ISRAEL ET PALESTINE

histoire du peuple hébreux avant Israël

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

Israélite: Le terme Enfants d'Israël est l'une des appellations les plus fréquemment employées dans la Bible pour désigner les israélites, c'est-à-dire ceux des hébreux qui descendent selon la tradition du patriarche Jacob, nommé Israël après avoir lutté contre un mystérieux adversaire. Dans le langage courant, Enfants d'Israël s'applique aux juifs.

Israélien: citoyen de l'état d'Israel

sioniste: partisan du sionisme.

juif/Juif: Écrit avec une initiale minuscule, le mot « juifs » qualifie les adhérents au judaïsme qui pratiquent leur religion ; orthographié avec une majuscule, le mot « Juifs » nomme les membres du peuple d'Israël également appelés enfants d'Israël. Une distinction existe en effet entre ces deux termes, puisque la Halakha (loi religieuse traditionnelle) indique qu'on reste un Juif, membre du peuple, même si on cesse d'être juif, pratiquant du judaïsme.

hébreux: peuple sémitique nomade du Proche-Orient à l'antiquité (araméens, cananéens).

Avant toute chose il me parait intéressant de regarder ce film Israélien visible en 9 parties sous titrées en Français sur Youtube : YouTube - Defamation_ sous titré fr_ partie 1_9.flv : http://www.youtube.com/watch?v=JPwsuDky_hk

Je mets ici la première partie. Il sera aisé, pour ceux qui veulent, d'aller regarder les autres:

 

Les citoyens d'Israël sont-ils responsables des actes de Tsahal et de leur gouvernement? autant que les citoyens US sont responsables de la guerre en Irak et en Afghanistan, autant que nous sommes responsables des actions de l'armée française en Afghanistan ou des décisions de Nicolas Sarkozy sur le traité européen. Les états font souvent des choses contre l'avis de la majorité de leur population. N'oublions pas qu'il existe des israéliens qui se battent pour la création d'un état unique qui regrouperait palestiniens et Israéliens.

les juifs (avec une minuscule) sont-ils responsables parcequ'ils pratiquent une religion, de ce que l'état d'Israel et son armée infligent aux peuples voisins? les juifs sont-ils tous sionistes? cela reviendrait à dire que tous les musulmans sont des intégristes ou des partisan actifs du Jihad. Cela reviendrait à dire que le brave citoyen français qui allait à la messe était responsable des crimes de l'inquisition.

Qui alors est responsable? le gouvernement israélien et son armée bien sur. Et également tous ceux qui pourraient les arrêter mais ne le font pas, les mêmes qui n'avaient pas hésité à déloger les irakiens du Koweit, ou à envahir l'afghanistan pour libérer le peuple afghan du régime des talibans, ou encore intervenir au Nicaragua. Pourquoi intervenir militairement ici mais pas là? Tsahal a beau être la 5° armée du monde, elle ne résiterait pas si l'europe et les USA débarquaient pour libérer Gaza.

En lisant la chronologie ci -après on remarquera qu'Israel n'a pas respecté de nombreuses résolutions de l'ONU, or on sait ce qui arrive à la plupart des pays qui ne respectent pas les résolutions de l'ONU. Les adeptes de l'interventionnisme saisissent en général cette occasion pour intervenir militairement. Les israéliens eux-même ne justifient-ils pas toutes leurs interventions à Gaza, Jérusalem, en Cisjordanie, au Liban par le même prétexte?

La réalité c'est que les interventionistes n'interviennent que lorsque ça les intéresse, et alors ils construisent l'argument de la menace. Alqaida Ben Laden toujours introuvable en Afghanistan, armes de destruction massives inexistantes en Irak, la prétendue « menace nicaraguayenne » que représentaient les sandinistes au pouvoir à Managua, la prétendue menace des roquettes du Hamas présentées comme une cause alors qu'elles ne sont qu'une conséquence. On peut fouiller comme ça dans l'histoire du dernier siècle, il faut toujours un prétexte pour noyer son chien!

En 1964, deux destroyers déclarent avoir été attaqués dans le golfe du Tonkin par des torpilles nord-vietnamiennes. Aussitôt, la télévision, la presse en font une affaire nationale. Crient à l’humiliation. Réclament des représailles. Le président Lyndon B. Johnson prend prétexte de ces attaques pour lancer des bombardements de représailles contre le Nord-Vietnam. Il réclame du Congrès une résolution qui va lui permettre, dans les faits, d’engager l’armée américaine. La guerre du Vietnam commençait ainsi. On apprendra plus tard, de la bouche même des équipages des deux destroyers, que l’attaque dans le golfe du Tonkin était une pure invention.
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/07/RAMONET/10193

Pour bien comprendre l'attaque israélienne sur Gaza il convient de relire le Loup et l'Agneau de La Fontaine:

 

CHRONOLOGIE

Des Pogroms jusqu'à la solution finale

1881-1882 Vague de pogroms à travers la Russie tsariste et première aliyah vers la Palestine.

Surtout active après les pogroms russes de 1881, l'Aliyah se fait en deux vagues principales: 1881-1884 et 1890-1891. Elle compte environ 10.000 personnes, originaires de l'Empire Russe, qui créent de petites colonies agricoles, surtout dans la bande côtière. Certaines deviendront des villes Israéliennes au XXe siècle. On doit aussi à un membre de cette première Aliyah (Eliezer Ben-Yehuda) la création de l'Hébreu moderne.

1894 Théodor Herzl, journaliste et écrivain austro-hongrois couvre le procès Dreyfus en France. Choqué par l’antisémitisme ambiant, il s’interroge et oriente sa réflexion sur le devenir du peuple juif.

14 Février 1896 Théodor Herzl publie "L’État des Juifs".

29 Août 1897 Premier Congrès sioniste à Bâle.

Le sionisme (qui doit son nom au Mont Sion, colline sur laquelle fut bâtie Jérusalem) est une idéologie politique prônant l'existence d'un État juif en Palestine. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'Antiquité, à savoir celui d'un peuple regroupé au sein d'un même État.

rappel: le royaume du Juda et le royaume d'Israel ont diparu respectivement en 587 par les babyloniens et -721 par les assyriens. NabuchodonosorII. le roi de Babylone s’empare de Jérusalem et déporte le peuple de Juda à Babylone. Ensuite la zone sera dominée par els perses, puis les grecs, puis les romains, puis encore les perses. Durant les guerres entre les Perses de Khosro II et l'empire romain d'Orient d'Héraclius, Jérusalem est prise par les Perses et gouvernée par des Juifs de 614 à 617, ce qui entraîne des persécutions antijuives dans l'Empire d'Orient. Jérusalem fut prise par les Perses de Chosroès II en 614, reprise par les Byzantins en 629, puis conquise par les Arabes en 638 après un siège de deux ans.s'ensuit la période des croisades.

La seconde Aliyah (1903-1914)

Elle commence après les pogroms de Kichinev (empire russe) de 1903 et dure jusqu'en 1914 (Première Guerre mondiale). 30 000 à 40 000 immigrants, surtout sionistes-socialistes et originaires de l'Empire Russe. David Ben Gourion a fait partie de cette Aliyah. Beaucoup des pères fondateurs d'Israël sont venus à cette époque. Tel-Aviv (fondée en 1909) et le premier Kibboutz (y compris créé en 1909) sont des créations de cette seconde Aliyah. Les partis politiques sionistes de gauche (Poale zion et Hachomer hatzaïr), qui dirigeront l'état lors de sa création en 1948, sont également créés par ces immigrants.

1905 Adoption par le congrès sioniste d’Eretz Israel pour l’établissement d’un foyer national juif. Rejet de la proposition britannique de l’Ouganda.

1909 Premier village collectiviste en Palestine qui deviendra "kibboutz" en 1911.

16 mai 1916 Signature de l’accord secret Sykes-Picot qui partage le Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni.

2 novembre 1917 Déclaration de Lord Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, annonçant que son gouvernement "envisage favorablement l’établissement d’un foyer national juif en Palestine".

9 décembre 1917 Prise de Jérusalem par les troupes britanniques. Fin de la souveraineté ottomane sur la Palestine.

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

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première guerre mondiale

1918 l'empire Ottoman est morcellé et occupé par les alliés (traité de Sèvres)

La troisième Aliyah (1919-1923)

Elle fait suite à la déclaration Balfour et à l'établissement par la Grande-Bretagne et la communauté internationale (SDN) d'un « foyer national juif » en Palestine mandataire. Elle fait suite aussi aux troubles politiques en Europe orientale après la Première Guerre mondiale : révolution Bolchevique, guerre civile hongroise, etc. Il y aura environ 35000 immigrants, surtout est-européens et sionistes-socialistes.

1920 Suite au traité de Sèvres, la Société des Nations (SDN) place la Palestine sous mandat britannique

Depuis 1920, la Palestine est sous contrôle et administration britanniques mais le pays est l'objet d'un combat entre les nationalismes juif sioniste et arabe palestinien qui s'opposent l'un à l'autre ainsi qu'à l'"occupant" britannique.

1921 Nouvelles émeutes arabes à Jaffa, intervention des troupes britanniques.

24 avril 1922 La Société des Nations confie le mandat sur la Palestine au Royaume-Uni.

La quatrième Aliyah (1924-1928)

Elle amène en Palestine 80000 immigrants assez différents. Ce sont majoritairement des Polonais membres des classes moyennes, chassés par les mesures économiques anti-juives du gouvernement de Varsovie. Même si beaucoup soutiendront la gauche, d'autres, plus conservateurs, iront vers les sionistes généraux, les révisionnistes de droite dirigés par Vladimir Jabotinsky, voire les sionistes religieux. La quatrième Aliyah entraîne un développement urbain (ces immigrants sont peu intéressés par les communautés rurales des pionniers sionistes - socialistes), du commerce, de l'artisanat. Mais cette vague d'immigration entraîne aussi un déséquilibre entre les capacités économiques du pays et l'afflux de populations nouvelles. Ce déséquilibre amène un chômage important. La crise est sévère et dure de 1926 à 1929, entraînant un phénomène de départ de certains des nouveaux immigrants.

Le tombeau des Patriarches à Hebron

Le tombeau des Patriarches est un complexe construit sur un ensemble de grottes. Il est situé en Samarie, dans la vieille ville d'Hébron au sud-ouest de l'actuelle Palestine ou dite Cisjordanie, au cœur de la Judée-Samarie. Il est considéré comme le centre spirituel de la ville d'Hébron. C’est un lieu saint du judaïsme et de l’islam.
selon la tradition juive, le tombeau cache des tombes jumelles où sont enterrées quatre couples bibliques importants : Adam et Ève ; Abraham et Sarah ; Isaac et Rebecca ; Jacob et Léa.

 


Tombeau des patriarches à Hebron
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Hebron001.JPG

 

Août 1929 Nouvelles émeutes à Jérusalem. Manifestations dans toute la Palestine.

le premier massacre d'Hebron

Le 20 août 1929, après des attaques arabes contre les Juifs à Jérusalem, les chefs de la Hagana proposent aux 750 Juifs du Yichouv d'Hébron d'assurer leur défense ou de les évacuer. Les responsables de la communauté d'Hébron déclinent l'offre, plaçant une entière confiance dans les notables arabes en cas de troubles.

Le vendredi suivant, le 23 août, des rumeurs faisant état d'une attaque imminente de la mosquée Al-Aqsa par les Juifs circulent. A 16 h, la foule arabe commence à se rassembler devant la yechiva d'Hébron et jette des pierres par les fenêtres. À cette heure, il n'y a que deux personnes dans la yechiva, un étudiant et le bedeau. Touché par une pierre, l'étudiant essaye de s'enfuir, mais se trouve rattrapé par la foule arabe qui le saisit et le frappe à mort; le bedeau n'échappe à la foule qu'en se cachant dans un puits.

Tôt le samedi matin, une foule armée de bâtons et de haches se répand dans les rues de la ville et lapide à mort deux garçons juifs. Cafferata ( directeur adjoint du district des forces de police de Palestine ) tire alors sur la foule pour la disperser et tue deux des émeutiers, mais sa selle se détache et il tombe sur le sol, tandis que la foule commence à attaquer chaque maison juive. Cafferata donne l'ordre à ses hommes d'armer leur fusil et d'ouvrir le feu, ce qu'ils font. Une grande partie de la foule se disperse, mais les émeutiers restants se dirigent alors en hurlant vers le Ghetto. Cafferata continue de tirer, touchant de nombreux émeutiers, mais ses efforts sont vains; les appels répétés pour obtenir en urgence des renforts de Jérusalem, de Jaffa ou de Gaza ne seront suivis d'effets que bien trop tard.

De nombreux Juifs survécurent en se cachant dans les maisons de leurs voisins arabes, tandis que d'autres trouvèrent refuge au poste de police britannique de Beit Romano dans les faubourgs de la ville. Les Juifs survivants sont évacués vers Jérusalem. Un tiers des tués sont des étudiants de la yechiva. Après le massacre, la yechiva aussi est transférée à Jérusalem. Le 1er septembre, Sir John Chancellor condamne "les actes atroces commis par des groupes de criminels impitoyables et assoiffés de sang... meurtres perpétrés sur des membres sans défense de la population juive... accompagnés d'actes de sauvagerie innommables."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27H%C3%A9bron_%281929%29

La cinquième Aliyah (1929-1939)

Elle voit l'immigration de 180000 Juifs. Ils viennent d'Europe centrale orientale, où se structurent des régimes nationalistes autoritaires plus ou moins antisémites. 40000 proviennent d'Allemagne et d'Autriche, où les Nazis viennent de prendre le pouvoir. Il y aura même un accord dit de Haavara (« transfert ») conclu entre l'Organisation sioniste mondiale et le Troisième Reich en 1933, et actif jusqu'en 1938. Cet accord visait à faciliter le « transfert » des fonds des immigrants. Fait nouveau, 15000 de ces 180000 immigrants sont des clandestins, les Britanniques n'accordant pas assez de visas pour l'énorme augmentation des demandes d'émigration de la période. La sociologie et la composition politique de cette Aliyah sont proches de celles de la quatrième Aliyah.

30 Janvier 1933 Arrivée au pouvoir des Nazis en Allemagne.

Les contacts entre Hadj Amine El-Husseini et le régime nazi sont établis dès 1933.

Le Jamaa el Arabia [le journal proche du mufti] ... reproduit avec plaisir toutes les nouvelles d’Allemagne, et soi-disant, des chants antijuifs des hitlériens ; le 9 mai [1933], il publiait cette diatribe charmante : « Tuons donc ces cochons criminels, moscovites et sages de Sion, le jour de la vengeance est arrivé : sauvez votre peau vous les Juifs, les communistes, les Français. » M. d’Aumale, consul général de France à Jérusalem à Son Excellence M. le ministre des Affaires étrangères, 18 mai 1933


Poignée de main entre Hadj Amine El-Husseini et Heinrich Himmler

1935 David Ben Gourion prend la tête de l’exécutif sioniste.

Avril 1936 La grève générale arabe marque le début de la "grande révolte palestinienne" qui se poursuivra jusqu’en 1939 sous l’impulsion du grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine El-Husseini. D'après Dov Barnir : Les Juifs, le Sionisme et le Progrès, dans : Les Temps modernes, 22e année, n° 253 bis, 1967. Dossier : Le conflit israélo-arabe, p. 454, "des portraits de Hitler sont portés en triomphe" par les manifestants.

Juillet 1937 Publication du "Plan Peel" de partage de la Palestine, rejeté par le Haut comité arabe (HCA) et les Etats arabes indépendants.

Juillet 1938 Echec de la conférence d’Evian, consacrée à l’accueil des Juifs, persécutés en Allemagne.

La lutte palestinienne culmine avec la Grande révolte de 1936-1939. Menée par les nationalistes palestiniens, elle s'oppose à la fois au sionisme, à la présence britannique en Palestine et aux hommes politiques palestiniens se revendiquant d'un nationalisme panarabe. La répression britannique est sanglante et la réaction des organisations sionistes violente. À son terme, les nationalistes palestiniens obtiennent toutefois des Britanniques une diminution draconienne de l'immigration juive traduite par le Livre blanc de 1939. Mais les conséquences sont lourdes. La révolte a fait près de 5000 morts côté arabe et 500 côté juif. Les différentes organisations sionistes paramilitaires se sont renforcées et la plupart des membres de l'élite politique palestinienne ont été arrêtés et contraints à l'exil. Parmi ceux-ci, le chef du Haut Comité arabe, Hadj Amin al-Husseini se réfugie en Allemagne nazie, où il cherche un soutien à sa cause.

L'Aliyah de la Seconde Guerre mondiale (1939-1948) Environ 80.000 immigrants, surtout des clandestins (les Britanniques interdisant maintenant l'immigration), dont 20.000 pendant la guerre et 60.000 après. Il s'agit surtout (mais pas exclusivement) de réfugiés fuyant le Nazisme et la Shoah (pendant la guerre) ou leurs conséquences (entre 1945 et 1948). Sur la période, l'émigration cesse pratiquement entre 1942 et 1944 compte tenu du paroxysme de la guerre en Europe.

C'est en 1939 qu'apparaît le « Mossad l'Aliyah Beth », ou « Mossad Le Aliyah Beth », « Organisation pour l'émigration "B" » ("Beth", en hébreu), en charge de l'émigration clandestine, et qui dépend de la Haganah, donc de l'Agence Juive. Le Mossad l'Aliyah Beth est donc la branche clandestine (car refusée par les Britanniques) d'une organisation officielle, l'Agence Juive.

17 mai 1939 Adoption du Livre blanc britannique qui prévoit la création en Palestine d’un État unifié où juifs et Arabes se partageraient le pouvoir. L’immigration juive et l’acquisition de terres par les sionistes seraient limitées.

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
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23 août 1939 Pacte d'Acier - Pacte germano-soviétique

deuxième guerre mondiale le régime de Vichy et la collaboration à la déportation des juifs

juin 1941 début de l'holocauste

juillet 1941 recensement des juifs

Le mufti Hadj Amine El-Husseini est installé depuis novembre 1941 à Berlin et jusqu’en mai 1945. un entretien important a lieu avec Hitler le 28 novembre 1941. Ses émissions de radio en langue arabe diffusées par le ministère de la propagande du docteur Goebbels passionnent les arabophones et les mahométans. Husseini forme dans les Balkans avec le soutien de Himmler et les siens une division de 25.000 « Muselgermanen » (musulmano-germains).

20 janvier 1942 : conférence de Wannsee : les officiels nazis définissent les modalités pratiques de la « solution finale »,

Les Allemands commencent à mettre en œuvre en France leur politique d'extermination massive des Juifs d'Europe dès mars 1942

Mai 1942 L’organisation sioniste mondiale adopte le programme de Biltmore qui réclame la création d’un État juif sur toute la Palestine et la liberté d’immigration.

Avril-Mai 1943 Soulèvement du ghetto de Varsovie. Menahem Begin prend la tête de l’Irgoun (Organisation militaire).

La Shoah à plein régime

1944 Campagnes d’attentats engagée contre les Britanniques par la droite sioniste.

25 Janvier 1945 Libération d’Auschwitz par l’Armée Rouge.

1er Octobre 1945 Londres refuse l’immigration de rescapés juif en Palestine. Début de la lutte contre les britanniques par les groupes armés sionistes.

1946 Indépendance de la Transjordanie et proclamation de Abd Allah roi.

18 Février 1947 Londres décide de porter la question de la Palestine devant les Nations-Unies.

29 novembre 1947 : l'ONU adopte un plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem est placé sous régime international.

Décembre 1947 Violences entre Juifs et Arabes sur tout le territoire.

La Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire (également appelée Guerre palestino-sioniste) couvre la période du 30 novembre 1947, lendemain du vote du Plan de partage, au 14 mai 1948 qui marque la fin du mandat britannique sur la Palestine. Cette période constitue la première phase de la Guerre de Palestine de 1948 durant laquelle la communauté juive et la communauté arabe de Palestine s'affrontent tandis que les Britanniques, qui sont censés y garantir la sécurité, organisent leur retrait et n'interviennent que ponctuellement.

Dès le lendemain de l'adoption du plan de partage par l'ONU, les manifestations de joie de la communauté juive sont contrebalancées par les manifestations d'opposition arabe dans tout le pays et dès le 1er décembre, le Haut Comité arabe décrète une grève générale de 3 jours.Un « vent de violence » va rapidement et spontanément s'installer, annonciateur de la « guerre civile ».

Abdel Kader al-Husseini arrive à Jérusalem en décembre 1947 avec l’objectif d’« étouffer » la communauté juive de la ville.

en janvier 1948 des combatants arabes venus de syrie, de transjordanie, du liban , de Lybie, de Bosnie etc entrent en Palestine pour soutenir la communauté Palestinienne dans sa lutte contre le plan de partage.

Malgré les revers sur le terrain, les forces juives et en particulier la Haganah, restent supérieures en nombre et en qualité aux forces arabes, tant du Haut Comité arabe que de l'Armée de libération arabe. « La Haganah est restée sur des positions statiques de crainte de voir les Britanniques prendre la défense des Arabes en cas d’offensive sioniste. Il faut attendre que le retrait des Britanniques soit suffisamment important pour que tout risque d’intervention de ces derniers soit écarté ».

Printemps 1948 Exode de 70 à 80 % des Arabes de Palestine vers les pays arabes voisins, fuyant les violences ou expulsés.

