RETRAITES 2010
LA CONFRONTATION
« 13 ans en taule, 16 ans pas responsable, 25 ans au chômage, 70 ans mort au taf »
Au programme et sans aucune exagération hélas : ados traumatisés,
prises massives d'empreintes génétiques, Infiltrations, faux casseurs,
souricières, violences policières, arrestations et des condamnation
de ce qu'on pourrait sans trop exagérer appeler des prisonniers politiques.La
plupart des médias dits "mainstream" déforment la réalité
en participant à la fabrication médiatique du casseur ou en positivant
sur les pénuries de carburant et l'essouflement des grèves.
Un nouveau chapitre de la chronologie liberticide
Place de la Republique Paris 19 octobre 2010. (REUTERS/Gonzalo Fuentes)
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
Cette photo de manifestants face à face avec un policier fait penser à une autre photo prise en Grèce après l'assassinat d'Alexandros, froidement abattu par la police, mercredi 10 décembre devant l'ambassade de Grèce à 13h00 : http://pythacli.chez-alice.fr/recent28/a10_17294585.jpg
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général perdu?
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............contexte
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analyses ....
.Malakoff-Mederic..........médias ........chronologie de l'oppression ............la Prison Bellecour ......pedagogie du flashball......résister en chansons |
La France est coupée en deux, d'un coté ceux qui ont peur de la machine de guerre qui est à gauche et de l'autre ceux qui tremblent en voyant le jeune homme désarmé qui se trouve à droite. Quoi qu'il en soit ce conflit ressemble à une guerre des classes et les riches semblent prêts à toutes les ignomignies pour ne rien lâcher. Jugez plutôt comme le mot "guerre" prend tout son sens, au XVIII siècle le peuple avait des fourches désormais il lutte mains nues et le camp d'en face utilise de véritables armes (taser, flashballs, matraques, tonfas, lance grenades, canons à eau, techniques d'infiltration, embuscades, souricières), propagande par la distorsion des faits et la fabrique médiatique du casseur délinquant de banlieue qui rappelle les tentatives de contrôle de l'information en temps de guerre. Comme dans un guerre il s'agit de mater en priorité les plus jeunes parmi les ennemis et d'effrayer les plus faibles. Cette page sera mise à jour pendant des années, si possible pour rendre compte des éventuelles condamnations à l'issue des enquêtes de l'IGS et des plaintes de victimes de violences, d'arrestations arbitraires de prélèvements ADN abusifs. Il faudrait certainement créer une "association nationale de défense des victimes de la répression du mouvement 2010 contre la réforme des retraites".
droit de grève : http://www.ldh-ales.net/spip.php?article27
La résistance à l’oppression, un droit naturel, inaliénable, imprescriptible et sacré de l’Homme.
La résistance à l’oppression est selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, un droit naturel, inaliénable et sacré de l’Homme. Au terme de l’article 2 de la Déclaration de 1789 : « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. » http://www.ldh-ales.net/spip.php?article26
Le contexte: "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit." après un mouvement de contestation mondial en 2008, après avoir injecté 11 400 milliards de dollars pour sauver les banques et la finance, nous avons assisté à des distributions de bonus record l'année suivante, puis subi le diktat d'une entité étrange denommée "les marchés" qu'il fallait à tout prix rassurer en imposant la rigueur au nom de la dette. En réalité ce n'est que la suite logique des réformes néolibérales qui s'enchainent depuis les années 80 conformément aux recommendations de l'union européenne |
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En 1944, « les destructions couvrent tout notre sol, rappelle le Général de Gaulle dans ses Mémoires. Il manque des logements pour six millions de Français. Et que dire des gares écroulées, des voies coupées, des ponts sautés, des canaux obstrués, des ports bouleversés ? Quant aux terres, un million d’hectares sont hors d’état de produire, retournés par les explosions, truffés de mines, creusés de retranchements. Partout, on manque d’outils, d’engrais, de plants, de bonnes semences. Le cheptel est réduit de moitié. Nos finances sont écrasées d’une dette publique colossale, nos budgets condamnés pour longtemps à supporter les dépenses énormes de la reconstruction. » Et c’est sur ce champ de ruines qu’ils instaurent la Sécurité sociale ! Et les retraites ! Et le service public ! A ces fous à lier, on enverrait la camisole ! Vite, une piqûre ! http://www.fakirpresse.info/articles/352/la-revanche-des-collabos.html En 2009, les exonérations fiscales ont coûté près de 75 milliards d'euros
à l’Etat, alors que l'Impôt sur le revenu ne rapportait "que" 51 milliards. |
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Premier volet de la rigueur avec la réforme des retraites. Après une mobilisation très espacée commencée dès mai 2010, la colère s'amplifie au moment où le texte va passer au sénat en octobre 2010. Des appels à la grève reconductible se multiplient, les lycéens commencent à bloquer et à défiler. Au niveau politique, le ministre concerné Eric Woerth est éclaboussé par de nombreux conflits d'intérêts, et le président Sarkozy est éclaboussé par l'affaire woerth-Bettencourt et par l'affaire de l'attentat de Karachi On assiste aux dénonciations classiques de la droite et de
l'extrême droite: Manifestations lycéennes: réactions de l'UMP
et du FNJ - Social jeudi 14 octobre 2010 Pourtant on observera en allant au contact des lycéens, qu'ils sont plutôt réfléchis et lucides. Comment peut-on considérer d'un côté qu'ils sont responsables à 12 ans, qu'on peut les mettre en garde à vue et en prison et prélever leur ADN et prétendre d'un autre côté qu'ils sont trop jeunes pour décider de manière responsable de lutter contre une société qui semble leur réserver un avenir plutôt sombre: une éducation au rabais, un système judiciaire impitoyable, le chomage pendant des années et enfin le travail jusqu'à la mort ou bien la vie mais avec une pension de misère après 70 ans. Car on nous le dit bien 62 ans ce n'est qu'une étape, on va devoir travailler jusqu'à 70 ans en 2050 ou 2060. On nous dit depuis plusieurs mois que cette réforme est faite
pour sauver le système par répartition alors qu'il a été
annoncé quelques jours avant la cloture du vote au sénat
qu'une nouvelle réforme aurait lieu en 2013 pour passer à
un système "par points" ou "par comptes notionels" les analyses de fond, faut-il une réforme? cette réforme est-elle la seule possible? etc une très bonne synthèse au 26 octobre : synthese d'un étudiant de sciences po voici de nombreuses analyses compilées sur cette page: http://local.attac.org/attac30/spip.php?article795 le problème démographique et la répartition expliqués par l'humour: http://local.attac.org/attac30/spip.php?article820 de manière plus large la question des retraites s'inscrit dans la question de la rigueur et donc dans celle de la dette publique: http://local.attac.org/attac30/spip.php?article799 le débat a été pollué par de nombreuses questions secondaires par rapport ce qui est en jeu : un choix idéologique de nous faire travailler plus pour compenser un éventuel déséquilibre démographique d'ici quelques années, bien évidemment d'autres choix sont possibles, mais surtout avec le système de la répartition, pour résoudre un problème en 2040 il suffit d'agir en 2040. C'est une tromperie d'agir aujourd'hui pour 2040 ou même 2020. Aujourd'hui il faut agir sur aujourd'hui par exemple en augmentant immédiatement les recettes, il y a d'autres solutions, mais rien que pour augmenter les recettes, on peut: supprimer le bouclier fiscal, taxer la finance, réduire les dividendes versés aux actionnaires, augmenter les cotisations, créer des emplois etc. C'est donc une tromperie aussi de dire que l'on n'a pas le choix. Pour toutes les questions annexes, comme la pénibilité, les carrière longues, les années d'études, l'intégration des congés parentaux dans le nombre de trimestres, le conflit générationel, il suffit de regarder la télévision ou de lire les journaux, elles y sont abondamment traitées.
le pire des arguments anti grèves Sarkozy est élu : il faut respecter la voix et la voie des urnes et donc s'opposer à cette réforme est antidémocratique. c'est le pire des arguments anti grèves, en effet Sarkozy y répond lui même : il n'a pas de mandat pour toucher aux retraites. Par ailleurs on peut s'interroger sur la légitimité d'un président qui impose un traité européen rejeté par référendum par une majorité de Français. |
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23 Septembre : 2 mois de prison pour avoir manifesté et simplement prononcé une phrase devant un policier
La cour d’appel de Rennes maintient en détention, avant délibération, Jérôme
Zimmer, condamné à deux mois de prison ferme après la manifestation du 23 septembre.
Rennes, envoyée spéciale. «C’est une décision indigne, écœurante», Yannick Colin,
secrétaire CGT des cheminots de Loire-Atlantique, ne mâche pas ses mots. Hier,
devant le Parlement de Bretagne, à Rennes (Ille-et-Vilaine), près de 400 manifestants
huaient la cour d’appel qui a décidé de prolonger le maintien en détention de
Jérôme Zimmer, chef de service en gare de Savenay (Loire-Atlantique), jusqu’au
jugement mis en délibéré le 3 novembre. Ce militant CGT avait été interpellé
le 23 septembre à Saint-Nazaire plus de quatre heures après la dispersion de
la manifestation. Alcoolisé, Jérôme Zimmer aurait déclaré à un policier que
« la manifestation s’était bien passée, parce que des pierres avaient été lancées
sur les CRS ». Ni une ni deux, les forces de l’ordre l’embarquent. Le lendemain,
au terme d’une procédure qualifiée « d’expéditive » par Maître Erwan le Moigne,
son avocat, le cheminot prend deux mois ferme avec mandat de dépôt immédiat,
pour participation avec arme à une manifestation et violence sur personne exerçant
l’ordre public. Hier, à l’audience en appel, dans le box des accusés, Jérôme,
la mine fatiguée, maintient ne pas se souvenir de cette phrase, seule pièce
à charge. « J’ai bien conscience que c’est la parole du policier contre la mienne.
Et la mienne a moins de valeur », ajoute-t-il. Son avocat insiste devant la
cour : « Il n’y a ni preuve photo ni vidéo où on le voit jeter des pierres.
» L’avocat requérait l’annulation de la procédure. Si la cour d’appel a mis
sa décision en délibéré au 3 novembre, le maintien en détention passe très mal
pour la famille, les syndicats et l’avocat, qui rugit : « Jérôme ne présente
pas un trouble à l’ordre public. À Saint-Nazaire, dix personnes ont été condamnées
à de la prison ferme à l’issue des manifestations
http://humanite.fr/27_10_2010-la-justice-d%C3%A9raille-contre-un-cheminot-456623
lundi 27 septembre 2010 le lycée JBD à Alès est le premier lycée bloqué de France
A partir de six heures moins le quart, nous avons commencé à préparer le blocus : à aller chercher des poubelles, des palettes, et des objets en tout genre (la police municipale nous a vus, nous a abordés, et nous a encouragé à continuer le mouvement). Nous avons monté le blocus, à 7h20-7h30 tout était prêt. Nous avons procédé à une assemblée générale, suivie d'une manifestation. Des élèves des autres lycées nous ont rejoints pour un retour vers 11h30 à jbd. Vers midi, une délégation d'élèves à été reçue par le proviseur afin d'entendre les requêtes des élèves, qui voulaient dans un premier temps procéder à un vote pour la suite du mouvement. En milieu d'après-midi, la réponse de l'administration a été négative et le prêt de matériel pour le vote a été refusé. Dans une décision commune, après avoir consulté un maximum de camarades, nous avons décidé de ne plus collaborer avec l'administration et de maintenir le blocus. En fin de journée, un groupe d'élèves s'est organisé pour dormir sur place. La nuit s'est déroulée dans le calme le plus total. http://jbd-action.over-blog.com/article-compte-rendu-27-et-28-septembre-57919699.html
http://jbd-action.over-blog.com/
ces lycéens ne parlent pas des retraites, voici leurs revendications:
* L'arrêt des Suppressions de Postes d'Enseignants aux nombre
de 15 000 cette année
* La réhabilitation des postes enseignants supprimés ces 4 dernières années
qui sont au nombre de 50 000
* Sur JBD cela se matérialise par le retour des 60 postes d'enseignants supprimés
* La réhabilitation de la formation complète des professeurs en IUFM
* Le non remplacement des professeurs absents par des postes de contractuelles
mais par des professeurs diplômés et formés
* Sur JBD 10% des professeurs sont des contractuels, c'est inacceptable et nous
exigeons que ces professeurs soient remplacés par des enseignants détenteurs
du CAPES et ayant reçu une formation en IUFM
* Nous réclamons également le retrait des réformes du Lycée Général et Professionnel
http://jbd-action.over-blog.com/article-listes-des-revendications-des-lyceens-du-lycee-jean-baptiste-dumas-a-l-intention-du-recteur-de-l-academie-de-montpellier-58201625.html
le 28 septembre quelques lycéens campent sur le rond point
après des semaines de lutte le ton se durcit:
NON à la suppression de postes dans le secteur public
NON à la réforme du lycée en général!
NON à des classes surchargées
NON à la nouvelle formation de nos enseignants
NON à la méthode de remplacement des professeurs
NON à l'agent de police et/ou au poste de police référents au sein de l'établissement
scolaire.
NON à cette REPRESSION qui fait que des manifestants pacifistes se font gazer,
qui fait qu'un lycéen se fait TABASSER pour se faire emmener au poste, pour
l'exemple.
& NON à cette réforme des retraites (dont le retrait ne faisait pas partie de
nos revendications à la base)
LA JEUNESSE A DIT NON, ET ELLE IRA AU BOUT DE SES CONVICTIONS.
Non à la résignation des adultes.
Marre d'être sacrifiés!!
http://jbd-action.over-blog.com/article-pour-faire-le-point-58859618.html
ce lycée a entrainé les autres lycées de France dans le mouvement et également motivé les salariés de la ville pour se mettre en grève reconductible, on pourra trouver ici le nécessaire pour les informations locales : http://www.ldh-ales.net/spip.php?article14
Mais de quoi se plaignent-ils? les nouveaux profs
sont très bien formés, le ministère ne ménage pas
ses efforts !!!
Il fait des superbes DVD
et paye même
des militaires pour les former
Mardi 12 octobre : Fontainebleau : Adolescents traumatisés après leur garde à Vue , pourtant certains ont eu un comportement héroïque, voilà comment on traite les potentiels "Guy Moquet" de nos jours !
A Fontainebleau après la manifestation du 12 octobre 2010. « Les jeunes gens de 15 à 16 ans ont été placés en garde à vue dans des conditions indécentes, menacés et humiliés par la police, leurs familles ne veulent pas laisser passer cette injustice et les pratiques dégradantes que leurs enfants ont subies »
Lamarque indélébile que ces policiers ont laissée à ces adolescents n'est pas prête de s'effacer : déshabillés (en caleçon), à 3 dans une cellule de 4 mètres carrés couverte de vomi, d'excréments, d'urine, l'un d'entre eux d'origine Africaine frappé à plusieurs reprises, dans une voiture de Police et dans sa cellule. Les parents témoignent des ricanements des policiers, de leurs menaces à peine déguisés sur l'issue judiciaire (voir interview de la mère d'un des jeunes)
Mon fils est finalement passé devant la juge à 17h, dans un bureau, avec nous, un policier qui le surveillait, l'avocat, un greffier. Ca a duré 10 minutes. Le motif a été lu : rébellion et violence contre agent de police. Ce qu'il reconnaît c'est d'avoir envoyé un débris de tomate sur un policier et d'avoir écarté une grenade lacrymogène en direction des forces de l'ordre qui étaient très loin, parceque la grenade était tombée près d'une poussette. La juge a prononcé une mise en examen et indiqué qu'il y aurait procès dans un délai indéterminé.»
Pascal Hérard : Que vous dit votre fils après après ces événements marquants ?
M.L : « Il a peur. Il dit qu’il va éviter tout signe distinctif, qu’il ne se
sent pas en sécurité. Qu’il évitera tout mouvement de foule, manifestation,
qu’il se sent fiché, mais il est fiché d’ailleurs, réellement. Il a enlevé sa
boucle d’oreille, il se sent catalogué, sur ses vêtements par exemple. Sans
compter qu’avec le procès il risque d’avoir un casier judiciaire. A 15 ans,
pour un débris de tomate ça fait un peu beaucoup quand même. »
«Les jeunes gens de 15 à 16 ans ont été placés en garde à vue dans des conditions
indécentes, menacés et humiliés par la police, leurs familles ne veulent pas
laisser passer cette injustice et les pratiques dégradantes que leurs enfants
ont subies»
à lire en intégralité ici : http://www.mediapart.fr/club/blog/drapher/161010/mise-en-garde-vue-traumatisante-de-6-lyceens-de-fontainebleau-mardi-12-oc-0
La société dans tous ses états
Garde à vue des six lycéens de Fontainebleau : un couple pris dans les violences
policières 24 Octobre 2010 Par drapher
L'un des six lycéens mis en examen pour rébellion et agression contre les forces de l'ordre, le 12 octobre à Fontainebleau, a maintenu devant le juge pour enfants avoir repoussé une grenade lacrymogène pour protéger un bébé dans une poussette. Les parents du bébé, Emmanuel et Myléna, racontent ce qu'ils ont vu et vécu lors de la dispersion de la manifestation lycéenne. Ils confirment ce qu'a dit le lycéen et veulent témoigner devant la justice. Selon eux, sans ce jeune homme, leur bébé aurait dû être blessé ou peut-être pire : les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes et des flashballs sur la foule, au hasard.
