Caraïbes Antilles
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avant la colonisation par les Européens: detroitbering.htm
civilisations précolombiennes, mayas, aztèques, incas: mayas.htm
Mexique et Amérique centrale après les mayas et les Aztèques: ameriquecentrale.htm
Amérique du Sud après les incas : ameriquelatine.htm
amérique du Nord à partir de 1580 : amerique.htm
-3000 | date approximative des premiers êtres humains qui vivent sur l'île d'Haïti / Saint-Domingue |
Pétroglyphe Arawak |
Taïnos, surtout dans les Grandes Antilles | ||
-220 -160 | Arawaks s'établissent aux Petites Antilles | |
IIIe siècle | éruption de la Montagne Pêlée détruisant villages d'Arawaks dans le nord de l'île | |
Ve siècle | Arawaks s'établissent dans le sud de la Martinique | |
Selon les connaissances actuelles, les Arawaks venus du Vénézuela, dans le bassin de l'Orénoque, furent les premiers à avoir occupé la Guadeloupe. Cette population pacifique de pêcheurs a vu arriver à partir du IXe siècle des indiens caraïbes, un peuple guerrier pratiquant le cannibalisme. Ces indiens baptisèrent l'île, « Karukera » (l'île de gommier, l'arbre nommé caloucéra en caraïbe), et occupèrent les lieux jusqu'à la fin du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des premiers européens. |
Le nom de la Jamaique provient de Xamayca, signifiant « la terre du bois et de l'eau », dans la langue des Arawaks, peuple d'Amérique du Sud qui a colonisé l'île vers les années 1000.
1492
11-12 octobre: "découverte" par Colomb des îles des Bahamas.
Avant l'arrivée des conquistadors, Cuba était peuplée d'Amérindiens : les Siboney et les Tainos. Les Siboney étaient des chasseurs et des pêcheurs qui ont laissé de belles peintures rupestres - plus de 200 dans les grottes de Punta del Este sur la Isla de la Juventud. Les Taino vivaient de la culture et de la chasse et possédaient une forme primitive d'organisation sociale. L'Espagne conquit l'île au cours du XVIe siècle après la découverte de l'île par Christophe Colomb le 28 octobre 1492.
6 décembre: Colomb débarque sur une île (Haiti) occupée anciennement par les Ciboneys et les Ciguyens et où vivent un million de Caraïbes, Arawaks et Tainos. Colomb baptise l'île "Hispañola".
Anacaona, dans la langue des Taïnos signifie Fleur d'Or. Elle était la sœur du cacique Bohechio et fut l'épouse du cacique Caonabo, avec qui elle eut Higüemota. Elle se distinguait par sa beauté, son intelligence et son talent pour la poésie; elle savait par cœur les poèmes et les récitait lors des fêtes religieuses (areitos en espagnol), devant les autres aborigènes. Quand son frère Bohechio mourut, Anacaona gouverna le Cacicazgo de Xaragua, à sa place. À l'arrivée dans l'île de l'expédition de Colomb, en décembre 1492, Anacaona fit preuve de curiosité et de grande admiration à l'égard des espagnols, car elle trouvait que ces hommes étaient notablement plus avancés et possédaient des connaissances nouvelles. Mais les abus que certains d'entre eux commirent envers les femmes caraïbes, poussèrent Anacaona à perdre son admiration; elle les vit comme une menace à combattre. Elle réussit à convaincre Caonabo de les exterminer.
Au retour de Colomb le 28 novembre 1493, il trouva le fort de La Navidad détruit et ses 39 occupants assassinés.
Quelques années après, le gouverneur de l'île, Nicolás de Ovando, apprit la nouvelle que Anacaona était en train de monter un plan contre les espagnols. Alors Nicolás de Ovando annonça à Anacaona qu'il allait au Cacicazgo de Xaragua, pour une visite amicale. Le gouverneur Nicolás de Ovando arriva avec plus de trois cents cinquante hommes et fut reçu avec des fêtes et des bals. Quand tous étaient réunis à la fête, les hommes de Ovando mirent le feu à la case du chef (caney). Au moment de l'attaque, quelques aborigènes réussirent à sortir Anacaona de cet endroit. Parmi les survivants qui s'échappèrent, se trouvaient la fille de Anacaona, Higüemota; son neveu Guaorocuya, qui fut remis à frère Bartolomé de las Casas, qui le convertit au christianisme sous le nom de Enriquillo; Mencia, petite fille de Anacaona et le leader tribal Hatuey, qui plus tard fuit vers Cuba et là organisa la résistance.
Les Espagnols exploitèrent Haiti pour son or. Les Amérindiens refusant de travailler dans les mines furent massacrés et réduits en esclavage ; les rares personnes qui réussirent à s’échapper trouvèrent refuge dans les montagnes et furent marginalisées et fortement paupérisées. Les maladies infectieuses arrivées avec les Européens firent des ravages ; les mauvais traitements, la dénutrition et la baisse de natalité firent le reste : la population indigène fut exterminée en quelques décennies.
1493 | Colomb en Guadeloupe,
Marie-Galante, La Désirade. L'histoire moderne de la Guadeloupe commence en novembre 1493, lorsque Christophe Colomb arrive sur l'île de la Basse-Terre lors de son deuxième voyage. Il la nomme Santa Maria de Guadalupe de Estremadura en hommage à un monastère espagnol. À l'époque, la Guadeloupe est peuplée par les Caraïbes, peuple amérindien présent sur l'île depuis le VIIIe siècle (appelés aussi Karibs ou Caribes). Elle était habitée auparavant par les Arawaks, qui selon une thèse aujourd'hui sujette à controverse, furent massacrés à l'arrivée des indiens caraïbes, en dehors des femmes qui transmirent leur langue. |
1494 | La Jamaïque fut annexée par l'Espagne après que Christophe Colomb y débarqua en 1494, y créant la ville « Sevilla la Nueva » (appelé aujourd'hui juste Seville, localité à l'ouest de Saint Ann's Bay sur la côte nord). Colomb l'employa en tant que domaine privé de sa famille. Plus tard, les Espagnols abandonnent Sevilla la Nueva, trop inhospitalière, pour s'installer dans les plaines riches et fertiles du sud. Ils ont ainsi créé une nouvelle ville : « Santiago de la Vega » (aujourd'hui Spanish Town). Les Arawaks constituèrent la première main-d'œuvre d'esclaves pour les Espagnols. La quasi-totalité des Arawaks fut rapidement exterminée. On ne comptait déjà plus d'autochtones à la fin du XVIe siècle. |
1502 | L'Espagne prend possession de la Martinique (4e voyage de Colomb) Elle devrait son nom à Christophe Colomb. L’île est alors appelée « Jouanacaëra-Matinino », habitée par les Kalinas. Selon l’historien Sydney Daney, l’île aurait été appelée « Jouanacaëra », par les Caraïbes, ce qui signifierait « l’île aux iguanes ». Faisant partie de l'archipel des Antilles, elle est située dans la mer des Caraïbes, à environ 450 km au nord-est des côtes de l'Amérique du Sud, et environ 700 km au sud-est de la République dominicaine. |
1503 | Mort d'Anacaona, Nicolás de Ovando, apprit que Anacaona s'était échappée et commença une poursuite acharnée jusqu'à sa capture. En dépit de son hospitalité et de sa condition de femme, trois mois après, Nicolás de Ovando la condamna publiquement à la pendaison en 1504. |
1503 | arrivée des premiers esclaves Africains |
1506 | Canne à sucre cultivée à Hispañola. |
Malgré les efforts de Bartolomé de las Casas, la population indienne de cuba payera un lourd tribut pour la construction Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1515) et pour le développement de Cuba : elle sera pratiquement décimée en quelques années. Déçus par la faible productivité des mines d'or, les conquistadors décident de faire de Cuba leur plaque tournante vers le continent et l'utilisent comme escale pour les navires chargés des richesses du Nouveau Monde à destination de l'Espagne. L'île se tourna donc vers de nouvelles activités : tabac (plus ou moins 300 millions de cigares par an ainsi qu'une bonne douzaine de milliards de cigarettes brunes ou blondes), café et canne à sucre (héritée de quatre siècles de colonisation espagnole et qui procure à Cuba le plus gros de ses ressources). Cette dernière activité nécessitant une main d'œuvre importante, il sera fait appel aux esclaves africains. | |