La seconde phase qui débute en avril marque le tournant dans la politique de la Haganah qui passe d'une position défensive à l'offensive. Les groupes armés palestiniens sont vaincus. Le siège de Jérusalem est temporairement levé et la ville ravitaillée. Le Yichouv prend le contrôle des routes principales qui lient les différentes implantations ainsi que des localités mixtes et de Jaffa. La société palestinienne s'effondre. Un exode massif s'enclenche. A ce moment, les forces arabes comptent environ 10 000 hommes dont 3 000 à 5 000 servant dans l'Armée de libération arabe. Depuis l'ordre de mobilisation générale lancé par Ben Gourion en novembre, les effectifs de la Haganah ont constamment augmenté. Les forces juives alignent entre 15 000 et 20 000 hommes, mieux équipés, entraînés et organisés que les forces arabes palestiniennes

Deir Yassin est un village situé à 5 km à l'ouest de Jérusalem. Le 9 avril 1948, en dehors du cadre de l'opération Nahshon[98], 120 membres de l'Irgoun et du Lehi y massacrent entre 100 et 120 habitants, pour la plupart des civils.

En représailles, le 13 avril, un convoi médical se dirigeant vers l'hôpital Hadassah du Mont Scopus à Jérusalem est attaqué par les Arabes. Quatre-vingt médecins et infirmières sont tués. Quelques soldats britanniques essayent d'intervenir pour arrêter le massacre, mais sans succès

 

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attaque de la flotille de la liberté

14 mai 1948 : à la fin du mandat britannique sur la Palestine, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l'indépendance de l'Etat d'Israël.


David Ben Gourion proclame la création d'Israël le 14 mai 1948

création d'Israel première guerre israélo arabe

Le 15 mai 1948, éclate la première guerre israélo-arabe, les pays arabes refusant le plan de partage. Début de l'exode des Palestiniens. Entrée en Palestine des armées de Transjordanie, d’Egypte, et de Syrie, aidées de contingents irakiens et libanais. La première guerre israélo-arabe marque la victoire de l’Etat hébreu. Départ des troupes britanniques.

11 décembre 1948 : l'Assemblée générale des Nations unies vote la résolution 194 qui prévoit pour les réfugiés palestiniens le droit au retour ou à des compensations.

c'est à partir de 1949 que commencent les premières attaques de Fedayins

11 mai 1949 : Israël devient membre de l'ONU.

14 décembre 1949 : David Ben Gourion annonce le transfert de la capitale à Jérusalem.

1949 La Jordanie annexe la rive ouest du Jourdain.

La Jordanie est un pays du Moyen-Orient, bordé à l'ouest par la Cisjordanie (région dont le statut est sujet à discussions entre Israël et l'Autorité palestinienne) et Israël, au sud par l'Arabie saoudite, à l'est par l'Irak et au nord par la Syrie, avec en outre un accès à la mer Morte et à la mer Rouge.

3 4 1949 La Transjordanie signe un traité de paix avec l'état hébreu

Les combats prennent fin en 1949 avec les accords de Rhodes fixant une ligne de démarcation qui demeurera jusqu'en 1967.

24 4 1950 Le roi Abd Allah réunit la Transjordanie et la Palestine arabe sous le nom de Royaume hachémite de Jordanie

24 avril 1950 : la Cisjordanie est annexée par le roi Abdallah de Jordanie. L'Egypte contrôle la bande de Gaza.

20 6 1951 Le roi Adb Allah de Jordanie est assassiné.

18 6 1953 Proclamation de la République d'Egypte.

1er Novembre 1954 à 0 heure declenchement de la guerre d'Algerie

attaques de Fedayins

Selon David Meir-Levi, l'Égypte a entretenu une guerre terroriste contre Israël de 1949 à 1956, lançant 9 000 attaques préparées depuis les camps de réfugiés de la Bande de Gaza. 400 Israéliens furent tués (260 sur l'année 1955 uniquement) et 900 blessés par ces attaques de Fedayins ( petits groupes de commandos palestiniens ne reconnaissant pas Israël et qui s'y opposent par les armes).

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
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attaque de la flotille de la liberté

deuxième guerre israélo arabe

1956 Nasser devient officiellement le président de l'Egypte.

26 7 1956 Le président égyptien Nasser décréta la nationalisation du canal de Suez

Octobre-novembre 1956 : après la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser, la seconde guerre israélo-arabe est déclenchée.

29 10 1956 Israël, l'Angleterre et la France déclenchent une opération militaire contre l'Egypte

A la fin de 1956, les Israéliens commencent à évacuer le Sinaï. Israël retrouve ses frontières de 1949.

Octobre 1959 : premier congrès du Fatah, créé au Koweït.

18 3 1962 Accords d'Evian mettant un terme à la guerre d'Algérie

28 mai 1964 : création de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), présidée par Ahmed Choukeiry.

1966 La Jordanie retire son soutien à l'OLP.

30 5 1967 La Jordanie signe avec l'Egypte un traité de défense

Troisième guerre israélo arabe ou guerre des 6 jours

5/10 juin 1967 : Israël déclenche la troisième guerre israélo-arabe dite des "Six jours", et occupe le Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau du Golan.

Israël s'oppose à une coalition (la Ligue Arabe) formée par l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak, mais des troupes vinrent aussi du Liban. L'Algérie envoya aussi des chars et avions.

Cette guerre fut déclenchée comme une attaque préventive d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Egypte le 23 mai 1967 (les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient cet acte comme un casus belli).

Au soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe est détruite.

Et au soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes sont défaites. Les chars de Tsahal ont bousculé leurs adversaires sur tous les fronts.

En moins d'une semaine, l'état hébreu a triplé sa superficie : l'Egypte a perdu la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie a été amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

Plus symbolique encore de la défaite arabe est la prise de la Vieille Ville de Jérusalem. Annexée, la cité des 3 religions du Livre devient la capitale d'Israël - non reconnue par la plus grande partie de la communauté internationale.

Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région. En particulier, certains territoires sont encore occupés en 2008.

Le Fatah organise alors la lutte intérieure dans les territoires occupés : "il [établit] des (...) bases le long des frontières jordaniennes et libanaises, [réunit] des armes et [organise] des cellules de résistance dans les territoires et particulièrement en Cisjordanie". Un millier de volontaires venant des camps des réfugiés et de la diaspora palestinienne en Europe rejoignent à cette époque les camps d'entraînement du Fatah tandis qu'Arafat s'installe en Cisjordanie successivement à Qabatiya, Naplouse puis Ramallah.

Entre septembre et décembre 1967, le Fatah organise une soixantaine de tentatives de sabotage mais les forces de sécurité israélienne, armée, police et Shin Beth, en déjouent la plupart par des "actions aussi efficaces qu'implacables". Ils arrêtent près d'un millier d'agents palestiniens et en abattent près de 200.

1967 création des « Frères musulmans » dans la bande de Gaza

22 novembre 1967 : le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité la résolution 242 qui prévoit l'évacuation " des " (ou " de ", selon la version anglaise) territoires occupés, en échange de la reconnaissance mutuelle de tous les Etats du Proche-Orient.

Février 1969 : Yasser Arafat est élu président du Comité exécutif de l'OLP. 1969-1970 : une crise oppose, au Liban et en Jordanie, l'OLP aux gouvernements en place qui n'acceptent pas une présence palestinienne jugée envahissante.

Arafat et la direction du Fatah changent alors de tactique et lancent des incursions depuis la Jordanie. Celles-ci sont régulièrement couvertes par les fantassins et les artilleurs de la Légion arabe. En réponse, Israël érige une clôture barbelée le long du Jourdain avec des systèmes de surveillance électronique et des camps fortifiés dominant les endroits de passage à gué. La plupart des escouades sont "interceptées et supprimées" le long de la frontières mais bien que les incursions diminuent, elles continuent à faire des victimes dans la population civile et Israël répond en menant des raids au-delà du Jourdain

17 septembre 1970 : l'armée jordanienne liquide les forces combattantes palestiniennes après la destruction de 3 avions de ligne occidentaux sur le territoire jordanien. les combats entre armée jordanienne et fedayins palestiniens font des milliers de victimes civiles palestiniennes ("Septembre noir").

Septembre noir

est un conflit qui eut lieu le 12 septembre 1970, lorsque le royaume hachémite du roi Hussein de Jordanie déclencha des opérations militaires contre les fedayins de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par Yasser Arafat, pour restaurer la légitimité de la monarchie dans le pays suite à plusieurs tentatives palestiniennes de renverser Hussein, avec l'aide dans une certaine mesure de l'armée syrienne.
La violence des combats fit plusieurs milliers de morts de part et d'autre, en majorité des civils palestiniens. Le conflit entre l'armée jordanienne et l'OLP dégénéra et se poursuivit jusqu'en juillet 1971, date à laquelle Arafat et ses combattants furent expulsés de Jordanie manu militari et trouvèrent refuge au Liban, sous la protection syrienne.

Après le septembre noir de 1970, l'OLP et ses groupes adhérents déclenchèrent une campagne internationale contre les Israéliens.

1971 L'Egypte prend le nom de République arabe d'Égypte

5 septembre 1972 : un commando palestinien tue onze membres de la délégation israélienne aux Jeux olympiques de Munich.

Une semaine après le début des Jeux Olympiques de Munich, le 5 septembre 1972, à quatre heures du matin, huit hommes armés s'infiltrent dans le village olympique. Ils gagnent le bloc 31 où dort la délégation israélienne et pénètrent en force dans les appartements. Sur les quinze sportifs présents, deux sont tués en tentant de résister aux intrus, un troisième arrive à s'enfuir en arrachant une fenêtre, un quatrième s'échappera un peu plus tard. Restent onze otages aux mains du commando.


Au réveil, le monde abasourdi découvre sur les écrans de télévision deux réalités avec lesquelles il va devoir apprendre à vivre, le terrorisme et la Palestine. Le chef du commando communique à un agent de police un texte revendicatif. On apprend comme cela qu'il se réclame d'un groupe terroriste palestinien appelé «Septembre Noir». Ce nom fait référence au massacre par le roi Hussein de Jordanie des groupes armés palestiniens présents sur son territoire en septembre 1970.

La vengeance du Mossad est décrite dans le film de Steven Spielberg "Munich" sorti en 2006

6/25 octobre 1973 : quatrième guerre israélo-arabe dite "guerre de Kippour" ;

l'armée égyptienne pénètre dans le Sinaï occupé mais doit se retirer. premier «choc pétrolier»

22 octobre 1973 : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 338 qui appelle à un cessez-le-feu et à des négociations.

28 novembre 1973 : la Ligue arabe reconnait l'OLP en tant que seul représentant du peuple palestinien.

Au cours des années 1970, Israël subit les attaques et les bombardements sur le nord de son territoire depuis les bases de l'OLP au Liban. En 1974, un massacre est perpétré à Maalot. Ces attaques amènent l'armée israélienne à lancer l'une offensive en envahissant le Liban Sud et à provoquer la fuite des dirigeants de l'OLP à Tunis, permettant un calme relatif dans la région pendant une décennie.

Yitzhak Rabin succède le 2 juin 1974 à Golda Meir à la tête du gouvernement, en tant que Premier ministre.

12 6 1974 Visite de Nixon, président des Etats-Unis, en Égypte

13 novembre 1974 : discours de Yasser Arafat à l'ONU.

Le 22 novembre, l'Assemblée générale de l'ONU reconnaît le droit des Palestiniens "à la souveraineté et à l'indépendance nationale".

13 avril 1975 : Liban : 27 passagers d'un autobus, pour la plupart palestiniens, sont tués par des miliciens phalangistes (chrétiens maronites). Des accrochages et des représailles s'ensuivent entre Palestiniens et Phalangistes. Cet évènement marque le début de la guerre du Liban qui durera 15 ans. et dont le premier épisode est la guerre de 2 ans

13 avril 1976 : élections municipales en Cisjordanie et à Gaza occupés. Les candidats proches de l'OLP remportent 80% des sièges.

depuis leur création en 1967 l'organisation les "Frères Musulmans" s'est développée et commence son expansion géographique

1976 L'Egypte récupéra ses champs pétrolifères du Sinaï

l'existence d'un compte en banque en dollars américains, au nom de son épouse, est révélé, ce qui était interdit à l'époque par les règles monétaires israéliennes. Yitzhak Rabin reconnaît ce compte en banque et démissionne. Menahem Begin et le Likoud sont portés au pouvoir en 1977, à la suite de sa démission il devient alors membre de l'opposition de gauche.

17 mai 1977 : la victoire du Likoud (droite) dirigé par Menahem Begin aux élections législatives met fin à 30 ans de pouvoir travailliste en Israël.

Le 14 août 1977, le nouveau gouvernement étend la législation israélienne à la bande de Gaza et à la Cisjordanie.

19/21 novembre 1977 : visite historique à Jérusalem du président égyptien Anouar el Sadate qui, devant la Knesset (parlement), propose une paix juste et durable dans toute la région.

14 mars 1978 : en réponse à un raid palestinien, l'armée israélienne intervient au sud Liban et met en place une «ceinture de sécurité».

17 septembre 1978 : sous l'égide du président américain Jimmy Carter, le premier ministre israélien Menahem Begin et le président égyptien Anouar el-Sadate s'engagent, à Camp David (Etats-Unis), à signer un traité de paix.

Les rencontres qu'ont le président égyptien Anouar el-Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin à la fin de 1977 donnent un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient. La médiation du président américain Jimmy Carter est à l'origine d'une autre rencontre entre les deux hommes au camp David, aux États-Unis, en septembre 1978. De longues négociations permettent la conclusion de deux accords cadres. Ils définissent les modalités d'une évacuation éventuelle du Sinaï par Israël et abordent la question des autres territoires occupés du Moyen-Orient. Une forte opposition aux accords se manifeste en Israël et dans le monde arabe. Des voix s'élèvent notamment dans les autres pays de la région -Syrie, Jordanie, etc.- , particulièrement concernés par la situation des Palestiniens. Malgré ces obstacles, Carter, Sadate et Begin se réunissent de nouveau à Washington, le 26 mars 1979, pour signer un traité respectant les grandes lignes des accords de camp David. Le 10 décembre 1978, les efforts de Sadate et Begin ont été récompensés par le prix Nobel de la Paix.
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=124&langue=fr%27

26 mars 1979 : signature à Camp David (Etats-Unis) du traité de paix entre Israël et l'Egypte.

13 juin 1980 : le Conseil européen adopte une résolution affirmant que le "peuple palestinien doit exercer son droit à l'autodétermination" et que "l'OLP doit être associée à toute négociation".

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

"réunification" de Jérusalem

30 juillet 1980: la Knesset déclare que Jérusalem «réunifiée» devient capitale de l'État d'Israël.

1980 : Scission des Frères musulmans :. influence politique à travers l'introduction de mécanismes d'action et la préparation au combat armé qui aboutira 6 ans plus tard à la création du Hamas comme branche armée de l'organisation. les Frères musulmans en Cisjordanie s'appuient sur une classe sociale plus élevée (marchands, propriétaires, employés). Jusqu'au milieu des années 1980, les Frères musulmans prennent des positions essentielles dans les institutions religieuses de la Cisjordanie. Selon certains analystes, les Frères musulmans palestiniens étaient financés pendant les années 1970 et 1980 directement et indirectement, au titre d'organisation caritative- par différents États comme l'Arabie saoudite et la Syrie, financements qu'Israël a laissés faire car à l'époque ils n'étaient qu'un mouvement religieux sans actions militaires et ne pratiquant pas d'attentats terroristes contre Israël à la différence de diverses branches de l'OLP. L'État hébreu, par ailleurs, a officiellement reconnu ce bras politique et caritatif des Frères musulmans probablement au printemps 1978 (voir Charles Enderlin in Le Grand Aveuglement, Albin Michel, octobre 2009). Le groupe se concentre sur l'aide sociale et sur des projets religieux et une intense action sociale et communautaire.

6 10 1981 Le président égyptien Sadate est assassiné par des extrémistes musulmans, Hosni Moubarak lui succède

14 décembre 1981 : la Knesset vote l'annexion du plateau du Golan.

6 octobre 1981 : assassinat, au Caire, du président Sadate par un commando islamiste.

25 avril 1982 : l'Egypte récupère tout le Sinaï, à l'exception de l'enclave de Taba qui lui sera restituée en mars 1989.

Mars-avril 1982 : insurrection palestinienne dans les territoires occupés. Les maires élus sont destitués.

guerre du Liban et opération "Paix en Galilée"

Le Liban, fut depuis 1975, le théâtre d’une guerre dévastatrice qui a été d’une part, la guerre des autres sur son propre territoire, et d’autre part une véritable guerre entre libanais, pour des raisons religieuses, confessionnelles, politiques, sociales et économiques.

LES CAUSES REGIONALES ET INTERNATIONALES La création de l’Etat d'Israël a brisé le cours des événements dans l’Orient qui oeuvrait depuis le XIXème s. pour créer un monde laïc, oeuvrant sur les idées les plus évoluées au monde et aspirant à les concurrencer. La mise en place de l’Etat israélien a fini par chasser les Palestiniens de chez eux en Palestine. Des vagues de haine, emportent les pays arabes, et la région fut bouleversée: des troubles, des guerres, des coups d’états, des idéologies intégristes (arabes ou musulmanes, ou les deux à la fois) eurent lieu. Les Palestiniens, comptant sur les pays arabes, pour récupérer leurs droits seront déçus. Depuis 1948, des milliers d’entre eux se réfugient au Liban. La montée galopante du nationalisme arabe, et les défaites successives des armées arabes, ont poussé les Palestiniens à compter sur eux-mêmes, et à déclarer la résistance ou la révolution pour récupérer leur droits. Les régimes, dans les pays arabes d’accueil, se trouvent devant une situation dangereuse, qui peut les éroder facilement. N’osant pas affronter la révolution en nette – face, les régimes entreprirent plusieurs tactiques, pour la contenir: des régimes vont l’employer pour régler leurs contentieux avec d’autres régimes, quelques uns tâchent de la contenir, ou l’influencer par des éléments qui leur étaient favorables, d’autres créent tout simplement, leurs propres organisations qui seront autorisées à oeuvrer politiquement à l’intérieur du pays et par tous les moyens à l’extérieur, dans les autres pays arabes, surtout le Liban.

En 1969, 1970, 1973, après la défaite des milices palestiniennes devant l’armée du Royaume Jordanien, un grand nombre de Palestiniens se déplacent avec leurs familles vers le Liban. Le nombre des Palestiniens dépassent 600.000 personnes ou 800.000! Ces palestiniens, révolutionnaires et armés et à grande majorité musulmane, déséquilibrent fortement la formule démographique libanaise: les Chrétiens deviennent minoritaires dans le jeu politique. Avec l’importation au Liban de toute leur infrastructure politique, militaire, culturelle et publicitaire, les Palestiniens rendent la vie politique en danger. Les accords, entre l’Etat Libanais et la direction du mouvement palestinien n’aboutissent pas à résoudre les différends entre l’armée et la résistance. Accordant, depuis l’accord du Caire en 1969, à la résistance une zone frontalière au Liban Sud, pour mener la guérilla" contre Israël, Le Liban, devient un champ de bataille, où Israël réagit en une série d’acte meurtriers (Raid, mesures préventives, attentats) contre les camps palestiniens, les positions de la résistance, et les localités libanaises qui font cause commune avec les Palestiniens.

La division des libanais, devant la position à prendre vis à vis de l’installation des Palestiniens armés, au Liban, sous la permission de l’Etat, a encouragé ces derniers à s’immiscer dans les affaires libanaises, et à mettre leurs potentiels politiques et militaires au service des Musulmans, surtout que les Chefs de ses derniers les ont préféré à l’armée libanaise. Israël, trouvant devant elle, un Etat libanais faible, où les Palestiniens agissent librement avec l’approbation de la majorité des Musulmans, avec le prétexte que l’Etat se résigne à défendre les camps palestiniens, entreprit un plan à plusieurs volets: d’une part elle avait intérêt à démontrer au monde l’impossibilité de la coexistence entre les religions et les ethnies en Orient, d’autre part elle avait intérêt, dans l’attente, d’une paix éventuelle, de détruire le Liban, qui peut concurrencer son système économique, et encore d’autre part, d’amputer, peut-être, quelques territoires du Sud du Liban et mettre la main sur les sources d’eau.

Le projet révolutionnaire palestinien, qui visait à révolutionner les pays arabes, a menacé l’équilibre du Moyen-Orient, les intérêts économiques, et les sources d’énergie de l’Occident. Ceci a inquiété les Puissances Internationales, Israël et les régimes arabes. En même temps il a avorté l’éventualité d’un règlement pacifique de la crise du Moyen-Orient. Ainsi, le Liban, fut le théâtre d’un projet satanique qui vise à détruire la résistance palestinienne, par des outils libanais et arabes et par plusieurs procédés à la fois. Après la destruction de l’infrastructure palestinienne, et que le processus de paix est en cours, et la création du régime d’autodétermination palestinien, on peut imaginer le poids du facteur palestinien dans les guerres du Liban. La concurrence entre les deux grandes puissances, l’ex-Union Soviétique et les Etats-Unis d’Amérique, sur les régimes politiques, l’économie, les sources d’énergie, les idéologies, a rendu le Liban un des champs de travail privilégiés des services de renseignements. L’éviction de l’Union Soviétique a permis aux Américains de décider librement du sort du Moyen-Orient. Les prémices de leurs actions étaient l’accord de Taëf au Liban.

