueur" . Les promesses de
baisse de 4 points des prélèvements obligatoires qui représentent
environ 68 milliards d'euros risquent fort de finir aux oubliettes. Les conseillers
de l'Elysée sont résignés: "Nous sommes condamnés
à faire le gros dos devant les mouvements sociaux" "c'est une
situation qu'on n'a pas connue depuis les années 30, il est possible
que le monde connaisse une guerre économique, monétaire et sociale.".
"Il va nous falloir gérer une inflation plus forte, alors que
les salaires progressent peu. ce qui nous attend est terrible".
Tous ces propos sont extraits du canard enchainé du 26/03/08 page 2.
Pitte vient de perdre son fauteuil de président de l’université Paris 4,
qu’il occupait depuis quatre ans. Son concurrent, Georges Molinié, a dénoncé
durant sa campagne le "libéralo-sarkozico-bushisme de Jean-Robert Pitte",
avant de conclure: "Paris 4 doit être un établissement accessible pour le plus
grand nombre, le moins cher possible et…avec le moins de CRS possible", allusion
aux mouvements étudiants de la dernière rentrée, contre la nouvelle loi Pécresse.
Avril 2008
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Pourquoi la grève?
....... les
forces anti grève ........ la
couverture des médias. ......UNEF
Trouble Jeu
du 4 au 12 novembre.......
du 12 au 19 novembre.......
du 19 au 26 novembre
du 26 novembre au 3 décembre ......du
3 au 10 décembre ......du
10 au 17 décembre
Mars 2008
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menu général perdu? |
mai 68 décembre 86 de 89 à 2004 2006 CPE novembre 2007 retraites 2010