1517 | Dès 1517, Charles Quint autorisa la traite des esclaves. |
1523 | Il semble que l'on ait cultivé dès 1523 la canne à Cuba où elle a trouvé les meilleures conditions de croissance : climat chaud, sols humides et, juste avant la coupe, une période sèche propice à la concentration du saccharose. |
1526 | 19 ingenios de canne à sucre déjà en opération, 500 Africains importés par an à Hispañola |
1620 | Dans les régions plantées de palmiers royaux, trop accidentées pour les machines modernes, des brigades de travailleurs de provinces et de villes différentes et de toutes professions viennent encore couper la canne à la machette. Volontaires, nourris 6 fois par jour, pouvant gagner 5 fois plus qu'un ouvrier ordinaire, ils ont droit à tous les égards. Juste retour des choses : au XVIIIe siècle, le châtiment le plus redouté par l'esclave urbain était d'être vendu aux planteurs de l'intérieur ; prisonniers du domaine, les Noirs ne recevaient ni argent ni éducation. Rien ne doit se perdre. Une fois le précieux sirop extrait des cannes, les hommes jettent dans les chaudières les tiges pour fabriquer la vapeur qui fait tourner l'usine. Les résidus visqueux tombés au sol sont nettoyés au jet d'eau. En 1620, Cuba produisait 550 tonnes de canne. |
1625 | Arrivée des Français à l'Ile de la Tortue. Richelieu est au pouvoir. |
1626 | Premier établissement espagnol en Guadeloupe (chassé par les Français) |
1635 | l'Olive et Duplessis débarquent en Guadeloupe |
1635 | Fondation du Fort-Saint-Pierre (Martinique) par Pierre Belain d'Esnambuc |
1636 | Le neveu de d'Esnambuc, Jacques-Dyel du Parquet, achète la Martinique de la Compagnie des Isles d'Amérique |
1640 | Les Flibustiers français arrachent l'Ile de la Tortue aux Espagnols |
1641 | En 1641, en Guadeloupe, se termine la guerre entre colons et Caraïbes. Ces derniers, déjà diminués par les maladies et les massacres depuis les premiers colons espagnols, sont envoyés sur l'île de la Dominique. Les débuts de la colonisation sont difficiles, c'est ainsi que quatre compagnies commerciales font faillite en tentant de coloniser les îles guadeloupéennes. La population augmente cependant rapidement et l'esclavage arrive, mais en petites quantités. |
1642 | documents autorisant la traite (Louis XIII, Richelieu) |
1643 | Cayenne fondée (Guyane) |
1644 | Port-de-Paix fondé (St.Domingue) |
1651 | Des milliers de morts (surtout Africains) par une épidémie de petite vérole (Hispanola) |
1654 | Introduction de la canne en Martinique par des Juifs hollandais, chassés du Brésil par les Portugais |
1656 | Soulèvement d'esclaves en Guadeloupe |
1660 | Cacao planté en Martinique |
1665 | fondation de la Compagnie des Indes occidentales (Colbert). Louis XIV crée la Compagnie française des Indes orientales basée initialement à Madagascar. La même année, Colbert rachète la Guadeloupe à Charles Houel du Petit Pré, ancien directeur de la Compagnie des îles d'Amérique, et l'île de la Martinique à Jacques Dyel Duparquet. Tous ces territoires sont confiés en gestion à la Compagnie des Indes qui fit faillite en 1674, date à laquelle ces territoires sont rattachés au domaine royal. L'amiral anglais Penn et le général Venables s'emparèrent de la Jamaique en 1655 |
1667 | Fort-Royal (Fort-de-France Martinique) fondé par Jean de Baas |
1670 | la Jamaique devint officiellement une colonie britannique en 1670, entretemps, la plupart des colons espagnols avaient quitté l'île pour Cuba restée espagnole. L'amiral Penn donne à « Santiago de la Vega » le nom de Spanish Town et fait de l'île une plaque tournante de la lutte contre l'Espagne. |
1671 | la Guadeloupe est encore habitée par de nombreux
colons blancs qui cultivent du tabac, sur des plantations nécessitant peu
de capitaux, dans le cadre de la Compagnie des Indes occidentales. Dès 1671, le monopole de la Compagnie des Indes occidentales est aboli, pour ouvrir la concurrence à tous les ports français, dans la traite négrière, dont le développement massif, par des Français et des Anglais, fait flamber le prix des esclaves mais abaisse le coût de leur transport et satisfait les planteurs de sucre. |
1672 | L'emploi zélé d'esclaves par la Grande-Bretagne à partir de 1672, eut comme conséquence de faire de la Jamaïque l'une des principales plaques tournantes de la traite des Noirs |
1673 | L'augmentation rapide de la population d'esclaves correspond aussi à la création en 1673 de la Compagnie du Sénégal, ancêtre de la Compagnie de Guinée, dans le sillage de la Compagnie royale d'Afrique, fondée en 1672. |
1674 | La Guadeloupe rentre dans le domaine français |
1685 | Le Code noir promulgué par Louis XIV |
1697 | Traité de Ryswick: la partie occidentale de l'île de Saint-Dominque cédée à la France. Le développement de l'industrie sucrière est à l'origine de "l'importation" de près de 500 000 esclaves africains. Le traité de Ryswick avalise l'occupation par la France de la partie ouest de l'île. |
1715 | début de la culture du café à Saint-Domingue |
1745 | 1748 révolte d'esclaves sous la direction de Mackandal |
1750-1789 | Traite négrière à Saint-Domingue |
1758 | prise de la Guadeloupe par les Anglais; Pointe-à-Pitre fondé |
1758 | Révolte d'esclaves à Haiti . Macandal pris et brûlé (mars); Lenormand plantation |
1762 | Martinique prise par les Anglais. Pendant l'été 1762, la capitale fut conquise par les Anglais conduits par Georges Pocock et lord Albemarle. Ils allaient régner sur l'île pendant neuf mois. Aussi brève fût-elle, l'occupation anglaise modifia l'organisation économique et sociale de Cuba. Les restrictions commerciales imposées par l'Espagne furent abolies, marquant le début des échanges avec les colonies anglaises d'Amérique du Nord. Le trafic des esclaves s'intensifia pour fournir la main d'œuvre nécessaire dans les plantations. À l'issue du traité de Paris, signé en 1763, Cuba fut rendue à l'Espagne en échange de la Floride attribuée aux Britanniques. |
1763 |
Haiti : fin de la guerre de sept ans. |
1777 | Haiti : l'esclave Toussaint libéré. |
vers 1785 | quelques 40.000 esclaves africains arrivent chaque année à Saint-Domingue |
1789 | novembre, persécution des mulâtres |
1790 | juin, Mauduit (royaliste) arrive à Port-au-Prince.
28 octobre, arrivée de Vincent Ogé (après avoir plaidé la cause des mulâtres devant l'Assemblée Nationale en France et s'être armé aux Etats-Unis), insurrection réprimée par Mauduit. Ogé et Chavannes torturés au Cap novembre, arrivée des nouvelles du 12 octobre |
La Révolution Haïtienne, 1791-1804 |
La Révolution française entraîna de graves bouleversements sociaux dans les petites Antilles comme à Saint-Domingue. Le plus important fut la révolte des esclaves qui aboutit en 1793 à l'abolition de l'esclavage par les commissaires civils Sonthonax et Polverel, décision avalisée et généralisée à l'ensemble des colonies françaises par la Convention six mois plus tard.
1794: abolition de l'esclavage dans les colonies françaises par la Convention.
1799 Le consulat en France
début de l'ère contemporaine
1801: Toussaint Louverture est proclamé gouverneur général de Saint Domingue. Il instaure un régime autoritaire et ne reconnaît que formellement l'autorité de Bonaparte.