6 juin 1982 : l'armée israélienne envahit le Liban -opération "Paix en Galilée"- et chasse de Beyrouth les organisations palestiniennes, dont l'OLP.

14 septembre 1982 : assassinat à Beyrouth du président libanais Bechir Gemayel.

17-18 septembre 1982 : Les Israéliens entrent à Beyrouth-Ouest. Massacre de civils par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, avec la complicité passive de Tsahal, l'armée israélienne.

En 1983, le Fatah connait une grave crise interne, à la suite de l'invasion par Israël du Liban. Une scission au sein du mouvement a lieu à cause de profonds désaccords sur la politique de dialogue menée par Yasser Arafat. Arafat en sort finalement renforcé et son mouvement consolide sa domination dans l'OLP. Au sein de l'OLP, les principaux postes passent aux mains du Fatah, du comité exécutif de l'OLP aux finances, jusqu'au bureau étranger de l'OLP dirigé par des sympathisants du Fatah.

Juin 1985 : fin du retrait israélien du Liban à l'exception d'une « zone de sécurité » dans le sud du pays.

1er octobre 1985 : un raid de l'aviation israélienne contre le quartier général de l'OLP à Tunis fait 70 morts.

6 août 1986 : le Parlement israélien vote une loi interdisant tout contact avec des dirigeants de l'OLP.

Le Hamas est un mouvement politique et religieux palestinien se revendiquant de résistance. Créé en 1987 par Sheikh Ahmed Yassin, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus des Frères musulmans, son programme, exprimé dans sa charte, est la destruction de l'État d'Israël et l'instauration d'un État islamique palestinien sur toute la terre de l'ancienne Palestine (c'est-à-dire incluant les actuels État d'Israël, Cisjordanie et bande de Gaza).

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

L'intifada (première intifada)

7 décembre 1987 : début de l'Intifada (soulèvement en arabe), également appelée "guerre des pierres" dans les territoires occupés, qui durera jusqu'en 1993, faisant 1300 victimes côté palestinien et 150 parmi les Israéliens.

9 décembre 1987 : création du Hamas (mouvement de la résistance islamique) par la société des Frères musulmans.

Les premières actions armées du Hamas commencent avec le début de la première Intifada. Elles s'attaquent en premier lieu aux Palestiniens mis en cause, puis en vient à attaquer les militaires israéliens. Suivront des attaques contre des civils israéliens. Le Hamas évolue vers un mouvement politique radical et organise des actions armées et violentes.

15 novembre 1988 : à Alger, le Conseil national palestinien (CNP, parlement en exil), proclame l'Etat palestinien indépendant ayant comme capitale Jérusalem et accepte les résolutions 242 et 338 de l'ONU, reconnaissant ainsi implicitement l'existence d'Israël. En décembre, devant l'ONU à Genève, Yasser Arafat, chef de l'OLP, reconnaît le droit d'Israël à vivre "en paix", et déclare renoncer totalement au terrorisme. Pour Israël il est hors de question que Jérusalem soit la capitale de la Palestine.

2 mai 1989 : en France, Yasser Arafat est reçu pour la première fois à l'Elysée par François Mitterrand.

21 5 1989 L'Egypte réintègre la Ligue arabe

2 janvier 1989: Ezer Weizman, ministre des Sciences (et futur chef de l'Etat israélien) est limogé pour avoir rencontré un membre de l'OLP.

30 octobre 1991 : ouverture à Madrid (Espagne) d'une conférence de paix. Israéliens, Palestiniens, Jordaniens et Syriens se rencontrent sous le co-parrainage de George Bush et de Mikhaïl Gorbatchev.

Rabin est réélu Premier ministre en 1992.

Août 1992 : le gouvernement d'Itzhak Rabin annonce son intention d'abroger la loi interdisant les contacts entre Israël et l'OLP, de suspendre la colonisation et d'instaurer un régime d'autonomie dans les Territoires occupés.

19 janvier 1993: le Parlement israélien abroge la loi interdisant les contacts avec l'OLP. Juillet-août : des rumeurs font état de contacts secrets entre Israël et l'OLP.

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

accords d'Oslo

13 septembre 1993: Israël et l'OLP signent à Washington un accord de principe ("Oslo I") sur une autonomie palestinienne transitoire de cinq ans. Le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et Yasser Arafat échangent une poignée de main historique. Ces accords lui attirent la sympathie d'une partie de la population israélienne et la haine des activistes d'extrême droite. Certains le voient alors comme un héros de la paix tandis que d'autres le perçoivent comme un traître ayant renoncé à une part du territoire promis dans la Bible au peuple juif.


Rabin, Clinton et Arafat à Oslo

Le deuxième massacre d'Hebron

Le Massacre d'Hébron ou encore « Massacre du Tombeau des Patriarches » fait référence au massacre, commis le 25 février 1994, par Baruch Goldstein, de plusieurs dizaines de Palestiniens de la ville d'Hébron, alors qu'ils étaient en train de prier un vendredi du mois sacré de ramadan.

Baruch Goldstein devint un sympathisant actif du Sionisme religieux, dans son versant le plus radical. Il fut également membre aux États-Unis de la Ligue de défense juive, fondée par le rabbin Meir Kahane, un des leaders de cette tendance radicale. Après avoir fait son aliyah, il servit dans l'armée israélienne en tant que médecin d'abord comme appelé puis réserviste. Il se fit connaître en refusant de soigner des non juifs, même s'ils servaient dans Tsahal. Il fut alors menacé de passer en cour martiale et déclara : « Je ne suis pas disposé à soigner des non-juifs. Je ne reconnais que deux autorités religieuses : les Maïmonides et Meir Kahane ». (Meir Kahane fut également dirigeant du Kach).

Le 25 février 1994, Baruch Goldstein rentre dans la mosquée d’Abraham (connu sous le nom de Tombeau des Patriarches par les juifs) pendant la prière de l'aube (fajr) en uniforme militaire et massacre 29 Palestiniens en pleine prière à l'aide de son M16 de service et en faisant dans le même temps 125 blessés parmi les fidèles musulmans.

selon la marche de l'histoire sur France inter diffusé le 7 septembre 2011: Après avoir vidé une première fois son chargeur, il a le temps de changer de chargeur et de vider un second chargeur avant de se suicider.
http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-0

alors que selon wikipédia: "Un fidèle parvint à le maîtriser, puis, alors que Goldstein était désarmé, lui fracassa la tête avec une barre de fer, avec d'autres fidèles, qui le battirent à mort."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27H%C3%A9bron_%281994%29

Ce massacre fut immédiatement condamné par le gouvernement israélien et l'opinion publique israélienne comme immoral et terroriste. Les victimes reçurent des indemnisations financières. Le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, s’exprimant au nom des Israéliens, exprima son dégoût et sa révulsion, ainsi que sa profonde tristesse à l’égard de l’acte commis par quelqu'un qu'il considérait comme « indigne d'être un citoyen israélien », tandis que la Knesset adoptait une résolution condamnant très fermement le crime : « La Knesset exprime sa profonde indignation et condamne le crime abominable commis au tombeau des Patriarches. »

6 avril 1994: attentat-suicide à la voiture piégée à Afoula : 8 morts, 44 blessés

13 avril 1994: attentat-suicide dans un autobus à Hadera : 5 morts , suivi par sept attaques suicides d'octobre 1994 à août 1995, dont quatre sont revendiquées par le Hamas et trois par le Djihad islamique.

4 mai 1994 : accord du Caire sur l'autonomie de la bande de Gaza et de la ville de Jéricho (Cisjordanie). L'Autorité palestinienne s'installe dans les zones nouvellement autonomes.

26 10 1994 La Jordanie signe un traité de paix avec Israel

28 septembre 1995 : Israël et l'OLP signent à Washington l'accord négocié à Taba ("Oslo II") étendant l'autonomie en Cisjordanie et prévoyant une série de retraits israéliens par étapes.

4 novembre 1995 : Yitzhak Rabin est assassiné Shimon Pérès lui succède à la tête du gouvernement.

Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, âgé de 73 ans, est touché par deux balles tirées à bout portant dans son dos. Ce crime intervient après qu'il eut prononcé un discours lors d'une manifestation pour la paix sur la place des rois de Tel Aviv. Mortellement blessé, Rabin meurt sur la table d'opération de l'hôpital Ichilov de Tel Aviv quelques heures plus tard.
Son assassin est Ygal Amir, un juif israélien étudiant en droit et opposé aux accords d'Oslo, conclus en 1993 avec les Palestiniens.
Il existe de nombreuses théories de complots autour des circonstances de son assassinat (son meurtre a été filmé par Roni Kempler, un photographe amateur, puis diffusé à la télévision israélienne). La date de cet assassinat est commémorée sur la place où il fut tué et qui porte désormais son nom, tout comme un grand nombre de rues et d'associations israéliennes.
Le processus de paix israélo-palestinien a été grandement freiné à la suite de l'assassinat de Rabin. Ce meurtre eut également pour conséquence un élargissement de la fracture dans la société israélienne entre les religieux et les laïcs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yitzhak_Rabin#Mort_et_cons.C3.A9quences

Rabin et le mystère de la 3e balle : un documentaire diffusé par la télévision révèle qu'il aurait en fait été atteint de trois balles. Une thèse qui remet en cause l'enquête officielle, qui a conclu à deux impacts : http://lci.tf1.fr/monde/2005-11/rabin-mystere-balle-4901650.html

Fin 1995 : Israël se retire de six villes de Cisjordanie qui deviennent autonomes.

1996

En 1996, au terme de la mise en place de l'Autorité Palestinienne, le Fatah tend à incarner l'Autorité Palestinienne, tandis que ses éléments se fondent dans cette nouvelle administration. Le chef historique du Fatah est élu à la tête de l'Autorité, et son parti détient une très large majorité au Conseil législatif palestinien. D'ailleurs, la plupart des fonctionnaires de l'autorité sont d'anciens membres du Fatah, et les forces de sécurité palestiniennes sont essentiellement formées des anciennes brigades de combattants du Fatah.

20 janvier : Yasser Arafat est élu président de l'Autorité palestinienne et ses partisans remportent les 2/3 des 80 sièges du Conseil législatif.

De son côté le Hamas recommence les attentats-suicides en réaction à l'assassinat de Yahia Ayache, en janvier 1996, ordonné par le Premier ministre israélien Shimon Pérès : trois ou quatre attentats-suicides sont ainsi organisés par le Hamas de février à mars 1996

25 février 1996: attentat-suicide à Jérusalem, bus n° 18 : 26 morts et 80 blessés

25 février 1996: attentat-suicide à Ashkelon, bus n° 18 : un Israélien tué

Avril : Tsahal déclenche l'opération «Raisins de la Colère» dans le sud du Liban, qui fera plus de 170 victimes, principalement des civils.

24 avril : le CNP (parlement palestinien en exil), réuni pour la première fois en Palestine, élimine de sa charte les articles mettant en cause le droit à l'existence de l'Etat d'Israël.

29 mai : les Israéliens élisent comme Premier ministre le chef de la droite nationaliste, Benyamin Netanyahu, opposé aux accords d'Oslo et qui remet en cause le principe de l'échange des Territoires occupés contre la paix.

2 août : Israël lève le gel partiel de la colonisation, décrété par le gouvernement travailliste de Itzhak Rabin en 1992.

24 septembre : l'ouverture par Israël d'un tunnel sous l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem provoque de violents affrontements entre l'armée israélienne et des manifestants palestiniens, qui font plus de 70 morts.

1997
15 janvier : Netanyahu et Arafat concluent un accord sur un retrait partiel israélien de la ville d'Hébron en Cisjordanie.

7 mars : l'annonce unilatérale par Israël d'un retrait de 9 % de la Cisjordanie (les Palestiniens réclament 30%) provoque une nouvelle crise.

18 Mars : Israël met en chantier une nouvelle colonie juive à Abou Ghneim (Har Homa) près de Bethléem, dans la partie occupée de Jérusalem-Est, ce qui enlise un peu plus le processus de paix.

Trois autres attentats-suicides sont organisés par le Hamas de mars à septembre 1997, puis un autre, isolé, le 29 octobre 1998 à Gaza. Les familles des kamikazes sont financièrement soutenues par l'organisation.

30 novembre : Israël accepte le principe de retrait limité de Cisjordanie (sans en fixer l'ampleur ni la date), assorti de conditions draconiennes. La presse israélienne parle de 6 à 8% de territoires évacués.

1999
17 mai : les Israéliens élisent Ehud Barak (travailliste) au poste de Premier ministre.
24-25 juin : le Premier ministre sortant Benyamin Netanyahu fait bombarder des objectifs civils près de Beyrouth, dans l'est et le sud du Liban, en représailles à des tirs de roquettes contre le nord d'Israël par le Hezbollah.
4 septembre : signature, à Charm-el-Cheikh (Egypte), d'un accord fixant les dates des retraits israéliens de Cisjordanie, afin de relancer le processus de paix moribond.
23 octobre : Arafat et Netanyahu signent à Wye Plantation (Etats-Unis) un accord destiné à sortir le processus de paix de l'impasse: Israël transfèrera en trois étapes 13% supplémentaires du territoire de la Cisjordanie encore sous son contrôle à l'administration palestinienne.

la situation des réfugiés palestiniens en 1999

2000
Mai : après 22 ans d'occupation, l'armée israélienne se retire du Sud-Liban dans la précipitation.
11-25 juillet : échec du sommet israélo-palestinien de Camp David. Aucun accord n'est conclu entre les deux parties.

La deuxième Intifada

28 septembre 2000: la visite du chef du Likoud, Ariel Sharon, sur l'Esplanade des Mosquées (Jérusalem-est), troisième lieu saint de l'islam, provoque de violentes émeutes en Israël et dans les territoires palestiniens, faisant plus de 90 victimes. C'est le début de la deuxième Intifada (2000-2005).

le 30 septembre 2000: Mohammed Al Dura meurt devant les caméras à Netsarim


La mort de Mohammed Al Dura par Amago82

Le caméraman affirme que les tirs qui ont tué l'enfant sont Israéliens. Cahrles Enderlin précise dans son reportage que les Palentiniens ont tiré les premiers ce jour là et que l'armée israélienne a riposté. Charles Enderlin traine ce boulet depuis 10 ans, c'est le contact permanent de France 2 en Israel depuis 1981. Le caméraman est arabe, et Enderlin est accusé d'avoir été trop catégorique sur l'origine des tirs. Tsahal admet que les tirs mortels sont israéliens. Pourtant Enderlin sera victime d'une véritable chasse à l'homme on l'accuse d'avoir participé à une mise en scène de la mort de Mohamed, il reçoit des menaces de mort. Enderlin aupraravant souvent accusé d'être pro Israélien est de mère juive a effectué son aliyah en 1969 il fait son service annuel au sein de Tsahal tous les ans, Il a fait son service militaire dans l'armée Isaélienne pendant le conflit du canal de Suez.


L'affaire Enderlin : La mort de Mohamed Al dura...
Emission "La marche de l'hitoire" : France Inter

Philippe Karsenty qui parle "d'imposture médiatique" de "mascarade" et affirme que les images sont truquées pour discréditer l'armée israélienne est attaqué en diffamation par Enderlin en 2005. Le Tribunal correctionnel donne raison en 2006 au journaliste. Karsenty fait appel. Al Dura Enderlin "La Cour d'Appel de Paris a confirmé le jugement du Tribunal correctionnel du 19 octobre 2006. Elle a condamné Philippe Karsenty pour diffamation à l'encontre de Charles Enderlin et France Télévisions à la suite de ses accusations infondées sur le reportage effectué sur la mort de Mohamed Al Durah." annonce un communiqué de France Télévisions.
www.arretsurimages.net/vite.php?id=15779

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

Le Fatah est directement associé aux échecs de l'Autorité palestinienne. Avec la reprise de la seconde Intifada en septembre 2000, le Fatah recule et c'est le Hamas qui en tire profit. Ainsi, depuis la mort de Yasser Arafat et le lancement de la démocratisation des territoires occupés, le Hamas devient un adversaire sérieux du Fatah.

1er janvier 2001: Une voiture piégée explose dans un quartier de Netanya ; 60 blessés.

négociations de Taba

2001
21 janvier: Palestiniens et Israéliens entreprennent des négociations marathon à Taba (Egypte) pour tenter de parvenir à un accord de paix avant dix jours.

29 janvier : Israël et les Palestiniens annoncent avoir réalisé de sérieux progrès dans les négociations de Taba. Ehud Barak décide de les ajourner jusqu'à l'élection du chef du gouvernement le 6 février, estimant impossible un accord avant cette date.

6 Février : Ariel Sharon est élu premier ministre en Israël avec une avance de 25 points sur Ehud Barak. Il forme un cabinet d'union nationale avec les Travailistes et le Shass, parti ultra-orthodoxe sépharade.

27 mars 2001: attentat-suicide à Jérusalem dans un bus de la ligne n° 6 ; 28 blessés.

28 mars 2001: Deux adolescents sont tués, et quatre autres blessés, dont un gravement, dans un attentat suicide à Kalkilya.

22 avril 2001: Un Israélien tué et 60 blessés, dont deux gravement, dans un attentat suicide à Kfar Saba.

4 mai : la «Commission Mitchell», chargée par la communauté internationale de déterminer les origines de l'Intifada, remet un rapport qui préconise le gel de la colonisation et la fin des violences.

18 mai 2001: 5 civils tués et plus de 100 blessés dans un attentat suicide dans un centre commercial de Netanya.

1er juin 2001 : Attentat-suicide à l'entrée de la discothèque du Dophinarium de Tel-Aviv ; 20 morts et 120 blessés.

Le kamikaze, Saïd Khutari, âgé de 22 ans, s'est mêlé à la foule d'adolescents qui attendaient devant l'entrée, et a fait exploser sa bombe. 21 Israéliens, parmi lesquels 16 adolescents, ont été tués et 120 autres ont été blessés. Les victimes de cet attentat sont pour la plupart des immigrants russes et ukrainiens.

9 août 2001: attentat-suicide à la pizzeria Sbarro, à Jérusalem ; 15 morts et 130 blessés.

Le 9 août 2001, à 14 heures, un terroriste palestinien est entré dans un restaurant de Jérusalem, la pizzeria Sbarro, à l'angle de la rue King George et de la route de Jaffa, dans le centre-ville. Il a fait exploser sa bombe au milieu des personnes qui mangeaient. Quinze Israéliens ont été tués, dont sept enfants, et cent trente autres ont été grièvement blessés. Le restaurant a été totalement détruit par l'explosion.

4 septembre 2001: attentat suicide à Jérusalem ; 20 blessés.

9 septembre 2001: attentat suicide à Nahariya ; 3 morts et quelque 90 blessés.

1er décembre 2001: double attentat-suicide rue Ben Yehuda à Jérusalem ; 11 morts, 180 blessés.

2 décembre 2001: attentat-suicide à Haïfa ; 15 morts et 40 blessés.

4 décembre : Israël lance des raids d'ume ampleur sans précédent dans les territoires palestiniens. Yasser Arafat, déclaré «hors-jeu» par Ariel Sharon, ne peut plus sortir de Ramallah, encerclée par Tsahal.

2002
Février : l'Arabie saoudite propose pour la première fois une normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël, en cas de retrait d'Israël de tous les territoires occupés. Le plan saoudien sera adopté par un sommet arabe en mars.

9 mars 2002: attentat-suicide à Jérusalem; 11 morts et 54 blessés

27 mars 2002:attentat-suicide dans la salle à manger de l'hôtel Park de Netanya, où 250 personnes dînaient à l’occasion de Pessah (Pâque juive) ; 30 morts, dont 19 avaient plus de 70 ans

Le soir de la Pâque juive, un palestinien, venant des territoires occupés par Israël, s'est introduit dans la salle à manger de l'hôtel Park, où il a fait exploser sa bombe au milieu des familles qui célébraient le Seder de Pessa'h. 29 personnes ont été tuées et 140 ont été blessées, dont 20 grièvement.

29 mars : l'état hébreu lance une offensive dans les territoires occupés baptisée «rempart défensif». La Mouqataa, le quartier général d'Arafat à Ramallah, est partiellement détruit et le leader palestinien est coupé du monde.

Au cours de l'opération Rempart décrétée par le gouvernement israélien en représailles de l'attentat du 27 mars , une incursion à Jénine fit 58 morts. Le père de l'une des victimes de ces représailles (Ahmad, un palestinien de 11 ans) fera don du coeur de son fils à un enfant juif israélien en attente de greffe
http://www.rue89.com/proche-orient/2009/08/24/un-enfant-israelien-recoit-le-coeur-dahmed-tue-par-un-soldat-de-tsahal

L'assaut contre le camp de réfugiés de Jénine, considéré alors par les Israéliens comme une pépinière de kamikazes, dura du 3 au 11 avril 2002, dans le cadre de l'opération Rempart. Cette opération avait pour objet, selon Israël, de rechercher des membres d'organisations terroristes, suite à l'attentat de Netanya du 27 mars. La bataille opposa des soldats israéliens appuyés par des chars et des hélicoptères à des membres de trois organisations palestiniennes, le Hamas, le Jihad islamique palestinien et les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, retranchés dans le centre du camp de réfugiés.
L'organisation humanitaire internationale Human Rights Watch publiait un communiqué le 3 mai 2002 dans lequel elle annonçait avoir pu identifier 52 victimes palestiniennes, dont 22 civiles, et estimait que les « Forces de Défense Israéliennes [avaient] commis des crimes de guerre » lors de cette opération.
Le spécialiste des questions de défense au quotidien Haaretz, Zeev Schiff, écrivit dans l'édition du 15 avril 2002 que, « après la fin des combats, au cours des premières fouilles, 80 cadavres ont été trouvés. On estime que le nombre des victimes dans les combats s’élève à quelque 200 Palestiniens, y compris des civils, dont une partie est enterrée sous les décombres des maisons effondrées ». Le colonel Ron Kitri, porte-parole de l’armée israélienne, reprenait ce chiffre dans le quotidien Yediot Aharonot du 19 avril 2002.
Cependant, il s'agissait là d'indications données dans le feu de l'action, alors qu'aucune information précise n'était disponible. En revanche, les chiffres donnés par la suite de diverses sources concordent. Un rapport du secrétaire général des Nations unies, publié le 1er août 2002, estimait que le nombre total des morts palestiniens était de cinquante-deux, citant à la fois des sources israéliennes (Tsahal) et palestiniennes (l'hôpital de Jénine). C'est cet ordre de grandeur de 52 morts qui fait désormais autorité.
Cette bataille fit 23 morts parmi les soldats israéliens et 60 blessés. Plusieurs milliers d'habitants de Jénine ont dû fuir la ville au début de l'opération. Environ 160 habitations ont été totalement détruites dans le camp et de nombreuses autres ont été endommagées, plus de 4 000 personnes se sont retrouvées sans abri.