P.H : Pour quelle raisons étiez-vous présents, votre compagne, votre bébé et vous-même au moment de la dispersion de la manifestation ?
Emmanuel : «On devait aller en centre ville, à la banque faire des papiers. On s’est retrouvé encerclé au bout de la rue, il y avait les CRS des deux côtés, on ne pouvait pas passer. Ca tirait pas encore, c’était tendu, il y avait des charges de CRS au moment où on est arrivé. Ils couraient contre la foule, au croisement de la rue, on a été obligé de partir, avec la petite. Il y avait des personnes âgées. Un groupe de CRS a fait tomber par terre une personne âgée.»
P.H : Quand les gaz lacrymogènes ont été lancés, qu’est-ce qu’il s’est passé ? «On a été repoussé avec la foule quand ça chargeait. Après on avait des choses à faire, on avait rien à voir avec ça, on a continué, et là, ça a tiré directement dans la foule. La première fois c’est tombé à 2 mètres, deux mètres cinquante de nous. La deuxième grenade c’est un lycéen qui s’est mis devant (ndlr : le lycéen mis en examen), sinon c’est la poussette et notre fille qui la prenait. Quand j’ai vu le premier tir, on a reculé, je suis parti directement voir les CRS. J’avais des preuves que je venais pour aller à la banque, je leur ai montré et on m’a répondu «ferme ta gueule, dégage de là», mot pour mot. Je leur ai dit que ma fille était bloquée dans les gaz lacrymogène, ils m’ont dit de faire le tour. C’est pendant que je discutais avec eux qu’ils ont tiré une deuxième grenade. Quand je suis revenu vers ma compagne c’est là que j’ai vu une veste sur la poussette.» Myléna : «Le jeune (ndlr : celui mis en examen) avait mis la veste sur la poussette pour protéger la petite des gaz, il s’est interposé, il a pris un flashball dans la jambe, et a relancé une grenade qui était à côté de la poussette, c’était soit lui soit la petite, il a préféré que ce soit lui.» P.H Quand il a repoussé la grenade lacrymogène, il l’a fait comment ? Myléna : «Il a fait un geste comme tout le monde l’aurait fait. Il a essayé de la dégager le plus loin possible de la petite. Emmanuel : «S’il ne se mettait pas devant la poussette, c’est la poussette qui prenait le tir».
P.H : Les CRS étaient à quelle distance ?
Emmanuel : «Au début ils étaient collés, après ils étaient à quinze, vingt mètres.»
P.H : Les CRS pouvaient voir la poussette ?
Emmanuel : «Bien sûr, je leur ai dit, il y avait des lycéens qui leur ont dit «arrêtez, il y a un bébé qui passe». Quand on a voulu s’en aller, ils nous ont dit : «allez y, allez y, passez, passez, personne fait rien, on bloque», et au moment où on arrivait au milieu de la route, les CRS se sont remis à charger. Ils voyaient bien qu’il y avait une poussette. Et nous, c’est une coiffeuse qui nous a fait rentrer dans son magasin pour nous protéger.» Myléna : «Les CRS se sont pris pour des cowboys. Les lycéens ils faisaient leur manifestation, ils étaient par terre, sur la route. C’est là que les CRS ont fait n’importe quoi. On a vu trois policiers qui passaient dans la foule et dès que quelqu’un les regardait à peine, ils leur mettaient des coups de bouclier, ils leur parlaient mal. Ils ont tapé un jeune devant tout le monde et il l’ont menotté.»
P.H : Est ce que vous témoignerez au tribunal pour le procès des lycéens mis en garde à vue ?
Emmanuel : «Moi , je viendrai. Si cette personne là n’était pas là ce jour là, ma fille elle se prenait une cartouche. Grâce à lui, on a réussi à empêcher le pire. Je suis obligé, je viendrai. Il a mis en quelque sorte sa vie en danger pour protéger ma fille. Il ne nous connaissait pas, on l’avait jamais vu. Il s’est mis en opposition, il s’est pris une flashball dans la jambe pour la protéger.»
P.H : Qu’est-ce que vous pouvez dire sur cette manifestation, pour conclure ?
Emmanuel : «Ils ont tiré sur la foule sans calculer, comme ça, il y avait un deuxième couple avec une poussette, elle est partie tout de suite aux urgences. Ce couple, ils se sont pris des projectiles que la police a jetés. Les jeunes se sont mis devant pour éviter qu’il ait un problème avec la petite, c’est les jeunes qui ont essayé d’aider, les forces de l’ordre, il n’y avait rien à faire. Les jeunes étaient solidaires, ils essayaient d’aider les gens par terre. Il y avait un jeune avec des marques au visage, qui saignait, entouré par un groupe de trente policiers et CRS autour de lui. Il y a une femme policier qui a braqué un lycéen avec son flashball qui venait voir pour son copain par terre, elle lui a dit «tu bouges pas ou je tire !» Ils sont restés au moins un quart d’heure à le taper. Les trois policiers qui circulaient dans la foule, ils regardaient les jeunes et les agressaient. Il y a un jeune qui ne faisait rien, adossé à un mur, un policier lui a mis un coup de bouclier dans la tête. A un moment les lycéens sont allés voir les policiers qui étaient devant la mairie et d’autres qui sortaient de la mairie, qui étaient derrière les portes de la mairie. Les policiers les ont insultés, leur ont dit "dégage, dégage". Ca tirait dans la foule, j’ai vu des personnes âgées qui pleuraient à cause des gaz. On se serait cru dans un film. On se sentait plus en sécurité avec les jeunes qu’avec les policiers. C'est grâce aux jeunes qu'on a pu rentrer chez nous.
Témoignage recueilli dimanche 24 octobre 2010 au domicile d’Emmanuel et Myléna,
parents de la petite Océane, 12 mois. la police "humaniste" de notre pays.
http://www.mediapart.fr/club/blog/drapher/241010/garde-vue-des-six-lyceens-de-fontainebleau-un-couple-pris-dans-les-violence
Caen (Calvados). Un jeune a été blessé en marge des manifestations. Pendant
près d’une heure, les forces de l’ordre se sont affrontées avec les manifestants
devant le Medef. Un jeune a été blessé puis évacué vers l’hôpital le plus proche.
Le jeune blessé a pris une cartouche à la suite d’un tir tendu de bombe lacrymogène
des forces de l’ordre. Il a dû être hospitalisé durant 5 heures.
Paris (Ile-de-France). Un journaliste de Canal + aurait été matraqué par des
CRS. Dans un témoignage publié par Rue 89, une manifestante raconte sa soirée
place de la Bastille. Elle se dit avoir été violemment tabassée par les forces
de l’ordre.
Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Une lycéenne a été renversée par un automobiliste
lors des manifestations pour les retraites. Le chauffard a tenté de forcer le
passage mis en place par près de 700 lycéens. Le conducteur, un septuagénaire,
a été arrêté et la jeune fille transférée à l’hôpital.
http://www.lepost.fr/article/2010/10/13/2262927_des-blesses-de-la-casse-des-incidents-dans-toute-la-france-lors-des-manifs.html
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Mardi 12 octobre : Paris : Manif pour les retraites : les CRS tabassent des journalistes et une mère de famille
La préfecture saisit l'IGS après le matraquage, mardi place de La Bastille à Paris, de deux journalistes de Canal + et TF1. Deux journalistes ont été frappés par des CRS ce mardi 12 octobre au soir à la Bastille : un preneur de son de TF1 qui tournait un reportage, et un journaliste de Canal + qui ne travaillait pas mais brandissait sa carte de presse. Ces agressions, filmées par l'agence de presse Moaspress, suscitent l'indignation de Reporters sans frontières. Dans un communiqué diffusé mercredi soir, la préfecture de police de Paris indique qu'elle va saisir l'Inspection générale des services pour « faire toute la lumière sur cette affaire ». Que des manifestants soient matraqués sans raison par les CRS à la fin d'une journée de manifestations est devenu chose coutumière, semble-t-il. Ainsi, ce témoignage d'une mère de famille, publié ce mercredi matin par Rue89, tabassée alors qu'elle passait près de la colonne de la Bastille avant d'aller récupérer son fils au solfège. Cette femme se trouve être journaliste, mais n'était pas identifiée comme telle. Que deux journalistes clairement identifiés soient matraqués par des CRS est en revanche chose plus rare. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, explique à Rue89 n'avoir « jamais vu ça » : « J'ai déjà vu des cas de violences policières sur des journalistes lors de manifestations. Mais là, au point de faire tomber un journaliste et de lui matraquer les jambes, non. D'habitude, c'est en Russie qu'on voit ça. » http://www.rue89.com/2010/10/13/manif-pour-les-retraites-les-crs-matraquent-des-journalistes-170976
Le 12 octobre, jour de grève et de manifestations en France, j'ai été tabassée
par la police place de la Bastille, à Paris après avoir amené mon fils à son
cours de solfège. Dans quel pays suis-je en train d'élever mon enfant ?
20 heures : les CRS chargent Ils sont maintenant plus nombreux. Cinquante, peut-être
? C'est la première fois que j'assiste à une telle scène. Pour eux, il s'agit
de faire peur. Et cela marche. A plusieurs reprises, je détale tel un lapin
terrorisé, comme mes voisins. Des gens crient : « Ne courez pas, n'ayez pas
peur ! » Mais c'est impossible : nous avons en face de nous des êtres harnachés
comme des extraterrestres, dont la violence brute glace. J'ai vraiment peur.
Je ne sais pas ce que je fais là, je suis comme paralysée.
20h05 : je suis sur le trottoir, en face de l'opéra Bastille Les CRS forment
un cordon agressif au ras du trottoir. Plusieurs personnes sont tombées, ont
été ramassées par les « manifestants ». Je suis affolée. Je tente de parlementer
avec les CRS pour qu'ils nous laissent ramasser les gens à terre. Ils me rejettent.
Violemment.
20h08 : un groupe d'hommes surgit Je ne vois d'eux que ceci : cheveux courts,
blousons noirs, matraques blanches et, à l'avant-bras, un brassard orange de
la police. C'est un groupe rapide. Ils me jettent à terre, me donnent des coups
de matraque. Mes yeux brûlent, ma peau est insupportable. Des jets de gaz ?
Tout le monde court autour de moi et je pressens que je vais être piétinée.
Mais des bras me soulèvent, me mettent à l'écart. On me demande si ça va. Je
sanglote à chaudes larmes. Je ne peux plus juguler le flux lacrymal. Toujours
les gaz ? J'ai mal. Partout. On me prend en charge, on m'éloigne plus encore,
on veut me conduire à l'hôpital des Quinze-Vingt. Je comprends que j'ai les
yeux injectés de sang. Mais je suis plus choquée que blessée, en définitive.
http://www.rue89.com/2010/10/13/jai-ete-tabassee-par-la-police-en-fin-de-manif-pour-les-retraites-170882
Moapress a également mis en ligne une vidéo où une équipe de TF1 se ferait malmener. http://www.dailymotion.com/video/xf6q91_20101012-une-equipe-de-tf1-matraque_news
et voici la vidéo du tabassage du journaliste de canal+ : http://www.dailymotion.com/video/xf6i6m_retraites-la-police-frappe-un-journ_news#from=embed
Mercredi 13 octobre : rue du Commandant-Lamy, à Paris, dans le quarter de Bastille, vers 20h40
on voit un CRS frapper une fille violemment au visage, un homme le repousse avec le bras et prend plusieurs coups de matraque.
Une
manifestante violemment frappée au visage par un CRS
Jeudi 14 octobre : la pédagogie du flash ball à Montreuil
Jean-François Herdhuin ex-commissaire de banlieue pourr Rue89: Avant le tir de flashball, les jeunes rigolent, ils blaguent. C'est exactement ça une manif de jeunes : la franche rigolade. Y-a-t-il un sens politique ? Je n'en sais rien. On ne voit pas très bien ce que font les policiers à ce moment-là. S'ils chargent avec des lacrymos et des flashballs, c'est qu'il y a une charge offensive pour dégager l'entrée du lycée… sauf s'il y a eu une provocation de la part des jeunes. Apparemment, ils tirent de loin au flashball. (Voir la vidéo) Personnellement, je suis contre leur utilisation dans des manifs de jeunes, mais le flashball fait partie de l'arsenal des policiers en MO. Si on ne leur dit pas de le laisser dans les voitures, ils l'emportent. Si la situation dégénère, avec des tirs de fusil de chasse comme c'est arrivé parfois, il est temps de sortir le matériel adéquat. http://www.rue89.com/2010/10/21/maintien-de-lordre-en-manif-le-decryptage-dun-commissaire-172474
pourtant on voit bien qu'il n'y a aucun fusil de chasse, aucun policier n'est en danger, aucun passant non plus, le jeune prend simplement un container et repart avec et là il reçoit un tir en plein visage, alors que le tir de flash ball au dessus de la ligne des épaules est strictement interdit, et que la visée laser permet une très grande précision.
Vidéo
du lycéen blessé par un tir de flashball à Montreuil
Un lycéen de 16 ans du lycée Condorcet de Montreuil a été blessé à la joue par un tir de flashball d'un policier. Les affrontements se sont déroulés près du lycée Jean-Jaurès à Montreuil (93), lors d'une manifestation contre la réforme des retraites. Selon la préfecture, le lycéen a été « légèrement blessé au visage par un tir de flashball intervenu suite aux jets de projectiles contre les forces de l'ordre ».
Selon nos informations, il souffre de fractures de la pommette, du nez et de l'orbite oculaire avec un décollement de la rétine. Initialement évacué à l'hôpital André-Grégoire de Montreuil, il a été transféré dans un hôpital parisien où il sera opéré vendredi matin. Voilà ce que la préfecture appelle des "blessures légères". hallucinant quand on sait ce qui arrive à un gamin qui jette un débris de tomate.
L'Inspection générale des services (IGS) a été saisie par le préfet
de police, à la demande de Christian Lambert, préfet de Seine-Saint-Denis.
Devant le lycée Jean-Jaurès, un lycéen choqué raconte : « Vers 8h20 ce matin,
il y a eu un blocus devant le lycée. Les CRS sont arrivés, on ne sait pas qui
les a appelés. C'était calme mais eux, ils avaient des flashball. Au départ,
ils nous observaient puis quelqu'un a commencé à enlever les poubelles et CRS
lui a tiré dans la tête. Il est tombé par terre, des amis sont allés l'aider
et un CRS leur a demandé de partir. Mais mes camarades ne voulaient pas partir
alors les CRS ont tiré partout. Moi, je me suis caché derrière une voiture.
Il y avait des fumigènes, les gens couraient, ça partait vraiment dans tous
les sens. » (Témoignage recueilli par Zineb Dryef)
http://www.rue89.com/2010/10/14/video-des-affrontements-entre-lyceens-et-policiers-171135
Communiqué de la ligue des droits de l'homme: Depuis plusieurs jours, les représentants de l’actuelle majorité parlementaire orchestrent une véritable campagne de dénigrement de la jeunesse de ce pays. Les jeunes lycéens seraient trop stupides ou immatures pour avoir compris quoi que ce soit à la « réforme » des retraites, ils ne songeraient qu’à la paresse ou à la violence, ils seraient manipulables comme des enfants de cinq ans… et les sujets qui font pourtant l’objet de leurs cours d’éducation civique ne seraient pas de leur âge. Il n’est pourtant pas très difficile de comprendre l’inquiétude d’une génération constamment stigmatisée comme violente voire dangereuse, qui est confrontée à la perspective de longues années de stages et de petits boulots avant d’accéder à un emploi digne de ce nom et qui sait que l’obligation, pour ses aînés, de s’user plus longtemps au travail signifie aussi, pour elle, autant d’emplois en moins dans un très proche avenir. Mais, décidément, ces gouvernants n’aiment ni ne connaissent la jeunesse de leur pays. Après le mépris, l’épreuve de force : la journée du jeudi 14 octobre a été marquée par une série de provocations et de graves incidents à l’entrée des établissements scolaires, la réponse à la mobilisation des lycéens étant apparemment le déclenchement d’opérations « musclées » des forces de police. A Montreuil, ville dans laquelle un manifestant avait déjà été gravement blessé en 2009 dans des conditions que la CNDS a considérées comme contraires aux règles légales et déontologiques applicables à la police, un lycéen a été blessé à l’œil par un tir de flash-ball. Et dans de nombreuses villes l’emploi de la force est manifestement disproportionné, comme s’il fallait créer des incidents pour justifier la campagne de dramatisation politicienne du début de la semaine. La Ligue des droits de l’Homme observe que ce choix du passage en force
pour imposer une « contre-réforme » qui met en danger le droit à la retraite
des plus fragiles confirme l’indivisibilité des libertés et des droits
sociaux : ceux qui s’attaquent aux seconds menacent aussi les premières.