1802: Bonaparte envoie une expédition à Saint Domingue, sous les ordres du général Leclerc, rétablir l'ordre colonial. Toussaint Louverture est déporté en France. L'île se soulève entièrement, sous la conduite de Jean-Jacques Dessalines et Henri Christophe.
En 1802, le premier Consul Bonaparte nomme Lacrosse gouverneur de Guadeloupe. Ce dernier tente de renvoyer de l'armée les officiers noirs, intégrés après l'abolition de l'esclavage. Une révolte de ces officiers monte. Le propre aide de camps de Lacrosse, Louis Delgrès, métis, deviendra un des chefs de cette rébellion avec Joseph Ignace. Bonaparte dépêche une expédition de 4 000 hommes dirigés par le général Richepance pour mater la rébellion. Après une défense héroïque, beaucoup de révoltés préfèrent se suicider plutôt que de se rendre. « Vivre libre ou mourir » dernières paroles de Louis Delgres[3]. La loi du 16 pluviôse an II qui avait aboli l'esclavage est annulée le 16 juillet 1802 par Bonaparte.
1804: proclamation de l'indépendance d'Haïti, au lendemain de la déroute des armées françaises. Dessalines est nommé empereur.
1806 | 17 octobre, Dessalines assassiné |
1807 | Christophe au Nord (Roi Christophe en 1811) & Pétion à P-au-P. (1816 président à vie) |
1808- 1815 |
Construction de la Citadelle Laferrière |
1808 | Les Anglais mènent une nouvelle campagne d'invasion des Antilles, prenant Marie-Galante et la Désirade, puis en 1809, les Saintes. |
1809 | L'Espagne reprend possession de l'est de Saint-Domingue |
1810 | La Guadeloupe prise par les Anglais |
1818 | 19 mars, mort de Pétion. Jean-Pierre Boyer le remplace |
1820 | 8 octobre, Christophe se suicide. Boyer réunit Haïti |
1820- 1845 | Boyer gouverne |
1821 | Indépendance de la République Dominicaine proclamée par Nuñez de Cáceres. Saint Domingue est définitivement séparée en deux États; la République d'Haïti et la République dominicaine. |
1822 | République dominicaine occupée par Haïti (jusqu'en 1844) |
1830 | Révolution de Juillet en France |
1833 | Jamaique: Après l'abolition de l'esclavage en 1833, les affranchis quittèrent les plantations pour s'établir sur des terres inoccupées de l'intérieur du pays, ruinant l'économie fondée sur les grandes exploitations de canne à sucre. L'économie resta néanmoins dominée par une minorité de planteurs blancs et la population noire commença à se rebeller contre les mesures discriminatoires dont elle faisait l'objet. |
1843 | Boyer remplacé par Charles Hérard |
1844 | 27 février: la partie est (Saint-Domingue) de l'île prend officialement son indépendance |
1847 | Faustin Soulouque prend le pouvoir à Haïti et se proclame empereur. |
1848 | février deuxième
république en France 22 mai, insurrection en Martinique 23 mai, proclamation de l'abolition en Martinique (avant l'arrivée des nouvelles de la France) (74.000 esclaves libérés) 27 mai, abolition en Guadeloupe (93.000 esclaves libérés) 10 août, abolition en Guyane |
1852 | La Guyane devient colonie pénale (et le restera jusqu'en 1939 = 70.000 personnes envoyées au bagne) |
1854 | Introduction d'Indiens (des Indes) |
1860 | Concordat avec Rome; le catholicisme devient religion d'état
en Haïti. De 1792 à 1860, on introduit à Cuba plus de 720 000 esclaves, plus qu'au cours des deux siècles précédents. Ensuite, les planteurs francophones viennent grossir le flot des Réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique. Alors que la traite était officiellement abolie, plus de 360 000 esclaves furent débarqués entre 1820 et 1860 au port de La Havane, qui comptait au début du siècle 40 000 Blancs et 30 000 esclaves. |
1865 | une rébellion éclata à Morant Bay en 1865, suivie par un mouvement de révolte qui s'étendit à toute la Jamaique. Cette rébellion aboutit à l'abolition de l'Assemblée locale et à l'établissement d'un gouvernement colonial relevant de la Couronne. Elle ne fut finalement maîtrisée par les autorités britanniques qu'en 1884. | ||
1868 | Les luttes pour l'indépendance de Cuba remontent au milieu du XIXe siècle avec la guerre des dix ans qui débuta en 1868 | ||
1886 | l'esclavage est entièrement supprimé à Cuba, il était le fondement de l'économie coloniale, la source des richesses de toute l'aristocratie créole. | ||
Les États-Unis intervinrent dans la guerre d'indépendance cubaine qui avait fait 200 000 morts depuis 1895 (soit 1/8 de la population) pour aider les indépendantistes et occupèrent l'île de 1898 à 1902. | |||
1902 |
8 mai, éruption de la Montagne Pelée. (Martinique) |
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de 1905 à 1909 les USA occupent à nouveau Cuba. Les États-Unis poursuivirent une ingérence marquée jusqu'en 1934 (révocation de l'« amendement Platt » et Politique de bon voisinage) | |||
vers 1912 | Mouvement des Cacos, paysans du Nord (Haïti), révolutionnaires réclamant plus de justice sociale | ||
1915-1934 | Occupation américaine de Haïti. Le gouvernement américain contrôle le commerce et la banque en Haïti. | ||
1919 | Haïti: plus de 10.000 paysans fusillés par les Américains pour "pacifier" le pays | ||
1925 | le général Gerardo Machado, élu président de Cuba (1925-1929), | ||
1929 | Grèves d'étudiants à Haiti protestant contre l'occupation
américaine. La situation sociale de Cuba s'aggrave avec la crise de 1929. Un chômage massif fait son apparition. Durant une décennie, Cuba connaît une situation sociale explosive, une situation économique problématique, une situation politique dangereuse. Le banditisme se répand dans les campagnes. Les grèves se multiplient, les manifestations sociales tournent à l'émeute et sont réprimées souvent dans le sang. Durant cette période, les organisations syndicales gagnent une influence considérable. le général Gerardo Machado réprime durement les émeutes. Pour plusieurs d'entre elles, de nombreux cadavres jonchent le sol. Devant la situation qui menace la stabilité de la république cubaine, il demande et obtient du parlement une prolongation exceptionnelle sans élection (1929-1933 de son mandat présidentiel). Des opposants, notamment au sein des mouvements sociaux, parlent de dictature. Des mouvements clandestins se créent et se lancent dans la lutte armée avec notamment l'assassinat de proches de Gerardo Machado. Les dirigeants anarcho-syndicalistes qui dominent le paysage cubain des mouvements sociaux et se lancent dans la lutte armée ou les émeutes récurrentes sont décimés. Les anarcho-syndicalistes perdent peu à peu leur influence au bénéfice de leurs adversaires acharnés les communistes qui affichent des dispositions respectueuses de la constitution. L'escalade de la violence, sur fond de crise sociale et économique achève de faire s'effondrer le régime. À la suite de plusieurs grèves générales, certaines d’entre elles réprimées dans le sang avec des centaines de morts, Gerardo Machado est contraint à la fuite le 12 août 1933, laissant un vide politique vertigineux. |
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1933 | Le général Batista fut l'éminence grise
de la junte militaire qui dirigea Cuba de 1933 à 1940. Alors que Batista était un simple sergent de l'armée, il joua un rôle décisif dans « la révolte des sergents » de 1933, conséquence d'un profond mécontentement existant dans l’armée concernant leurs salaires, leur évolution de carrière et leurs conditions matérielles. La conspiration militaire menée par le sergent Pablo Rodriguez débouche sur le renversement du gouvernement dictatorial d'alors et la mise en place d'un gouvernement dit « des Cent jours ». Le 15 janvier 1934, une junte militaire présidée par le colonel Batista renverse le gouvernement provisoire et met en place un régime pro-américain. Si Batista n'a pas de fonctions dans la hiérarchie organique du gouvernement, il est, en tant que chef d'état-major, l'éminence grise des présidents successifs Carlos Mendieta et Miguel Mariano Gomez et le véritable maître de Cuba. |