31 mars 2002: attentat-suicide à Haïfa ; 15 morts, 40 blessés

du 3 au 11 avril 2002 la massacre du camp de Jenin un film d'Iyad Samoudi assassiné par des soldats israéliens le 23 juin 2002 juste après avoir terminé ce film


10 avril 2002: attentat-suicide dans un car ; 8 morts, 22 blessés

15 avril : Marwan Barghouti, le chef du Fatah en Cisjordanie, est capturé par l'armée israélienne.

7 mai 2002: attentat-suicide à Rishon LeZion, dans une salle de billard ; 16 morts, 55 blessés

19 mai 2002: attentat-suicide dans la bande de Gaza ; 3 morts, 59 blessés

16 juin : Israël lance la construction d'un mur de séparation le long de la «Ligne verte» qui sépare Israël de la Cisjordanie.

18 juin 2002: attentat-suicide dans un bus à Jérusalem ; 19 morts, 74 blessés dit Attentat de Patt Junction. À 7H50, un Palestinien monte dans un bus de la ligne 32A de la Coopérative d'autobus Egged qui vient du quartier de Gilo et s'arrête dans le quartier de Beit Sefafa, habité majoritairement par des Arabes. Il actionne sa ceinture explosive à l'avant du bus. La ceinture comportait des billes métalliques pour augmenter les blessures causées par l'explosion.

16 juillet 2002: attaque terroriste d'un bus: 9 tués et 20 blessés.

Le 22 juillet 2002, Salah Shehadeh, l'un des principaux chefs des Brigades Izz al-Din al-Qassam, sa branche armée, est tué par une bombe d'une tonne larguée dans le cadre de la politique des assassinats ciblés d'Israël. En raison des « dégâts collatéraux » (14 civils morts et 150 blessés), des procédures judiciaires, toujours en cours, sont enclenchées en Israël, la Cour suprême étant saisie de l'affaire, ainsi qu'en Espagne, en 2009, en vertu de la loi de compétence universelle. Le Hamas, quant à lui, riposte par l'attentat du 31 juillet 2002 à l'Université hébraïque de Jérusalem, qui fait neuf morts (dont un étudiant français).

31 juillet 2002: attentat-suicide à la cafétéria de l’Université Hébraïque de Jérusalem ; 9 morts, et 85 blessés

4 août 2002: 9 morts et 50 blessés dans un attentat suicide visant les passagers du bus n° 361 à Meron dans le Nord d'Israël

19 septembre 2002 : attentat-suicide à Tel-Aviv, bus n° 4 : 6 morts et 70 blessés

24 septembre : le Conseil de sécurité de l'ONU vote une résolution demandant la levée du siège du QG d'Arafat. Quelques jours plus tard, Tsahal se retire de la Mouqataa sous la pression des Etats-Unis. Mais Arafat est toujours retenu dans les ruines de son quartier général.

10 octobre 2002: attentat-suicide à Geha (près de Tel Aviv, bus n° 87 : 1 mort et 30 blessés

30 octobre : les six ministres travaillistes démissionnent. Ariel Sharon annonce son intention d'entamer des négociations avec l'extrême droite.

5 novembre : Ariel Sharon annonce la dissolution de la Knesset.

21 novembre 2002: attentat-suicide près de Jérusalem, bus n° 20 : 11 morts et 50 blessés

2003

5 mars 2003: attentat-suicide dans un bus allant à l’université de Haïfa ; 17 morts, 53 blessés

Rachel Corrie (10 avril 1979 - 16 mars 2003) était une activiste américaine, membre du mouvement non-violent international de solidarité (ISM) qui a voyagé en tant que activiste à la bande de Gaza pendant l'Intifada d'Al-Aqsa. Étudiante universitaire de 23 ans à Olympia, dans l'État de Washington, Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone bouclée par l'armée israélienne. Corrie a été écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l'armée israélienne. à Rafah, bande de Gaza alors qu'elle essayait avec d'autres militants du mouvement ISM, d'arrêter pacifiquement la démolition de la maison d'un médecin palestinien.

30 avril 2003: quelques heures après la nomination de Mahmoud Abbas comme Premier ministre palestinien, attentat-suicide à Tel-Aviv, au café Mike’s Place (3 morts, dont la Française Caroline Hass, et 60 blessés)

James Miller (né le 18 décembre 1968 - mort assassiné le 2 mai 2003) était un journaliste et producteur britannique indépendant. D'aprés une enquête britannique, James Miller, qui portait un gilet pare-balles avec les lettres « TV » inscrites en gros caractères, a été tué intentionnellement [1] à Rafah par un soldat israélien alors qu'il tournait un documentaire intitulé « Death in Gaza ». Un journaliste britannique s’identifiant comme "Dan" a déclaré que James Miller et deux autres journalistes agitaient un drapeau blanc en même temps qu’ils filmaient. « Nous étions tout à fait visibles pour les troupes, avec un drapeau blanc et des gilets marqués « presse », mais ces dernières ont tout de même ouvert le feu, touchant James Miller », a pour sa part rapporté Abdel-Rahman Abdullah, journaliste indépendant palestinien qui se trouvait sur place. Cependant, l’armée israélienne avait décidé en mars 2005, au terme de 18 mois d’enquête, de ne pas poursuivre, faute de preuves, le lieutenant soupçonné d’être responsable de sa mort. James a laissé derrière lui deux enfants : un garçon de deux ans et une fillette de cinq mois au moment des faits . Le documentaire de James Miller, intitulé « La mort à Gaza », a reçu plusieurs prix, dont trois Emmy Awards aux États-Unis en septembre 2005, et celui du festival des films sur les droits de l’homme « One World 2005 » à Prague en mai 2005.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/manifestation/video/xsxr7_les-derniers-heros-de-notre-temps_music


Les derniers héros de notre temps
envoyé par khamedx

17 mai 2003: un attentat-suicide à Hébron tue Gadi Lévy et sa femme Dina âgés de 31 et 37 ans

18 mai 2003: attentat-suicide à Jérusalem, bus n° 6 : 7 morts et 20 blessés

11 juin 2003: attentat-suicide à Jérusalem, bus n° 14A : 17 morts et 100 blessés

19 août 2003: attentat-suicide à Jérusalem, bus n° 2 : 23 morts et 130 blessés

9 septembre 2003: attentat-suicide dans un café à Jérusalem, 7 morts et plus de 50 blessés

12 octobre : une cinquantaine d'intellectuels, de pacifistes et d'hommes politiques israéliens et palestiniens rédigent en Jordanie un pacte symbolique, baptisé «Initiative de Genève», pour relancer les négociations de paix.

 

2004

Thomas « Tom » Hurndall (né le 29 novembre 1981 et mort le 13 janvier 2004) était photographe, membre britannique du mouvement international de solidarité (ISM) et activiste contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Selon sa soeur il était allé à la Bande de Gaza parce qu'il avait entendu parler de violation des droits de l'homme dans les territoires occupés Tom lui-même a été tué en essayant d'aider un groupe d'enfants. En attendant dans un bout de rue à Rafa, il a vu une mitrailleuse dirigée vers un monticule de terre sur lequel quelques vingt enfants étaient en train de jouer. La plupart des enfants se sont sauvés mais trois jeunes enfants étaient trop effrayés pour bouger, deux filles et un garçon d'environ 5 ou 6 ans. Tom s'est avancé, a pris le petit garçon qui s'appelait Salem Baroum. Et ayant mis Salem à l'abri, il est retourné une seconde fois chercher le second enfant. Tom a été visé à la tête par une seule balle de sniper au moment où il se penchait pour prendre la petite fille.
http://www.dailymotion.com/video/xsxr7_les-derniers-hros-de-notre-temps_music

14 janvier 2004 Quatre Israéliens - trois soldats et un civil - ont été tués et 10 blessés lorsqu’une femme kamikaze a fait exploser une bombe au point de passage d'Erez dans la bande de Gaza.

2 février: Ariel Sharon annonce son intention de démanteler toutes les colonies de la bande de Gaza (regroupant un total de 7 500 habitants).

6 mars 2004 Deux policiers palestiniens ont été tués dans une attaque resistante du Hamas sur le point de passage d'Erez dans la bande de Gaza par des tirs de fusils et des voitures piégées.

14 mars 2004 Dix personnes ont été tuées et 16 blessées dans un double attentat suicide à Ashdod Port.

22 mars: Cheikh Yassine, le fondateur du Hamas, est assassiné lors d'un raid israélien devant une mosquée de Gaza.

Le chef historique du mouvement, Ahmed Yassine, est tué lors d'une attaque ciblée de l'armée israélienne le 22 mars 2004, sur ordre d'Ariel Sharon. Son successeur Abdel Aziz al-Rantissi est également assassiné quelques jours après sa désignation. Le changement de direction à la tête du Hamas entraîne un changement de stratégie du mouvement qui commence à s'impliquer davantage dans la vie politique.

17 avril: le nouveau chef du Hamas, Abdelaziz al-Rantissi, est tué par un raid aérien israélien à Gaza.

14-25 Mai: Tsahal lance une opération de destructions de maisons palestiniennes, afin d'élargir la zone tampon le long de la frontière avec l'Egypte. 43 Palestiniens sont tués au cours de cette opération.


2004 Tsahal utilise un bouclier humain pour se protéger des jets de pierre.

6 juin: le cabinet israélien adopte le principe d'un retrait échelonné de la bande de Gaza, qui devrait être terminé à la fin de l'année 2005.

Des paysans coupés de leur terre et de leurs ressources en eau, des étudiants de leurs universités, des malades de leurs hôpitaux et une population désormais dépendante de l’aide humanitaire. Telles sont les conséquences des 160 km de murs déjà construits par l’Etat israélien dans les Territoires palestiniens. Si rien n’est fait, ce sont 650 km de murs qui seront achevés d’ici 2005. Il ne sera alors plus possible d’envisager un Etat palestinien viable et indépendant, ni aucune perspective de paix dans la région. Pourtant, en Israël et partout dans le monde, des voix s’élèvent pour dire que la sécurité ne passe pas par le Mur, mais par des accords politiques fondés sur la justice et sur le droit. Alors que les Nations Unies demandent le démantèlement du Mur, le gouvernement israélien ignore ces appels. Il poursuit la construction du Mur, développe la colonisation, planifie l’annexion de nouvelles terres, en violation du droit international.

9 juillet : la Cour internationale de Justice (CIJ) déclare que le mur de séparation en Cisjordanie est illégal et réclame son démantèlement.

20 juillet : l'Assemblée générale de l'ONU adopte à une écrasante majorité une résolution exigeant que l'Etat hébreu démantèle partiellement le mur de séparation en Cisjordanie.

31 août 2004 Seize personnes ont été tuées et 100 blessées dans un double attentat suicide sur deux bus de la ville de Beersheba.

28 septembre : Israël lance une vaste opération baptisée «Jour de pénitence» sur le nord de la bande de Gaza qui fera 129 victimes en 18 jours.

29 octobre : Yasser Arafat, 75 ans, dont l'état de santé s'est dégradé subitement, est hospitalisé en France.
11 novembre: mort de Yasser Arafat à Paris. Sa dépouille est inhumée à Ramallah le lendemain, après des funérailles au Caire.
14 novembre : Mahmoud Abbas est choisi par le Fatah comme candidat officiel pour les élections présidentielles palestiniennes qui se tiendront le 9 janvier 2005.

16 novembre: le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Mahmoud Zahar, annonce que son mouvement boycottera l'élection présidentielle de janvier.

Entre avril 1993 et 2005, le Hamas a organisé des attentats suicides visant essentiellement des civils. Le dernier attentat-suicide contre Israël revendiqué par le Hamas remonte ainsi à janvier 2005

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guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

le Hamas gagne les élections

2005
9 janvier: Mahmoud Abbas, est élu à la tête de l'autorité palestinienne avec 62,5% des suffrages. Dans la foulée le Hamas gagne toutes les élections à Gaza et en cisjordanie.

13 janvier 2005 Le jeudi soir, peu avant la clôture du point de passage de Karni dans la bande de Gaza, les resistants du Hamas ont fait exploser une bombe du côté palestinien du passage, soufflant un trou dans la porte par lequel des resistants palestiniens se sont infiltrés et ont ouvert le feu sur des civils israéliens. À la suite de l'explosion et au cours des échanges de tirs, six civils israéliens et trois resistants palestiniens ont été tués, et cinq civils israéliens ont été blessés.

26 janvier : Tsahal renonce aux opérations de «liquidation ciblée» visant des activistes palestiniens dans les secteurs où les policiers palestiniens assurent le calme et la sécurité.

7 août : le gouvernement donne son feu vert au retrait d'un premier groupe de colonies de la bande de Gaza malgré la démission du ministre des Finances, Benjamin Netanyahu, opposé à ce plan.

22 août : fin de l'évacuation des colons de Gaza.

28 août 2005 Un kamikaze s'est fait exploser à l'extérieur de la Station Centrale d'autobus de Beersheba. 52 personnes ont été blessées dont deux gardes de sécurité gravement.

9 novembre : Amir Peretz, chef de la centrale syndicale Histadrout, est élu à la tête du parti travailliste. Il annonce le retrait du parti de la coalition gouvernementale.

21 novembre : Ariel Sharon demande la dissolution du parlement et quitte le Likoud; il crée un nouveau parti centriste, Kadima (En avant).

2006
25 janvier: le Hamas remporte la majorité absolue aux élections législatives, avec 74 sièges sur les 132 que compte le Conseil législatif, contre 45 sièges pour le Fatah. Le premier ministre Ahmed Qoreï démissionne. Pour la première fois, le Fatah perd le pouvoir. Cette défaite sonne le glas de la vieille garde du Fatah, accusée par la jeune garde d'avoir conduit le Fatah à la défaite en ne luttant pas assez sérieusement contre la corruption qui gangrène l'économie palestinienne.

Le Hamas a déclaré en avril 2006 renoncer aux attentats, préférant alors tirer des roquettes de type Qassam sur des villes israéliennes, dont Sdérot.

18 février: prestation de serment du nouveau parlement dominé par le Hamas ; le lendemain, le gouvernement israélien cesse de verser les taxes dues à l'Autorité palestinienne, correspondant au produit de la TVA et aux droits de douane prélevés sur les produits importés dans les territoires palestiniens et transitant par Israël.

28 mars : élections législatives; le parti Kadima dirigé par Ehud Olmert, remporte une courte victoire.

7 avril: l'Union européenne suspend son aide directe au gouvernement dirigé par le Hamas.

28 juin: début d'une vaste offensive terrestre et aérienne dans la bande de Gaza, surnommée «Pluies d'été». L'armée israélienne arrête huit ministres, des dizaines de députés et autres responsables du Hamas.

5 juillet: offensive israélienne terrestre majeure dans le nord de la bande de Gaza.

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

12 juillet 2006 : attaque du Liban


Beyrouth 2006

12 juillet : l'armée israélienne lance une vaste offensive aérienne et maritime sur le Liban, après l'enlèvement par le Hezbollah à sa frontière de deux soldats et la mort de huit autres. Israël bombarde Beyrouth et le Liban-Sud. Le Hezbollah riposte par des tirs de roquette sur le nord d'Israël. Israël impose un blocus aérien et maritime au Liban.


Beyrouth 2006 à gauche et Bint Jbeil le 1 Aout 2006 à droite

La barbe noire taillée à la mode des miliciens du parti chiite libanais, vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise à carreaux, l'homme refuse de donner son nom. «Je serais obligé de vous mentir. Je peux seulement dire que je suis un habitant de Bint Jbeil. J'ai combattu les Israéliens. Mon groupe comprenait cinq combattants. Un a étév tué mais nous avons gagné. Nous les avons repoussés en leur infligeant de lourdes pertes.» Après plusieurs jours de durs combats menés à moins de six kilomètres au nord de la frontière israélienne, l'armée israélienne s'est retirée après avoir perdu plusieurs dizaines de soldats et ravagé la ville. Les blindés israéliens, qui avaient pris position sur les hauteurs qui entourent Bint Jbeil, l'aviation et les batteries d'artillerie positionnées derrière la frontière ont fait pleuvoir conjointement un déluge de feu sur le centre-ville. La plupart des maisons sont éventrées, avec des pans de murs effondrés. Certaines ont été aplaties comme par un marteau géant. Les rideaux de fer des boutiques, arrachés par le souffle des explosions, grincent dans le vent, dans une odeur de poussière et de cadavres. Des animaux morts se décomposent dans les débris, parfois démembrés. «Vous voyez tout ça ? Eh bien c'est çà, Israël !», dit l'homme en repartant.

L'état-major israélien a expliqué peu après la fin des combats que Tsahal n'avait jamais eu l'intention de prendre la ville. Le chef du Hezbollah a de son côté annoncé que l'objectif de ses combattants n'était pas de tenir le terrain, mais d'infliger un maximum de pertes à l'ennemi. Pourtant, le retrait de Tsahal, après un combat terrestre d'une intensité rarement expérimentée par les soldats israéliens depuis 1973, est un échec symbolique important. Dans la guerre que se livrent les Israéliens et le Hezbollah au Liban-Sud, le contrôle de cette région de collines, où ont poussé un peu partout d'invraisemblables villas à colonnes construites par des Libanais de la diaspora, importe peu.

Bint Jbeil est devenue ces dernières années un centre de commandement du Hezbollah au Liban-Sud. Les portraits des «martyrs» tués dans des attaques contre Israël bordent les routes. À tous les carrefours, on voit une photo géante de Nasrallah, barbu et souriant. La résistance et la victoire des militants libanais face à la puissante armée israélienne à Bint Jbeil écorne sérieusement le mythe de l'invincibilité israélienne. Celles-ci auront à l'évidence, des répercusions considérables et pas exclusivement au Liban.

Le jeudi 11 octobre 2007, les équipes de démineurs de toutes les organisations spécialisées opérant dans le sud du Liban sous l'égide des Nations unies ont cessé leur travail de terrain. L'un de leurs collègues, un citoyen anglais âgé de 36 ans, a été tué dans la région de Bint Jbeil par l'explosion d'un des engins de mort contenus dans les bombes à sous-munitions tirées par l'armée israélienne dans les trois derniers jours de la guerre de l'été 2006 qui l'a opposée au Hezbollah libanais. L'arrêt de travail, par respect pour la victime, est devenu une tradition des 76 équipes de déminage - celles de l'armée libanaise exclues - en activité dans le sud du Liban, explique Dalya Farran, chargée des relations avec la presse au centre de coordination de l'ONU pour le déminage de la région. Depuis le début de leur mission, ces équipes ont perdu 13 hommes, tandis que 32 autres ont été blessés. Vingt-cinq civils ont par ailleurs été tués et 185 autres blessés par l'explosion de ces engins. En un peu plus d'un an, les démineurs ont désamorcé ou fait exploser plus de 130 000 sous-munitions. Un chiffre énorme, mais qui apparaît dérisoire au regard du près d'un million de sous-munitions non explosées disséminées sur une superficie estimée à plus de 38 millions de mètres carrés.

Le problème, explique Melle Farran, c'est qu'Israël n'a donné, à ce jour, aucune réponse aux demandes répétées de l'ONU lui réclamant des informations sur les sites visés par les bombes à sous-munitions. Autant dire que les démineurs travaillent presque en aveugle, découvrant pratiquement à tâtons les sites "contaminés". Prioritaire, le nettoyage des habitations est désormais terminé, mais les champs sont toujours infestés par ces engins. Il y en aurait même des couches superposées dans certaines zones bombardées à plusieurs reprises. JEUNES FEMMES "Juste après la guerre, on en trouvait partout : dans les arbres, sur les réverbères, sur les toits des maisons, dans les champs", raconte Jean-Claude Amand, superviseur technique de l'équipe de démineurs de l'association Fondation sud (FSD) dans le village de Siddiqine. L'urgence a été assurée par les associations qui étaient chargées de neutraliser les champs de mines laissés par l'armée israélienne lors de son retrait du Liban sud en l'an 2000. FSD et Handicap International ont pris la relève. Elles sont toutes deux financées, comme les britannique MAC et danoise DCA, par le programme humanitaire européen Echo. C'est à leurs équipes qu'est revenue la "difficile et ingrate" tâche de défrichage et de nettoyage des lieux. M. Amand, de nationalité vietnamienne, a trouvé ici certaines des sous-munitions dont l'armée américaine avait arrosé le Vietnam.