Elle n’en appelle que plus résolument les citoyens à manifester demain
16 octobre à la fois leur opposition à la casse de notre système de retraites
et leur refus de la « politique du pilori » anti-étrangers, anti-Roms
et, spécialement ces jours-ci, « anti-jeunes ». |
à montreuil, ce n'est pas la première fois que quelqu'un perd
un oeil à cause du flash ball: http://www.liberation.fr/societe/0101594047-tir-de-flashball-a-montreuil-mise-en-examen-d-un-policier
http://www.rue89.com/2009/08/19/tirs-de-flashball-a-montreuil-lenquete-accuse-les-policiers
Jeudi 14 octobre Chambery : Violente répression policière, arrestations de plusieurs lycéens, menace d'un policier à l'encontre de journalistes
Comme on peut le voir à la fin de la vidéo, les lycéens, poursuivis par les
forces de l'ordre, se réfugient alors dans leur établissement. A ce moment-là,
un policier nous demande gentiment, mais avec insistance, de reculer « pour
notre sécurité », ce qui nous empêchera surtout de filmer plus de quelques secondes
la présence des policiers dans l'enceinte du lycée. Suite à l'intervention du
proviseur, ces derniers quitteront rapidement l'intérieur de l'établissement
pour stationner devant l'entrée afin de permettre aux pompiers d'éteindre la
barricade enflammée. Le calme revient alors progressivement à mesure que les
forces de l'ordre reculent. Ni une ni deux, les lycéens décident alors de partir
en manifestation direction le centre-ville. Mais à peine ont-ils effectués quelques
centaines de mètres qu'ils se retrouvent à nouveau nez-à-nez avec les forces
de l'ordre. Une nouvelle barricade s'improvise à l'aide de poubelles, des projectiles
volent en direction des policiers. Cette fois-ci, ces derniers n'attendent pas,
chargent directement les lycéens qui s'enfuient alors dans tous les sens sous
les gaz lacrymogènes, puis reprennent possession du rond-point en quelques instants.
Les forces de l'ordre en profitent pour procéder à plusieurs interpellations
de lycéens, scène à laquelle plusieurs journalistes assistent, avant de se voir
interdire effectuer leur travail par un policier, et ce même s'ils disposaient
d'une carte de presse. Ce policier menace alors à plusieurs reprises les journalistes
présents : une première fois en promettant de détruire leur appareil photo et
leur caméra s'ils ne reculent pas : « Pas de photos et pas de caméra, sinon
on détruit »; et une second fois en les menaçant physiquement et directement
: « Vous voulez me prendre, je vous prendrais après. » Un second policier expliquera
ensuite aux journalistes, tout en les éloignant de la scène de l'arrestation,
qu'ils gênent le travail des forces de l'ordre et qu'ils n'ont rien à faire
là : « Nous n'avons pas besoin de mauvaises pub. » Pendant toute cette scène,
nous avons laissés tourner notre caméra.
Des affrontements entre une centaine de lycéens et les forces de police se sont
poursuivis tout l'après-midi devant le lycée Monge, après que les premiers aient
été repoussés du centre-ville par les seconds. Alors que la situation était
plus que tendue depuis la manifestation lycéenne de mercredi, il aura donc fallu
un jet de pierre sur un véhicule de pompier pour que la répression policière
s'abatte sur le mouvement lycéen contre la réforme des retraites.
2 vidéos à voir: http://www.lavoixdesallobroges.org/societe/287-manif-lyceenne-qui-degenere-a-chambery
Vendredi 15 octobre Chambery plusieurs lycéens arrêtés
Plutôt que de relayer servilement les informations de la préfecture, les médias
seraient bien inspirés de se demander par quel miracle la gendarmerie mobile,
qui est censée être venue réprimer les "débordements des manifestations lycéennes",
a pu être présente devant la ville, plusieurs heures avant même que ces manifestations
ne commencent.
http://chamberycentpourcentagauche.fr/blog/index.php?post/2010/10/16/Bref2
la veille : Ce vendredi matin, environ quatre cents lycéens ont à nouveau dressé
une barricade faite de poubelles enflammées sur la route située devant le lycée
Monge, vers 8h30. L'objectif pour une partie d'entre eux ? Faire venir les CRS
pour poursuivre les affrontements de la veille. Face à une situation qui devient
de plus en plus électrique entre les lycéens favorable à ce scénario et ceux
qui s'y opposent, une trentaine de syndicalistes tente de calmer les esprits
et invite les lycéens à partir en manifestation. En retour, ils reçoivent des
oeufs partis de la barricade. A 10h30, tous les lycéens partent finalement en
cortège dans les rues du centre-ville direction la Cassine où ils devaient rejoindre
les cheminots alors en Assemblée générale. Une fois arrivée sur place, ils décident
d'envahir la gare en remontant par les voies... à peine ont-ils effectués quelques
centaines de mètres qu'ils se retrouvent nez-à-nez avec les forces de l'ordre
qui n'entendent pas les laisser passer. Il s'en suit une vingtaine de minutes
d'affrontement entre d'un côté des jets de pierres et de l'autre des tirs de
gaz lacrymogène. A l'issue de cette matinée à nouveau agitée, trois lycéens
au moins ont été arrêtés alors qu'ils tentaient d'échapper aux affrontements
en sortant par l'entrée principale de la gare. Ces trois nouvelles interpellations
s'ajoutent aux onze déjà survenus lors des affrontements de jeudi soir. La répression
policière prend donc de l’ampleur à Chambéry. en suivant le lien on peut voir
2 vidéos
Vers 15 heures, environ 200 lycéens ont à nouveau dressé une barricade enflammée
sur la route située devant le lycée Monge. Contrairement à ce matin, les forces
de l'ordre sont intervenues très rapidement et ont repoussés les jeunes vers
le parc de Buisson-Rond à l'aide de gaz lacrymogènes.
Des affrontements entre policiers et lycéens se sont poursuivis tout l'après-midi,
tel un jeu du chat et de la souris dans les rues de la périphérie de Chambéry.
Les lycéens se dirigeaient vers le quartier de Mérande-Joppet quand nous les
avons quittés. Au moins, six lycéens ont été à nouveau arrêtés alors qu'ils
tentaient de quitter le lieu des affrontements, ce qui porte le nombre des arrestations
à au moins 20 depuis ce mercredi. Intervention de l'armée jeudi ? Selon plusieurs
témoignages de lycéens que nous avons pu recueillir, des militaires - « l'armée
» - auraient prêté main forte aux forces de l'ordre lors des affrontements de
jeudi matin devant le lycée Monge. Les lycéens racontent que « les militaires
se trouvaient derrière le lycée et bloquaient la sortie par le parking de la
patinoire... plusieurs lycéens ont été plaqués au sol par les militaires en
tenue et maintenus le temps que les policiers arrivent ». Pour le moment, nous
n'avons pas pu avoir confirmation officielle de la véracité de ces témoignages.
Vers 17 h 30, un nouveau lycéen a été interpellé dans le centre-ville de Chambéry,
près de la fontaine des éléphants. Une dizaine de syndicalistes a tenté de s'interposer,
en vain... « Les policiers les ont gazé pour arriver à embarquer le jeune :
c'était très violent ! », raconte un témoin de la scène. Une autre des arrestations
effectuées par les forces de l'ordre cet après-midi à proximité du lycée Monge
aurait été particulièrement violente. « Un lycée s'est fait stopper par la BAC
à coups de matraques devant moi. J'avais jamais vu ça ! », témoigne une personne
présente sur place. Il y aurait également ce soir une lycéenne de 15 ans dans
le coma à l'hôpital de Chambéry suite à des coups de matraques reçus cet après-midi.
Impossible pour le moment de confirmer ou d'infirmer cette information, y compris
du côté du Comité anti-répression.
Hier après-midi, c'est une mère de famille qui a été victime des violences policières.
La scène s'est déroulé vers 14 heures devant le lycée Vaugelas où se trouvait
alors la manifestation lycéenne, quelques minutes avant l'arrivée des gardes
mobiles. « Subitement, la BAC est intervenue à coup de matraque pour interpeller
sur place. Une mère de famille a tenté de s'interposer, mais un policier lui
a donné un coup de matraque au niveau du visage qu'elle a réussi à se protéger
avec son bras. Il l'a ensuite poussée à terre », explique un témoin. Résultat
? Un poignet cassé. La femme a été hospitalisée jeudi matin, opérée aujourd'hui
et est toujours à l'hôpital ce vendredi soir. Une fois rétablie, elle entend
porter plainte. Par ailleurs, ce sont en fait, d'après La Vie Nouvelle , six
lycéens – et non pas trois – qui ont été arrêtés, menottés, et emmenés à la
gendarmerie ce vendredi matin à la gare SNCF. Selon notre décompte provisoire,
ce serait donc treize lycéens qui auraient été interpellés ce vendredi à Chambéry
suite aux affrontements avec les forces de l'ordre. Soit 24 personnes en deux
jours.
http://www.lavoixdesallobroges.org/societe/288-nouveaux-affrontements-lyceenspolice-a-chambery-
Vendredi 15 octobre : Lyon : huit mois de prison ferme pour un manifestant
Le tribunal de Lyon a condamné mercredi 10 novembre à huit mois de prison ferme un étudiant qui avait participé aux violences en marge des manifestations lycéennes de la mi-octobre. Fabien P., 22 ans, a écopé de six mois de prison ferme pour "rébellion", auxquels s'ajoutent deux mois supplémentaires pour avoir refusé de se soumettre à des tests ADN lors de son interpellation, le 15 octobre. L'étudiant avait alors cassé le doigt d'un policier, venu l'arrêter alors que le jeune homme avait, selon les autorités, brisé les vitres de cinq voitures. Le tribunal a également prononcé une peine de deux ans de privation de ses droits civiques, civiles et familiaux ainsi que 3 500 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a accordé au jeune homme, qui vient de passer un mois en détention préventive à la prison de Corbas, un régime de semi-liberté. Il lui permet de reprendre ses activités, mais l'oblige à rentrer chaque soir au centre de détention.
"UN AUTHENTIQUE CASSEUR" Cette condamnation est la plus importante de toutes celles prononcées pour les violences constatées en marge des manifestations étudiantes. L'étudiant en licence de sciences politiques a été présenté comme un "casseur" par le parquet et les parties civiles. "C'est un authentique casseur", a dit dans son réquisitoire le procureur de la République. "Il faut faire la part des choses entre les vrais casseurs, ceux qui viennent pour ça, qui préméditent leur action, et les collégiens. Fabien P. fait partie de la première catégorie." Il a brandi à l'audience un tract retrouvé en plusieurs exemplaires sur le jeune homme conseillant notamment, pendant les manifestations, de ne pas porter de papiers d'identité, d'éviter la vidéosurveillance, de se masquer, de se munir de sérum physiologique contre les gaz lacrymogènes et de refuser de donner son ADN et ses empreintes digitales.
Le prévenu a partiellement reconnu les faits qui lui sont reprochés, notamment "avoir cassé quelques voitures mais pas toutes celles de la rue". Il dit avoir blessé involontairement le policier en se débattant pendant son arrestation.
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Samedi 16 octobre 2010 : Paris souricière à la Bastille
Une vidéo de l'agence Reuters prise dans la manifestation parisienne, qui circule sur le Net, pose de nombreuses questions sur l'attitude des policiers en civil dans les manifestations. L'utilisateur qui a créé le compte et posté cette vidéo a depuis supprimé son compte mais la vidéo reste disponible sur le site arrêt sur images ou sur le post:
http://www.lepost.fr/article/2010/10/19/2272597_manif-a-paris-les-policiers-casseurs-video.html
MANIF
: LA POLICE SE DEGUISE EN CASSEUR !
Commentaire d'un internaute sur youtube: "les rangers, le bâton, les gestes militaires pour écarter les gens, les coups au vieux faussement donnés pour impressionner, l'escouade de flic en civil qui intervient immédiatement pour exfiltrer les deux types... Ca ne fait presque aucun doute qu'il s'agit de flics en civil."
Le scepticisme est aussi largement alimenté par un témoignage, repris de site
en site. Il est présenté comme celui de la fille de l'homme aux cheveux blancs
qui a tenté d'empêcher le casseur de fracasser la vitrine de la banque. Le témoignage
a été posté à l'origine dans les commentaires sous un article de Rue89 qui cite
l'altercation devant la banque. Sous la signature "Sophie24Barbes", il met clairement
en cause l'attitude des policiers qui encadraient les membres du cortège sauvage
: "Comment ont-il pu passer ? Comment les CRS ne les ont ils pas croisé ? Impossible
! Les "casseurs" descendaient la rue le champ libre. Toute la place pour eux.
Plus un flic à l'horizon. Ils étaient pourtant loin de se cacher. D'autre "casseurs"
on tenter de calmer la situation." Le témoignage se demande aussi si des policiers
n'étaient pas mêlés aux casseurs : après le coup de pied reçu par le père de
la jeune femme, "un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d'un imperméable
gris m'a prise de côté et m'a dit de me calmer : "C'est une erreur". Non les
flics n'était pas là, quoique. Qui était cet homme en gris. Pas un anarchiste
c'est sûr ! Il avait l'air d'encadrer le groupe. Un flic ?" Contactée par @si,
la jeune femme, Sophie de Quatrebarbes, confirme avoir envoyé le message : "J'ai
été très choquée de la façon dont les policiers avaient laissé faire les manifestants
violents, alors que la manifestation s'était bien passée, de façon très bon
enfant. Les casseurs n'ont pas pu ne pas croiser de policiers, ils descendaient
le boulevard Diderot alors que des dizaines de cars de police l'avaient remonté
à peine quelques minutes avant !" C'est "encore sous le coup de la colère",
environ deux heures plus tard, que la jeune femme a laissé son témoignage sur
Rue89 : "Je ne voulais pas que les journalistes n'aient qu'une version de ces
incidents. Je suis allé sur Liberation.fr, mais j'ai eu l'impression qu'il fallait
être abonné pour laisser un message, alors je suis allé voir Rue89, et j'ai
constaté qu'ils parlaient déjà de l'événement. Ca m'a confortée. Je me demande
toujours s'il n'y a pas eu manipulation pour avoir des images de violence. J'ai
fait circuler le témoignage à mes amis, et je l'ai envoyé à l'AFP et à un journaliste
de Marianne que je connais."
Bertrand de Quatrebarbes, le père de la jeune femme, qui apparaît dans la vidéo,
partage ses doutes. Il raconte à @si : "Nous étions dans un café avec ma femme
et ma fille après la manifestation. Quand j'ai entendu du bruit, je suis sorti
et vu le cortège qui approchait avec des pétards et des fumigènes. J'ai vu un
homme cagoulé commencer à détruire la vitrine. Je croyais qu'il était jeune
et je n'ai pas réfléchi, je suis intervenu. Un lycéen ou un étudiant, même avec
une barre de fer, ça ne me fait pas peur. Mais c'était un homme, dans la trentaine,
et il a été sidéré de mon intervention." Plusieurs points lui "semblent bizarres"
: "Le "ninja" qui m'a frappé dans le dos ne m'a pas fait mal du tout, le coup
n'était pas du tout fort. Après, plusieurs personnes se sont mises autour de
moi et m'ont donné des coups pas violents du tout, quasiment des faux coups,
jusqu'à qu'une voix autoritaire dise "Lâchez-le". C'était l'homme au visage
découvert, qui a ensuite parlé à ma femme et ma fille, qui avait la main en
sang pour s'être pris une bouteille de bière lancée par un casseur. J'ai eu
l'impression que les gens qui m'ont entouré m'ont en fait protégé pendant le
moment violent. Mon hypothèse ? C'était des policiers qui avaient des consignes
pour laisser faire des dégâts matériels, mais surtout pas de blessés."
Pour un des "riverains" du site, les choses sont en effet claires. Il s'agit
d'un homme ayant participé au "cortège sauvage". Dans les commentaires, il répond
à Sophie de Quatrebarbes, en lui rappelant qu'ils se sont parlé samedi. "Sur
le passage avec ton père, les 3/4 au moins des gens qui se sont mêlés à l'embrouille
étaient des flics, affirme-t-il. C'est triste à dire mais dans le cortège il
y avait un bon tiers de civils infiltrés, ils ont d'ailleurs tous sortis leur
brassards au moment de l'entrée de la manif dans l'opéra, c'était impressionnant,
on pensait être entourés de camarades et en fait on était limite en minorité..."