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1940-1943 | Amiral Robert (Haiti) | ||
1940 | Le général Batista président de la république de Cuba. En 1944, il tente de renouveler son mandat mais est battu par son vieil adversaire, Ramón Grau San Martín. Fulgencio Batista prit ses distances durant les huit années qui suivirent, se réfugiant en Floride aux États-Unis de 1945 à 1949. | ||
1941 | Haïti: Lescot président (devient petit à petit dictateur) | ||
La Guadeloupe a participé à la Seconde Guerre mondiale en fournissant des hommes au FFL Forces françaises libres pour participer à la résistance. | |||
1945 | Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles, paroisse de Saint Ann, en Jamaïque | ||
1946 | Départementalisation | ||
1946 | Révolution. René Depestre, rédacteur en chef de La Ruche,
journal interdit le 1er janvier 1946. Grèves et manifestations des écoles, puis grève générale Junte militaire organise des élections qui portent au pouvoir Dumarsais Estimé, intellectuel membre de la bourgeoisie noire. Il amorce un courant démocratique. Développement du mouvement syndical. François Duvalier est ministre du Travail. |
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Le 19 mars 1946, les anciennes colonies de l’Empire français font place à l’Union française, mais celle des Antilles françaises se rapprochent du statut de la métropole et deviennent des départements d’outre-mer : la Guadeloupe et la Martinique (le département de la Guadeloupe intégrera aussi Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans un arrondissement spécial). | |||
1947 | Promulgation d'une loi anticommuniste en Haïti | ||
1948 | Jimmy Cliff, de son vrai nom James Chambers, devenu depuis sa conversion à l'islam El Hadj Naïm Bachir, est un chanteur de reggae jamaïcain né le 1er avril 1948 à Sainte Catherine (Jamaïque). | ||
1949 | La junte militaire force Estimé à démissionner et organise l'élection de Paul Magloire. Après avoir gouverné par la force, il doit partir en exil en décembre 1956. | ||
1952 |
Le 14 février 1952, dans la commune du Moule (Guadeloupe), est organisée
une grève par les ouvriers de l'usine Gardel pour une hausse de leurs
salaires, des barrages avaient été érigés par les grévistes sur le piquet
de grève. Finalement, les militaires français sur place reçurent l'ordre
de tirer sur la foule, le bilan est de 4 morts et 14 blessés. Selon certains
témoignages, certaines victimes n'avaient pas de lien direct avec la grève.
Localement ces événements sont appelés Massacre de la Saint-Valentin. |
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le 26 juillet 1953, des rebelles menés par un avocat, Fidel Castro, tentent
sans succès de prendre d'assaut la caserne de Moncada, à Santiago de Cuba.
Trois partisans de Castro meurent au combat, 68 autres sont exécutés sommairement.
Castro est lui-même arrêté mais bénéficie d'une intervention de l'archevêque
de Santiago qui lui évite l'exécution. Il est généralement admis que le
point de départ de la révolution cubaine est le 26 juillet 1953, lorsqu'une
centaine de guerilleros, mal armés, ont attaqué la Caserne de Moncada.
Bon nombre d'entre eux furent tués mais certains comme Fidel Castro et
son frère Raúl Castro furent capturés peu de temps après. Fidel Castro
fait de son procès une tribune politique et parlera pendant près de quatre
heures pour assurer sa défense. Il finira par ces mots : « peu importe
que je sois condamné, l'Histoire m'affranchira ». Il est condamné à 15
ans de prison sur l'Île de la Jeunesse. Son frère est également condamné
à 13 ans de prison. Deux ans plus tard, il est amnistié par Batista et
exilé. |
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le Che |
Le Che et Fidel |
Raul |
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1954 | Le général Batista est élu sans opposition comme chef d'État après le retrait de l'ex-président Ramon Grau San Martin qui appelle au boycott, pour protester contre la corruption du régime. | ||
1956 | Le 2 décembre 1956 le bateau Granma, avec 82 guerilleros du Mouvement du 26 juillet, parmi lesquels Fidel Castro, Ernesto « Che » Guevara et Raúl Castro, s'échoue avec deux jours de retard sur la plage Las Coloradas située sur les côtes orientales de Cuba. Le retard empêcha que le soulèvement populaire organisé par Frank País, à Santiago de Cuba, atteigne son objectif de détourner l'attention des troupes de Batista pour faciliter le débarquement des guerilleros. Séparés, perdus et poursuivis, les guérilleros endurent une série de déroutes initiales à Alegría de Pío. Seule une grosse vingtaine d'hommes purent arriver à la Sierra Maestra, une zone difficile d'accès à l'est de Cuba, où ils purent s'installer. | ||
1957 | François Duvalier arrive au pouvoir à la suite d'un scrutin contesté. Il se proclame président à vie. | ||
1957 | 17 février : paraît dans le New York Times, une interview
de Fidel Castro effectuée par Herbert Matthews dans la Sierra Maestra. L'impact
est énorme et commence à générer une grande sympathie de l'opinion publique
nationale et internationale envers les guerilleros. 17 juillet : création de la seconde colonne de l'armée Rebelle, appelée Nº 4, commandée par Ernesto Che Guevara. 30 juillet : assassinat de Frank País à Santiago de Cuba qui provoque une révolte populaire et renverse l'opinion publique qui devient de plus en plus hostile au régime de Batista. 5 septembre : soulèvement de la base navale de Cienfuegos dirigée par Alférez Dionisio San Román avec l'aide de la milice du Partido Auténtico et du Mouvement du 26 juillet. En réponse, le gouvernement opère une répression sanglante qui inclut le bombardement de la base avec des avions nord-américains B-26. 300 des 400 rebelles trouvent la mort et San Román est torturé pendant des mois. |
1958 |
La Havane, la capitale, est une ville à la fois libre, dynamique et corrompue : le taux d'analphabétisme ne dépasse pas 10 % et il existe une classe moyenne relativement importante. La culture et la presse sont libres et dynamiques : ainsi, en mai 1958, le journal Libertad n'hésite pas à publier les photographies des rebelles torturés et assassinés par le régime de Batista. Les maisons de loteries et de prostitution, les night-clubs et les casinos y sont nombreux. La ville devient la capitale latino-américaine de la prostitution et environ 300 000 touristes américains y affluent chaque année, d’où son surnom de « bordel de l’Amérique ». En mai 1958, Batista lance 12 000 hommes contre la guérilla castriste
lors de l’« offensive d’été » qui échoue trois mois plus tard. Castro
mène alors une contre-offensive qui débouche sur une guerre civile le
long de la Sierra Maestra dans l’est jusqu’au centre du pays, empêchant
la récolte saisonnière de la canne à sucre. |
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1958 | La classe dirigeante abandonne alors Batista qu'elle rend responsable de la détérioration de la situation économique et sociale. Le 28 décembre 1958, une partie de la population de Santa Clara apporte son aide aux guérilleros. Dans les jours qui suivent, ces derniers s'emparent de grandes quantités d’armes et des points stratégiques de la ville. | ||
1959 |
Le 1er janvier 1959, Fulgencio Batista s'enfuit à Saint-Domingue. Son
départ est suivi par l'entrée à La Havane de quelques milliers de guérilleros
partisans de Fidel Castro.