Fin juillet: 29 personnes sont tuées lors d'une incursion terrestre dans Gaza. L'offensive israélienne dans les territoires palestiniens est étendue à la Cisjordanie.


(Spencer Platt/Getty Images) La jeunesse dorée de Beyrouth
visitant les ruines de la cité après les bombardements israélien de l'été.

La commission Winograd épingle dans son rapport la gestion du conflit de 2006 par Ehoud Olmert, dont le gouvernement pourrait être menacé. La guerre du Liban en 2006 a été "un grand et grave ratage" pour Israël, d'après le rapport de la commission d'enquête israélienne sur ce conflit, rendu public le 30 Janvier 2008 soit près de dix-huit mois après la fin du conflit. "Cette guerre a été un grand et grave ratage [...] Nous avons relevé des manquements graves au plus haut niveau de l'échelon politique et militaire", lit-on dans le document présenté par le juge à la retraite, Eliahou Winograd, qui a présidé la commission d'enquête, lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Selon le rapport, l'opération terrestre aux derniers jours de la guerre n'a "pas atteint ses objectifs". "L'entrée en guerre sans une stratégie de sortie était une grave défaillance", selon le rapport qui insiste sur la gestion "déficiente" de l'échelon politique et militaire. "La conduite de la guerre a été défaillante au niveau de l'échelon politique et au niveau opérationnel, et en particulier au sein des forces terrestres". "La commission a évité de faire assumer des responsabilités personnelles mais cela ne signifie pas qu'il n'en existe pas", souligne la commission dans son rapport.

Gestion du conflit épinglée Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a reçu dans la journée le rapport de plus de 600 pages, rédigé à partir de 74 témoignages de responsables politiques et militaires, et d'experts. La commission d'enquête avait déjà épinglé la gestion du conflit par Ehud Olmert dans un rapport intérimaire publié en avril qui portait sur le début de la guerre de 34 jours contre le Hezbollah. Le nouveau rapport concerne les 28 derniers jours du conflit, dont une offensive terrestre très critiquée lancée quelques heures avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu négocié sous l'égide de l'ONU.


Beyrouth après la guerre

12 août : le Conseil de sécurité adopte la résolution 1701 appelant à la cessation des hostilités au Liban. Le Liban puis Israël approuvent la résolution. Le Hezbollah s'engage à cesser tout acte d'hostilité. La résolution prévoit de donner des moyens et des effectifs supplémentaires à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui aura pour mission d'épauler la force armée libanaise de 15 000 hommes que le gouvernement s'est engagé à déployer au Liban-Sud.

14 août : entrée en vigueur de la cessation d'hostilités entre Israël et le Hezbollah. En un mois, la guerre a fait près de 1200 morts et 900 000 déplacés au Liban; 150 morts et 400 000 déplacés en Israël.

Tout le monde en convient, l’armée israélienne a perdu la guerre des 33 jours. Et ce, en dépit de son incroyable supériorité en armements et de ses dizaines de milliers de soldats. Pourtant, les observateurs, israéliens notamment, avaient averti que le Hezbollah disposait d’une infrastructure sophistiquée et de combattants redoutables. On ne les a pas écoutés. Pourquoi ? C’est admis en Israël, le groupe dirigeant actuel autour d’Olmert ne brille pas par son intelligence. La pitoyable prestation du ministre de la Défense et chef du parti Travailliste, Amir Peretz, s’est ajoutée à la médiocre performance du reste du gouvernement.

Hezbollah a marqué beaucoup de points. Sur le plan militaire, la résistance libanaise a fait éclater le mythe de l’infaillibilité de Tsahal. Au point où les généraux israéliens s’interrogent. Que faire la prochaine fois ? Bombarder de haut et de loin ne donne rien. Occuper le terrain avec des dizaines de milliers de soldats n’est pas une solution dans un contexte où ce mouvement dispose d’une profonde base populaire. Pire encore, sur le plan politique, l’opération américano-israélienne a renforcé l’assise du Hezbollah tout en minant la crédibilité de l’opposition au mouvement, regroupée autour du clan Hariri. Mais le Hezbollah a aussi ses points de vulnérabilité. Quoi qu’on en dise, l’organisation composée de chiites libanais, devenue de facto un « mouvement de libération », garde sa marque communautaire. Entre-temps cependant, Hezbollah reste maître du terrain. Il pourra même consolider ses positions, notamment en organisant de façon très efficace la reconstruction du sud du pays - bien avant les agences dites humanitaires.

1er septembre: la communauté internationale s'engage à verser 500 millions de dollars d'aide aux Palestiniens, lors d'une réunion de donateurs à Stockholm. Les Territoires palestiniens traversent une grave crise financière depuis la suspension de l'aide internationale et le gel des droits de douane par Israël au printemps 2006.

Les destructions provoquées par les bombardements israéliens se montaient lundi soir à deux milliards de dollars. Cette évaluation détaillée devait être présentée mercredi par le Premier ministre libanais lors de la Conférence de soutien au Liban à Rome.

1er octobre: affrontements sanglants entre milices du Hamas et du Fatah.

30 octobre : le premier ministre élargit sa coalition au parti russophone d'extrême droite Israël Beitenou, dirigé par Avigdor Lieberman.


1er-8 novembre : baptisée «Nuages d'automne», une offensive terrestre et aérienne israélienne dans la bande de Gaza, ainsi que les incursions menées parallèlement durant cette période en Cisjordanie, provoquent la mort de près de 60 Palestiniens.


29 novembre, Hébron, Cisjordanie. Eshaq Rfaeya avait construit sa maison
sans le permis de l’occupant. (AP)

14 décembre: le convoi du Premier ministre Ismaël Haniyeh est pris pour cible par des tirs en traversant la frontière entre l'Egypte et Gaza. Le Hamas accuse le Fatah. Des affrontements armés éclatent entre les partisans des deux mouvements. En neuf mois, les violences interpalestiniennes ont fait 320 morts.

2007
30 avril : le rapport intermédiaire de la commission d'enquête sur la guerre du Liban («commission Winograd»), met en cause la mauvaise gestion de ce conflit par le Premier ministre, le ministre de la défense, Amir Peretz et le chef d'Etat Major, Dan Haloutz.
14 juin : le Hamas met en déroute les combattants du Fatah et prend le contrôle de la totalité du territoire de Gaza. Mahmoud Abbas déclare l'état d'urgence, limoge le gouvernement d'union nationale et charge Salam Fayyad, ancien ministre des finances de former un cabinet d'urgence.
18 juin : l'Union européenne, suivie par les États-Unis, décide de rétablir son aide financière directe à l'Autorité palestinienne et de normaliser avec elle ses relations, suspendues en mars 2006, après la victoire électorale du Hamas.
15 juillet : investiture de Shimon Pérès, élu Président par la Knesset le 13 juin. Il succède à Moshe Katzav, suspendu de ses fonctions en janvier 2007 en raison de son implication dans une affaire de viol et de harcèlement sexuel.

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Blocus de Gaza

28 octobre 2007 : Israël impose des sanctions économiques à la Bande de Gaza décrétée "entité ennemie".


novembre 2007 un soldat israélien et un palestinien face à face.

26-28 novembre 2007: conférence internationale à Annapolis (Etats-Unis). Ehud Olmert et Mahmoud Abbas s'engagent à conclure un traité de paix avant la fin 2008.

2008
Février-mars : offensive de l'armée israélienne contre la Bande de Gaza. Elle provoque la mort de près de 130 Palestiniens.
19 juin : après des mois de médiation égyptienne, un cessez-le-feu est conclu pour six mois entre Israël et le Hamas à Gaza. Israël s'engage à lever progressivement le blocus imposé depuis le coup de force du Hamas sur le territoire palestinien en juin 2007.

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2008/2009 Israël écrase Gaza


ZEP - Palestine

le refus de la communauté internationale de reconnaître le résultat des élections législatives de janvier 2006, qui ont vu la victoire des candidats du Hamas, a contribué à l’escalade israélienne ; ainsi que le refus d’entériner réellement l’accord de la Mecque entre le Fatah et le Hamas ; - l’Union européenne et la France en particulier, quelles que soient leurs prises de position, encouragent concrètement la politique israélienne, notamment en récompensant Israël par le rehaussement des relations entre Israël et l’Union européenne, malgré les violations répétées par Israël de tous ses engagements (diminution du nombre de check-points, démantèlement des colonies « illégales », etc.) - enfin, rappelons cette vérité d’évidence trop souvent occultée : la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est sont maintenant occupés depuis plus de quarante ans. C’est cette occupation qui est la source de toutes les violences au Proche-Orient.

 


http://www.europalestine.com

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La proposition de tous les pays arabes et préconisée par le Hamas est claire : la paix contre les frontières de 1967.

Rapport du Groupe de travail chargé d’étudier le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), 24 septembre 2008 (M. Jonas Jølle, de la Norvège) : « ..l’UNRWA est préoccupé par les droits portuaires et autres droits de passage qu’il doit payer à Israël (132 500 dollars en 2007, et près de 92 000 dollars, de janvier à juin 2008) et qui vont en augmentant du fait des procédures de sécurité concernant les produits humanitaires que l’Office importe et qui transitent par Israël, quand il s’agit des envois destinés à la population de la bande de Gaza. L’Office estime que le paiement de ces droits de passage représente un impôt direct dont il devrait être exempté en vertu de la Convention de 1946 sur les privilèges et immunités des Nations Unies. »


sans commentaire...

19 Juin 2008 cessez-le-feu négocié entre le Hamas et Israël sous l’égide de l’Egypte.

Juillet-août : à la suite d'un attentat meurtrier à Gaza imputé au Fatah, la police du Hamas déclenche des opérations de répression sur le territoire. Elle attaque le bastion du clan familial Helles (pro-Fatah). A la demande de Mahmoud Abbas, Israël accepte de secourir 180 membres du clan, pour leur permettre de se réfugier dans l'Etat hébreu.

30 juillet : mis en cause par la justice pour des affaires de corruption, Ehud Olmert annonce son retrait du pouvoir en septembre.

25 août : Israël libère 198 prisonniers palestiniens.

Septembre : après la mort d'un policier abattu à Gaza par des membres du clan Doghmouch, famille liée à des organisations criminelles, les forces de sécurité du Hamas attaquent le bastion du clan pour arrêter les suspects. Les combats font onze mort.

22 septembre : Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères, qui a remporté les primaires du parti Kadima, est chargée de former un gouvernement.

le 4 novembre Israel romp le cessez le feu et mène un assaut dans la bande gaza.

4 novembre : l'armée israélienne effectue une incursion à Gaza causant la mort de six activistes palestiniens. Le Hamas réplique en tirant une cinquantaine de roquettes en direction du territoire israélien.

Le siège d’Israël de Gaza a commencé le 5 novembre, le lendemain d’un assaut israélien contre la bande, conçu sans aucun doute afin de miner la trêve entre Israël et le Hamas établie en juin dernier. Bien que les deux côtés aient violé l’accord auparavant, cette incursion était d’une échelle différente. Le 5 novembre le gouvernement israélien a scellé toutes les entrées et sorties de Gaza. (..). Selon Oxfam il n’a été permis qu’a 137 camions de nourriture de pénétrer dans Gaza au mois de novembre. Ceci signifie qu’une moyenne de 4,6 camions par jour a pu gagner la bande contre une moyenne de 123 au mois d’octobre de cette année et 564 en décembre 2005. Les deux fournisseurs principaux de nourriture dans Gaza sont l’UNRWA et le Programme Alimentaire Mondial (PAM). L’UNRWA nourrit à elle seule approximativement 750.000 personnes à Gaza, ce qui exige l’entrée de 15 camions de nourriture quotidiennement dans cette bande.

Entre le 5 novembre et le 30 novembre, seulement 23 camions sont arrivés, autour de 6 pour cent du total nécessaire ; 12 camions dans la semaine du 30 novembre, soit 11 pour cent de ce qui est exigé. Trois jours sont passés au mois de novembre où l’UNRWA a manqué de nourriture, avec comme résultat que pendant ces 3 jours 20.000 personnes n’ont pu recevoir leur ration. Selon John Ging, le directeur de l’UNRWA dans Gaza, la plupart des personnes qui reçoivent cette aide en nourriture en sont complètement dépendantes.

14 décembre : Khaled Mechaal, dirigeant en exil du Hamas, annonce que la trêve avec Israël ne sera «pas renouvelée» le 19 décembre en raison de la poursuite du blocus de la bande de Gaza.

15 décembre : Israël libère 227 prisonniers palestiniens.

Le 18 décembre l’UNRWA a suspendu toute distribution de nourriture qu’elle soit urgente ou régulière à cause du blocus. Le PAM a eu des problèmes similaires, envoyant seulement 35 des 190 camions prévus pour couvrir les besoins de Gaza jusqu’au début de février (six de plus ont été permis entre le 30 novembre et le 6 décembre). Et ce n’est pas tout : le PAM doit payer un loyer pour emmagasiner la nourriture qui n’est pas envoyée à Gaza. Ce coût s’est élevé a $215.000 pour le seul mois de novembre. Si le siège continue, le PAM devra un loyer supplémentaire de $150.000 pour l’emmagasinage du mois de décembre, de l’argent qui ne sera pas utilisé pour aider les Palestiniens mais profitera au business israélien.

Samedi 27 décembre 2008 L'opération "PLOMB DURCI"

l’aviation israélienne a mené des raids meurtriers contre Gaza. Selon les autorités israéliennes, les lieux visés étaient des centres de commandement du Hamas et de ses forces armées. Le bilan de cette journée s’élève à plus de 270 morts et plusieurs centaines de blessés. De nombreux civils ont été touchés, comme le rapporte le correspondant du New York Times à Gaza, Taghreed El-Khodary

« A l’hôpital de Shifa, de nombreux corps gisaient devant la morgue, attendant que leur famille vienne les identifier. Beaucoup étaient démembrés. A l’intérieur, la famille d’un bébé de cinq mois qui avait été grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus. Débordé, le personnel de l’hôpital semblait incapable de fournir une aide. A la station de police de Gaza, au moins quinze agents de la circulation qui s’entraînaient ont été tués sur le coup. Tamer Kahrouf, 24 ans, un civil qui travaillait sur un site de construction à Jabaliya, dans le nord de Gaza, explique que ses deux frères et son oncle ont été tués sous ses yeux quand l’aviation israélienne a bombardé un poste de sécurité aux alentours. Kahrouf est blessé et saigne de la tête. » Victime depuis plusieurs semaines d’un blocus total, Gaza (et ses médecins bien sûr) est dans l’impossibilité de soigner les blessés dans des conditions normales.

Selon un commentateur israélien qui défend le point de vue de son gouvernement,...Ron Ben-Yishal, explique le 27 décembre sur le site Ynet la stratégie israélienne : « Shock Tretment in Gaza ». « Ce qui a commencé à Gaza samedi matin est apparemment une action limitée visant à obtenir un cessez-le-feu à long terme entre le Hamas et Israël selon des termes favorables à Israël. Ces termes comprendraient la fin des attaques au mortier et à la roquette ; la fin des attaques terroristes à travers la frontière de Gaza ; des négociations sérieuses pour la libération de Gilad Shalit ; et un arrêt du renforcement militaire du Hamas. Le moyen pour garantir les objectifs mentionnés est, littéralement, un “traitement de choc”. Ainsi, le Hamas ne sera plus capable d’être à l’initiative, et c’est Israël qui prendra l’initiative et montrera au Hamas qu’il répondra de manière “disproportionnée” chaque fois que les résidents du Negev occidental seront frappés. A ce stade, nous ne parlons pas de renverser le régime du Hamas, mais plutôt de formuler de nouvelles règles du jeu et d’un effort pour pousser le Hamas à accepter un nouveau cessez-le-feu. » http://blog.mondediplo.net/2008-12-28-Gaza-choc-et-effroi . L'un des problèmes est bien là, il est avoué, la réaction d'Israel est disproportionnée.

la salve d’ouverture israélienne n’est pas une opération “chirurgicale” ou une frappe limitée. C’est l’assaut le plus violent sur Gaza depuis que ce territoire a été conquis en 1967. » selon Amos Harel Sur le site en ligne du quotidien Haaretz.

Armes interdites

"des médecins norvégiens ont déclaré au correspondant de Press TV, Akram al-Sattari, qu’ils avaient trouvé des traces d’Uranium Appauvri dans le corps de certains habitants blessés depuis le début de l’offensive lancée par Israël le 27 décembre sur la bande de Gaza. Ce témoignage vient après que les tanks et les troupes israéliens aient franchi la frontière dans la nuit de samedi à dimanche et lancé une offensive terrestre, après huit jours de bombardements intensifs par l’aviation et la marine israélienne." http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=80443§ionid=351020202%3C/i%3E.

la déclaration des médecins norvégiens citée par Press TV avec quelque retard semble correspondre à l’interview télévisée donnée par le Dr Mads Gilbert et retransmise par la chaîne Al-Jazeera dans la nuit du 31 décembre (http://www.gnn.tv/B30595). C’est dès cette date, en effet, que le médecin norvégien mentionne des traces de radioactivité trouvées chez des blessés, donc chez des victimes de la première phase de l’offensive israélienne, lors des tout premiers bombardements aériens. Durant cette phase, les autorités israéliennes ont révélé avoir fait usage en nombre des GBU-39, des bombes de fabrication américaine fraîchement livrées (à 1000 exemplaires) début décembre 2008, par les États-Unis à Israël. Les caractéristiques "miraculeuses" de cette bombe d’avant-garde ont largement été vantées dans la presse israélienne : elles sont censées pouvoir opérer des frappes encore plus « chirurgicales » que d’habitude, au beau milieu de la population Gazaouie. Si les Israéliens sont largement prolixes, pour une fois, sur leur arsenal, ils taisent pourtant l’essentiel de l’information, la seule qui soit à même d’expliquer les "performances" de ces nouveaux engins de terreur : le fait qu’ils doivent contenir de l’Uranium appauvri.

Le 5 janvier, dans une autre interview publiée par Press TV, à la question : "Que pouvez-vous dire à propos de ce que vous avez trouvé concernant l’uranium ?", le Dr Gilbert répondra prudemment : "Sur nos découvertes concernant l’uranium, je ne peux pas vous en dire beaucoup, mais ce que je peux vous dire, c’est que la preuve est faite que les Israéliens utilisent un nouveau type d’armes avec un puissant explosif appelé "Dense Inert Metal Explosive" (DIME) composé d’un alliage au tungstène." http://acdn.france.free.fr/spip/breve.php3?id_breve=783&lang=en

Gaza : la responsabilité directe de la France et de l’Union Européenne le 27.12.2008

Du blocus à l’assassinat collectif

L’armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 150 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l’armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l’impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l’Union Européenne. Il est le résultat direct du « rehaussement de la coopération avec l’UE » imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen. (...) Il n’y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l’oppression. Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d’affronter la réalité de l’occupation, aboutissent à l’impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix. L’Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L’UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l’ONU pour faire cesser l’agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza. http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=448

Il est intéressant de noter que les commentateurs israéliens, comme la plupart des commentateurs de la presse occidentale, omettent de signaler la raison la plus importante de l’échec du cessez-le-feu de six mois, qui a duré du 19 juin au 19 décembre. Comme nous l’a confirmé Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas la semaine dernière, l’accord comprenait, outre le cessez-le-feu, la levée du blocus de Gaza et un engagement de l’Egypte d’ouvrir le passage de Rafah. Or, non seulement Israël a violé l’accord de cessez-le-feu en lançant une attaque qui a tué plusieurs personnes le 4 novembre, mais les points de passage n’ont été rouverts que très partiellement, et le blocus s’est même renforcé ces dernières semaines. La population, qui était largement favorable à l’accord en juin, exige aujourd’hui une clarification : ou la guerre, ou l’ouverture inconditionnelle des points de passage et l’arrêt du chantage permanent qui permet à Israël d’affamer à petit feu (et de priver de soins) la population.

La sénatrice Nathalie Goulet, membre de l’Union centriste, membre de la commisssion des affaires étrangères, a publié la déclaration suivante : « Comme toujours, Israël fait un usage excessif de la force dans l’indifférence de la communauté internationale, qui laisse se dégrader la situation à Gaza depuis des mois et des mois. Il ne faut blâmer ni l’Iran ni le Hamas, mais l’inertie de la communauté internationale, le soutien sans faille de la politique américaine à Israël et l’intolérable “double standard” des organisations internationales. Israël viole depuis quarante ans des dizaines de résolutions onusiennes, sans embargo, sans sanctions et en toute impunité. La situation est insupportable pour les habitants civils de Gaza depuis des années. La situation n’a fait que se dégrader, avec son cortège d’humiliations et une soif de vengeance. Œil pour œil rendra le monde aveugle, disait Gandhi. Cela fait trop, trop longtemps que nous sommes aveugles et sourds aux souffrances du peuple palestinien. » http://www.senateurgoulet.org/
http://www.senateurgoulet.org/communique.php

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attaque de la flotille de la liberté

Le dimanche 28 décembre au matin, les agences de presse annonçaient que l’armée israélienne massait ses troupes terrestres autour de Gaza. Les bombardements avaient repris, les raids israéliens ayant cette fois touché notamment une mosquée et une station de télévision.