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3473
celui qui cassait la vitrine tout seul. Il est simplement exfiltré de la scène,
mais pas interpellé, "alors que même pas vingt minutes avant, un homme qui faisait
des graffitis a été mis par terre et interpellé de façon musclée". De plus,
pour notre témoin, le casseur "a agi anormalement : d'habitude, ceux qui cassent
le font en groupe, pas isolé comme ça, justement pour éviter les interpellations".
Son analyse rejoint en partie celle de Jean-François Herdhuin, ancien commissaire
de police, spécialiste des manifestations, interrogé ce jeudi par Rue89 : "Pour
moi, l'homme à la matraque, on dirait un policier. Mais je ne suis pas sûr à
100%, car son comportement est anormal, il s'isole dans la foule. Normalement,
il devrait avoir un brassard… Parfois, pour ne pas se faire lyncher, les policiers
en civil ne le mettent pas. "
http://www.rue89.com/2010/10/21/maintien-de-lordre-en-manif-le-decryptage-dun-commissaire-172474
tonfa ou pas tonfa?
ça se joue ici autour de la 41° seconde
on ne voit pas beaucoup mieux en agrandissant:
le mieux c'est de retourner voir la vidéo en étant vigilant à ce moment là, et vu l'angle du baton et la position de la main on a vraiment l'impression qu'il s'agit bien d'un Tonfa.
que personne ne s'intéresse à l'ex-filtration du "pseudo casseur" (ou j'ai
mal lu). A en croire le témoignage de Monsieur Auxcheveuxblancs, celui-ci a
reçu des faux coups du groupe lui tombant dessus, comme pour en fait le "protéger"...
Beaucoup pensent que ceux là sont pour le coup de vrais flics (la gestuel de
l'homme à la matraque est significative du corps de police... peu importe la
marque de la matraque, sourires). Je suis de ceux là, sinon pourquoi faire semblant
de taper? S'il s'agissait d'activistes anarchistes ou de provocateurs d'extrême
droite, le vieux monsieur aurait été sérieusement amochés... Mais alors si ce
sont des flics (et je n'en doute pas) pourquoi exfiltrent-ils le "casseur" très
gentiment ? Clairement l'un des protagoniste tire son camarade "casseur". Attention
c'est très furtif (j'ai téléchargé pour la visionner en boucle) c'est entre
l'image 2:10 et 2:15 On voit très clairement le "casseur" (vêtement, papier
dans les poches arrières) être dégagé...
Supplément Arrêt sur Image justement: A force de regarder image par image on
voit plein de choses... A partir 2:05 : la personne qui exfiltre notre casseur
porte blouson marron, des lunettes, barbe naissante et est à visage découvert
(c'est pas cool si c'est un casseur d'avoir des lunettes et de rester visage
découvert entre nous soit dit). Les images sont furtives, assez floues mais
nous donnent un profil général, la seule nette est de 3/4 dos... Regardons image
par image à partir de 3:00. C'est l'arrestation sortie opéra. Un jeune homme
est emmené par deux policiers. En arrière plan un autre policier (le doute n'est
pas permis, il porte un brassard) porte blouson marron, lunettes et barbe naissante...
Dans plusieurs des images suivantes (il faut aller image par image) dont l'une
donne son profil, ce monsieur ressemble très furieusement à l'exfiltreur....
Étonnant non? On pourrait bien sûr avoir de plus grandes certitudes avec des
images non compressées... analyse de GracchusBab dans les forums d'arrêt
sur images.
Un témoignage à vérifier posté sur le site du Monde d'un "Jérémy Robine, Docteur
en géopolitique"
c'est un commentaire posté après cet article :
http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2010/10/25/sur-le-web-des-rumeurs-croissantes-autour-de-policiers-casseurs_1430775_3224_6.html
Jérémy Robine, docteur en géopolitique 25.10.10 | 19h17
"Le 18/10, par curiosité je suivais la manifestation sauvage, en retrait
trottoir de droite avec des journalistes (on me voit courir dans la vidéo).
Je me suis retrouvé à moins de 10 mètres de la scène de l'attaque de la banque
etc. J'ai suivi le ninja ensuite, je l'ai perdu à l'entrée de l'opéra, et je
l'ai retrouvé rue de Charenton avec un brassard Police, puis lorsqu'il a quitté
le dispositif, par l'autre côté de la rue, où j'étais pour mieux voir. Je crois
que c'est clair, comme ça, non ?"
En plus il a l'air
d'exister : si un journaliste passe par là et veut le contacter ...
un autre témoignage ici:: Ce jour là, j’étais particulièrement remonté. La veille, un jeune d’un lycée voisin s’était fait abimer l’œil par un tir de flash-ball. Je ne pense pas que beaucoup de personnes étaient dans un esprit de “casse” sur le chemin qui nous menait de Nation à Bastille. Peut-être deux ou trois personnes, au plus. Sur trois cents personnes, ce n’est vraiment pas beaucoup. Par contre, on voulait faire du bruit, ça c’est sûr. Nous avons donc remonté la rue en criant “Paris, debout, soulève-toi !” et “Montreuil, œil pour œil !”. Je connais ce genre de manifestation où les manifestants jouent “au chat et à la souris” avec la police. Souvent deux ou trois poubelles sont renversées et les CRS nous bloquent immédiatement et nous dispersent par la suite. Ce samedi, j’ai tout de suite senti que c’était différent. http://guybirenbaum.com/20101023/nous-etions-entoures-d%E2%80%99hommes-en-noir-capuche-et-echarpe-leur-servant-a-se-couvrir-le-visage/
"Un homme a été interpellé ce jeudi matin (28 octobre) à proximité d'un squat du XXe arrondissement de Paris et placé en garde à vue dans le cadre d'une commission rogatoire ouverte par un juge d'instruction parisien pour des dégradations commises en mars 2010 et pendant la fameuse manifestation du 16 octobre, écrivent les Inrocks.com. Selon nos informations, il s'agirait de celui que le web a surnommé "le ninja". (…) La préfecture de police, qui a dans un premier temps confirmé cette information aux Inrocks, est revenue en arrière et ne souhaite plus donner de détails sur l'identité de l'homme interpellé."
L'homme a très vite reconnu être l'auteur du coup de pied, rapporte LePost,
qui suit en direct le procès : "«Pourquoi ce coup de pied ?», lui demande le
président du tribunal. Le prévenu répond, en parlant de la personne qui tentait
d'empêcher l'individu de défoncer la vitrine de l'agence bancaire : «J'ai voulu
lui faire peur, le faire fuir pour lui éviter un lynchage»." C'est peut-être
pour cela que Bertrand de Quatrebarbes, l'homme qui a reçu le coup, nous avait
indiqué n'avoir presque rien senti. Le procureur a requis deux ans de prison,
plus deux mois de détention "pour refus de prélèvements génétiques".
l'homme de 31 ans a été condamné à un an de prison, dont six mois avec sursis.
Il devra aussi verser à Bertrand de Quatrebarbes "un euro de dommages et intérêts
pour le préjudice corporel", et "500 euros pour le préjudice moral (la violence,
la peur provoquée)", qui seront reversés au Secours Populaire.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9846
Samedi 16 octobre 2010 : Paris : la représentante du parquet contredit ses confrères: «C’est vrai, nous assistons à une évolution des contrôles judiciaires qui sont autant d’atteintes à la liberté"
«C’est une affaire originale, amorce le président du tribunal. Et d’une actualité
brûlante…» Devant lui, deux hommes de 20 ans, un peu impressionnés. Noé et Joachim
sont accusés d’avoir jeté des bouteilles sur des policiers à l’issue d’une manifestation
contre la réforme des retraites. Ils le contestent. Ils seront jugés le 16 décembre.
Jusqu’au procès, ils ont été soumis à un contrôle judiciaire peu commun, qui
leur interdit de participer à une manifestation. «J’ai défendu beaucoup de manifestants,
je n’avais encore jamais vu cela», témoigne Me Irène Terrel, leur avocate. Hier,
au Palais de justice de Paris, ils faisaient appel de cet imaginatif contrôle
judiciaire.
«Démesurée». Hier, les voilà devant les magistrats. À leur côté, leur avocate : «Un contrôle judiciaire peut interdire de se livrer à certaines “activités de nature professionnelle ou sociale”. Aller au cinéma est une activité sociale, mais la manifestation n’en est pas une ! Manifester, c’est l’exercice d’un droit politique reconnu et protégé par la Constitution ! On a voulu faire un exemple, intimider. Je vous demande un contre-exemple pour ces jeunes qui commencent leur vie citoyenne.» Pour Irène Terrel, le contrôle judiciaire «ne peut être ordonné qu’à titre de sûreté». Pour éviter, notamment, que les prévenus prennent la fuite avant la date de leur procès. Mais Joachim et Noé sont «parfaitement insérés», répète-t-elle, vivent chez leurs parents. «Cette mesure est inadaptée, démesurée.»
Sur ce point, la représentante du parquet à l’audience lui apporte son soutien — et contredit ses confrères parquetiers et JLD : «C’est vrai, nous assistons à une évolution des contrôles judiciaires qui sont autant d’atteintes à la liberté, plutôt que l’alternative à la détention qu’ils devraient être. Pour ces deux jeunes, l’obligation de pointer au commissariat ne doit pas être maintenue.» Quant à l’interdiction de paraître dans une manifestation, la procureur tourne autour du pot, fait une brève leçon de morale aux jeunes : «Vous dites que vous n’avez pas jeté vos canettes sur les policiers, mais on ne balance pas non plus ses canettes de bière par terre !» Et déclare : «Les conclusions écrites du parquet demandent le maintien de cette décision. Quant à moi, je m’en remets à la sagesse de la cour.» Traduction de Me Terrel : «Elle s’est désolidarisée du parquet, ce qui n’est pas si courant… Visiblement, le parquet est très mal à l’aise. Je m’en réjouis.»
«Sévérité». Dans les prochaines semaines, l’avocate assistera une quinzaine de personnes interpellées lors des dernières manifestations, pour jets de projectile ou outrage. «La grande majorité démentent, et des témoins peuvent confirmer qu’ils n’ont rien fait, assure-t-elle.
Il y a aussi l’histoire de Franck Breuil, 47 ans. Scénographe et décorateur télé, il a été interpellé «sur les marches de l’opéra de la Bastille», pour jet de bouteille. Lui aussi conteste. Après une vingtaine d’heures de garde à vue, il a été convoqué par le procureur et transféré au dépôt. «Là, vous n’êtes plus rien», dit-il. Il a dénoncé les conditions de sa détention dans une lettre à la presse et à plusieurs parlementaires : séropositif, il n’a pu obtenir de médicaments lors de son séjour au dépôt. «C’est toujours la même chose : “jet de bouteille”, prétendus “rébellions ou outrages”. En réalité, on attrape ceux qui courent moins vite que les autres», conclut Irène Terrel.
http://juralibertaire.over-blog.com/article-manifestants-sous-controle-judiciaire-60876419.html
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Dimanche 17 octobre 2010 Les gendarmes mobiles et les jaunes en action au Havre
Des cadres jaunes ont tenté de briser la grève à la CIM ce matin. Cet après-midi, les gendarmes mobiles ont débarqué à la raffinerie de Normandie. La lutte continue et se renforce.
Ce matin, l’Etat a utilisé des cadres non grévistes pour redémarrer l’oléoduc
qui va de la Compagnie industrielle maritime (CIM) à l’aéroport de Roissy. Une
véritable opération commando. Les jaunes sont passés par la mer pour
contourner le piquet de grève et pénétrer clandestinement sur le site. Il en
faudra plus pour décourager les salariés, grévistes à 95%, de la CIM. L’UL CGT
dénonce une atteinte au droit de grève doublée d’un incroyable « acte
de délinquance organisé par les plus hautes autorités de l’Etat ». L’opération
a été effectuée par des personnes non qualifiée dans une zone classée Seveso
2. Le carburant n’ayant pas été échantillonné, il peut en outre être dangereux
pour l’aviation. Un autre front s’est durci vers 15 heures. De nombreux
fourgons de gendarmes mobiles ont surpris le piquet de grève de la raffinerie
de Normandie/Total à Gonfreville l’Orcher. Une opération qui a tourné court
avec l’arrivée énergique de deux cents dockers et ouvriers du Port autonome,
renforcés par des cheminots, des douaniers, des ouvriers, des enseignants…
http://www.lepost.fr/article/2010/10/17/2269369_les-gendarmes-mobiles-et-les-jaunes-en-action-au-havre.html
Pour lire Havre de Grève, le journal de lutte de l'agglomération havraise : http://www.havredegreve.org/
lundi 18 octobre à Lyon violences policières
Lyon, central France, Monday, Oct.18, 2010. (AP Photo/Laurent Cipriani)
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
Mardi 19 octobre 2010 Chamberry : de vrais casseurs?
Mardi en fin de matinée, des jeunes ont pris à partie la police à Chambéry.
Des affrontements ont ensuite eu lieu tout l’après-midi avec des jets de pierres
contre des tirs de grenades lacrymogènes.
«Des faits extrêmement violents durent depuis quelques jours à Chambéry» décrit
le substitut du procureur, Gwenaëlle Terrieux. «Mardi, des incendies ont été
allumés en plein centre-ville par des casseurs…» En marge des échauffourées,
neuf personnes ont été interpellées. Dont Jérémy Compoy, en milieu de journée.
«Vous ne devez pas en faire un exemple», répète son avocate, Me Catherine Rey.
Elle le sent : «Il n’a pas à payer pour les autres, avec une sanction exemplaire
!» La question est : que faisait-il, mardi, à Chambéry ? «Vous comprendrez que
l’on se demande si vous n’étiez pas là pour casser du flic», avance le président.
Il n’affiche pas d’émotion. «J’étais venu à Chambéry avec un copain pour qu’il
s’achète des baskets. On était dans le parc quand la manif est passée. Je me
suis dit pourquoi pas ?» Sa trace, on la retrouve à 11h15 près de la place des
Éléphants. Des policiers l’identifient “formellement”, à sa tenue vestimentaire.
Son visage était masqué par une écharpe. Alors en tête de cortège, le garçon
reconnaît «deux jets de cannettes en métal» vers le cordon de forces de l’ordre.
«Tout le monde en a jeté. À l’avant, ils étaient là pour ça ! J’étais un peu
rond, on avait bu une dizaine de bières. C’est parti comme ça…» Deux cannettes
en métal ? «Des cailloux et du verre», renvoie plutôt le ministère public, qui
indique également que le garçon avait un pavé à la main lors de son interpellation,
une heure plus tard. «Est-il le seul à porter cette veste à Chambéry ?», s’interroge
son avocate, étonnée qu’il ait aussi été le seul à être interpellé, «à sortir
du lot». Condamné. Deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt. «Ce n’est
pas un lycéen, il ne porte aucune revendication et venait cagoulé, pour casser.
Il devait comparaître. Le message doit passer pour que ces faits cessent», avait
plaidé le ministère public. Dans la salle, une militante de la Ligue des droits
de l’Homme et deux jeunes. La fille pleure.
Leur presse (Le Dauphiné Libéré), 21 octobre 2010.
Flics déguisés en casseurs chamberry le 19 octobre 2010
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16868
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, selon un témoin
: des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou
gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment... Puis trois des ces jeunes, l'instant
d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur
leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent. Remarquable
coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent
le groupe. Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés
embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops. Sur la photo jointe,
un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation
ci-dessus racontée. (Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un
petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle
du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter.
Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où
me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé.
Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait
pas été complète.).
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16868
diaporama Chamberry le 19 octobre 2010 : http://vimeo.com/16040873
Lozere : Alors que la manifestation contre la réforme des retraites prenait fin, un automobiliste excité a foncé sur la fin du cortège, au rond-point de La Bête, à Mende. Il a fauché deux personnes, qui ont dû être évacuées par les pompiers au centre hospitalier. Les deux victimes sont légèrement blessées. Les policiers ont interpellé le chauffard, et l'ont même protégé de la foule en colère. (midi libre édition du 20 octobre 2010)
La BBC renvoyait aujourd'hui l'image d'un pays à feu et à sang.
Les Espagnols n'en reviennent pas : eux qui vont voir l'âge de la retraite passer
à 67 ans et ont un taux de chômage à 20% ont connu une journée de contestation
morte née le 29 septembre.
A la mi-journée, près de 1 158 « casseurs » avaient été interpellés depuis
une semaine en marge des manifestations, selon le ministère de l'Intérieur.