En Europe, les opposants ont mis en avant le non-respect
des droits de l'homme à Cuba, notamment la répression des dissidents et
des homosexuels bien que la situation des homosexuels à Cuba soit nettement
plus favorable que dans le reste de l'Amérique latine. Les sympathisants
du régime ont mis en avant des réformes sociales (système de santé etc)
mises en place à Cuba, là où dans d'autres pays d'Amérique latine les
services sociaux restaient bien inférieurs. |
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1960 | Un grand nombre d'intellectuels tiers-mondistes ont défendu de la Révolution cubaine et du régime castriste : ce fut le cas du philosophe Jean-Paul Sartre qui, en juin 1960, écrit dans France-Soir 16 articles intitulés « Ouragan sur le sucre » | ||
1960 |
La Baie des Cochons et La Crise des missiles Cubains signature d’un accord commercial avec l’Union soviétique en mai 1960,
après la réduction des achats de sucre cubain par les États-Unis ; en
juin et juillet, confiscation des entreprises nord-américaines, qui contrôlaient,
outre la totalité des raffineries de pétrole, 40 % de l’industrie sucrière,
80 % du tabac et 90 % des mines. 2 janvier 1961, le gouvernement Kennedy rompit les relations diplomatiques avec La Havane. En même temps, la CIA recrutait des « forces anticastristes » parmi les réfugiés cubains. Au début du mois d’avril, Kennedy donna son accord à un projet d’invasion de l’île, tout en refusant d’engager des troupes américaines et en limitant les effectifs à 1 200 Cubains. Le débarquement, qui eut lieu le 17 avril 1961 dans la Baie des Cochons, fut un désastre. Kennedy se déclare seul responsable, mais, en privé, accuse la CIA de lui avoir menti et de l'avoir manipulé. Le président se brouille avec l'agence. La CIA œuvre désormais clandestinement contre Castro, en collaborant avec la Mafia, ce qui frustra Kennedy. Le débarquement de la baie des Cochons est une tentative d'invasion militaire de Cuba par des exilés cubains soutenus par les États-Unis en avril 1961. Planifiée sous l’administration de Dwight Eisenhower, l'opération était lancée au début du mandat de John F. Kennedy. Elle visait à faire débarquer à Cuba, le 17 avril 1961, environ 1 400 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA afin de renverser le nouveau gouvernement cubain établi par Fidel Castro, qui menait une politique économique défavorables aux intérêts américains et se rapprochait avec l'URSS[1]. L'opération est un échec complet. Le matin du samedi 15 avril, six bombardiers américains B26 peints aux couleurs cubaines, en violation des conventions internationales, décollent du Nicaragua et attaquent les bases aériennes de La Havane et de Santiago (sud). La plupart des appareils de l'armée cubaine plus de nombreux avions civils sont détruits au sol. Seuls neuf appareils qui n'étaient pas au sol sont restés intacts et joueront un rôle décisif 48 heures après. Le 16 avril, lors de l'enterrement des sept victimes des bombardements, Fidel Castro, après avoir comparé le débarquement à l'attaque sur Pearl Harbor, lance : « Ce que les impérialistes ne peuvent nous pardonner, c'est d'avoir fait triompher une révolution socialiste juste sous le nez des États-Unis ».
Le lendemain, le 17 avril vers 01h15, la brigade 2506, débarque en deux endroits, à Playa Larga et Playa Girón, soit au fond et à l’entrée orientale de la baie des Cochons, à 202 km au sud-est de La Havane. Au large, de nombreux cargos et autres bâtiments de guerre américains sont destinés à consolider la tête de pont. La population civile, puis les troupes de Fidel Castro et neufs avions militaires cubains (encore en état) mettent l'envahisseur en déroute et les mercenaires se rendent à l'armée cubaine le 19 avril. 161 cubains furent tués par les mercenaires, qui ont compté 107 pertes dans leurs rangs. 1 189 furent faits prisonniers. L'opération a poussé le gouvernement cubain à rechercher du soutien auprès de l'URSS (Opération Anadyr). Elle est aussi la cause directe de la crise des missiles de Cuba l'année suivante. Lors du règlement de la crise, les États-Unis se sont engagés à ne pas attaquer militairement Cuba. Elle a aussi fait perdre aux États-Unis une partie de leur crédibilité (qui était un atout crucial face à l'URSS lors de la guerre froide). En juillet 1961, Cuba signifie son appartenance au « bloc socialiste ». Le 4 septembre 1962, le pays conclut un accord d’assistance militaire avec l’Union soviétique et, une semaine plus tard, Moscou déclare que toute attaque contre Cuba provoquerait une riposte nucléaire. Le Congrès américain pour sa part vote le 3 octobre une résolution qui met en demeure contre toute « action subversive dans l’hémisphère occidental ». Kennedy interdit cependant l’opération Northwoods mise au point et proposée par l’état-major, laquelle prévoyait d’orchestrer une série d’attentats contre les États-Unis, puis d’en accuser Cuba afin de mobiliser l’opinion publique contre Castro. |
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1962 | La Jamaïque obtint son indépendance, dans le cadre du Commonwealth,
le 6 août . Trois Jamaïcains sur quatre sont d'origine africaine. Pour les Jamaïcains, adeptes de la culture rastafari, Dieu s'appelle Jah, leur île natale est terre d'exil. Et ils rêvent d'un retour vers une Afrique mythique (Zion). Un rêve qui crée une nouvelle culture caribéenne sur le rythme du reggae, du nyabinghi. Pensant que tout ce qui vient du monde occidental est l'émanation de « Babylone », ils ne donnent à leurs enfants pour toute instruction que la lecture de la Bible et l'histoire africaine. La Jamaïque a vu naître des genres musicaux à succès, en particulier le mento, le ska, le rocksteady, le reggae, le dub,et le dancehall. Kong produit en 1962 les deux premiers 45 tours solo de Bob Marley |
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1962 |
Le 14 octobre , un avion américain Lockheed U-2 photographie sur l’île de Cuba des rampes de lancement pour missiles nucléaires à moyenne portée (IRBM et MRBM), capables d’atteindre le territoire américain. En même temps, la Maison Blanche apprend que 24 cargos soviétiques transportant des fusées et des bombardiers Iliouchine font route vers Cuba (opération Anadyr). Dans la journée du 22, Kennedy, après avoir hésité entre l’inaction et le bombardement des rampes de lancement, se décide pour le blocus maritime de l’île. Cette « riposte graduée », proportionnée à la menace, laisse à Khrouchtchev le choix entre l’escalade ou la négociation. Mais Kennedy utilise la plus grande fermeté, afin de forcer Khrouchtchev à reculer. Le 24 octobre, les premiers cargos soviétiques font demi-tour. Moscou ne peut contacter immédiatement les sous-marins armés de torpilles à tête nucléaire (opération Kama) qui accompagnent le convoi avec mission de le protéger (fait qui ne sera révélé qu’en 2001). Entre-temps, un arrangement permettant à Khrouchtchev de sauver la face est négocié en coulisse entre émissaires officieux. Le 26 et le 27 octobre, dans deux messages, le Kremlin propose le retrait des armes offensives ; en contrepartie, les Américains devraient s’engager à ne pas renverser le régime cubain et à retirer leurs missiles nucléaires installées en Turquie, et pointées vers l’URSS. Le 28 octobre, Kennedy accepte ce compromis in extremis. Il demande toutefois de cacher le fait que les États-Unis retiraient leurs missiles de Turquie. Khrouchtchev accepta, et il crut avoir gagné la partie. Or, il avait été dupé. Kennedy avait décidé de retirer les missiles de Turquie bien avant la crise. De plus, la reculade de Khrouchtchev l'a humilié devant Castro, Mao Zedong et les autres chefs communistes. C'est décidément Kennedy qui a gagné la partie, en plus il voit sa popularité et son prestige mondial monter en flèche. Kennedy dira néanmoins après cette crise diplomatique qu'il a « négocié au bord du gouffre ». |
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1964 | François Duvalier,surnommé "Papa Doc" s'appuie sur les noirs
contre les élites mûlatres. Son pouvoir repose sur la milice des "tontons
macoutes", au détriment d'une armée affaiblie. décembre: discours du Che à l'ONU |
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En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, Che Guevara disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution. C'est lors de ce départ qu'il écrira sa fameuse lettre à Fidel Castro | |||