(AFP)Le Hamas empêche des centaines de Palestiniens blessés dans les raids aériens israéliens de quitter Gaza pour être soignés en Egypte, a déclaré dimanche 28 le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit.

Par ailleurs, Israël viole le droit humanitaire et commet des crimes de guerre, comme le démontre Gilles Devers sur son blog « Actualités du droit », le 30 décembre, dans un envoi intitulé « Qu’est-ce qu’un crime de guerre? ». « Chacun peut avoir l’analyse qu’il veut des évènements de Gaza, dans leurs implications militaires, diplomatiques, et de politique interne. Ce n’est pas mon propos. En revanche, il y a des réalités objectives qui sont sont sous nos yeux. Je précise que si Israël contrôle les images, la chaîne Al Jazeera diffuse toute l’information suffisante pour dire l’évidence : Israël commet ces jours-ci des crimes de guerre à Gaza. » « Et il y a récidive.

La convention de 1949 sanctionne également à l’article 49 la construction de colonies dans des terres occupées, et à l’article 53 la destruction de propriétés en l’absence d’impératifs militaires.

L’installation des colonies et l’édification du mur en territoire palestinien sont ainsi contraires à la convention, comme la Cour internationale de Justice l’a affirmé dans un avis du 9 juillet 2004.

Et le massacre de Sabra et Chatila en septembre 1982 — pour ne citer que lui — n’a encore jamais été jugé. Alors, j’entends déjà : mais c’est le Hamas qui a commencé ! et que faites-vous des tirs de roquettes sur Sderot ! et Condoleezza Rice qui impute la responsabilité au Hamas ! et Mahmoud Abbas qui déplore la rupture de la trêve ! et les forces de tous les dangers qui soutiennent ce Hamas ! et ce Hamas qui divise le monde arabe… Ce n’est pas le problème. Israël n’a pas le droit de fouler au pied la convention qu’il a signée. Convention qui, pour que les choses soient bien claires, indique qu’elle est rédigée pour les temps de guerre, et que les règles fixées ne peuvent être remises en cause pour des motifs de sécurité. L’armée d’Israël est forte, mais elle viole le droit international. Auteur de crimes de guerre, le gouvernement d’Israël, conduit par un homme destitué pour cause de corruption, en sursis car les forces politiques sont dans l’incapacité de former une coalition majoritaire, s’enfonce dans la violence sans être capable d’offrir la moindre solution diplomatique. »

31 décembre 2008 Soixante parlementaires britanniques de toutes tendances ont appelé à l’arrêt immédiat des massacres dans un texte publié par le quotidien The Guardian (31 décembre). Cet appel a été lancé par Richard Burden, député travailliste. En France, la sénatrice Nathalie Goulet a lancé elle aussi un appel en ce sens.

Dans la nuit du samedi 3 janvier 2009, l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre à Gaza, prenant ainsi le relais de ses attaques aériennes commencées le 27 décembre. Elle utilise tous les moyens à sa disposition : chars, tirs d’artillerie, bombardements, etc. La situation est d’autant plus inquiétante que, malgré une décision de la Cour suprême, Israël interdit l’entrée du territoire aux journalistes. Human Rights Wach, dans un communiqué daté du 5 janvier à Jérusalem, a demandé aux autorités israéliennes de laisser entre à Gaza les journalistes et les observateurs. Selon des sources palestiniennes, au moins 12 personnes ont été tuées à la suite de tirs d’artillerie dans la ville de Beit Lahiya. Une ambulance envoyée sur place a été aussi frappée, ce qui a paralysé les secours. Une vidéo diffusée par Sabbah-TV montre quelques victimes de « bavures » israéliennes sur un marché.

Dans son livre Guerres justes et injustes, le philosophe américain Michael Walzer notait : « Le tir aux pigeons n’est pas un combat entre combattants. Lorsque le monde se trouve irrémédiablement divisé entre ceux qui lancent les bombes et ceux qui les reçoivent, la situation devient moralement problématique. » On est, à Gaza, dans la situation soulignée par Michel Warschawski sur son blog sous le titre « Blaming the “Two Sides” : Worse than the Killers » (30 décembre). Renvoyer dos à dos les deux adversaires, c’est faire comme si nous avions face à face deux armées.

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Les 12 règles que tout le monde doit avoir en tête sur le Proche-Orient

Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend et alors cela s'appelle des représailles.

Règle numéro 2 : Les arabes Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l'autre camp. Quand ils le font cela s'appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 :Les israéliens peuvent tuer des civils arabes et ça s'appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d'enlever autant de Palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à ce jours dont près de 300 enfants). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", « Hamas » il faut toujours rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran ».

Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l'Europe », car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de France Info. F. Culture, et des chaines TV.

Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique. Nouvelle règle :

Règle N°11 : GAZA : Si vous parlez des bombardements israéliens et de l’invasion terrestre, si vous parlez du bombardement des hôpitaux, des mosquées, des écoles, des habitations et de la centaine d’enfants innocents assassiné par l’armée israélienne, n’oubliez pas de commencer la phrase par : « En riposte aux tirs de roquettes du Hamas, l’armée israélienne etc.…. »

Règle numéro 12 : Si vous n'êtes pas d'accord avec ces règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que vous êtes un dangereux islamiste antisémite.

José Luis MORAGUES université Paul Valéry Montpellier III France


GAZA MANIF PARIS
3 janvier 2009

4 janvier

Après une semaine de combats et au regard de l'inertie de la communauté internationale et de la passivité de la classe politique française, le senateur Nathalie Goulet appelle les parlementaires français à suivre leurs collègues anglais et à s'engager fermement dans une déclaration sommant les belligérants de cesser les hostilités à Gaza. L'offensive terrestre des Israéliens montre encore une fois la disproportion des moyens utilisés par Tzahal. La violation le 04 novembre du cesser le feu par l'armée israelienne a conduit à une escalade qu'il faut tenter de stopper. Le monde arabe est divisé sur cette question et c'est une chance, car une telle dégradation est de nature à enflammer toute la région.

pour ceux qui ont le coeur bien accroché ou pour ceux qui malgré la difficulté veulent toucher l'horreur du doigt je vous suggère cette galerie de photos: http://www.elfarra.org/gallery/gaza.htm


gaza:fight in florida
Répression d'une manif de soutien en Floride

 

5 janvier

Les bombardements sont incessants, les hôpitaux débordent de blessés, les enfants sont en état de choc quand ils ne tombent pas sous les obus. A Gaza, la crise humanitaire menace.
http://actualites.sfr.fr/actualites-en-video/10eme_jour_de_guerre_a_Gaza-266288/

6 janvier: "J'étais en reportage depuis le matin avec des ambulanciers. Nous nous trouvions à l'hôpital de Kamel Adwan. Puisque le téléphone ne fonctionne presque plus et que les portables sont coupés, les gens n'ont plus le moyen de contacter les services d'urgence. Alors, dès qu'il y a une grosse explosion, les ambulanciers se rendent sur les lieux. En début d'après-midi, on s'est dirigé vers le quartier de Jabaliyah parce qu'une colonne de fumée s'élevait de cette direction. On est arrivé dans une boucherie. Des bombes ou des obus, on ne savait pas alors qu'il s'agissait de deux obus de chars, avaient désintégré une école gérée par l'Onu dans le quartier de Fakhoura. "On a chargé les morts sur les blessés..." Dans ce bâtiment, des civils des villages du nord avaient trouvé refuge. C'était la panique. Des bouts de corps, du sang, des vêtements... Quand je suis arrivé, un petit garçon de dix ans, légèrement blessé, est sorti des ruines avec le corps sans tête de sa petite soeur de cinq ans. On a chargé les morts sur les blessés, les blessés sur les morts dans les ambulances déglinguées, dans des coffres de voitures. J'ai compté 21 morts. Pendant ce temps, les Israéliens continuaient de tirer. A l'hôpital principal, c'était une boucherie. L'entrée, les couloirs, la morgue étaient pleins de sang et de corps. Les gens avaient des crises d'hystérie. J'ai craqué à mon tour. Je n'ai qu'une envie: pleurer". Radjaa Abou Dagga, le reporter de France 24 à Gaza et correspondant pour le journal Ouest France.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-40-tues-dans-une-ecole-de-l-Onu-a-Gaza-FONT-SIZE=3-TeMOIGNAGE-EXCLUSIF-FONT-_39382-790680_actu.Htm
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Attaque-d-une-ecole-de-l-Onu-a-Gaza-on-est-arrive-dans-une-boucherie-font-size=3-TeMOIGNAGE-SONORE-font-_39382-790740_actu.Htm

Abou Obeida, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam (branche armée du Hamas), sur Al-Aksa TV, la chaîne du mouvement, visage masqué par un keffieh rouge a promis aux soldats israéliens une sanglante guérilla urbaine : « Nous vous avons préparé des milliers de combattants, qui vous attendent à chaque coin de rue et vous accueilleront avec du feu et du fer. » Selon Radjaa Abou Dagga, le reporter de France 24 à Gaza, les combattants palestiniens ont, pour la première fois, utilisé des RPG-29, une arme antichars puissante et précise dont disposent le Hezbollah libanais, la Syrie et l'Iran. Sur le terrain, les accrochages entre soldats israéliens et brigadistes palestiniens se sont multipliés, hier, dans deux bastions du Hamas - le quartier de Zeitoun et le camp de Jabaliya - ainsi qu'à Beit Lahya, au nord de Gaza d'où partent les roquettes qui visent les villes israéliennes de Sdérot, Ashdod et Ashkelon..

Après une pause nocturne, les blindés ont repris leur mouvement d'encerclement, pour finalement s'enfoncer dans Gaza City, secoué, hier soir, par de violents combats. « Nos forces progressent comme prévu et devancent même les plans », assurait le général Avi Benayahou, porte-parole en chef de l'armée israélienne. La ville était, hier, coupée du sud du territoire, par où arrivaient vivres, essence et munitions en provenance d'Égypte, et privée d'électricité, hier soir.

Gaza Un nouveau bilan de source médicale palestinienne fait état de quarante-trois personnes tués et de plus de 100 blessées dans l'attaque israélienne de mardi dans le périmètre d'une école gérée par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza,

Gaza Une source médicale et un porte-parole de l'ONU indique que cinq Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens de deux écoles gérées par l'ONU à Gaza-ville et dans le sud de la bande de Gaza.

Jérusalem Trois soldats israéliens ont été tués et 24 ont été blessés lundi soir dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu'un char israélien a fait feu par erreur sur leur position, annonce un porte-parole de l'armée israélienne.

Le Venezuela expulse l'ambassadeur d'Israël

7 janvier

Jérusalem L'ONU dément la présence de combattants palestiniens dans une école qu'elle gère dans la bande de Gaza, où plus de 40 personnes ont été tuées la veille dans une attaque israélienne.

Paris Selon Franck Joncret, chef de mission pour Médecins Sans Frontières, "les trêves des bombardements à Gaza est une mesure dérisoire face à la violence extrême frappant les civils de manière indiscriminée". "La communauté internationale ne peut se satisfaire de trêves partielles, largement insuffisantes pour apporter une assistance vitale aux populations". Israël "sème la terreur au sein d'une population urbaine prise au piège et qui n'ose plus sortir de chez elle pour obtenir des soins".

Sao Paulo Le rapporteur de l'ONU sur les droits de l'homme dans les Territoires palestiniens, Richard Falk, accuse Israël de commettre "un crime contre l'humanité" à Gaza et a estimé que les responsables israéliens devaient être jugés.

Rome La bande de Gaza "ressemble de plus en plus à un camp de concentration", estime le cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican.

Paris Dans un communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples "condamne la sauvagerie des bombardements israéliens qui ont pris pour cible trois écoles gérées par l'ONU"

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

8 janvier

Michel Warschawski est le président du mouvement israélien Centre d'information alternative. Anti-sioniste, il souhaite le remplacement d'Israël par un État dit bi-national.

Son article:

Il faut le dire et le repeter : ce n’est pas une guerre qui se deroule dans la Bande de Gaza, mais un carnage realise par la troisieme force aerienne du monde contre une population civile sans defense. Il faut le dire et le repeter : le carnage de Gaza n’est pas une reaction "disproportionnee" aux roquettes que tirent les militants du Jihad Islamiste et autres groupuscules palestiniens sur les localites israeliennes proches de la Bande de Gaza, mais une action premeditee et preparee de longue date, ce que reconnaissent d’ailleurs la plupart des commentateurs israeliens.

Il faut le dire et le repeter : ces tirs de roquettes ne sont pas, comme veulent nous le faire croire certains diplomates europeens, des "provocations que rien ne peut expliquer", mais des ripostes, assez derisoires il faut le reconnaitre, a un embargo sauvage impose par Israel, depuis un an et demie, au million et demie de residents de la Bande de Gaza, femmes, enfants, vieillards compris, avec la collaboration criminelle des Etats-Unis mais aussi de l’Europe.

Il faut le dire et le repeter : il ne s’agit pas, comme on essaie de l’expliquer a tous ceux qui ont la mémoire courte ou selective, un acte d’auto-defense, longtemps retarde, face a une agression palestinienne que rien ne justifiait. Ehoud Barak l’avoue sans probleme, cela fait des mois que l’armee israelienne se preparait a frapper l’"entite terroriste" denommee Gaza. Comme l’expliquait avec pertinence Richard Falk, rapporteur special de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires occupes, quand on definit comme "entite terroriste" une zone peuplee par un million et demie d’etres humains, on entre dans la logique du genocide.

Tout comme l’attaque du Liban en 2006, l’agression israelienne s’inscrit dans la guerre globale permanente et preventive des strateges neo-conservateurs en place a Tel Aviv, et pour quelques mois encore, a la Maison Blanche. Comme son nom l’indique, cette strategie est preventive, et n’a nul besoin de pretextes immediats et tangibles : l’occident democratique serait menace par un ennemi global que l’on a d’abord identifie comme "le terrrorisme international" puis comme "terrorisme islamiste" pour devenir finalement l’Islam tout court. Le "choc des civilisations" de Huntington n’est pas une description de la realite politique internationale, mais le cadre ideologique de la strategie offensive des neo-conservateurs americains et israeliens, telle qu’elle a été elaboree en commun des la seconde moitie des annees quatre-vingt. Dans cette strategie de guerre, la menace islamiste est venue remplacer ce qu’avait été le danger communiste pendant la guerre froide : un ennemi global qui justifie une guerre globale.

8 Janvier

Israël touché par des roquettes libanaises, la Finul renforce ses troupes au sud du Liban. Au moins quatre roquettes tirées depuis le Liban se sont abattues sur l'ouest de la Galilée, dans le secteur de la ville de Nahariya et du kibboutz Kabri, faisant cinq blessés légers. La Finul (Forces intérimaires des Nations unies au Liban) a expliqué au point.fr être pour le moment "à la recherche des éléments de terrain". Elle a ensuite fait état "d'au moins trois roquettes tirées en direction d'Israël de la région de Tair Harfa , située à 7 km à l'est de (la ville côtière de) Naqoura". Des tirs "immédiatement détectés par les radars Cobra déployés par le contingent français de la Finul", selon une source militaire française, et auxquels l'armée israélienne a riposté par des tirs de mortier. Le Hezbollah chiite, par la voix du ministre du Travail libanais qui représente le mouvement, dément son implication. Ces attaques font cependant craindre la création d'un nouveau front au Liban. D'après le quotidien Haaretz , le général israélien Amos Yadlin avertit que le Hezbollah "pourrait mener une attaque limitée à la frontière, par le biais d'un groupe palestinien". L'armée israélienne s'est mise en état d'alerte maximale à sa frontière nord. De son côté, la Finul annonce le renforcement de ses troupes au sud du Liban.

Résolution pour un cessez-le-feu. Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont proposé jeudi matin aux pays arabes un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Les tractations se poursuivaient encore jeudi soir à 20 heures.

Des dizaines de chars en provenance d'Israël sont entrés dans Gaza, et des raids aériens - qui n'auraient pas fait de victimes - se sont déroulés sur Rafah. Tsahal a largué mercredi soir des tracts sur la ville située près de la frontière égyptienne, sommant la population de la zone frontalière de quitter les lieux en raison de prochains bombardements contre des tunnels palestiniens de contrebande, dont le nombre est évalué entre 250 et 500.

9 janvier

Jérusalem La Croix-Rouge internationale accuse l'armée israélienne de l'avoir empêché d'accéder à des blessés palestiniens à Gaza.

Jérusalem L'ONU affirme que l'armée israélienne a bombardé en début de semaine une maison de Gaza où elle avait rassemblé 110 civils, tuant 30 personnes.

Paris La France condamne les tirs contre un convoi de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), qui ont provoqué la mort d'un chauffeur.

Washington Selon l'ONU, les enfants représentent 257 des quelque 758 morts et 1.080 des 3.100 blessés recensés dans l'étroite bande côtière depuis le déclenchement de l'opération "Plomb durci" le 27 décembre.

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

10 Janvier

Ce vendredi, le PCHR, le Centre palestinien pour les droits de l’homme à Gaza, a accusé dans un communiqué les Israéliens d’utiliser des bombes au phosphore sur la bande de Gaza. Raji Sourani, le président du Centre palestinien, a déclaré : « ce n’est pas la première fois que nous [PCHR] avons constaté que les Israéliens utilisent des armes chimiques interdites contre les populations civiles de Gaza.

Marc Garlasco, analyste au HRW [Human Rights Watch], a déclaré dans une interview à la télévision française (chaîne 4) que « l’artillerie israélienne a tiré des obus incendiaires au phosphore blanc sur la ville de Gaza ». Garlasco a ajouté : « J’étais à la frontière au cours des derniers jours, et j’ai vu l’artillerie israélienne tirer des obus au phosphore blanc sur les camps de réfugiés ».

es Israéliens ont été également accusés d’utiliser des bombes au phosphore contre des cibles civiles au Liban durant la guerre de 2006. Au début les Israéliens ont nié ces accusations, mais lorsqu’à la suite d’une enquête ces faits ont été très largement prouvés et confirmés, les Israéliens n’ont pu nier l’évidence.

 

Manifestations de soutien dans toutes les grandes villes de France, Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg, Toulouse DIjon etc etc: http://www.dailymotion.com/search/manif%2Bsoutien%2Bgaza/1


Gaza Manif de soutien [news] EU 100109
dans le monde arabe

Manif de soutien à Gaza – Paris 10 janvier 2009
Résistance! Résistance! de Paris à Gaza !

L'ONU reprend son action humanitaire. Les Nations unies vont reprendre la distribution d'aide aux habitants de la bande de Gaza, après avoir reçu des assurances en matière de sécurité de la part d'Israël. L'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), bien que déplorant une situation humanitaire "critique", avait suspendu depuis jeudi ses opérations à Gaza après qu'un de ses convois eut été touché par des obus israéliens et un chauffeur palestinien tué.

Plus de 800 morts chez les palestiniens, Israël continue ses bombardements. Israël a poursuivi ses bombardements dans la nuit de vendredi à samedi, ignorant un appel du Conseil sécurité de l'ONU à un cessez-le-feu immédiat des hostilités qui ont déjà fait au moins 815 morts chez les Palestiniens. De nombreux raids aériens israéliens ont visé dans la nuit de vendredi à samedi des maisons à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, et dans le quartier de Zeïtoun, à la périphérie de la ville de Gaza. L'armée israélienne assure avoir attaqué "plus de quarante" cibles à Gaza, notamment des sites de lancement de roquettes et des tunnels de contrebande à la frontière entre Gaza et l'Egypte. Un Palestinien a été tué dans le bombardement d'une maison du camp de réfugiés de Chati, limitrophe de Gaza-ville. La décision de poursuivre la guerre avait été prise vendredi par le cabinet de sécurité israélien, le Premier ministre Ehud Olmert ayant jugé la résolution de l'ONU inapplicable.

12 janvier

Genève Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU adopte une résolution qui "condamne vigoureusement l'opération israélienne" menée dans la bande de Gaza.

13 janvier

Genève La situation dans la bande de Gaza constitue un "test pour notre humanité", estime un responsable de l'ONU en déplorant que les 1,5 million de civils palestiniens soient privés de protection depuis le début de l'offensive israélienne.

14 Janvier 2009: Chaque fois qu’une bombe, qu’un missile, épisodique, éclate, dans les minutes qui suivent une kyrielle d’ambulances et de taxis font la queue devant l’hôpital. Des blessés que l’on arrache des brancards émane souvent une forte fumée. Tous les corps de ces victimes sont recouverts d’une couche blanche qui semble signifier, selon les spécialistes, l’usage de bombes au phosphore. Des munitions autorisées par la convention de Genève mais seulement pour un usage hors des zones habitées. Dans le terrible « art de la guerre », ces obus servent à éclairer le terrain ou à masquer la troupe pour la protéger. C’est dire, si c’est bien ce type d’arme qui est en cause ici, qu’il ne doit pas être utilisé à Gaza où la concentration de population est de 4 500 habitants au kilomètre carré. L’hôpital Nasser, établissement public du camp de Khan Younes à une vingtaine de kilomètres de Rafah, m’a accueilli, avec le docteur Ihab Emran, un chirurgien orthopédiste qui a exercé 7 ans en Angleterre, avec aussi le docteur Christophe Denantes, mon partenaire habituel lors de nos missions à Gaza et le professeur Jacques Béres. Ce mardi nous avons reçu une vingtaine de blessés. Si les blocs opératoires manquent « d’outils » pour permettre des opérations en simultané, tout fonctionne. http://www.bakchich.info/article6434.html

15 janvier


des cadavres d'enfants de 3 mois, des corps sans tête, des familles décimées,
des enfants à la jambe arrachée sans morphine

Gaza Trois employés de l'Unrwa, la principale agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, sont blessés par des obus de chars israéliens.