Ce matin des incidents ont éclaté un peu partout avec de nombreux dégâts, dont
des voitures renversées. A 8h30 devant un lycée parisien réputé, Hélène-Boucher,
des jeunes, surtout des filles brandissaient une banderole qui résumant moins
violemment l'état d'esprit lycéen. Angoisses du futur et antisarkozysme s'y
mêlent : « 13 ans en taule, 16 ans pas responsable, 25 ans au chômage, 70 ans
mort au taf » Que va-t-il se passer dans les jours à venir ? N'en déplaise au
gouvernement, le mouvement perdure, et les conséquences sur l'économie commencent
à se faire sentir, notamment dans les zones rurales où les petites entreprises
souffrent du manque de carburant. Le vote définitif de la réforme qui devait
avoir lieu jeudi au Sénat pourrait être retardé à ce week-end. Les syndicats
craignent une radicalisation des actions et ne sont pas d'accord sur la stratégie
à suivre une fois la loi votée. Les Français sondés, eux, continuent à soutenir
massivement le mouvement. Une étude CSA publiée lundi indique que 71% d'entre
eux soutiennent la mobilisation. Blandine Grosjean http://eco.rue89.com/2010/10/19/nouvelle-journee-de-mobilisation-contre-la-reforme-des-retraites-171971
17 heures. Notre riveraine emma6456 nous signale, par mail, des affrontements entre pompiers et CRS lors de la manifestation de Vannes (Bretagne) : « Nous avons buté sur un barrage de CRS qui voulait empêcher d'avancer vers la voie rapide. Des pompiers, parmi les manifestants, se sont avancés en direction des CRS avec un petit camion miniature qui faisait retentir sa sirène. La foule, ravie, les applaudissait avec des hourras. Sans qu'il y ait eu aucune violence, les CRS ont attaqué avec les gaz lacrymogènes. Tout le monde a dû reculer. J'ai vu des pompiers sérieusement touchés. Je suis ensuite restée encore une heure sur place, avec les manifestants. Il n'y a eu aucun débordement. Je reviens de cette manifestation complètement scandalisée. Les CRS se sont comportés comme des brutes, ce sont les seuls à avoir fait preuve de violence. » http://eco.rue89.com/2010/10/19/nouvelle-journee-de-mobilisation-contre-la-reforme-des-retraites-171971
Entre 3900 manifestants, selon Midi Libre, 6 000 selon la police et 15000 selon
les syndicats, ont manifesté aujourd'hui dans les rues d'Alès. Les manifestants
ont tenté d'entrer dans la sous-préfecture, et ont brûlé des poubelles. Un lycéen
a été arrêté par la police, ce qui a poussé les manifestants à se rendre devant
l'hôtel de police pour exiger sa libération. Les CRS sont ensuite intervenus.
Des tirs de gaz lacrymogènes et de flash-ball ont émaillé la fin du défilé au
cours duquel de violents affrontements ont eu lieu.
http://www.midilibre.com/articles/2010/10/19/DERNIERE-MINUTE-ALES-Entre-3900-et-15000-manifestants-contre-la-reforme-des-retraites-1424708.php5
Puis les CRS sont arrivés en voiture, on les a vu sortir, se positionner
à quelques mètres de nous accroupis avec leurs boucliers (ce qui m’a semblé
sur le coup ridicule), et charger immédiatement, sans prévenir ni avoir de raison
valable. Ils nous ont foncé littéralement dessus avec les matraques en hurlant
et en lançant à nouveau des grenades lacrymo, dont une est tombée à mes pieds.
Ma fille de 4 ans a donc inhalé des gaz. Rien n’a justifié leur attaque, tout
le monde était paniqué, et ensuite horrifié, scandalisé par leur attitude !
Comment peut-on vivre de pareilles situations en démocratie ? Comment croire
ces médias qui le soir même parlent de "casseurs" et de dérapage dans la violence
chez les jeunes, alors que moi, je n’ai vu que des policiers en train d’envenimer
la situation.
témoignages d'Alésiens: http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique7
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Lyon 19 octobre 2010 à Lyon, la BAC se déguise aussi en militant de la CGT
On y voit une groupe portant des autocollants CGT bloquer des manifestants
dans une porte cochère. Puis les manifestants sont évacués sous protection de
la gendarmerie mobile... et des étiquetés CGT. Pour Rebellyon, la CGT a été
"infiltrée par la police" Lyon Capitale a recueilli le témoignage d'une manifestante
nommée Lucie : “Une dizaine de policiers en civil qui portaient des autocollants
de la CGT ont arrêté des manifestants, vers la librairie Privat. Ils ont pu
stocker ces manifestants dans l’entrée d’un immeuble, au numéro 19.”
A la CGT du Rhône, contactée par Le Post, on réaffirme que ces hommes n'étaient
"pas membres" du syndicat mais des "policiers de la Bac" (brigade anti-criminalité).
http://www.lepost.fr/article/2010/10/22/2277056_des-policiers-deguises-dans-les-manifs-des-videos-font-jaser.html
Manifestation
Lyon 19/10/10 : la CGT infiltrée par la police
Mercredi soir, le préfet du Rhône [un proche de Nicolas Sarkozy
dont il a été le collaborateur au ministère de l'Intérieur, ndlr], a reconnu
l'existence d'au moins « deux policiers qui avaient un écusson CGT ». Il s'agit
de policiers qui travaillent en civil mais « ne sont pas de la BAC ». Il a immédiatement
justifié cette pratique : « C'est la tradition que des policiers soient infiltrés
dans la population. Ils le font couramment. » Le préfet, qui dit ne l'avoir
appris que mardi matin, a toutefois « demandé une enquête pour savoir si c'était
conforme à la déontologie ou pas. Une enquête menée par les instances normales
de la DGPN (Direction générale de la police nationale). » Le patron de la police
lyonnaise parlait de « mythomanie » Jacques Gérault a tenu à ajouter : « Deux
de ces policiers ont sauvé la vie de personnes lors de prise d'otages et ont
eu la médaille pour les actes de courage et de dévouement. » Au soir même des
faits, Lyon Capitale avait pourtant interrogé Albert Doutre, le directeur départemental
de la sécurité publique, patron de la police lyonnaise. Celui avait nié en bloc,
parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages
concordants. Une situation qui amène Lyon Capitale à republier le témoignage
enregistré le jour des faits d'une manifestante, Lucie, non-syndiquée. Elle
était présente place Bellecour le mardi 19 octobre vers 13 heures. Elle a raconté
avoir vu : « […] une dizaine de policiers en civil qui portaient des autocollants
de la CGT. Ils ont arrêté des manifestants vers la librairie Privat. Ils ont
pu stocker ces manifestants dans l'entrée d'un immeuble, au numéro 19. Pendant
leur manège, des pompiers syndiqués à la CGT les ont vus et leur ont arraché
les autocollants tandis qu'un attroupement se formait. Quelques minutes plus
tard, les policiers en civil, aidés par les CRS, ont fait une sortie, poursuivis
par des manifestants. » C'est ce qui a contribué, selon Lucie, a échauffer les
esprits place Bellecour le 19 octobre. « Créer un climat de tension » Sur la
vidéo ci-dessus, postée sur le site internet Rebellyon.info, nous distinguons
des hommes vêtus de noirs (les policiers en civil de la BAC, selon les témoins),
l'intervention des pompiers et l'exfiltration par des gendarmes mobiles. Dans
son entretien à Libération, Bernard Thibault concluait : « Des manipulateurs
s'infiltrent et poussent au crime dans des piquets de grèves, des manifestations,
des occupations de ronds-points, violentent les situations en fin de manif pour
avoir des images chocs pour la télé et créer un climat de tension. »
http://www.rue89.com/2010/10/27/policiers-infiltres-en-manif-a-lyon-le-prefet-lance-une-enquete-173521
Risible revirement de Mohamed Douhane du syndicat de police "synergies
officiers"! Enfin il reconnaît (en même temps il a plus le choix, vu les
preuves accablantes) que des policiers portent des badges CGT et non pas des
brassards de police dans les manifs. Premier temps " les policiers quand ils
sont en activitée en civil ont un brassard depolice et pas un badge de la CGT"
c'est ici
http://www.youtube.com/watch?v=FVQ89F-sLqs
Revirement le lendemain "cela n'a rien de choquant, l'objectif c'est d'éviter
d'être repéré" journal 20 H de france 2 du 27 octobre
19 octobre 2010 Lorient blessés et arrestations
Des
grenades sur la foule
envoyé par Antipenseunique.
- Regardez les dernières
vidéos d'actu.
Mercredi 20 octobre : manifestations étudiantes en Autriche contre la rigueur
http://www.euronews.net/2010/10/20/austrian-students-protest-budget-cuts/
Mercredi 20 octobre Action de désobéissance civile non-violente au dépôt de carburants de Chignin
la vidéo: http://vimeo.com/16092957
La mobilisation contre la réforme des retraites prend une nouvelle
forme avec les blocages des dépôts de carburants savoyards. Place désormais
aux actions de désobéissance civile non-violente. Depuis quelques jours, les
dépôts pétroliers de Chignin (73) et de Vovray (74) sont le théâtre d'action
de blocage dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Mercredi matin, une trentaine de syndicalistes ont empêche de 7 heures à 11
h30 les camions de venir remplir leur cuve de carburant à Chignin, avant d'être
délogés par les forces de l'ordre dans le calme. Rebelote le jeudi matin de
7 heures à 10h30, tandis qu'au même moment une centaine de syndicalistes bloquaient
le dépôt de Vovray jusqu'à 13 h 30. Ce vendredi matin, nouveau blocage du dépôt
de carburants de Chignin et changement de stratégie pour la centaine de syndicalistes
présents : une action de désobéissance civile non-violente. Chaîne humaine face
aux forces de l'ordre C'est vers 9 heure que Xavier Idier, sous-préfet et directeur
de cabinet du Préfet de Savoie, a donné l'ordre d'évacuer les manifestants afin
de garantir le libre accès au dépôt de carburant de Chignin. C'est à ce moment-là
que ces derniers ont décidé de se regrouper et de former une chaîne humaine
assis sur le goudron et face aux forces de l'ordre. Très surpris par cette forme
d'action inhabituelle en pays de Savoie et dans une lutte sociale telle que
la mobilisation contre la réforme des retraites - on la retrouve d'habitude
chez les écologistes et les altermondialistes -, les gendarmes mobiles mettront
plus de trente minutes à repousser de l'autre côté de la route les manifestants
dont la seule arme était la résistance passive et non-violente.
http://lavoixdesallobroges.org/societe/294-blocage-du-depot-de-carburant-a-chignin
Le Canard Enchaîné - Quand la police expérimente son flash-ball sur des cochons et des veaux vivants (mais garde secrètes les conclusions). Révélations dans le Canard Enchaîné n° 4695, daté de ce mercredi 20 octobre, en vente jusqu'à mardi prochain. Outre une actualité sarkozienne fournie, on trouve dans ce numéro deux articles exclusifs : -> La chronique hebdomadaire "Plouf !" de Jean-Luc Porquet, intitulée cette semaine "Flash-Ball tragique", page 5 -> Un article sur le même sujet avec photo éloquente sur la même page 5 : "Porcs de l'angoisse" Redisons-le : Les balles de plastique du flash-ball possèdent une puissance d'impact qui peut définitivement détruire l'organisation interne d'un oeil humain, ceci même sans l'avoir touché directement. Or, le "Lanceur de balle de défense de 40", dénomination du nouveau flash-ball de la police française possède la particularité d'être doté désormais d'une visée électronique à laser qui donne la possibilité technique au tireur de pouvoir viser un visage au loin, avec la garantie de ne pas le rater. Un détail important ! Nous sommes donc ici devant un risque d'exécution extra-judiciaire particulièrement cynique et un traitement inhumain et dégradant, au sens des traités et conventions internationales que la France s'est engagée à respecter et en violation de son droit interne. Rappelons que cette pratique policière pour l'instant impunie, a valu pour des faits comparables à un jeune homme qui avait tiré une balle en plastique dans l'oeil d'une conductrice de bus à Saint-Nazaire d'être traduit prochainement devant une Cour d'assises pour crime : "tentative d'homicide avec arme" ! - audience prévue en janvier 2011 - et d'avoir déjà accompli deux années d'incarcération préventive. Que fait la police ? Que fait la justice ? Le policier tireur de Nantes est toujours en liberté et n'a pas été privé à titre conservatoire de son droit de port d'arme. Il faut juger les policiers tireurs et exécuteurs des basses oeuvres, mais également leur hiérarchie proche et lointaine, qui les a armés, sous-formés, incités, dressés contre la jeunesse, cautionnés, dans le but de détruire le droit constitutionnel de manifester paisiblement sans être mutilé à vie... ATTENTION : FLASHBALL ! Longtemps présenté comme l'arme antibavures par excellence, le flashball fait aujourd'hui l'objet de polémiques. Depuis 2002, les forces de police françaises ont été dotées de pistolets lançant des projectiles de caoutchouc. L'impact est équivalent à un gros coup de poing et ne fait courir, en théorie, aucun risque grave aux personnes touchées. Mais plusieurs personnes atteintes par des tirs de flashball ont perdu un oeil ou subi de multiples fractures à la mâchoire. L'arme est-elle trop imprécise ? Les fonctionnaires insuffisamment formés ? Le fabricant, un armurier de Saint-Etienne, a accepté d'ouvrir les portes de son centre d'essai, et la police a laissé filmer une session d'entraînement. Lundi 18 octobre 2010 Canal+ 22h35 - Spécial investigation Flashball et lanceurs 40 mm lors des manifestations Des armes qui mutilent, des armes utilisées en dehors des règles qui s’imposent pourtant aux fonctionnaires de police Ce communiqué est imprimable en A4 recto-verso et les liens en page 2/2 sont interactifs et renvoient au blog http://27novembre2007.blogspot.com/ |
21 octobre 2010: la légion débarasse les poubelles à Marseille
le motif officiel: "c'est une mission sanitaire" contre " les
épidémies, l'accumulation des rats, le développement des
bactéries"
l'interviewer est d'accord ça ne peut pas durer c'est pour ça
qu'il demande à Sarkozy de bouger
le légionnaire: "bon ben nous une grève on a pas à
rentrer dedans , on obéit aux ordres" (juste en passant : les
policiers devraient apprendre à désobéir )
juste une question "les ordres il faut toujours les respecter?" (
dans ce cas oui le légionaire doit les respecter mais dans certains cas
il peut désobéir : théorie
de la baionette intelligente )
"je pensais que la légion étrangère ne pouvait pas
intervenir sur le sol français, pourquoi envoyer des unités d'élite
pour ramasser des poubelles, les légionnaires comptent-ils réprimer
la prochaine manif?"
Opération Vigipoubelle : http://www.360etmemeplus.org/PAGES/operation_vigipoubelle.html
pour moi c'est juste pour effacer toute trace de contestation afin de vendre une démobilisation des manifestants, vers chez moi , les karchers entrent vite en action pour effacer les traces de pneus brûlés, les collages d'affiche, les autocollants sont très vite arrachés, ils font le maximum pour que tout ait l'air clean.
Paris October 21, 2010. (REUTERS/Gonzalo Fuentes)
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
Cette photo de manifestants face à face avec un policier fait penser à une autre photo prise en Grèce après l'assassinat d'Alexandros, froidement abattu par la police, mercredi 10 décembre devant l'ambassade de Grèce à 13h00 : http://pythacli.chez-alice.fr/recent28/a16_17333817.jpg
Jeudi 21 octobre 2010 : Négociez Monsieur le président
Drôle d’ambiance, hein? On le sent bien que ça monte en puissance, que ça
se tend que ça se gonfle, et qu’on arrive juste au bord – et sans savoir au
juste au bord de quoi. Pour Libération, ça semble presque gagné : on est au
bord de la renégociation, tout y pousse et le titre de Une, d’abord : Négociez,
M. le Président!... Et Joffrin n'y va pas par quatre chemins, qui s'adresse
directement à Sarkozy, avec assez d'aplomb et de confiance pour coller son édito
en plein sur la Une : "La discussion n'est pas la reddition, la concession
n'est pas l'humiliation. Négociez, monsieur le président !"
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3470
Jeudi 21 octobre 2010 : Paris des policiers infiltrés déguisés en casseurs s'attaquent à un homme avec une béquille
Paris, Jeudi 21 Oct. 2010. (AP Photo/Thibault Camus)
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
il y a eu aussi une souricière parisienne, et une centaine de manifestants
pacifistes arrêtés. une journaliste témoigne :
C’est vrai qu’il y aurait de quoi s’exploser les boutons d’acné sur le plexiglas
des boucliers policiers, vu le nombre. Un fumigène s’allume puis les échanges
vont bon train, entrecoupés de quelques slogans anti-flics et anti-médias. Les
journalistes semblent très alléchés par une future scène de « violence urbaine
». Pourtant rien de bien méchant. Juste de la provocation. « Ne vous énervez
pas ! Attendez, on n’est en train de négocier pour qu’ils nous ouvrent le passage
jusqu’au Sénat », lance au mégaphone un syndicaliste CGT face à une banderole
de salariés décontenancés. Pour le Sénat, tu repasseras. Tu as le droit de t’exprimer.