1967 | De nouvelles émeutes eurent lieu en Guadeloupe les 25, 26 et 27 mai 1967 où ont lieu des manifestions ouvrières en vue d'obtenir une augmentation salariale de 2,5 %. Ces manifestations donnent lieu à des affrontements avec les CRS, et entraînent la mort de 5 à 87 personnes, selon les sources, dont Jacques Nestor, un célèbre militant du GONG et plusieurs blessés. Les personnes arrêtées seront relaxées par la cour. | ||
1970 | Le centre spacial guyannais de Kourou s'ouvre (Guyane) | ||
1971 | Jean-Claude Duvalier, "Baby Doc" 19 ans, succède à son père. | ||
1972 |
Le premier album de Jimmy Cliff « Hard Road » sort en 1967 mais il faudra attendre le très célèbre film « The Harder They Come» pour qu'il soit vraiment découvert du public. Ce film aujourd'hui culte avec « Country man » lui permet d'interpréter la superbe chanson « Many rivers to cross » et le grand succès « Sitting in limbo ». L'album du même nom sorti en 1972 deviendra un des albums reggae les plus vendus dans le monde. Cela va permettre à Jimmy Cliff de faire des grandes tournées internationales durant les années 1970. |
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Many rivers to cross de Jimmy Cliff |
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1973 | Le début du succès pour Bob Marley. Il reprend I shot a sheriff avec Eric clapton | ||
1975 | Bob Marley : no woman no cry | ||
1976 | Le 3 décembre 1976 à Kingston, peu avant le grand concert
en plein air Smile Jamaica, Bob Marley échappe à une fusillade déclenchée
à son domicile par six hommes armés. Il reçoit une balle dans le bras, une
dans la poitrine et cinq dans la cuisse tandis qu'une autre touche Rita
à la tête mais sans la tuer (elle s'en sort miraculeusement). Don Taylor,
leur manager américain, en sort très gravement blessé de six balles. Parmi
les agresseurs, des membres des Wailers reconnaissent Jim Brown, un tueur
proche du parti de droite pro-américain, le JLP. Deux jours après l'attentat, Bob Marley participe comme prévu mais courageusement au concert Smile Jamaica à Kingston. Aux journalistes qui lui demandaient pourquoi il tenait tant à jouer lors de ce concert il répondit : « Les gens qui participent à rendre ce monde plus mauvais ne prennent jamais de jours de congés. C'est pourquoi je ne peux me le permettre ». |
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No woman No cry : live 1979 prestation exceptionnelle du roi du reggae avec pratiquement aucun public |
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1976 | août, éruption de la Soufrière (Guadeloupe) (éruptions également
en janvier 1977) objet d'une polémique entre Haroun Tazieff
et Claude Allègre. Haroun Tazieff, La Recherche n°73, décembre 1976 : [...] la calomnie et l'affirmation de contre-vérités finissent par agacer.Je me permettrai deux remarques liminaires: 1° M. Allègre fait depuis longtemps courir la rumeur selon laquelle je ne suis pas, au contraire de lui, un scientifique véritable, mais un "baroudeur", un "cinéaste", un "sportif", un "vulgarisateur", etc. Sans rougir le moins du monde, au contraire, de ces qualificatifs, je tiens néanmoins à préciser que, entre autres, je sors de trois grandes écoles (agro, mines et géologie), alors que lui-même n'est jamais entré dans aucune. 2° Je suis géologue de profession, spécialisé dans l'étude des mécanismes éruptifs depuis mars 1948. M. Allègre, lui, n'a jamais encore de sa vie étudié la moindre éruption. Il est aussi incompétent en la matière qu'un anatomiste en cardiologie. Mais il est dévoré par le désir d'arriver; sa soif de puissance l'égare. [...]M .Allègre, qui a avancé des chiffres biaisés pour prendre le contre-pied de mes déclarations rassurantes et entretenir une inquiétude scientifiquement injustifiée, est mal placé pour évoquer la déontologie. A son avalanche d'accusations personnelles, je répondrai ceci : l'Institut de Physique du Globe, où M. Allègre, même avant d'en devenir le directeur, jouait un rôle majeur; accordait un crédit annuel ridicule à son service volcanologique. [...]Lors de la session de juin dernier, la commission, que M. Allègre préside maintenant, n'a même pas fait mention des candidatures, de haute qualité cependant, proposées pour la volcanologie. Par contre, M. Allègre, une fois déclenché le plan ORSEC, s'est fait attribuer par l'INAG trois postes de techniciens au titre de la volcanologie (et de la déontologie). [...] Les règlements de compte personnels de M. Allègre ont coûté odieusement cher : drame de l'évacuation de 75000 personnes, ruine de l'économie guadeloupéenne et milliards de dépenses que les contribuables vont devoir payer. |
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volcan en activité de la Soufrière culminant à 1 467 mètres |
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1983 | Reagan ordonna l'invasion de la petite île de Grenade qui venait de subir un coup d'État communiste. L’invasion de la Grenade connue sous le nom de code Operation Urgent Fury a consisté en l'invasion de l'île de la Grenade, un État indépendant situé dans les petites Antilles par les États-Unis et plusieurs autres nations en réponse au coup d'État ayant mené à la déposition et à l'exécution du premier ministre grenadien, Maurice Bishop. Le 25 octobre 1983, les États-Unis, la Barbade, la Jamaïque et les membres de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) envoyèrent une flotte et firent débarquer des troupes sur l'île, écrasèrent la résistance grenadienne et cubaine et renversèrent le gouvernement militaire de Hudson Austin. | ||
1985 | novembre: Manifestations de lycéens dont 3 meurent (Haïti) | ||
1986 | 7 février "fin" du Duvalierisme. un coup d'Etat mené par le général Henry Namphy chasse Jean-Claude Duvalier qui se réfugie en France. | ||
1987 | Constitution Haitienne de 1987 : "Le créole et le français sont les langues officielles de la République"; le vodou est une religion reconnue officiellement | ||
1987 | 29 novembre: militaires contrent l'élection de Gérard Gourgue (Haïti) les élections présidentielle et législatives sont annulées à la suite des massacres perpétrés le jour du scrutin. | ||
1988 | janvier: élections de Leslie Manigat juin: le général Mamphy dissout le gouvernement Septembre: le chef de la Garde présidentielle, le général Prosper Avril, renverse le général Namphy. |
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1990 | mars: le général Avril démissionne. Un accord entre l'armée et les partis politiques permet à Ertha Pascale Trouillot, présidente de la Cour suprême, d'assumer l'intérim de la présidence jusqu'aux élections. | ||
1990 | 16 décembre: élection de Jean-Bertrand Aristide | ||
1991 | janvier: élections législatives 7 février: Aristide assume ses fonctions. 30 septembre: Raoul Cédras fait partir le président Aristide |
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1991-1994 | Embargo des Nations Unies | ||
1993 | Juin: renforcement des sanctions contre Haïti. Embargo sur
le pétrole et les armes. Juillet: Raoul Cedras accepte les propositions d'un médiateur préconisant le retour du président Aristide. Octobre: face à la mauvaise volonté des militaires, l'ONU rétablit les sanctions. |
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1994 | Mai: des sénateurs nomment le juge Emile Jonassaint président
provisoire de la République. L'embargo commercial total décidé par l'ONU
entre en vigueur. Juillet: 16 000 boat-people, victimes de la misère et de la répression, tentent de gagner les côtes américaines. Le Conseil de sécurité de l'ONU autorise les Etats-Unis à utiliser "tous les moyens nécessaires " pour chasser la junte. Septembre: à la suite d'une médiation de l'ancien président américain Jimmy Carter, et sous la pression de l'US Army, les militaires acceptent de quitter le pouvoir en octobre. Les soldats américains de l'opération "Soutenir la démocratie" débarquent à Port-au-Prince (20.000 hommes). Octobre: Retour du président Aristide, après deux ans d'exil aux Etats-Unis. |
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1995 | Mars: les troupes américaines cèdent la place à la mission
des Nations unies en Haïti (Minuha). Elle sera remplacée par la Mitnuh qui
quittera le pays en 1997, laissant sur place 300 moniteurs qui poursuivent
la formation de la police haïtienne. Celle-ci remplace l'armée haïtienne,
dissoute en avril. Décembre: René Préval, ancien Premier ministre et partisan de l'ancien président Jean Bertrand Aristide, est élu président de la République. Le taux d'abstention atteint 75%. |
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1996 | janvier: début de la présidence de René Préval |
plus sur l'histoire précolombienne www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile
7 février 1995 Le président Préval prend ses fonctions.