Londres Gordon Brown condamne le bombardement israélien "indéfendable" et "inacceptable" de bâtiments de l'ONU à Gaza.

Bruxelles Le commissaire européen à l'aide humanitaire se dit "choqué" et "consterné" par le bombardement israélien de bâtiments abritant une agence de l'ONU à Gaza.

Gaza Le directeur de l'Unrwa affirme que l'incendie ayant ravagé le complexe de l'agence onusienne à Gaza est dû à des bombes au phosphore tirées par l'armée israélienne.

Genève Une centaine de patients et de personnel médical sont en danger dans l'hôpital Al-Quds de Gaza, en feu après le bombardement de l'armée israélienne, affirme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Des personnes sont toujours "prisonnières" dans l'hôpital Al-Quds de Gaza, en feu et sans eau, après un bombardement de l'armée israélienne, selon un médecin urgentiste français, présent dans l'hôpital.

Washington La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, "profondément préoccupée" par la situation humanitaire "affreuse" dans la bande de Gaza, a téléphoné aux dirigeants israéliens pour protester contre le bombardement du complexe de l'Unrwa à Gaza, selon son porte-parole.

Ramallah Le ministre allemand des Affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier, juge "inacceptable" l'attaque de bâtiments abritant une agence de l'Onu.

New York Les membres du Conseil de sécurité expriment leur "grave préoccupation" après les frappes israéliennes contre des hôpitaux et les locaux de l'ONU à Gaza et réitèrent leur appel au cessez-le-feu.

17 janvier

Jérusalem La télévision israélienne diffuse un appel vibrant d'émotion d'un médecin palestinien dont trois enfants ont été tués par des obus israéliens dans la bande de Gaza.

Buenos Aires Des manifestants "bombardent" avec leurs chaussures les locaux abritant l'ambassade d'Israël à Buenos-Aires en signe de protestation contre l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza.

New York L'Assemblée générale de l'ONU exige, dans une résolution, un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza menant au retrait total des forces israéliennes.

Israël et le Hamas doivent arrêter les combats à Gaza le plus vite possible, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en visite à Beyrouth. "Nous insistons sur un cessez-le-feu immédiat", a dit le diplomate intervenant samedi au parlement libanais. Selon lui, les violences sans précédent dans la bande de Gaza ont emporté la vie de plus d'un millier de personnes, plus de 5.000 ont été blessées. "La population civile continue à payer le prix lourd durant les bombardements et les attaques israéliennes sur terre contre les sites du Hamas", a précisé Ban Ki-moon. Le secrétaire général des Nations Unies se trouve au Liban dans le cadre de son déplacement au Proche-Orient. Plus tôt, il s'est rendu en Egypte, en Jordanie, à Israël, en Palestine et en Turquie. Après le Liban, Ban Ki-moon est attendu en Syrie et au Koweït où il prendra part lundi à un sommet arabe.

Malgré la perspective d'un cessez-le-feu, sur lequel le cabinet israélien devait se prononcer dans la journée, les combats continuaient de faire rage samedi dans la Bande de Gaza, notamment dans le nord, où un tir de char est tombé près d'un école administrée par les Nations unies, faisant au moins deux morts. Selon le Dr Moaiya Hassanain, des services de santé de Beit Lahiya, cette nouvelle bavure israélienne affectant une dépendance de l'ONU dans l'enclave palestinienne a coûté la vie à une femme et à un enfant, blessant 25 autres personnes. Chris Gunness, porte-parole de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a condamné ce bombardement israélien, précisant que 1.600 personnes fuyant les combats avaient trouvé refuge dans l'établissement scolaire. Selon lui, Israël disposait des coordonnées de cette école à Beit Lahiya et savait qu'elle servait d'abri pour des civils. En conséquence, il a appelé à l'ouverture d'une enquête pour crime de guerre. L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.

D'après lui, un feu vert du cabinet israélien à la proposition de trêve égyptienne, qui a été précédé vendredi par la signature d'un accord de coopération accrue dans le domaine du renseignement entre l'Etat hebreu et Washington, équivaudrait à un cessez-le-feu "unilatéral", même si les forces israéliennes ne quitteront la Bande de Gaza qu'après une déclaration officielle de cessation des combats.

Genève Une demande d'ouverture d'enquête pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité" commis par Israël dans la bande de Gaza sera adressée à la Cour pénale internationale (CPI) "d'ici à mercredi", annonce un collectif d'associations réuni à Genève.

Gaza Onze personnes sont blessées dans le bombardement qui a provoqué un incendie d'une école gérée par l'ONU à Beit Lahiya. Une femme et un enfant sont tués dans un bombardement israélien d'une école gérée par l'ONU à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, où des civils fuyant les combats avaient trouvé refuge, selon des sources médicales et des témoins.

Beyrouth Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon condamne "dans les termes les plus vifs" le nouveau bombardement mortel par l'armée israélienne d'une école de l'ONU à Beit Lahya, dans la bande de Gaza, et réclame "une enquête approfondie".

18 janvier

Jérusalem Le cessez-le-feu unilatéral israélien dans la bande de Gaza entre en vigueur à 02H00 locales (00H00 GMT), après 22 jours de la plus vaste offensive de l'Etat hébreu contre le territoire palestinien, indique l'armée.

Le Caire Le cessez-le-feu unilatéral décrété par Israël dans la bande de Gaza est "insuffisant" et doit s'accompagner d'un retrait des troupes israéliennes de l'enclave, estime le président palestinien Mahmoud Abbas.

Paris Les 110 personnes interpellées samedi 17 après-midi lors de la manifestation de protestation contre l'opération militaire israélienne à Gaza sont libres.

L'armée israélienne quitte des positions clés dans et autour de Gaza-ville, se redéployant à proximité de la frontière avec Israël, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, indiquent des témoins.

Gaza Le chef du gouvernement du mouvement islamiste Hamas, Ismaïl Haniyeh, déclare que le peuple palestinien a remporté "une grande victoire" contre Israël à Gaza.

19 janvier

Gaza La bande de Gaza connaît une deuxième nuit de calme à la faveur du cessez-le-feu décrété séparément par Israël puis le Hamas, alors que l'armée israélienne entame un retrait "progressif" du territoire palestinien ravagé par 22 jours d'une offensive meurtrière.

Jérusalem L'utilisation par l'armée israélienne de bombes au phosphore dans la bande de Gaza est "claire et indéniable", assure l'organisation Amnesty International, dont une équipe s'est rendue dans le territoire palestinien, accusant l'Etat hébreu de "crime de guerre".

Genève La bande de Gaza est exposée à "l'apparition de maladies" infectieuses au lendemain des combats, avertit la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan.

20 janvier

Jérusalem L'armée israélienne réduit "progressivement" le nombre de ses troupes dans la bande de Gaza, indique un haut responsable du ministère de la Défense.

Gaza Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon arrive à Gaza où l'armée israélienne a mené une offensive meurtrière de 22 jours durant laquelle plusieurs bâtiments onusiens ont été bombardés.

21 janvier

Jérusalem Un porte-parole annonce que l'armée israélienne s'est totalement retirée de la bande de Gaza.

Vienne L'agence internationale de l'énergie atomique annonce qu'elle va ouvrir, à la demande des Etats arabes, une enquête sur des allégations selon lesquelles Israël aurait utilisé des munitions à uranium appauvri durant son offensive à Gaza.

22 janvier 2009

Sur le terrain, cinq Palestiniens ont été blessés à Gaza par des tirs de navires de guerre israéliens, selon des sources médicales. L'offensive israélienne (27 décembre-17 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens dont 437 enfants de moins de 16 ans, 110 femmes et 123 personnes âgées, et 5.450 blessés, selon le dernier bilan des services médicaux palestiniens. Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont péri, selon les chiffres officiels.

Le coordinateur de l'ONU John Holmes et le représentant spécial de l'organisation internationale au Proche-Orient ont inspecté plusieurs sites bombardés et se sont également rendus dans le principal hôpital de Gaza, Al-Chifa. L'ouverture des points de passage est l'un des "problèmes dont nous voulons discuter (avec Israël). Evidemment, si vous voulez reconstruire, il faut du ciment, des matériaux de reconstruction, des tuyaux, des pièces détachées. Tout doit entrer et c'est un chose sur laquelle nous allons insister fortement", a déclaré à l'AFP M. Holmes. "Notre message à Israël est, qu'au-delà de la destruction, de la mort et de la souffrance causée, il doit permettre aux programmes d'aide d'aller de l'avant sans obstacle", a-t-il souligné lors d'une visite dans une école détruite dans un raid israélien à Beit Lahya (nord). M. Holmes a ajouté qu'il tentait de "dresser un bilan de l'ampleur des dommages", avant de lancer un appel à des fonds internationaux pour la reconstruction du territoire contrôlé par les islamistes du Hamas.

Londres Le secrétaire d'Etat britannique à l'Afrique, Mark Malloch-Brown réclame une enquête sur l'éventuelle utilisation de phosphore blanc par l'armée israélienne lors de son offensive contre la bande de Gaza, du 27 décembre au 17 janvier.

23 janvier

7h50 Jérusalem Le Premier ministre israélien Ehud Olmert charge son ministre de la Justice de la défense de l'Etat face à des accusations de "crimes de guerre" après son offensive meurtrière dans la bande de Gaza.

Le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, dénonce le "caractère sans aucun doute inhumain" des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

Pour le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont eu un "caractère sans aucun doute inhumain" qui évoque "le spectre de crimes de guerre systématiques". C'est ce qu'il a affirmé, jeudi 22 janvier, depuis la Californie, lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes à Genève.

"Crimes de guerre systématiques"

"Des cibles illégales ont été sélectionnées", a estimé, Richard Falk parlant d'"intention criminelle". "Il n'y a aucun doute sur le caractère inhumain d'une opération militaire à grande échelle du type de celle qu'Israël a engagé le 27 décembre contre une population essentiellement sans défense", a-t-il poursuivi. L'armée et le gouvernement israéliens ont, pour leur part, déclaré à de maintes reprises qu'ils ne visaient jamais délibérément des civils pendant leurs opérations dans la bande de Gaza, lancées pour mettre fin aux tirs de roquettes et de missiles, notamment du mouvement islamiste Hamas, sur des villes du sud d'Israël. Selon le rapporteur de l'ONU, l'opération militaire israélienne "évoque le spectre de crimes de guerre systématiques".

Violations du droit international humanitaire

Rappelant que l'opération israélienne avait été menée contre un territoire densément peuplé, avec une population affaiblie par les privations de 18 mois de blocus et "prise au piège" dans la zone de guerre, Richard Falk a dénoncé le confinement "dans la zone de guerre active" de la population. Empêchée de s'enfuir, elle s'est trouvée dans l'impossibilité d'accéder à la protection du statut de réfugié, a-t-il souligné. "C'est sans précédent", a-t-il affirmé. "Aucun enfant, aucune femme, aucun malade ou handicapé de la population de Gaza n'a été autorisé à quitter la zone de guerre", s'est-il indigné. La frontière entre Israël et la bande de Gaza a été fermée pendant le conflit. L'Egypte a également maintenue fermée sa frontière avec la bande de Gaza "Les preuves de violations des règles fondamentales du droit international humanitaire sont si accablantes qu'elles doivent faire l'objet d'une enquête internationale indépendante", a jugé le juriste américain. Les violations du droit international commises par le Hamas en lançant des roquettes sur Israël ne sont pas comparables, a estimé le rapporteur de l'ONU, qui est la bête noire du gouvernement israélien.

Pas le bienvenu en Israël

Richard Falk a été refoulé le 14 décembre par les autorités à son entrée en Israël, d'où il devait se rendre dans les territoires palestiniens. Il avait déjà déclaré que la politique d'Israël à l'encontre des populations des territoires s'assimilait à "un crime contre l'humanité". Ce refoulement "sans précédent" de Richard Falk, retenu durant plus de 20 heures à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, avait été dénoncé par la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Navi Pillay.

mars 2009 (à partir d'un article de Gilles klein sur le site d'arrêt sur images-Abonnez vous !-)

pour les abonnés: http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1785

Totalement interdite aux journalistes par l'armée israélienne, la guerre menée pendant une vingtaine de jours à Gaza, commence à révéler ses "sales secrets" comme le titre le quotidien britannique The Independent. Outre sa Une, The Independent consacre, ce vendredi 20 mars, plusieurs pages et un éditorial à cette affaire. "Des militaires révèlent comment ils ont abattu des familles palestiennes innocentes, détruit leurs maisons et leurs fermes." explique le chapeau de l'article

"Nous leur avons donné cinq minutes pour fuir" titre le premier article qui cite le témoignage d'un sous-officier à propos d'une famille gardée enfermée dans sa maison depuis plusieurs jours : "Le chef de section a laissé la famille partir en leur disant d'aller à droite. Une maman et ses deux enfants n'ont pas compris et sont partis à gauche. Mais les soldats avaient oublié de prévenir le sniper sur le toit qu'ils les avaient laissé partir, et que c'était OK. Le tireur d'élite a vu la femme et les deux enfants se diriger vers lui, il les a aussitôt abattus. Je ne pense pas que cela l'ait affecté, il obéissait aux ordres qui lui avaient été donnés. Et en général, pour ce que j'ai compris quand j'ai parlé à la plupart de mes hommes, les vies des Palestiniens, étaient, disons quelque chose de beaucoup, beaucoup moins important que la vie de nos soldats.

Le deuxième article, un commentaire de Johann Hari est clair et net : "Depuis des mois les opposants à l'opération Plomb Durci - l'assaut qui a tué 1 434 Palestiniens à Gaza - ont été accusés d'être «trompés par les Islamistes fondamentalistes» ou pire d'être antisémites. Les défenseurs d'Israel considéraient qu'il fallait être contaminé par le vieil antisémitisme européen pour croire les rapports qui indiquaient que les troupes israéliennes aient délibérément tiré sur les civils, écrit «Mort aux Arabes» sur les murs, et ravagé les plantations d'oliviers ou utilisé des armes au phosphore qui brûlent jusqu'à l'os."

"Israël doit éradiquer le cancer des violences militaires" titre l'éditorial du Guardian, ajoutant : "Ces allégations de militaires nécessitent une enquête indépendante" Commençant par rappeler que les forces armées israéliennes revendiquent parmi leurs valeurs le comportement moral scrupuleux de leurs soldats, même dans le feu du combat, l'éditoral remarque : "Ce que ces soldats décrivent de leur expérience durant les trois semaines de l'Opération Plomb Durci ne relève pas d'une scrupuleuse moralité, mais de l'absence totale de morale. Ils évoquent des destructions de biens palestiniens, et une effrayante indifférence aux pertes civiles. Ils expliquent aussi pourquoi de tels abus ont été rendus possibles par les régles d'engagement fixées par leurs supérieurs."

"Nous les avons tués de sang froid" titre en lettres blanches sur fond noir, le quotidien Arab News, publié en Arabie Saoudite. "Les troupes israéliennes donnent de terrifiants récits de leurs crimes à Gaza." précise le sous titre.

"L'armée va étudier des témoignages de mauvaises conduites durant l'offensive à Gaza" titre, en page intérieure (pas de titre en Une) l'article du quotidien israélien anglophone Jerusalem Post. "Bien sûr, tous ceux qui accusent qui veulent accuser Israël de crimes de guerre vont sauter sur ces histoires, toutes les organisations humanitaires vont les répandre comme des preuves que nous sommes diaboliques" explique un deuxième article avant de critiquer longuement le patron (qui a commandé une unité parachutiste) du collège militaire qui a révélé les témoignages

Janvier 2010

"25 ans qu’il s’échine à dénoncer de sa plume les exactions israéliennes en Palestine et à remettre en cause une meurtrière stratégie de l’engrenage sans jamais baisser les bras."explique le site Article XIà propos de Gideon Levy, journaliste du quotidien israélien de gauche Haaretz qui présentait à Paris un recueil de ses articles, évoquant, entre autres, une rencontre avec un journaliste de TF1.
"Si en Israël les tenants de la force trustent le pouvoir et gardent un grand crédit auprès de la population, c’est que les médias israéliens ne sont, selon Gideon Levy, plus du tout engagés dans un travail journalistique. Simples relais de Tsahal, les journaux refusent, à l’exception d’Haaretz, de laisser s’exprimer des voix divergentes sur le sujet. Au contraire, ils semblent s’enthousiasmer des prouesses militaires de l’armée israélienne".
«Oui, c’était au moment le plus sombre de la deuxième Intifada, en allant à Rafah avec d’autres journalistes. Nous sommes tombés sur une maison détruite, une ruine. Dans une chambre minuscule, dans l’ombre, il y avait une vieille dame paralysée et traumatisée. Jusque là, elle n’avait eu qu’une seule chose qui comptait dans sa vie, sa fille, avec qui elle dormait la nuit précédente. Un missile a frappé la maison d’à côté et le mur de leur maison est tombée sur elles. Sa fille est morte. En sortant, le journaliste français m’a demandé ce que j’en pensais. Je lui ai répondu, face à sa caméra, que j’avais honte d’être israélien. Que le pilote qui avait lancé ce missile l’avait fait en mon nom. Plus tard, il m’a appelé pour m’expliquer qu’il ne pouvait pas diffuser mes propos. Sur le coup, j’ai pensé que c’était un problème technique, et je lui ai répondu que j’étais prêt à le redire. Mais non, le problème était ailleurs. Il m’a dit: "Ma rédaction ne veut pas, parce que les spectateurs français ne toléreraient pas une telle phrase."»
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2697


USA, Israel, Venezuela, Iran, bolivie

Avril 2010

Anat Kam (23 ans) a été arrêtée en décembre dernier, alors qu'elle travaillait pour le site Walla, alors en partie contrôlé par le quotidien israélien Haaretz. Kam est accusée d'avoir photocopié des documents pendant qu'elle faisait son service militaire, ce qu'elle dément. Ces documents auraient servi de base à un article publié en novembre 2008 sous la signature d'Uri Blau, un journaliste d'Haaretz, qui évoquait des assassinats ciblés illégaux de militants palestiniens pratiqués par l'armée israélienne. Uri Blau qui était en reportage à l'étranger lors de l'arrestation de Kam, n'est pas rentré en Israël. Craignant d'être arrêté, il est désormais basé à Londres. "Haaretz a demandé au tribunal la levée de la censure, non seulement pour que le public soit informé, mais aussi pour avoir la possibilité de se défendre contre cette accusation absurde. Plus d'un an s'est écoulé entre la publication et son arrestation, une année durant laquelle Uri Blau a publié plusieurs autres articles crtiquant la conduite de l'armée" explique Dov Alfon, rédacteur en chef d'Haaretz, cité par l'agence JTA
"Une journaliste assignée à résidence inculpée d'espionnage et de trahison" titre le Guardian qui donne la parole à Dov Alfon : "Uri Blau est à Londres. Il reste là-bas jusqu'à ce que la rédaction décide autre chose. Nous sommes prêts à le maintenir à londres aussi longtemps qu'il faudra. Uri Blau a publié beaucoup d'articles dans Haaretz. Tous contenaient de la dynamite, et il est évident que les autorités n'apprécient pas ce genre de révélation dans un grand quotidien. Nous comprenons, mais nous savons aussi qu'Israël est encore une démocratie, donc nous continuerons à publier des informations dans l'intérêt du public"
Par ailleurs, dans un éditorial, très sévère, Haaretz accuse les services secrets israéliens, le Shin Bet, d'avoir trahi leurs engagements, dans cette affaire. Tous les articles publiés par Haaretz en s'appuyant sur certains documents militaires, dont celui consacré à des assassinats illégaux de militants palestiniens, ont été approuvés, avant publication par la censure. Le Shin Bet a demandé à Haaretz de rendre les documents qu'il détenait. En échange, il s'engageait à ne pas demander, ni mettre en cause les sources de Haaretz. Mais une fois les documents rendus, Anat Kam a été arrêtée et inculpée. Le patron du Shin Bet estime "que ce sont des documents que certains pays ennemis d'Isarël seraient heureux d'avoir en main". Haaretz répond que "ces pays seront tout aussi heureux de voir, qu'Israël fait comme eux, en bafouant les principes démocratiques de la liberté de la presse"
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2911

pogroms et solution finale création d'Israel et première guerre israélo-arabe
deuxième guerre israélo arabe guerre des 6 jours "réunification" de Jérusalem
guerre du Liban L'Intifada accords d'Oslo négociations de Taba
le Hamas au pouvoir attaque du Liban blocus de Gaza Israël écrase Gaza

attaque de la flotille de la liberté

31 Mai 2010 : Tsahal attaque la flotille internationale en route vers Gaza: 9 morts, violation du droit international, torture, meurtres volontaires

enquêtes

Le 23 janvier 2011, une commission d'enquête israélienne a livré son rapport sur l'assaut donné par Tsahal, le 31 mai, contre une flottille étrangère à destination de Gaza. Neuf Turcs avaient été tués. Pour les Israéliens, l'attaque était "conforme au droit international" et les soldats n'auraient usé de leurs armes qu'après avoir été attaqués par des passagers du bateau arraisonné. Réfutant ce dernier argument, la commission d'enquête établie par la Turquie s'est dite "stupéfaite et consternée" par les conclusions israéliennes.

le 22 septembre 2010 Un rapport de trois experts des droits de l'homme des Nations unies, rendu public mercredi, conclut que l'armée israélienne a violé le droit international lors du raid contre une flottille d'aide humanitaire pour la bande de Gaza qui a tué neuf personnes plus tôt cette année. La mission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU a conclu que le blocus naval imposé à la bande de Gaza par Israël est illégal à cause de la crise humanitaire qui afflige le territoire. Le Conseil a jugé que le raid militaire contre la flottille avait été brutal et disproportionné. [...] Le document de 56 pages énumère une série de crimes allégués commis par les forces israéliennes, dont des meurtres volontaires et de la torture, et affirme qu'il y a des preuves claires permettant de soutenir des poursuites judiciaires.
"Le rapport du Conseil des droits de l'homme a été rédigé par Desmond da Silva, ancien procureur pour les crimes de guerre aux Nations unies, Karl T. Hudson-Phillips, juge à Trinité-et-Tobago, et Mary Shanthi Dairiam, militante pour les droits des femmes en Malaisie."
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/raid-israelien-contre-une-flottille/201009/22/01-4320721-israel-accuse-davoir-viole-le-droit-international.php

le 29 septembre 2010, Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé le rapport de la mission d'enquête sur l'abordage fin mai par la marine israélienne d'une flottille pour Gaza, selon lequel des «preuves» existent pour «appuyer des poursuites» contre Israël.