Pas d’être entendu. Devine qui ne viendra pas dîner ce soir Puis l’excitation
d’un affrontement éventuel laisse place à une tension forte quand les policiers
en civils sortent des rangs. « Attention, ceux au sac à dos et au bonnet, c’est
des keufs ». Apparaît une nuée (je dirais une grosse quinzaine) de « Charlie
» à brassard orange et tiges télescopiques. Tout pour pacifier. D’ailleurs ça
ne manque pas... Dans le chahut, quelques coups de « tonfa » tombent ; dispersion
de foule et reculade générale en courant vers la place. Mais là... Surprise
! Un deuxième cordon de gendarmes nous barre la route. Mouvement de foule, bousculade.
Le piège se referme. Des familles, des vieux, des jeunes. Des très jeunes lycéens
et étudiants apeurés. Téléphone portable dans tous les sens : « Maman, je risque
d’être un peu en retard ce soir... » Ceux restés sur la place crient au scandale
avant de se faire dégager par le bal des camions bleus. Les gendarmes ne veulent
rien entendre. De l’autre côté, c’est la fête au gyrophare et ça matraque sec.
Heurts, interpellations menottées plaqués à terre puis escorte musclée devant
tout le monde par les « civils » en sweet à capuche et parka - histoire d’apaiser...
On cherche : où sont les casseurs ? Les devantures de magasins, parfaitement
intactes, se ferment peu à peu. Et les riverains aux fenêtres semblent décomposés
par le ridicule d’une telle situation. « Filmez, filmez, regardez comment ils
nous traitent, faut que les gens savent », leur demande la foule exaspérée.
Beaucoup sont choqués [1]. D’autres préfèrent en rire... un peu jaune. Sit-in,
chorale improvisée et chansons parodiques reprennent. Discussions informelles
avec des journalistes qui ne tarderont pas à partir. Puis la plaisanterie commence
à durer, l’humour cynique du début s’estompe. Surtout lorsque l’espace entre
les deux cordons se resserre lentement.
http://www.bastamag.net/article1247.html
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Jeudi 21 octobre 2010 : Lyon
: La souricière pour ados de la Place Bellecour
des événements d'une gravité
extrême se sont déroulés ce jour là, il s'agissait
d'une journée nationale d'action lycéenne mais pas d'une journée
d'action nationale pour les salariés.
une fonctionnaire de police bien courageuse ! Le 27 octobre à 12:55, commentaire de Véronique HURTADO à l'article http://rebellyon.info/Temoignages-sur-la-prison.html?var_zapl=non#forum24567 Ce n’est pas un pseudo. Je suis fonctionnaire de police et ECOEUREE par ce que je découvre. En tant que syndicaliste de la CFDT INTERCO POLICE, je vais demander OFFICIELLEMENT à mon syndicat qu’une enquête EXTERNE, judiciaire sur la base de la mise en danger volontaire d’autrui, pas par l’IGPN, on sait comment ça se termine !, soit diligentée et que des sanctions disciplinaires soient prises contre les exécutants de base, qui doivent refuser d’exécuter des ordres illégaux lorsqu’ils peuvent créer un trouble à l’ordre public et un danger grave, policiers de la base aujourd’hui en capacité d’apprécier la LEGALITE d’un ordre à exécuter puisque devenus catégorie B !!!!!!!!!!!!!!, faute à laquelle s’ajoute le fait de n’avoir laissé aucune issue aux manifestants pour pouvoir sortir, alors que c’est une obligation dans ce type de manifestations, jusqu’aux hautes autorités qui ont ordonné, sinon couvert et laissé faire en haut lieu ! Ce piège indigne et scandaleux en démocratie française, cet enfermement de jeunes uniquement par jeu, un jeu sadique et immoral, lorsqu’on regarde les vidéos et les photos, devrait être condamné par tous les autres syndicats policiers, surtout les syndicats corporatistes majoritaires. Françaises, français, ça suffit ! La police doit protéger les citoyens, pas les agresser. Les propos tenus, les gazages « gratuits » des jeunes piégés sur cette place de la honte, doivent être SANCTIONNES de manière exemplaire. J’invite les jeunes à saisir la justice, leurs parents à se constituer partie civile à leurs côtés et les autres citoyens à NE PLUS LAISSER FAIRE. Il y a des policiers républicains qui n’acceptent pas et n’accepteront plus que les ordres donnés soient illégaux et tout d’abord imbéciles, gravement imbéciles. Message syndical de soutien et de PROTESTATION, organisez-vous, résistez, faites-vous entendre et diffusez ! Bravo pour votre courage ! Vous représentez la France de demain et votre comportement résigné mais exemplaire (pas d’affrontements au grand regret sans doute de ces policiers dénaturés) le prouve. A vos côtés, ET fonctionnaire de police, rappel sur le devoir de désobéir à des ordes illégaux : http://www.ldh-ales.net/spip.php?article28 |
Des suites juridiques à la garde-à-vue géante place Bellecour
?
http://rebellyon.info/Des-suites-juridiques-a-la-garde-a.html#comment24666
Lyonnais, que faites-vous ? Vous tolérez le GIPN dans la rue, les fusils à
pompe contre vos gosses, les complaintes de 3 commerçants aux vitrines brisées
remplacées deux heures après justifient l’interdiction de manifs syndicales
et le maintien en détention à ciel ouvert pendant 6 heures de 300 personnes
prises au hasard, gazées, flashballées, matraquées, fouillées, fichées ! Quel
état d’exception permet ça ?
http://rebellyon.info/Lyon-capitale-de-la-desinformation.html?var_zapl=non
cette jeune fille blonde et blanche était sur la Place Bellecour dans
la souricière.
Ce qui s"est passé place Bellecour hier, c'est du jamais vu: des centaines de jeunes enfermés des heures durant sur la place, encerclés par les forces de police.
D'après les premiers témoignages, ce jour là , la police a monté une souricière, laissant les gens venir sur le lieu de la manifestation mais les empêchant de ressortir, il semblerait que seules certaines personnes aient été autorisées à quitter la place en fonction de leur âge et de leur couleur de peau, au bout de plusieurs heures de détention à ciel ouvert, la police charge
"J’habite le centre ville de LYON. Cela fait trois jours que j’assiste
en témoin à un déploiement de forces de police qui met la ville en état de siège.
Il est fréquent de voir des hordes de CRS courser des jeunes isolés dans de
petites rues et utiliser des gaz lacrymogènes hautement toxiques contre l’ensemble
de la population. J’ai fait les frais de ces excès en me faisant gazer à plusieurs
reprises en effectuant mes déplacements quotidiens. J’ai même essuyé un coup
de coude de la part d’un CRS que je n’avais pas vu en tentant d’atteindre mon
bureau de banque...les CRS avaient bloqués toutes les issus de la place BELLECOUR
dès le matin et ne laissaient pas sortir les jeunes qui servaient de cible aux
CRS qui les gazaient et tiraient dessus au taser. J’ai vu un jeune qui courait
pour se protéger des gaz lacrymogènes arrêté par les CRS qui bloquaient la rue.
Ils ont commencé à le rouer de coups. Des gens parmi les passants voulaient
prendre des photos. Le commandant de la brigade de CRS s’est rué vers nous en
hurlant qu’il était interdit de prendre des photos. ...« Toi, je t’ai vu lancer
des cailloux ce matin ». Et l’on appelle cela du flagrant délit, c’est un comble"
témoignage de Anne publié sur rebellyon.info
La rafle de Bellecour : http://www.musicologie.org/publirem/la_rafle_de_bellecour.html
Extrait d'un témoignage : "Nous demandons alors aux CRS disposés
en ligne rue de la Barre si nous pouvons sortir de cette place. « On ne veut
pas se prendre des cailloux, ni des gaz nous voulons juste manifester pacifquement
de l'autre côté de la rue» . Réponse sèche nous disant que de toute façon le
secteur est bouclé et que les ordres sont clairs. Personne ne sort. On nous
dit alors d'aller nous mettre au fond de la place (côté Saône) pour éviter les
gaz et que « peut-être » là bas nous pourrions sortir. La situation est inédite,
nous faisons le tour de la place, toutes les rues adjacentes sont bloquées,
à chaque barrage où nous demandons de sortir on nous répond toujours que c'est
impossible. Et pourtant nous voyons des personnes qui arrivent à passer sans
problème les barrages de CRS. Les personnes de plus de 25-30 ans sortent sans
problème de cette place. Il est clair que le mot d'ordre est de laisser entrer
les « jeunes » dans la place et de ne pas les laisser sortir pour une durée
indéterminée. Nos inquiétudes sont confrmées par un CRS qui nous dit que de
toute façon « vous les jeunes vous ne sortirez pas avant 20h et même 21h si
cela est nécessaire »."
le GIPN prêt à infliger la rouste aux ados piégés. http://rebellyon.info/Temoignages-sur-la-prison.html Question: si les prisonniers s'étaient insurgés et s'étaient vraiment défendus le GIPN aurait-il utilisé les fusils? |
Manifestation Lyon place Bellecour Jeudi 21 Octobre 2010 Interview aux réponses dictées par une journaliste larbin |
Pour ceux qui doutent de l'authenticité du fusil à pompe ci dessus |
Le syndrome du larbin: Définition Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent. http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-syndrome-du-larbin-76062
La république des larbins: http://www.plumedepresse.net/la-republique-des-larbins/
Voici quelques extraits de 3 témoignages issus de cette page qui
en compte désormais des dizaines, chaque jour de nouveaux témoignages
: une prison à ciel ouvert : http://rebellyon.info/Temoignages-sur-la-prison.html
"C’est alors que commence une détention avec plusieurs centaines de personnes sur la place, sans aucune raison. Pire encore, durant cette détention, je découvre que certaines personnes sont enfermées depuis 13H15, donc les forces de police m’ont laissé rentrer en sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un piège. Pendant ma détention, sachez que toutes les personnes âgées, ou même non-jeunes pour être précis, ont pu partir sous prétexte qu’elles « habitaient la rue juste à côté ». Un véritable filtrage a opéré pendant cette période, afin que nous ne finissions qu’entre « jeunes », favorisant ainsi l’amalgame entre lycéens révoltés et casseurs. Les forces de police ont été brutales, insultantes, face à des personnes profondément calmes, cherchant juste à comprendre ce qu’il se passait. "
" après une charge, des coups de feu (lacrymo ? flashball ?), je me retourne et je vois une fille à terre, inconsciente, de l’écume aux lèvres, derrière un kiosque à l’est de la place. Que doit-on faire ? Est-elle simplement évanouie ? A-t-elle reçu quelque chose dans la tête ? A-t-elle une crise quelconque ? A-t-elle besoin de secours d’urgence ? Je cours vers un mur de CRS, en hurlant, hystérique, d’appeler le SAMU (« IL Y A UNE FILLE A TERRE INCONSCIENTE ET C’EST A CAUSE DE VOUS ! » je hurle de toutes mes forces), JE VOIS ALORS UN CRS SOURIRE !!!"
"Ce matin vers 10h45, avant d’aller chercher mon enfant à l’école, quelques groupes d’étudiants regroupés, attendant pour manifester. Aucune agitation. Les forces de l’ordre encerclaient, contrôlaient déjà tous les accès. À noter en plus l’ hélicoptère(pas encore là à ce moment), les 2 tanks à eau... ?Je suis revenu vers 13h45, j’ai pu rentrer sur la place et me poser vers la rue Emile Zola sur un banc comme la plupart des lycéens. Quelques passants... Et même une « baqueuse » avec brassard rouge, casque, bouclier qui traversait en solo d’un bout à l’autre à grands pas... À côté de moi, un groupe d’adolescents. J’entends l’un d’eux dire : « J’ai envie de pisser ! J’en peux plus... ! » Un autre lui répondre ; « T’as essayé là-bas quai de Saône ? » Je regarde plus attentivement et je vois en effet que chaque ado était refoulé par les crs. Soleil, un gros pétard qu’explose tranquillement...calme plat."
Explosion d'une grenade lacrymogène à Lyon le 21 octobre (REUTERS/Denis
Balibouse)
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
L'express : Manifestation à Lyon : « On était comme des rats dans une cage » : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/manifestation-a-lyon-on-etait-comme-des-rats-dans-une-cage_930212.html
Rue 89 : Lyon : gardé à vue cinq heures en plein air près de la manif : http://www.rue89.com/2010/10/22/lyon-garde-a-vue-cinq-heures-en-plein-air-a-dix-metres-de-la-manif-172666
Rue 89 : Comment la police empêche les journalistes de travailler en manif : http://www.rue89.com/2010/10/22/comment-la-police-empeche-les-journalistes-de-travailler-en-manif-172756
un titre étonnamment bisounours à libé:
Les lycéens "collés" quatre heures place Bellecour par les CRS : http://www.libelyon.fr/info/2010/10/les-lyc%C3%A9ens-en-retenue-quatre-heures-place-bellecour.html
36 jeunes interpellés, 27 comparutions immédiates Depuis le début des manifestations étudiantes à Lyon jeudi dernier, 265 jeunes ont été arrêtés par les forces de l'ordre dont 36 ce jeudi (nombre arrêté à 17h). 27 d'entre eux sont passés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Lyon depuis lundi, dont 12 majeurs, 11 d'entre eux avaient un casier judiciaire vierge, et 15 mineurs, six avaient des antécédents judiciaires. Quatre mineurs ont été placés sous mandat de dépôt, c'est à dire incarcérés, ce jeudi à l'issue de leur jugement. Sur les 265 jeunes arrêtés depuis six jours, deux tiers étaient des mineurs, un tiers des majeurs. 90% étaient des garçons et un tiers étaient déjà connus des services de police. Le préfet a révélé jeudi soir, lors d'un point presse, que les jeunes venaient " d'une quinzaine de lycées de l'agglomération avec des groupes de trois à dix casseurs par établissement ". Les lycées où ils sont scolarisés seraient situés dans les 7e., 8e et 9e arrondissements de Lyon, à Décines, Bron, Vénissieux et Vaulx-en-Velin. http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Les-dossiers-Lyoncapitale/Manif-des-retraites/Manifestation-lyceenne-Bellecour-assiegee-jeudi-video
A Lyon ce n'est pas la première fois que la Police fait des siennes répression et journalistes molestés le 18 décembre 2008 ou encore des lycéens réprimés le 28 janvier 2009
Vendredi 22 octobre : réquisitions illégales des grévistes de la raffinerie de Grandpuits.
Les forces de l'ordre, agissant à mains nues, ont évacué avec force les manifestants
en début de matinée, pour dégager le portail de la raffinerie. Au cours de cette
bousculade, trois personnes ont été légèrement blessées, selon la CGT. Devant
les difficultés d'approvisionnement des stations-service, notamment en région
parisienne, le préfet avait décidé d est une lians la nuit de réquisitionner
la raffinerie. Quatre fourgons de gendarmerie étaient arrivés vers 3 heures
du matin et ont d'abord stationné devant l'entrée de l'une des raffineries du
site où les gendarmes ont indiqué les noms des salariés réquisitionnés.
Malgré le mouvement policier autour de la raffinerie, les grévistes ont réitéré
leur volonté de poursuivre le blocage. Une heure et demie plus tard, une cinquantaine
de salariés grévistes arrivaient sur place, en renfort. Vers 7 heures, un 'cordon
citoyen' d'environ 80 personnes, habitants du quartier ou militants d'autres
corporations, s'est formé pour tenter d'empêcher la réquisition. A 8 h 45 des
images diffusées en direct sur I-Télé montraient des heurts entre les gendarmes
et les salariés qui refusent de laisser le passage. Peu après, les gendarmes
ont dégagé le passage. Selon la CGT, trois personnes ont été blessées lors de
cette 'charge scandaleuse'. 'NOUS SOMMES UNE ENTREPRISE DE DROIT PRIVÉ, C'EST
UNE PREMIÈRE' '
Ce qui vient de se passer à la raffinerie de Grandpuits avec cette entrave à
l'exercice du droit de grève va sans nul doute créer un électrochoc et notamment
dans l'industrie, a déclaré Charles Foulard (CGT) sur Europe 1. Comment peut-on
accepter dans un pays des droits de l'Homme d'entraver les salariés' en les
empêchant 'd'exercer le droit constitutionnel, le droit de grève ? Nous sommes
une entreprise de droit privé, c'est une première
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/22/la-raffinerie-de-grandpuits-a-ete-requisitionnee_1429554_3224.html
une plainte a été déposée en tribunal administratif: voici l'ordonnance rendue par le TA de Melun: en pdf
le TA rappelle que" le droit de grève est une liberté fondamentale" et il considère que "l'arrêté en litige a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève."
Article 1er : l'arrêté du préfet de Seine et Marne du 22 Octobre 2010 est suspendu.