Le 9 février, il demande, dans deux lettres séparées, la prorogation des mandats de la MINUHA et de la MICIVIH.
29 février 1995 Porogation du mandat de la MINUHA, par le Conseil de sécurité, pour une dernière période de quatre mois. Réduction des effectifs.
6 mars 1996 Le nouveau premier ministre d’Haïti, Rosny Smarth, prend ses fonctions.
3 avril 1996 Prorogation du mandat de la MICIVIH par l’Assemblée générale.
28 juin 1996 Le Conseil de sécurité crée la MANUH jusqu’au 30 novembre 1996.
29 août 1996 Prorogation du mandat de la MICIVIH par l’Assemblée générale (jusqu’au 31 décembre).
3 novembre 1996 Janvier 1997 Création de la Fanmi Lavalas Enregistrement comme parti politique
6 avril 1997 Scrutin législatif et local partiel dont les résultats ne sont pas reconnus.
Juin 1997 Démission du gouvernement Smarth ; les négociations ne permettent pas son remplacement. Le pays reste sans gouvernement pendant près de deux ans. L’essentiel de l’aide international à Haïti est suspendu.
30 juillet 1997 Le Conseil de sécurité crée la MITNUH pour une unique période de quatre mois.
28 novembre 1997 Le Conseil de sécurité crée la MIPONUH.
1er janvier 1999 Le Président Préval déclare que les Parlementaires haïtiens n’ont plus de mandat. Ceux-ci tentent de maintenir une activité mais le Parlement cesse, de fait, de fonctionner. Le pays est sans Parlement depuis cette date.
9 Mars 1999 Le Président forme un gouvernement par décret puis un nouveau Conseil électoral provisoire chargé d’organiser des élections législatives.
26 novembre 2000 L'élection présidentielle, boycottée par l'opposition, est remportée par Jean Bertrand Aristide avec 91,7% des suffrages. L'opposition estime que seulement 5% des électeurs inscrits ont participé au scrutin.
5 juin 2001 L'organisation des Etats Américains, qui a reçu l'engagement écrit du président haïtien d'organiser des élections législatives anticipées en 2002, demande au gouvernement de constituer un conseil électoral indépendant.
4 septembre 2002 L'organisation des Etats Américains (OEA) vote une résolution prévoyant des élections au cours du deuxième trimestre 2003.
16 décembre 2002 Un plan de l'opposition de sortie de crise prévoyant la démission du président Aristide est aussitôt qualifié de «déclaration de guerre» par le gouvernement.
22 septembre 2003 Amiot Métayer, un chef de bande au service du président Aristide, dont l'Organisation des Etats américains réclamaient l'arrestation et le jugement, est assassiné à Gonaïves. Son groupe impute cette exécution au pouvoir et passe dans l'opposition sous le nom de Front de résistance révolutionnaire de l'Artibonite. Ce meurtre entraîne quinze jours d'émeutes dans la troisième ville du pays, faisant au moins six morts.
Le 7 décembre 2003, les électeurs de Guadeloupe ont rejeté à 73 %, le projet de création d'une collectivité unique se substituant au département et à la région qui coexistent sur le même territoire. Le même jour, les électeurs de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin ont voté en faveur de l'autonomie de leurs communes, devenues par la loi organique du 21 février 2007 deux Collectivités d'outre-mer (COM) distinctes des autres îles de Guadeloupe.
2 janvier 2004 l'opposition présente une «alternative de transition» sur deux ans prévoyant le départ d'Aristide et son remplacement par un président de transition choisi parmi les juges de la Cour de cassation.
10 février 2004 L'opposition politique et la société civile, regroupées au sein de la Plate-forme démocratique, prennent leurs distances avec le mouvement insurrectionnel armé.
18 février 2004 Les insurgés se dotent d'un «commandant en chef» en la personne de Guy Philippe, un ex-commissaire de police revenu récemment en Haïti.
10 29 février 2004 Le président Artistide signe une lettre de démission et quitte Haïti; il trouve refuge en Centrafrique. Le président de la Cour de cassation d'Haïti, Boniface Alexandre, assure l'intérim. Le président Bush donne l'ordre à des Marines de se déployer en Haïti. La France annonce qu'elle envoie quelque 300 militaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU vote dans la soirée à l'unanimité, une résolution permettant l'envoi immédiat d'une force internationale pour trois mois, afin d'aider à la stabilisation du pays.
1 mars 2004 Guy Philippe, le chef militaire des insurgés, entre triomphalement dans la capitale, accompagné d'une cinquantaine d'hommes casqués et fortement armés.
3 mars 2004 contraints par les Etats-Unis,les insurgés menés par Guy Philippe, acceptent de déposer les armes.
10 mars 2004 Gérard Latortue, avocat et économiste, qui a fait la majeure partie de sa carrière à l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), est choisi comme ministre par le Comité des Sages.
15 mars 2004 Jean Bertrand Aristide arrive en Jamaïque, en provenance de Centrafrique, pour une «visite temporaire».
Le 21 novembre 2004, les îles de Guadeloupe, et notamment l'archipel des Saintes, furent frappées par un violent séisme atteignant les 6,3 sur l'échelle de Richter et causant de nombreux dégâts matériels.
2005 Gérard Latortue, désigné premier ministre est chargé de constituer un gouvernement provisoire.
En février 2006, suite à des élections marquées par des incertitudes sur le décompte des bulletins de vote, et grâce à l'appui de manifestations populaires, René Préval est élu.
Palétuvier |
La Guadeloupe était autrefois très riche en biodiversité, en paysages à forte naturalité et en espèces endémiques. Depuis le XVIe siècle, elle a beaucoup perdu de son patrimoine naturel originel, à cause des prélèvements (chasse et pêche en particulier), du recul de la forêt, de l'urbanisation, d'une périurbanisation accélérée ces dernières décennies, ainsi qu'à cause des cultures intensives (banane et canne à sucre surtout) qui ont remplacé la forêt tropicale. Les cultures de la banane et de la canne à sucre ont marqué les paysages non montagneux et sont sources d'importantes pollutions. Sauf quelques exceptions (méthanisation), les effluents des distilleries sont pas, peu ou mal traitées. Cette agriculture exportatrice de sucre de canne, alcool (rhum) et bananes épuise les sols et est maintenant très grosse importatrice de pesticides, dont d'insecticides. Elle a longtemps été encouragée par quelques grandes familles productrices et par l’État. Les récifs sont dégradés au moins à 50 % dans les grandes îles, et de nombreux herbiers marins sont également très dégradés. L'environnement végétal et les paysages restent préservés sur quelques parties de l'archipel, constituant une ressource majeure pour le tourisme. À Marie-Galante, aux Saintes et à la Désirade les palétuviers et mangroves ont presque disparu. |
La mangrove |
Forêt tropicale primaire de Bébour (Ile de la Réunion). |
Les séquelles de l'utilisation de ces produits, pour certains très toxiques
et rémanents (chlordécone, paraquat en particulier) posent aujourd'hui problème
; outre une pollution durable, de nombreux sols et des écosystèmes (dans les
zones dédiées aujourd'hui ou anciennement aux bananeraies, ainsi que l'aval
des bassins versants jusqu'en mer), une contamination générale du réseau d'eau
potable par des organochlorés, confirmée à la fin des années 1990. Des mesures
ont été prises pour assurer l'accès à une eau potable, mais les sols de certaines
régions du territoire guadeloupéen et d'autres îles des Antilles sont durablement
pollués par certains produits, dont le chlordécone. Des études sont en cours
pour mieux mesurer les impacts de ces produits sur la santé.
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/0705-pesticides-guadeloupe.pdf
Juin 2008: Des « émeutes de la faim »
ont secoué l’Egypte, le Maroc, l’Indonésie, les Philippines, Haïti — où elles ont fait au moins cinq morts et abouti à la chute du gouvernement —, ainsi que plusieurs pays africains : Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mozambique, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso... Si l’Afrique est particulièrement vulnérable, c’est parce qu’elle subit la « destruction systématique de ses agricultures vivrières », dénonçait Jean Ziegler, rapporteur spécial de la commission des droits de l’homme des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Les observateurs et commentateurs sont unanymes: "Ce n'est pas la nourriture qui manque, les gens n'ont pas assez d'argent pour acheter la nourriture pourtant disponible" .
