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Compte rendu du groupe de travail du 12 mai 2000, organisé par le Rectorat, relatif au remplacement.
Présents pour l'administration: Mme Quéré, Rectrice,
M.Alfandari,
Secrétaire Général, Mme Bergès, DHR, , M.Cazard, DPE, Mme
Pousset-Gauthier, chef de division .
Représentant les Chefs d'Etablissement, M.Pillet au nom du SNPDEN.
Représentant des organisations syndicales enseignantes : M.Bardo et un
autre représentant du SNES, M.Lowy et un autre représentant du SGEN
CFDT, M.Delteil pour FO, M.Cottin pour la CGT, M.Lepoivre pour la FEN,
un représentant du SNETAA, M.Charlier pour le SNEP.
(Mme la Rectrice est absente du début de la réunion car elle préside la
CAPA des Agrégés)
M.Alfandari introduit la discussion : « le remplacement est le sujet de
discussion d'aujourd'hui et nous voulons faire le point avec vous. Il s'
agit de tenir compte de l'avis des uns et des autres. Précisons
cependant qu'il ne s'agit pas ici de cogestion, c'est Mme la Rectrice
qui prendra les décisions.
L'essentiel du débat : les remplacements de courte durée, c'est à dire a
priori jusqu'à 15 jours. On évitera de discuter des mesures et des
débats nationaux sur lesquels à l'échelon rectoral nous ne pouvons
intervenir comme le devenir des M.A, la fonction des TZR. On essaiera en
fonction de ce qui existe de tenter d'améliorer les choses.
Les indicateurs que nous avons commencés à utiliser montrent une
hétérogénéité de la situation, dans certaines disciplines les TZR n'ont
été que peu utilisés en remplacement dans leur discipline, dans d'autres
le taux d'occupation dépasse les 90%. Cette situation nous amène à nous
poser un certain nombre de questions.
Une des questions est le travail réel pédagogique et donc sa continuité
; Cette question se pose sur un plan qualitatif. Cette question en
appelle une deuxième, que font les remplaçants quand ils n'ont pas de
remplacement ? »
M.Bardo pour le SNES :
« Je suis d'accord pour ne pas faire part des revendications
nationales, mais pour discuter de ce que peut faire un recteur dans le
cadre de la circulaire et du décret. Sur ce point nous avançons deux
revendications : ce ne doit pas être le chef d'établissement qui
téléphone au collègue TZR pour qu'il vienne dans son établissement de
remplacement, mais c'est au recteur de nommer le collègue avec un arrêté
d'affectation pour le remplacement. Nous pensons d'ailleurs qu'il est
nécessaire qu'il y ait un délai pédagogique permettant au collègue TZR d
'assurer dans les meilleures conditions son remplacement. Nous pensons
qu'il faut un délai d'une semaine. Quant aux remplacements à l'interne,
dans l'établissement de rattachement du collègue TZR , il faudrait que
le remplacement se fasse dans le cadre de la circulaire, dans bien des
cas des collègues ont remplacé les collègues absents en dépit de leur
spécialité. »
M.Cottin pour la CGT :
« Combien y avait-il de TZR affectés sur tâches de remplacement ? Je
partage, M. Alfandari, les objectifs sur la qualité, or l'institution n'
est pas crédible. Les gens ne sont pas utilisés en fonction de leur
qualification comme les certifiés nommés en LP. On est parfois dans une
situation impossible pour les remplacements dans des disciplines, en
particulier dans les disciplines professionnelles.
Un représentant de la CFDT : « On apprécie l'effort pour quantifier les
facteurs afin d 'avoir des indicateurs fiables. J'espère que l'on aura
les éléments. Ce qui brouille tout, c'est la confusion entre la question
des remplacements et la question des TZR. »
M.Alfandari :
« 374 TZR sur les 1150 l'ont été en remplacement total. Avant il y
avait moins de Titulaires remplaçants. La situation de l'Académie est
donc un surnombre d'emplois budgétaires. Profitons de cette situation
pour améliorer les choses afin de parvenir à un compromis, entre une
défense rigide des statuts et la nécessité de répondre à la continuité
du service public. La clé du problème, c'est le projet d'
tablissement. »
Mme Bergès :
« Nous pouvons faire preuve d'imagination. Les enseignants TZR
pourraient entre deux remplacements dans le cadre du projet d'
établissement organiser des mini-conférences sur des thèmes pré-préparés
à partir de mallettes pédagogiques élaborées en lien avec les IPR. Il
faudrait par ailleurs lister les activités à caractère pédagogique que
pourrait faire un TZR et constituer un vade-mecum du remplacement.»
M .Pillet pour le SNPDEN :
« Nous ressentons comme Chefs d'Etablissement un vrai malaise. Nous
faisons des efforts pour réduire les DHG de nos établissements qui
nous sont imposées. Nous essayons de bâtir le projet en fonction des DHG
que nous obtenons, or en début d'année nous avons la nomination de
jeunes collègues TZR, que nous n'avons pas réclamés et en plus dans des
disciplines qui n'ont pas forcément à voir avec le projet d'
établissement ».
M.Delteil pour FO :
« M.Alfandari a évoqué le fait que 374 collègues ont été nommés en zones
de remplacement en remplacement total, et expliqué que l'Académie était
excédentaire en postes. Même si le débat ne porte visiblement pas sur
les mesures et réformes nationales, force est de constater, que la
suppression massive d'heures de cours dans les collèges et les lycées
que M.Lang n'a restitué que partiellement pour les lycées conduit à
cette situation. Vous nous proposez un compromis et la constitution d'
un vade-mecum du remplacement, pour nous le seul compromis acceptable c'
est que vous publiiez dans ce vade-mecum les textes qui régissent la
profession à savoir les statuts et les circulaires. Nous pensons pour
notre part que ce sont les seuls textes qui peuvent faire référence.