Article 2 : L'état paiera aux requérants la somme de 1000 euros au titre de
l'article L 761-1 du code de justice administrative
une heure après la notification de la décision du juge, le préfet de Seine-et-Marne,
Jean-Michel Drevet, a pris un deuxième arrêté de réquisition ! « Mais la joie
des grévistes a été de courte durée. Peu après minuit, un porte-parole de la
direction a lu le nouvel arrêté : “Considérant que le droit de grève constitue
un principe à la valeur constitutionnelle, les agents en grève d’une entreprise
privée peuvent être légalement requis dès lors que les mesures sont imposées
par l’urgence et proportionnées aux nécessités de la continuité du service public
et de l’ordre public.” Cette formulation différente de l’arrêté passera-t-elle
cette fois devant le tribunal ? Pour le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard,
elle connaîtra « très probablement » le même sort : l’annulation. Mais il faudra
dans tous les cas attendre lundi pour que le juge puisse se prononcer. En ce
sens, Drevet commet une sorte d’abus de pouvoir : tout le week-end, profitant
de la vacance judiciaire, la réquisition va s’appliquer !
http://www.plumedepresse.net/nouveau-coup-de-force-du-prefet-profitant-de-la-fermeture-du-tribunal-jusqua-lundi-un-nouvel-arrete-de-requisition-sappliquera-tout-le-week-end/
Vendredi 22 octobre 2010 :Lyon ils défilent pour demander que la Police détruise les manifestants et sont pris à leur propre piège découvrant à leur tour les abus de la Police
A la suite de la manifestation non déclarée en préfecture qui s’est déroulée vendredi dans le centre de Lyon les anti-casseurs se sont fait casser par la Police.
Ils s’étaient rassemblé pour dénoncer "la quasi-impunité des bandes de voyous qui, les jours précédents, avaient mis à sac le centre ville en pillant et détruisant tous les magasins qui se trouvaient sur leur passage". Une dénonciation qui contraste étrangement avec les événements de Jeudi 21 (voir la souricière de la place Bellecour)
Douze personnes, considérées comme les meneurs de cette manifestation et qui réclamait que les casseurs soient mis hors d’état de nuire, viennent donc de passer 43 h en garde à vue ! Leurs domiciles ont aussi été perquisitionnés. Raison officielle de cette mesure coercitive : « Organisation illégale d’un rassemblement sans autorisation préalable ». La manifestation de vendredi, forte d’environ 400 personnes, s’était pourtant déroulée dans le plus grand calme et strictement aucun incident n’avait été déploré. Ce qui n’avait pas empêché les forces de l’ordre de procéder à 328 interpellations ! Parmis lesquelles douze personnes ont passé près de deux jours en cellule !
Mais ça alors c'est incroyable, des manifestants qui défilent dans le calme et qui se font arrêter ça arrive jamais dans notre pays, pas vrai? La source est là mais je vous préviens il pue ce site.
Samedi 23 octobre à Chamberry L'UMP et les patrons manifestent pour que la constitution soit reniée
On en tremble encore : avec quelques élus UMP, une centaine de patrons savoyards
se sont rassemblés aujourd'hui sur la place de l'Hôtel de ville. Inquiets des
conséquences de l'actuel mouvement, les seigneurs sont venus exiger que les
serfs soient remis au boulot. Devant une véritable forêt de micros, tendus par
une vingtaine de journalistes.
http://chamberycentpourcentagauche.fr/blog/index.php?post/2010/10/23/La-bourgeoisie-chamb%C3%A9rienne-se-mobilise-%21
un petit rappel pour ces patrons bien énervés de perdre de l'argent
à cause des grèves: droit de grève, liberté syndicale : des droits
constitutionnels "inaliénables et sacrés".: http://www.ldh-ales.net/spip.php?article27
Ce patron qui porte cette pancarte , qui se dit démocrate en revendiquant
le droit de travailler (ou plutot de faire travailler les autres pour prélever
une valeur ajoutée sur le seul bien qu'ils possèdent: leur force
de travail) ne demande rien de moins à l'état que de baffouer
des droits constitutionnels "inaliénables et sacrés". Ne tombe-t-il
pas sur le coup de la loi pour incitation à un délit? Et cette
journaliste qui lui tend un micro au lieu de le traiter de voyou ! De plus en
plus de larbins
dans cette profession
En fait c'est un Pétain en puissance: La loi du 4 octobre 1941 dite «Charte du travail», est votée par le régime de Vichy. Elle interdit la grève et les activités syndicales
Samedi 23 octobre à Alès plaintes déposées contre un patron et ses miliciens
un patron local et ses "miliciens" agressent les grévistes
qui bloquent la zone commerciale, en faisant tournoyer des démonte pneus
, après que 2 manifestants aient été blessés et
évacués vers l'hopital après avoir été mollestés
(à mains nues), la police intervient, un policier aurait alors été
giflé, la police a finalement réussi à les faire partir
sans avoir relevé leur identité, sans les arrêter pour flagrant
délit de coups et blessures (une claque à un membre de la police
nationale !!!!) ou bien d'outrage ou de rébellion. Incroyable quand on
sait ce qui est arrivé à Alès à 2 lycéens
de 14 et 15 ans lors de la manifestation du 23 septembre (soit pile 1 mois plus
tôt) contre la réforme des retraites pour avoir réalisé
des inscriptions à caractère temporaire au stabylo et l'un des
deux également pour avoir jeté des tomates sur le batiment (pas
sur les flics), eux ils ont été embarqués direct manu militari
emmenés au poste, ADN prélevé et le procureur a décidé
d'enclencher une procédure.
à écouter jusqu'au lundi 8 novembre ici: http://www.radiogrilleouverte.com/index.php?option=com_content&view=article&id=51&catid=36&Itemid=92
encore des patrons qui au nom du droit de travailler sont prêt à commettre des délits (ou crimes?) de coups et blessures en réunion avec préméditation: selon le code pénal article R625-1 et R222-13 avec une ITT inferieure à 8 jours ils encourrent 5 ans de prison et 75000 euros. Et de tels voyous n'ont pas de mots assez durs pour fustiger ceux qui ne font qu'exercer 2 droits "inaliénables et sacrés" selon notre constitution : droit de grève et liberté syndicale. http://www.ldh-ales.net/spip.php?article27
lundi 25 octobre 2010 la pénurie de pétrole ne s'éloigne pas malgré les annonces médiatiques
Quel surprise d'entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le mouvement et vont reprendre de l'activité ». Alors que la veille lors d'une visite aux gréviste de la raffinerie de Donges la détermination était là, et aussi pour toutes les autres. Renseignement pris auprès d'un délégué CGT de la raffinerie de Donges, il s'avère que ca n'est pas prêt de repartir. Petite explication...
Quel surprise d'entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le
mouvement et vont reprendre de l'activité ». Alors que la veille lors d'une
visite aux gréviste de la raffinerie de Donges la détermination était là, et
aussi pour toutes les autres. Renseignement pris auprès d'un délégué CGT de
la raffinerie de Donges, il s'avère que ca n'est pas prêt de repartir. Petite
explication... Il y en effet 3 raffinerie qui ont suspendu le mouvement.
* La raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ,de la compagnie helvétique Petroplus,
qui venait d’annoncer sa volonté de fermer définitivement le site pour le transformer
en simple terminal pétrolier, supprimant au passage 253 emplois sur 255. le
mouvement a été suspendu suite avec la garantie de la part de la direction de
ne plus fermer le site! La raffinerie est alimenté en pétrole brut par un pipeline
qui viens du port pétrolier de Fos sur mer qui lui est en grève et lâche rien.
La raffinerie ne peut donc pas redémarrer!
* 2 raffineries du groupe exon une à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et une a
Port-Jérôme (Seine-Maritime). Elle ont toutes les 2 suspendus le mouvement après
que la direction est mis le paquet sur la table et leur est proposé le paiement
intégral des jours de grève!! tous en sachant quelle ne pourraient par redémarrer
aussi. En effet celle de Fos est alimenté par le même terminal pétrolier de
Fos sur mer. Celle de Normandie est alimenté par l'entreprise SIM qui est également
en grève et ne lâche rien également!!
les 9 autres raffinerie (6 du groupe Total, 1 Petroplus, 2 Basell) sont toujours
dans le mouvement contre la mise en place de la réforme des retraites!! la pénurie
de pétrole ne s'éloigne pas. L'approvisionnement par bateau ne suffira pas a
couvrir les besoins quotidiens. Ce n'est pas le moment de se faire duper par
une presse mal renseignée et démobilisatrice!! continuons a généraliser la grève,
a durcir le ton et a soutenir les grévistes. Des caisses de solidarité circule
un peut partout, pour celle de Donges on en est a 30 000€.
http://nantes.indymedia.org/article/22050
mardi 26 octobre 2010 Grève générale en Guadeloupe, Martinique et Guyane
Le LKP, le K5F en Martinique, les organisations de Guyane appellent les travailleurs
et les peuples de ces dernières colonies de l’Etat français à se mettre en grève
générale le 26 octobre 2010. A La Réunion, l’ARCP (alliance des Réunionnais
contre la pauvreté) appelle à la mobilisation de tous les Réunionnais jeudi
28 octobre, sous la bannière de l’intersyndicale, et demande la reconnaissance
de La Réunion comme “zone française en état de catastrophe sociale”. Avec plus
de 27% de chômage, La Réunion est la région la plus sinistrée.
http://www.lepost.fr/article/2010/10/25/2281110_greve-generale-en-guadeloupe-martinique-et-guyane-mardi-26-octobre-2010.html
et la dernière fois ça a fait très mal ! souvenons
nous ça a démarré le 20 janvier 2009. 28 Janvier: Guadeloupe
9° jour de grève générale : le papa blanc veut
nous massacrer!!!
16 Février 2009: Guadeloupe après 1 mois de grève
générale
Sales chiens , sales nègres, nous
sommes venus pour vous mater !
18 Février: Guadeloupe ambiance
de guérilla et scènes d'insurrection après la mort
du syndicaliste Jacques Bino dans la nuit du 17 au 18
les DOM TOM champions européens
du chomage
Blocage du port de Toulon : début de mobilisation à Toulon où ça bouge peu en général
mardi 26 octobre 2010 Incident de séance à l'Assemblée et preuve que le but est d'introduire la retraite par capitalisation
Comme l'a relevé LePost, le député communiste André Gérin a provoqué une suspension
de séance mardi 26 octobre, alors que les députés examinent actuellement la
dernière mouture du projet de loi de réforme des retraites. A l'aide d'un montage
photo, Gérin a souligné une convergence d'intérêt entre la réforme des retraites
et Guillaume Sarkozy, frère de Nicolas, industriel de l'assurance privée. C'est
Mediapart qui avait lancé le sujet le 14 octobre.
http://www.lepost.fr/article/2010/10/26/2282123_guillaume-sarkozy-cree-un-incident-au-senat.html
Guillaume
Sarkozy crée un incident à l'Assemblée
Mais pourquoi le député brandissait-il son affiche ? Parce que Guillaume Sarkozy
est le délégué général du groupe privé de retraite complémentaire Malakoff-Médéric.
Et que le président est soupçonné de vouloir affaiblir le système de retraites
par répartition, justement pour introduire la gestion privée à l'anglo-saxonne.
Et, au passage, enrichir son frère. La semaine dernière, des sénateurs socialistes
et verts avaient déjà souligné ce point.
Tous se fondent sur un article publié dans Mediapart le 14 octobre, sous la
signature de Laurent Mauduit intitulé : "Retraite : la joint-venture des frères
Sarkozy contre les régimes par répartition". Mauduit explique que Nicolas Sarkozy
veut "déstabiliser le système de retraite par répartition – l'un des pivots
du modèle social français" et "faire le jeu du système individuel de retraite
par capitalisation – l'un des ressorts du capitalisme anglo-saxon".
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3484
« La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites.[…] L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros en 2019. Les futurs partenaires se fixent “des taux de rentabilité raisonnables sur le long terme.“ Le Monde du 4 juin 2008 […] « La solidarité nationale continuera de remplir sa mission, a prédit le chef de l’Etat. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se développer. » dixit Nico 1er Le Monde du 4 juin 2009 http://crise-europe.blog.lemonde.fr/2009/07/02/le-reve-de-guillaume-sarkozy/
Et également dans ce billet, on nous rappelle que Malakoff Médéric a bénéficié
d’une conséquence de la loi Fillon de 2003 en remportant l’appel d’offre pour
la gestion de la complémentaire santé obligatoire pour les salariés du Pôle
Emploi (50000) et de la Sécurité Sociale (1200000) et ce depuis le 1er janvier
2009. Avec en sus, quelques infos sur les activités des autres frangins François
et Olivier.
http://www.mecanopolis.org/?p=20384
Le projet de création d'une société commune dans le domaine de la retraite
complémentaire (signalé par @si), unissant la Caisse nationale de prévoyance
(CNP) et le groupe privé Médéric dirigé par Guillaume Sarkozy, le frère du Président
serait bloqué par les autorités de tutelle, selon Mediapart. "Les salariés de
la Caisse nationale de prévoyance (CNP), une société qui est contrôlée indirectement
par l'Etat (...) ont été informés, jeudi 25 novembre, par un message sur l'intranet
de l'entreprise: l'opération n'a pas reçu les agréments nécessaires des autorités
de tutelle et sera donc au mieux différée, au pire annulée. (...) «Nous constatons
malheureusement aujourd'hui que l'Autorité de Contrôle Prudentiel n'a pas agréé
en l'état le transfert dans la Société commune de certains portefeuilles.»
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9768
|
menu
général perdu?
............top
............contexte
............
analyses ....
.Malakoff-Mederic..........médias ........chronologie de l'oppression ............la Prison Bellecour .....pedagogie du flashball.......résister en chansons |
Mercredi 27 octobre 2010 Des opposants à la réforme des retraites interrompent l'antenne sur France Inter
L'animateur de l'émission, Stéphane Bern, a laissé un des intervenants lire
son message, critique envers les médias et les syndicats, avant que celui-ci
ne soit interrompu par un intermède musical.
http://www.liberation.fr/medias/06012571-fou-du-roi-france-inter-interruption
Mercredi 27 octobre 2010 : Graves incidents en fin de matinée à la bourse du travail d'Alès.
3 personnes cagoulées non identifiées tournaient autour de la bourse du travail en mégane bleue alors que les camarades de la CGT était là. A la demande de renseignement de la part des syndicalistes, ils se sont enfuis, ont été rattrapés et pris en photos et vidéos. Ils ont alors riposté en agressant physiquement et verbalement le responsable de l'UL CGT avec un blocage du bras. Puis ils se sont enfuis après avoir mis leur gyrophare sur la mégane bleue. Le syndicaliste a une ITT de 2 jours, il est allé en sous préfecture pour être reçu dans l'après midi puis est allé porter plainte au commissariat accompagné d'une vingtaine de militants. LA C.G.T ALES Bourse du Travail 7 Place Georges Dupuy 30100 ALES Fax : 04.66.30.10.37 cgt.ales@wanadoo.fr
communiqué Mercredi 27 octobre, le secrétaire de l'Union Locale CGT d'Alès, Fabrice DURANT, a été agressé par des fonctionnaires de police de la brigade anti criminelle. Ces faits se sont produits au moment où le responsable syndical, accompagné d'autres militants, découvrait avec étonnement une voiture embusquée derrière la bourse du travail avec à l'intérieur 3 policiers encagoulées. La CGT a porté plainte. Pris en photos, ces 3 fonctionnaires ont violemment tenté de subtiliser l'appareil du syndicaliste. Il n'y sont pas parvenus et ces photos édifiantes ont pu être publiées. Le pouvoir cherche depuis le début de ce puissant mouvement de rejet de sa réforme injuste des retraites à minimiser l'ampleur des grèves et des manifestations. Pour cela, il n'hésite pas à réprimer violemment. Des faits avérés montrent tous les jours des policiers en civil mêlés à la foule des manifestants pour provoquer des violences et faire passer les jeunes notamment pour des casseurs. C'est ainsi qu'à Alès, lors de la manifestation du 18 octobre, on a pu assister à une charge policière que rien ne justifiait, après que les manifestants et les responsable syndicaux aient pu obtenir la libération d'un jeune lycéen et repartaient chez eux. Les organisations de gauche d'Alès réunies mercredi soir à l'initiative de la section locale du PCF pour débattre des diverses propositions alternatives à cette réforme, condamnent fermement ces méthodes qui doivent cesser immédiatement. Le rôle de la police doit demeurer celui d'assurer la sécurité du peuple et non de le réprimer pour le faire taire. Nous exigeons du gouvernement qu'il écoute la voix du peuple qui, sans faiblir comme on l'a encore vu aujourd'hui, continue a demander avec détermination le retrait de cette réforme et l'ouverture d'une vraie négociation pour une réforme juste garantissant la retraite par répartition à 60 ans et qui met à contribution les revenus du capital et de la spéculation financière. Nous exprimons notre solidarité envers F. Durant et tous ceux qui revendiquent une justice sociale dans ce grand mouvement. Signataires : Parti Communiste Français, Parti de Gauche, NPA, Parti Socialiste, Les Verts, Les Alternatifs, PRG -- Giovanni DI FRANCESCO giodifrancesco@gmail.com 06 84 15 93 19
Mercredi 27 octobre la raffinerie de GrandPuits toujours en grève
Appel à la solidarité AUX CITOYENS FRANCAIS Caisse de solidarité Raffinerie
de Grandpuits Réforme des retraites
http://www.raffineriegrandpuits.fr/
la réquisition : http://vimeo.com/16161849
les soutiens : http://vimeo.com/16200760
l'action :: http://vimeo.com/16271357
FGTB Belgique La Confédération des Services Publics obtient l’arrêt des approvisionnements
vers la France mercredi 27 octobre 2010, par Isabelle Chasserant Après avoir
affirmé son soutien à la protestation des syndicats français contre le plan
de réforme des retraites, la FGTB s’est mobilisée mardi sur les sites Total
de Feluy et de Tertre afin d’empêcher l’approvisionnement en carburants des
camions vers la France. « Solidaires du combat mené par les collègues français
», la FGTB à réaffirmé son engagement et refuse de coopérer au contournement
du blocus des raffineries françaises par ces importations de carburants. Elle
a obtenu de la direction de Total Belgium l’arrêt des livraisons.