Les responsables de la famine:
Le jugement de M. Olivier de Schutter, rapporteur des Nations unies sur le
droit à l’alimentation, est sévère pour le Fonds monétaire international, la
Banque mondiale, les pays riches : "Beaucoup criaient dans le désert
depuis des années pour qu’on soutienne l’agriculture dans les pays en développement.
Rien n’a été fait contre la spéculation sur les matières premières, pourtant
prévisible depuis qu’avec la chute de la bourse, les investisseurs se repliaient
sur ces marchés. […] Les plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international
ont poussé les pays les plus endettés, notamment en Afrique subsaharienne, à
développer des cultures d’exportation et à importer la nourriture qu’ils consommaient.
Cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix".
le 20 janvier 2009 : une grève générale est lancée en Guadeloupe par le collectif LKP (Lyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation, composé de 49 organisations, partis et syndicats). Principale cible du mouvement: la vie chère. Le LKP demande, entre autres, une augmentation de 200 euros pour les bas salaires. le 6 février la martinique suit à son tour le mouvement. Ce mouvement se déroule en même temps qu'une crise sociale généralisée sur fond de crise des subprimes avec des évènements au USA, en Islande, en Grèce, en Italie, en France...
Total fait-elle de la "pwofitasyon", aux Antilles, par l'intermédiaire de sa
filiale la SARA, qui bénéficie du monopole de la distribution de l'essence dans
les DOM, en fixant des prix de l'essence sans aucun rapport avec les prix de
revient ? "Oui !" clament les élus. "C'est le préfet, donc l'Etat, qui fixe
nos prix" répliquait sur France Inter, vendredi matin, le patron de Total, Christophe
de Margerie. Mais comment l'Etat fixe-t-il ces prix ?
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1672
16 Février 2009: Guadeloupe après 1 mois de grève générale: Sales chiens , sales nègres, nous sommes venus pour vous mater ! un militant du LKP est tabassé par les policiers français envoyés en renfort depuis la métropole.
18 Février 2009: Guadeloupe ambiance de guérilla Martinique amplification : Guadeloupe: les affrontements se multiplient. La Guadeloupe a connu une flambée de violence dans la nuit...Des actes de vandalisme, des incendies de commerces et de véhicules se poursuivaient dans la nuit de mardi à mercredi vers 02H30 (07H30 à Paris) en Guadeloupe, a-t-on appris auprès de la cellule de crise de la préfecture. Un homme d'une cinquantaine d'années a été tué par une balle. Alors que beaucoup s’empressent d’accuser les jeunes du quartier Henri IV d’être responsables de la mort de Jacques Bino, le syndicaliste de la CGTG abattu hier soir à Pointe-à-Pitre, Jean-Marie Nomertin, dirigeant de la CGTG, demande qu’une enquête soit diligentée rapidement pour faire toute la lumière sur cette tragédie. Il indique qu’il y a des zones d’ombre dans cette affaire.
Un Béké désigne aux Antilles françaises un habitant créole de phénotype blanc descendant des premiers colons européens et appartenant à la classe dirigeante économique. Les békés constituent un peu moins d'un pour cent de la population locale. Comme béké célèbre, on peut citer le chanteur Philippe Lavil.
La Martinique dénonce la main mise des Békés sur l'île:
Consacré aux Békés de Martinique, les descendants des colons du 17e siècle,
le documentaire de Canal + diffusé le 5 février aux Antilles a fait l'effet
d'une bombe. Un des membres influents de la communauté y tient des propos ouvertement
racistes. C'est par ces images que la plupart des métropolitains ont découvert
les Békés. Et certains journalistes font l'amalgame, en voyant dans la crise
sociale aux Antilles un conflit racial. "Caricatural ou, comme souvent, les
images de télévisions, même si elles forcissent le trait, révèlent-elles une
certaine réalité ?", s'interroge Daniel. Pour Pulvar, le film n'est "pas caricatural,
mais simpliste". La distinction est subtile... Selon la journaliste de France
3, ces propos racistes décrivent une réalité, mais "tous les Békés ne sont pas
comme ça". Les deux Antillais présents sur le plateau rappellent néanmoins que
certains Antillais noirs estiment qu'un bébé naissant sans cheveux crépus est
"sauvé", car il ressemble aux Blancs. La dominante du conflit est-elle alors
uniquement économique ? "Les deux sont liés, répond Pulvar, mais c'est bien
pratique de nier la dimension économique et sociale de cette crise et de l'enfermer
dans un affrontement Noirs-Békés." Aux Antilles, elle décèle "une hyper-illustration
de la crise que connaissent l'hexagone et l'Europe."
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1701
Emission
Antilles Integrale Definitive
Un préfet obligé de déménager, un ministre condamnant les propos racistes d'une
figure locale, une information judiciaire ouverte pour "incitation à la haine
raciale", le tout au milieu d'une grève générale explosive. A la Martinique,
le récent reportage de Canal + sur les "Békés", les descendants des colons blancs
de l'île, a fait l'effet d'une bombe. Sur l'île, le choc des images ne s'est
pas encore estompé. Dans le cadre de son émission "Spécial investigation", Canal
+ s'est penchée sur la Martinique d'aujourd'hui, et notamment sur les "Békés",
les descendants des Blancs qui ont colonisé l'île au 17e siècle. Représentant
environ 1% de la population de l'île, ils détiennent 52% des terres agricoles,
assure le documentaire, et dominent la majorité des secteurs économiques, notamment
la grande distribution. le reportage, qui pointe des différences de prix allant
jusqu'à 40% entre les supermarchés de Martinique et ceux de métropole, arrive
à point nommé, en pleine crise sociale : les syndicats de l'île ont justement
lancé une grève générale le 5 février, reprenant les thèmes de leurs voisins
guadeloupéens. Au cœur de leurs préoccupations, justement, les problèmes de
coût de la vie. "Les Français connaissent très mal l'histoire de la Martinique,
où les Békés constituent une exception historique : ils ont hérité de beaucoup
d'avantages d'une époque où ils étaient propriétaires de l'île, et des esclaves
qui la peuplaient", explique le journaliste. Dans sa galerie de portraits des
"patriarches" qui tiennent presque tous les rouages économique de l'île, il
a accordé une large place à Alain Huyghues Despointes, à la tête de l'industrie
agroalimentaire. L'homme présente fièrement un arbre généalogique montrant que,
depuis le 17e siècle, sa communauté ne s'est jamais métissée avec des esclaves
ou leurs descendants. Tout simplement parce qu'elle a "voulu préserver la race".
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1677
19 février 2009: les DOM TOM champion européens du chomage
5 mars 2009: S'exprimant en créole, sur le plateau de RFO, jeudi soir
5 mars, à la 41 e minute de l'émission, Domota déclare, en parlant des entreprises
bloquées par les militants "Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront
la Guadeloupe" "Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage"
en nommant "le groupe Reynoir", et "le groupe Lemetayer"
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=3573
mars 2009 Haïti, où les "émeutes de la faim" de 2008 avaient abouti au renversement du président en exercice. Depuis, l'île a subi le passage de plusieurs cyclones, qui ont dévasté 70% des récoltes situées le long des côtes, http://www.oxfamsol.be/fr/article.php3?id_article=1260 "La situation est précaire pour des centaines de milliers d'Haïtiens", juge Action Contre la faim, qui note aussi "la diminution de l'argent envoyé par la diaspora haïtienne des pays touchés par la crise économique".
Que
font les Américains en Haïti ?
1) la malédiction
2) le sauveteur blanc
3) le pillard noir.
avant la colonisation par les Européens: detroitbering.htm
civilisations précolombiennes, mayas, aztèques, incas: mayas.htm
Mexique et Amérique centrale après les mayas et les Aztèques: ameriquecentrale.htm
Amérique du Sud après les incas : ameriquelatine.htm
amérique du Nord à partir de 1580 : amerique.htm
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