Nous considérons pour notre part et ce au regard du décret de 50 que l'
enseignant doit enseigner dans sa discipline ».
La réunion se termine par la proposition de Mme la Rectrice de mettre en
place 3 commissions :
1- Indicateurs statistiques sous la présidence de M.Alfandari
2- Vade-mecum du remplacement sous la présidence de Mme Bergès
3- Recueil des pratiques et activités pédagogiques avec les TZR de l'an
passé, sous la présidence d'un IPR et d'un chef d'Etablissement
Bonjour,
je souhaite soumettre au débat quelques questions concernant les voeux formulés par les TZR pour les ajustements de rentrée.
Quel est le problème ?
Contrairement à l'an dernier, les TZR peuvent cette année formuler des voeux pour leur affectation à l'intérieur de leur zone de remplacement ce qui me semble être un point positif. Cette affectation se fera suivant un barème ce qui me semble être un autre point positif (même si nous ignorons pour l'instant sur quels critères ces barèmes seront élaborés; il nous faut donc rester vigilants). Cependant la méthode de formulation des voeux ( ou "poste à l'année" ou "remplacements de courte et moyenne durée") me paraît fort discutable .
En effet, pour un certain nombre de TZR (dont je fais partie), le choix entre l'un ou l'autre peut être difficile car la question n'est pas tant de savoir si nous ferons un remplacement à l'année ou des remplacements de courte durée mais de savoir si notre affectation sera loin de notre domicile actuel. Or nous ne pouvons pas indiquer dans nos voeux que nous préférons faire des remplacements de courte et moyenne durée (pour lesquels nous percevons les ISSR) à un poste à l'année situé loin de notre domicile (pour lequel nous ne percevrons aucune indemnité).
Par ailleurs, nous faisons des voeux complètement aveugles par rapport à la situation d'ajustement de rentrée (y aura-t-il des "postes à l'année"? combien ?) puisque nous ne connaîtrons celle ci que bien après le mouvement intra.
Quelles sont les conséquences ?
Si je ne formule aucun vu ( cest à dire que je préfère effectuer des remplacements de courte durée), cela ne me protège pas dune affectation à lannée loin de mon domicile. En effet, le rectorat cherche dabord à affecter les TZR sur les postes à lannée et sil na pas suffisamment de TZR ayant demandé un poste à lannée il puisera parmi ceux nayant pas formulé de vux (selon quel principe ? liste alphabétique ? barème ?). Je risque donc dobtenir un poste à lannée loin de mon domicile sans indemnité de remplacement. Si je risque dobtenir un poste à lannée, il vaut donc mieux que formule des vux géographiques ce qui implique de faire le choix poste à lannée.
Si je formule des vux géographiques pour un poste à lannée mais quaucun de mes vux ne peut être satisfait, le rectorat ne cherchera-t-il pas à me satisfaire sur un poste à lannée par extension ? Dans ce cas, je risque dobtenir un poste à lannée qui est éloigné de mon domicile (et donc qui ne me satisfait pas) alors que ce poste aurait pu intéresser un autre TZR (qui a un barème inférieur au mien ou qui na pas formulé de vux).
Que pourrions nous envisager ?
Dans la mesure où les vux concernant les ajustements de rentrée se font à laveugle (et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement), nous devrions pouvoir formuler le vu " remplacements de courte durée " à lintérieur de la liste de vux concernant les postes à lannée. Cela permettrait daffecter tous les TZR suivant un barème dans toutes les situations possibles dajustement de rentrée en améliorant un certain nombre daffectations.
APPEL AUX TA/TR
On vous a imposé une mutation,
sans réelle mesure de carte scolaire.
Vous avez perdu la garantie des postes à l'année
On vous a obligés à
demander des ZR en guise de plan de stabilisation il s'agit d'un plan de flexibilisation.
On vous a caché entre autres le projet de décret sur les conditions d'exercice des
futurs remplaçants.
certaines règles connues du mouvement intra ont changé en cours de saisie des voeux.
CELA SUFFIT
Dès 1999, 1 professeur sur 5 se verra IMPOSER le statut de TITULAIRE SUR ZONE DE REMPLACEMENT. Ce nouveau statut effectif dès la rentrée 1999 va :
dénaturer
l'acte d'enseignement
Forcer les professeurs débutants à exercer dans les pires conditions
rompre le lien entre la classe et son professeur
rompre le lien entre le professeur et son établissement
transformer la finalité des établissements
généraliser la concurrence entre personnels
accroître la concurrence entre établissements
instaurer des rapports d'autorité au sein des équipes pédagogiques
appauvrir le service public d'éducation.
Beaucoup d'entre vous ne le savent pas encore
mais dans de nombreuses académies il existe des collectifs de TA/TR.Ces collectifs
oeuvrent pour lutter contre l'isolement des TA et réussir malgré tout à les regrouper
depuis décembre 98.
Aujourd'hui le RAD (Réseau action Défense des TA/TR)
et le collectif TA/TR de l'académie de Montpellier se sont regroupés
amorçant ainsi un début de mouvement des TA au niveau national.
Si vous êtes TA informez-vous et soutenez les collectifs
aidez nous à rentrer en contact ceux des autres académies. S'il
n'en existe pas chez vous, créez-en puis rentrez en contact avec nous que nous puissions organiser
au plus vite un réseau national.
Consultez toutes les
informations utiles aux TA/TR sur
http://perso.libertysurf.fr/pythacli/profsencolere.htm
contacter le RAD Dordogne |
contacter le COLLECTIF TA/TR Montpellier | |||
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