http://www.cgt.fr/spip.php?article37872
FGTB Belgique La Confédération des Services Publics solidaire du blocus des
raffineries françaises mardi 26 octobre 2010, par Isabelle Chasserant Dans l’hypothèse
où l’acheminement de carburants vers la France devrait se faire par les voies
navigables de Belgique, afin de contourner le blocus des raffineries en France,
la Confédération des Services Publics (CGSP) de Belgique a déclaré sa solidarité
avec les syndicats français : « La CGSP est solidaire de la protestation légitime
des syndicats français contre le plan de réforme du régime des retraites prévu
par le gouvernement français. Le barrage routier des combustibles est une arme
importante pour nos camarades français. Le gouvernement français veut rompre
ce blocus en s’approvisionnant à l’étranger. Il s’est tourné vers la Belgique
pour un approvisionnement en gasoil et en essence. Si la CGSP devait constater
que l’Agence des voies navigables coopérait avec les autorités françaises, nous
procéderions immédiatement à des arrêts de travail le long de l’Escaut et de
la Lys. Hilaire Berckmans, Secrétaire général de la CGSP »
http://www.cgt.fr/spip.php?article37868
Jeudi 28 octobre : PARIS : des policiers infiltrés.... démasqués devant les caméras + dénonciation par un manifestant d'utilisation de badges UNEF, FIDL et CGT.
Manif:
des policiers infiltrés.... démasqués
place Saint-Augustin, Paris.. Après il y a eu je crois 25 "casseurs" interpellés, j'ai des copains qui voulaient rester pour voir ce qui se passerait, beaucoup de CRS dans pas mal de rues adjacentes ; mais d'un autre côté quelques flics sympa. C'était bizarre comme ambiance en fin de manif.
le Vendredi 29 octobre 2010 : Ouf la retraite par répartition est sauvée !!! Merci aux sénateurs !!!Ils ont démontré que les grévistes qui parlaient de capitalisation étaient des abrutis !
La réforme des retraites a été adoptée de nuit au Sénat. Poussée
en urgence par le gouvernement, elle dissimule une poignée d’amendements qui
n’auront été débattus que quelques minutes au Palais du Luxembourg et pas même
évoqués à l’Assemblée nationale, où les débats n’ont jamais atteint l’article
32 sur lesquels ils portaient. Et pourtant, ces quatre amendements consacrent
la nouvelle place de la retraite par capitalisation dans le système français
d’assurance vieillesse. En un vote, la porte a été entrouverte aux banques,
assurances et instituts de prévoyance pour se servir dans les 7,983 milliards
d’euros de participation distribués en France.
http://ownipolitics.com/2010/10/29/les-nouveaux-fonds-de-pension-la-face-cachee-de-la-reforme-des-retraites-capitalisation-woerth-lobbies-senat-epargne/
Les syndicats interprofessionnels
Collectif « touche pas à ma retraite »
Collectif Saint Hippo mobilisé
30120 Pays Viganais
11 Rue du Palais
Espace Lucie Aubrac
Le Vigan le 29 octobre 2010-11-01
Madame la Sous-préfète,
Nous tenons à protester vivement contre les évènements qui se sont déroulés lors de la fin de la manifestation départementale du jeudi 28 octobre devant la préfecture du Gard. Les bus qui nous transportaient étant stationnés juste en face des jardins de cette dernière et nous avons, de fait, été témoins des faits suivants : Lors de la dislocation du défilé pacifique devant ce bâtiment administratif, quelques éléments, plus par rituel que par provocation, ont lancé des fumigènes dans les jardins, déserts à ce moment, et brûlé des rouleaux de papier hygiénique. Pendant ce laps de temps, deux véhicules de la police municipale se sont garés à proximité et les occupants se sont très calmement et méticuleusement harnachés de leur tenue antiémeute.
Lorsque ces fonctionnaires furent parés, des grenades lacrymogènes ont fait reculer les manifestants des grilles préfectorales, provocant un début de mini panique. A ce moment, les forces de l’ordre ont délibérément chargé et entouré un jeune garçon dont la seule provocation a été de se replier en leur direction !!. Cet abus viril d’autorité a eu, comme conséquence néfaste, une réaction immédiate et agressive ( que nous déplorons) des autres participants, entraînant illico une pluie de grenades lacrymogènes dont certaines furent lancées volontairement à proximité des cars où nous étions remontés, dans l’attente du départ imminent. Les portes de l’un des véhicules étant encore ouvertes, la fumée s’y est automatiquement introduite, provoquant des irritations parmi les occupants, dont plusieurs enfants et personnes âgées, obligeant le chauffeur du car à s’arrêter à la pharmacie la plus proche pour y faire soigner les personnes les plus incommodées. (Une quinzaine environ)
Sachant que des faits, étrangement similaires, se sont déroulés quelques jours plus tôt à Alès et devant le calme et l’organisation sans faille de l’intervention des policiers, nous ne pouvons que penser que ces derniers agissent de façon préméditée, répondant ainsi à des directives très précises de leur hiérarchie.
Nous tenons à vous rappeler que les manifestants du pays viganais sont des personnes responsables et pacifiques qui utilisent simplement le droit constitutionnel de manifester pour exprimer leur profond mécontentement contre cette réforme particulièrement injuste. Ces réactions agressives et sans fondement n’honorent en rien les donneurs d’ordre et ne font que renforcer la détermination de ces citoyens qui croient encore que les mots démocratie et concertation ont des valeurs inaltérables et nationales.
Comptant particulièrement sur votre aide pour faire remonter cette colère légitime aux plus hautes instances, nous vous prions d’agréer, madame la Sous-préfète, nos respectueuses salutations.
Le collectif et les syndicats interprofessionnels du Pays Viganais et le collectif Saint Hippo mobilisé.
Mercredi 3 novembre à Dublin : manifestations étudiantes: occupation du ministère des finances et violences policières
d'autres films et des photos ici: http://www.indymedia.ie/article/98070
Samedi 6 novembre 2010 : Avignon sans commentaires
Mardi 9 novembre : VIOLENTE REPRESSION POLICIERE A GRENOBLE
Ce mardi 9 novembre, à la suite du blocage de plusieurs lycées
grenoblois à l’appel de l’Inter-lycées, une manifestation a réuni des étudiants
et des lycéens cours Jean-Jaurès. Le cortège d’environ 200 personnes, s’est
dirigé vers la Porte de France. Nous avons organisé un barrage filtrant pour
discuter avec les automobilistes dans le calme et sans provocations. Depuis
le début cette action était sous forte surveillance policière. La pression est
montée d’un cran lorsqu’un automobiliste énervé a écrasé le pied d’un lycéen.
A cet instant, un passant d’une quarantaine d’année et extérieur au cortège
a eu une réaction violente contre l’automobiliste. Nous nous demandons si les
intentions réelles de cette personne n’étaient pas de permettre la répression
par les forces de police. En effet, immédiatement les forces de l’ordre ont
tenté d’interpeller violement des jeunes manifestants, avec tout leur arsenal
répressif (matraquage, tir de flash-ball et lacrymogènes).
Nous avons alors tenté de fuir par le pont vers la place Hubert Dubedout et
nous sommes retrouvés pris en étau sur le pont. Pour tenter d’échapper au matraquage,
pris de panique et acculé contre la barrière, un jeune manifestant est tombé
depuis le pont sur la voie sur berge. D’après les secouristes, cette chute de
plus de 6 mètres a provoqué de graves fractures au bassin et aux jambes. Pour
masquer l’accident à la vue des passants et des média très présents, la police
a alors procédé au déplacement du blessé sous le pont, dans le déni de toutes
les règles élémentaires de sécurité. Pendant ce temps, les arrestations et le
matraquage continuaient sur le pont. Le cortège a ainsi été maintenu parqué
sans possibilité d’évacuer les lieux.
A l’heure où nous écrivons ce communiqué, nous ne connaissons pas l’état de
santé de nos camarades blessés, arrêtés et victimes de répressions policières.
Nous condamnons l’escalade de la violence policière, en particulier contre les
jeunes, pour casser un mouvement social contre une réforme injuste.
Nous nous rassemblerons mercredi 10 novembre à 12h30 devant l’Hôpital Michallon
en solidarité avec notre camarade blessé.
Signé : les étudiants et lycéens mobilisés ; Inter-lycées de l’Isère, UNL, UNEF,
CNT-SR, FSE, JC-UEC, MJS.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article110311
Mardi 9 novembre : Des étudiants bloquent Normale Sup
Lundi n'était pas un jour comme les autres au 45 rue de l'Ulm, adresse de la prestigieuse Ecole normale supérieure (ENS). La future élite française a en effet décidé, à 5h30 du matin, de bloquer l'établissement. Cantine, bureau de la direction, bibliothèque sont inaccessibles. Des banderoles décorent la façade et posent une question : « Et si enfin on s'insurgeait ? » En cause, le droit du travail, le « harcèlement moral et physique » dont se plaignent certains salariés, le sous-effectif dans certaines activités d'entretien et de maintenance et les faibles salaires des agents contractuels (détenteurs d'un CDD) de l'établissement. Ce mouvement normalien, qui mêle étudiants, techniciens du CNRS et employés de maintenance, est né il y a plus de deux semaines, et s'est substitué à la mobilisation contre la réforme des retraites.
Occupation
de Normale Sup à Paris (1/2)
Alors que des membres du secrétariat prenaient en photo les étudiants bloqueurs pour « conserver des traces internes de ce mouvement », la direction a décidé d'envoyer une dizaine de policiers à 18 heures. La directrice a également porté plainte ... Craignant des poursuites judiciaires, les jeunes bloqueurs ont préféré quitter les lieux. Cinq courageux sont tout de même restés dormir à l'ENS pour relancer le mouvement mardi matin. Tous restent cependant déterminés à poursuivre ce mouvement solidaire et peu commun, jusqu'à « faire céder la direction » et empêcher, comme on peut le lire sur les murs, « l'exploitation des travailleurs ».
Mercredi 10 novembre 50000 étudiants manifestent à Londres avec des slogans en Français : TOUS ENSEMBLE TOUS ENSEMBLE GREVE GENERALE
Au final, après des heures de lutte entre les forces de l’ordre et les étudiants, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, d’autres sont blessés.
je vis en Angleterre et je vous livre mon témoignage : en septembre,
quand vous allez dans votre banque pour une raison X ou Y, les locaux sont remplis
de jeunes qui attendent de voir un conseiller pour obtenir un prêt étudiant...
Ils s’inscrivent sur une liste et ils passent à la chaîne, quand un conseiller
a fini avec l’un, il appelle le suivant sur la liste... Ici tout est payant
à la fac, de A à Z. Les facs rivalisent entre elles pour attirer le "client".
Par ex, dans ma ville, la fac fait sa pub sur (entre autres) son tout nouveau
complexe sportif de "12 millions de Livres Sterling"... avec piscine de 25 mètres.
Une fac anglaise aujourd’hui ressemble plus à un campus américain qu’à une fac
française... Vous avez les salles de classes, les équipements, des logements
(hors de prix pour une bourse moyenne), mais aussi des restos, des supérettes,
des bars, et même des boîtes de nuits et des salles de concert... Après ça,
la plupart des étudiants s’entassent à 6 ou 7 dans des colocs de misère dont
le proprio est exempt par la loi de taxe d’habitation... Je n’ai pas d’expérience
quant à la qualité de l’enseignement, cependant je me suis rendue à la journée
portes ouvertes et j’ai été sidérée de voir la qualité des équipements d’enseignement
dont dispose la fac. Le département de musique, par ex, ferait rêver n’importe
quel étudiant musicologue de France.. Pour info, une inscription en première
année se monte à 3400 GBP... et je connais quelqu’un qui a dû travailler pendant
5 ans (5 ans!) avant de pouvoir se "payer" son doctorat de maths... Voilà ce
qui vous attend, Froggies.. À moins que... 11 novembre 2010 - 13h10 - Posté
par cookie
http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article110341
Pour ceux qui se demandent encore pour qui roulent les ténors médiatiques. nous avons un double problème, une presse aux ordres, et une presse
qui tente de faire son travail en dénonçant la corruption
au sommet de l'état et se retrouve cambriolée
ou traitée de fasciste par l'UMP (voir le film ci après)
ou mollestée par la police (voir sur cette présente page,
on en parle de ci de là). Cette fois, on ne plaisante plus. On aimerait bien, mais on ne peut plus.
Disons les choses très simplement : il y aura un avant et un après les
cambriolages d'ordinateurs de Mediapart, du Monde, et du Point. Le culot,
le professionnalisme, et jusqu'à cette simultanéité, cette volonté manifeste
d'intimider : ces cambriolages sont signés, et cette signature est glaçante.
Quelle signature ? Ne nous avançons pas. Ils sont signés de professionnels,
évidemment. Mais surtout, de professionnels certains de l'impunité. Et
compte tenu de l'ampleur de la trangression qu'ils représentent, l'ordre,
ou le feu vert, et cette garantie d'impunité, ne peuvent venir que de
très haut. Les ordinateurs volés sont ceux des journalistes qui travaillent sur
l'affaire Woerth Bettencourt, ces 3 cambriolages ont eu lieu de façon
coordonnée à 15 jours d'intervalle. Une coincidence est parfaitement impossible.
Le dîner du Siècle réunit chaque dernier mercredi du mois le gratin politico-médiatico-industriel
à l’hôtel Crillon, à Paris. Un rendez-vous d’ordinaire discret. Mais pour
une fois, assistez à l’entrée des VIP et à la liste des journalistes
qui roulent pour les riches: médias collabos: les grévistes commencent à les dénoncer: http://rebellyon.info/La-desinformation-ne-passe-pas.html?var_zapl=non Transparency international, Faq, question 1 : « Corruption is operationally
defined as the abuse of entrusted power for private gain », ce que la
page wikipedia francophone traduit par : « la corruption consiste en l’abus
d'un pouvoir reçu en délégation à des fins privées ». Le producteur du film de Carles qui fout un joyeux bordel chez Morandini
et parle d'oppression dans le monde médiatique: En cette matinée du 19 octobre 2010, les journalistes de la rédaction
de RTL et Vincent Parizot, présentateur de la tranche 7-9h30 à leur tête,
sont dans les starting-blocks. Une nouvelle journée de mobilisation contre
la réforme des retraites s’annonce. D’ordinaire pourtant, au matin d’une
telle journée, sur RTL comme ailleurs, hormis les désagréments dans les
transports, rien de passionnant ne mérite l’attention. La routine en quelque
sorte. D’autant que sur RTL, comme d’ailleurs sur Europe 1 ou sur RMC
ou dans la plupart des médias audiovisuels privés, les professionnels
de l’information ne font jamais grève ou si rarement ! Aucune raison alors,
dans ce milieu fortement marqué par l’individualisme et l’arrivisme, de
se laisser emporter par l’émotion des solidarités collectives. Aucun risque
de « dérapages » de l’ « objectivité » !
L'existence de cette page démontre à elle seule que la presse ne fait plus vraiment son travail car si des journalistes l'avaient fait je n'aurais pas eu besoin de le faire ! |
la Une du 29 octobre
http://www.charliehebdo.fr/
et surtout n'oubliez pas: cette "petite phrase" de Nicolas Sarkozy, prononcée le 5 juillet 2008 lors d'un conseil national de l'UMP: "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit."
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si vous n'en avez pas eu assez voici une page concurrente bon c'est sur elle est moins bien mais elle est bien quand même !! http://antennerelais.canalblog.com/archives/2010/10/24/19418447.html