Flottille Gaza : "Israel a ouvert le feu" par LAPAIXMAINTENANT

Flottille Gaza : Tsahal a menti, la PREUVE ! par LAPAIXMAINTENANT

dépôts de plaintes

27 juin 2010 Alors qu’une deuxième flottille se prépare, et que selon l’ Agence France-Presse une association caritative britannique va déposer plainte en Grande Bretagne après le raid israélien meurtrier mené en mai contre un convoi d’aide pour Gaza, Israël vient de décider, sous pression, d’alléger le blocus de la bande de Gaza. Selon Ma’an news, "Mary Nazzal-Batayneh, présidente du Fonds pour l’Aide légale à la Palestine (Palestine Legal Aid Fund -PLAF), a déclaré à l’AFP que son groupe représenterait ceux des passagers qui veulent « affirmer leurs droits par une action légale contre Israël ». D’après l’AFP, Nazzal-Batayneh a annoncé que six avocats de réputation internationale avaient déjà rejoint l’équipe juridique qui "déposera plainte au tribunal au nom des centaines de militants illégalement kidnappés et emprisonnés, dont la plupart furent frappés et blessés, et dont presque tous les biens ont été confisqués ».

Une action juridique sera aussi entamée au nom des familles des 9 militants turcs tués lors du raid. « Un procès doit se tenir en Grande Bretagne, basé sur le système britannique. Il pourrait être déplacé dans un autre lieu si nécessaire » a ajouté Nazzal-Batayneh sans plus de détails, toujours d’après l’AFP.

L’initiative britannique fait suite à l’information selon laquelle les militants français qui étaient dans la Flottille d’aide à Gaza vont déposer plainte contre Israël sur la base d’accusation de crimes de guerre lors du raid mené dans les eaux internationales. Ils vont remettre l’affaire à la Cour pénale internationale.

Dans le même temps, le militant pacifiste et artiste israélo-suédois, Dror Feiler, a déclaré samedi 16 juin qu’il allait déposer plainte contre Israël pour agression et emprisonnement injustifié"

les faits et témoignages

Une flottille internationale composée de six bateaux acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et 10 000 tonnes de matériel et d'aide humanitaire appareille dimanche soir depuis les eaux internationales au large de Chypre, à destination de la bande de Gaza. Après avoir annoncé à plusieurs reprises son intention d'empêcher les activistes de parvenir à Gaza, la marine israélienne contacte par radio les militants et leur demande de rebrousser chemin ou de se rendre dans le port israélien d'Ashdod pour y décharger leur cargaison, mais les militants des ONG embarqués refusent et continuent leur route. Peu avant 5 heures du matin (4 heures, à Paris), l'armée israélienne attaque la flottille.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/05/31/assaut-israelien-contre-la-flottille-en-route-vers-gaza_1365247_3218.html

La flotille a été attaquée dans les eaux territoriales, en particulier le Mavi Marmara battant pavillon turc a été araisonné par les commandos israéliens de manière sanglante.

Le Mavi Marmara a été acheté en 2010 par une ONG turque IHH Insani Yardim Vakfi , la Fondation pour les droits de l'homme et la liberté et de secours humanitaires, qui se livre à des activités sociales et humanitaires dans plus de 100 pays. Le 31 mai 2010, en route vers la bande de Gaza, des commandos de la Forces de défense israéliennes (FDI) ont arraisonné et ont saisi le Mavi Marmara dans les eaux internationales après avoir communiqué les avertissements d'un blocus naval de la région de Gaza était en vigueur. Dans le violent affrontement qui a suivi, neuf militants turcs ont été tués.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mavi_Marmara

Au moins neuf morts, une quarantaine de blessés. C'est le dernier bilan de l'attaque par des commandos israéliens, le 31 mai à l'aube, des six bateaux transportant plusieurs centaines de militants-pro-palestiniens, qui tentaient de forcer le barrage de la bande de Gaza avec 10 000 tonnes d'aide et de matériel humanitaire. Dès les premières heures de la matinée, l'association Free Gaza, qui a organisé l'opération, au départ de Chypre, publie un communiqué indiquant que "les commandos israéliens sont descendus d'une hélicoptère sur le bateau de passagers turc, le Mavi Marmara. Ils ont commencé à tirer dès que leurs pieds ont touché le pont. Ils ont tiré sur le groupe de civils endormis." Le texte évoque deux morts, tout comme la chaîne arabe d'information en continu Al-Jazeera, dont l'envoyé spécial sur le bateau a pu intervenir en direct juste après l'assaut, vêtu d'un gilet de sauvetage.

Le journaliste raconte l'intervention des commandos, transportés par hélicoptères pendant que des navires de guerre entouraient le bateau, encore situé dans les eaux internationales et qui accueillerait 600 personnes. Il indique que le bateau a hissé le drapeau blanc, mais que des coups de feu se font encore entendre. Le bilan de l'opération est désastreux pour l'armée et le gouvernement israélien. Et sur le net, l'armée s'active pour assurer que l'assaut s'est déroulé dans les règles. Le porte-parole des forces armées israéliennes possède en effet sa "chaîne" sur Youtube. Plusieurs vidéos y ont été diffusées. Dans l'après-midi, une deuxième vidéo a été postée. Sans doute filmée depuis un hélicoptère posté au-dessus du navire, elle est censée démontrer que les soldats ont agi en état de légitime défense. Elle montre une bagarre générale et les agressions dont auraient été victimes les soldats sont obligeamment soulignées par des phrases, des cercles et des flèches ajoutées sur la vidéo, mais toutes ne sont pas très claires.

Selon l'armée, un premier soldat, que l'on voit débarquer sur le bateau par un filin, a été blessé puis balancé sur le pont inférieur. Des "manifestants" auraient tenté d'attaquer d'autres soldats à coup de barre de fer et avec un objet métallique non identifié. Ces éléments sont assez faciles à percevoir sur la vidéo. Il est en revanche beaucoup plus difficile de distinguer des hommes "tentant de kidnapper" un soldat ou de percevoir clairement un lancer de grenade étourdissante et un autre de cocktail molotov qui sont signalés. On voit bien un objet exploser en l'air et un autre être lancé, mais difficile de se prononcer sur la nature de ces objets… Peut-être consciente du peu d'impact de certains éléments pointés dans cette vidéo, l'armée a ensuite envoyé une autre séquence, filmée par une autre caméra, montrant plus précisément les occupants du bateau s'en prendre aux soldats.

Une troisième et dernière vidéo a été mise en ligne vers 16h30. Elle montre un soldat, apparemment dans un état sérieux, évacué par hélicoptère, un autre légèrement blessé au visage, et les "armes" qui ont été trouvées sur le bateau. Mais il n'est pas sûr que cette vidéo serve le propos de l'armée : alors que le ministère des Affaires étrangères parle de "deux activistes violents portant des pistolets" pris à des soldats israéliens, la caméra s'arrête sur une barre de fer, mais surtout sur des lance-pierres et un sac de billes.

Ce n'est pas la première fois que l'armée israélienne s'appuie sur des vidéos dont le caractère probant est plus que douteux. En janvier 2009, elle avait déjà posté sur Youtube des images censées montrer, de façon peu claire, que le Hamas avait "piégé" une école avec des explosifs.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3050

un canadien à Bord du Mavi Marmara témoigne.

«C'était très chaotique. Après avoir encerclé les bateaux, l'armée israélienne a commencé à nous attaquer. Ils tiraient dans toutes les directions. Il y avait des blessés et des morts, avant même que les soldats montent à bord», raconte M. Audeh, joint au téléphone en Jordanie, où il travaille comme journaliste pigiste, faisant régulièrement la navette entre la capitale Amman et le Canada. «On a d'abord été détenus sur le bateau, ajoute l'homme de 37 ans. Nous ne pouvions pas nous lever, dormir ou même aller aux toilettes. On nous menaçait à la pointe du fusil. Certains ont été battus. Moi, j'ai été battu.» Puis, les centaines de prisonniers -«y compris un évêque de Jérusalem âgé de 88 ans»- ont été conduits dans un centre de détention, sans qu'on les informe de la raison de leur arrestation ou qu'on leur permette de communiquer avec un avocat ou leur famille, soutient le militant. Des armes à bord? Contredisant les informations avancées par le gouvernement israélien, M. Audeh assure qu'il n'y avait aucune arme à bord des navires. «Nous n'étions pas armés. Pas du tout. C'était un convoi civil, humanitaire, transportant de l'équipement médical et des denrées alimentaires. Tout avait été inspecté, dans le port, avant le départ, souligne M. Audeh, encore sous le choc. C'est tellement scandaleux, tellement incroyable.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/raid-israelien-contre-une-flottille/201006/02/01-4286332-un-canadien-dit-avoir-ete-battu-par-larmee-israelienne.php

Ce Même canadien, parle de 2 éxécutions:
affirme qu'il a réussi à cacher des photos prises lors du raid israélien contre une flottille humanitaire, la semaine dernière, au large de la Bande de Gaza. Les photos de M. Neish ont été publiées lundi dans le monde musulman. L'ingénieur maritime à la retraite, originaire de Victoria, dit avoir caché la carte mémoire de sa caméra dans sa bouche, dans ses poches et sur son corps quand il a été détenu par des soldats israéliens après une confrontation en haute mer qui a fait neuf victimes parmi les militants. M. Neish dit avoir pris des photos pendant l'attaque puis avoir jeté sa caméra. Il dit ne pas avoir été fouillé à nu par les Israéliens, ce qui lui a permis de refiler sa carte à un groupe turc quand il a pu quitter le navire. M. Neish affirme avoir vu plusieurs personnes blessées gravement et deux morts qui, selon lui, auraient été exécutés d'une balle à la tête.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/raid-israelien-contre-une-flottille/201006/07/01-4287686-un-militant-canadien-aurait-cache-des-photos-du-raid-israelien.php

Le bateau israélien de la flotille : l'Irène

Arraisonnement du « Bateau juif pour Gaza » Récit de Yonatan et Itamar Shapira Yonatan et Itamar Shapira sont deux des Israéliens qui étaient à bord de l’Irene, le bateau juif pour Gaza.

C’est la raison pour laquelle ils ont été victimes de violences de la part des forces israéliennes qui ont intercepté le bateau. Voici leur récit une heure après avoir pu rejoindre leur famille en Israël :

Les médias israéliens sont sous l’influence de la propagande de l’armée. Ils proclament que l’arraisonnement du bateau s’est déroulé tranquillement et sans violence des deux côtés. La vérité, c’est que si les passagers du bateau étaient effectivement non-violents, il n’en a pas du tout été de même de la marine israélienne…
Au lever du soleil, nous avons stoppé à environ 35 miles de la côte, et avons placé toutes les banderoles des organisations et les fanions portant les noms des personnes qui nous ont soutenus. Le bateau avait l’air tellement mignon avec toutes ces couleurs… Nous avons alors navigué au sud-est en direction du port de Gaza. Le cinéaste Vish et le journaliste Eli sont alors montés à bord du dinghy pour prendre des photos du bateau et le filmer. Nous éprouvions tous un sentiment d’excitation et nous trouvions sur le pont pour dire au revoir à la quiétude du voyage que nous venions de vivre. Nous savions que nous allions être interceptés, et nous avons consacré le temps qui nous restait à nous préparer… Nous tenant chacun par la main, nous avons parlé des principes qui étaient ceux de ce bateau et avons décidé de la stratégie que nous adopterions pour traiter avec la marine.

Arrivés à environs 20 miles de Gaza, nous avons aperçu un imposant navire de guerre. À ce moment, tout était encore calme et nous avons donc poursuivi notre route. Lorsque le navire de guerre s’est rapproché, ils nous ont hélés et se sont adressés à Glyn, le capitaine de bord. Ils nous ont dit que nous pénétrions dans une zone fermée. En réponse, notre bateau a progressivement réduit son allure. Nous avons alors aperçu un autre bateau plus petit à ses côtés. Lorsque le navire de guerre s’est encore rapproché de l’Irene pour se mettre parallèlement à lui le petit bateau est resté sur place. Nous avons aussi aperçu d’autres petits vaisseaux qui se dirigeaient vers nous, venant de l’est. La marine nous a alors interpellés, nous demandant quelles étaient nos intentions… Nous avons répondu que nous nous dirigions vers Gaza.

La marine nous a fait la même réponse que celle qu’elle avait faite juste avant d’attaquer le Mavi Marmara : « Vous entrez dans une zone sous contrôle militaire, fermée selon le droit international»

Itamar, chargé de la communication avec la marine, répondit en lisant notre propre déclaration, en anglais et en hébreu : « Notre bateau a été affrété par l’organisation européenne “Juifs pour la Justice pour les Palestiniens”. Nous ne sommes pas armés, nous sommes non-violents et déterminés à accoster au port de Gaza. Vous procédez à un blocus illégal et nous nous ne vous en reconnaissons pas le droit. Sur ce bateau de Juifs pour la Justice pour les Palestiniens se trouvent des militants de la paix de tous âges dont un survivant du judéocide, un parent en deuil et des Israéliens qui refusent de collaborer à l’occupation illégale de la Palestine ».

Nous avons attendu qu’ils confirment avoir bien entendu notre message.

La marine a répété son propre message en hébreu. Ensuite des bateaux sont arrivés de tous les côtés… Huit vaisseaux nous ont encerclés, trois ou quatre étant équipés de canons.

Nous avons appelé les soldats à refuser les ordres qui leur étaient donnés :« Nous vous appelons, vous soldats et officiers, à refuser d’obéir aux ordres illégaux qui vous sont donnés par vos supérieurs. Nous vous informons que le blocus de Gaza et l’occupation des territoires palestiniens sont illégaux selon le droit international. Vous risquez donc d’être traduits devant des tribunaux internationaux. Le blocus et l’occupation sont inhumains et contredisent les valeurs morales tant universelles que juives. Agissez selon votre conscience. Souvenez vous de notre douloureuse histoire. Refusez de participer au blocus. Refusez de participer à l’occupation ».

Itamar a répété ce message plusieurs fois en hébreu et en anglais lorsque les vaisseaux se sont rapprochés de nous. Chacun de nous était prêt à l’interception. Nous nous tenions par la main et Vish prenait des photos et filmait.

Il y avait plus de cent soldats sur l’ensemble des vaisseaux qui nous entouraient. Deux petits vaisseaux, armés de canons, se sont placés de chaque côté de l’Irene, nous invectivant avec des mégaphones et se rapprochant de plus en plus de nous. Glyn, notre capitaine, restait calme et agissait exactement selon les principes que nous avions établis, continuant de naviguer et provoquent le marine.

Le militaire s’est alors adressé directement à Itamar, lui signifiant qu’il serait tenu pour responsable des dommages qui pourraient nous être causé et du risque que nous prenions en ne changeant pas de direction. Nous avons très vite compris qu’il pourrait y avoir un abordage à tout moment. Les petits vaisseaux se rapprochèrent de nous et un soldat a sauté à bord.

ITAMAR : « Alors que j’étais occupé à parler avec le bateau qui naviguait à nos côtés avec, à bord, quelque 20 soldats armés, je fus stupéfait, pour la millième fois dans ma vie, de constater combien l’armée pouvait instrumentaliser la réalité. Ils insistaient sur le fait que c’était moi qui porterais l’entière responsabilité de la violence que nous pourrions avoir à subir si nous n’obéissions pas et du fait qu’ils seraient « contraints » d’aborder notre petit bateau. J’essayais ironiquement de leur faire comprendre combien il était ridicule de mobiliser tant de militaires bien entraînés et armés pour aborder un bateau naviguant avec neuf personnes non armées et non-violentes. Comment pouvaient-ils nous tenir pour responsables d’éventuelles violences ? Je leur rappelai qu’il y avait à bord un survivant du judéocide et un parent en deuil de l’assassinat de sa fille dans un attentat suicide, et que nous ne voulions pas de confrontation physique. Je pense que ça les a rendus fur ieux, mais les a aussi empêchés d’user de la violence à l’encontre de la majorité des passagers, mis à part Yonatan et moi. Il est très important de se rappeler que, quelques jours plus tôt, l’armée israélienne avait tué, sans battage médiatique, deux pêcheurs gazaouis qui avaient eu le tort de s’approcher d’un peu trop près de ce que l’armée a fixé comme frontière maritime. Il faut donc relativiser la violence qui nous a été faite ».

Ils s’en sont donc pris à Itamar et l’ont emmené sur leur bateau. D’autres soldats s’en sont vicieusement pris à Glynn en le poussant et en lui faisant lâcher la barre. Les autres passagers se tenaient par la main et chantaient “We Shall Overcome”. Il est possible que Reuven ait joué de l’harmonica !

ITAMAR : « D’après ce que j’ai compris, au moins deux soldats avaient été chargés de saisir tous les appareils audio-visuels. Le journaliste israélien de Channel 10 se tenait près de moi et un des soldats lui a tout simplement enlevé se caméra des mains. J’ai repris la caméra en prenant bien soin de ne pas toucher le soldat et l’ai mise derrière mon dos, refusant de la rendre au soldat. Celui-ci en a appelé un autre et ils s’y sont mis à deux, en hurlant, pour me faire bouger et lâcher la caméra. Voyant qu’ils n’y arrivaient pas, ils ont demandé l’autorisation à leur supérieur de m’arrêter. Quatre d’entre eux m’ont conduit sur leur bateau et ont voulu me forcer à m’allonger sur le sol pour me menotter. J’ai tenu bon jusqu’à ce que l’un d’entre eux me comprime l’artère du cou. J’ai alors entendu un affreux cri de Yonatan et l’ai vu perdre le contrôle de son corps suite à une décharge électrique qui lui avait été infligée. Yonatan a alors été amené sur le bateau sur lequel je m e trouvais. Nous avons tous les deux été menottés et amenés sur un plus grand bateau ».

Pendant que nous nous tenions par la main, les soldats ont commencé à tout saisir. À ce moment, j’étais assis sur le sol du bateau, serrant Glyn et Reuven dans mes bras, tentant d’atténuer le risque pour eux. Ensuite, je suis allé m’asseoir à côté de Rami. Des soldats se sont approchés de Rami et de moi avec l’intention évidente de m’emmener sur un bateau de la marne. Rami et moi nous sommes étreints, la plus intense étreinte de ma vie !

Un officier s’est approché de nous en sortant son taser et en nous ordonnant d’arrêter de nous tenir l’un l’autre. Il m’a ensuite tiré deux décharges de taser dans l’épaule droite. Ça m’a fait un mal de chien, mais pas aussi mal que la décharge que j’ai reçue ensuite en pleine poitrine. J’ai totalement perdu le contrôle de mon corps et j’ai convulsé comme un épileptique. C’est ensuite qu’ils m’ont transféré sur un autre bateau.

C’est ainsi que s’est déroulée l’« interception non-violente » du bateau juif pour Gaza. Évidemment, si nous avions été Palestiniens ou Musulmans, ils auraient tiré à balles réelles… Mais comme nous étions des Juifs et des Israéliens, bénéficiant de l’attention du monde, ils n’ont pas voulu nous faire ce qu’ils ont fait au Mavi Marmara. Bien sûr, ils ont ensuite saisi toutes les preuves filmées par Eli et Vish. Et les seules images qui restent sont celles filmées par l’armée. Ce serait formidable si une pression s’exerçait sur l’armée pour qu’elle restitue les images que nous avons filmées. Quelles raisons peut-elle invoquer pour les garder ? Il s’agit d’un formidable document sur les 48 heures de notre voyage et des messages que nous avons écrits sur les banderoles de tous ceux qui nous ont soutenus.

Toutes les banderoles ont été jetées à terre par l’armée et le bateau a été conduit avec les passagers laissés à bord vers le port d’Ashdod.

Itamar et moi avons été conduits à Ashdod à bord du navire de guerre, ce qui a pris plusieurs heures. Nous y avons vu notre bateau à quai. Nous avons vu les manifestants qui protestaient, nos amis et nos familles qui nous attendaient sur la plage depuis le matin, ainsi qu’un bateau avec des cameramen qui attendaient de pouvoir nous parler mais qui furent interceptés et forcés de rentrer au port.

Nous avons été fouillés intimement et puis emmenés dans un bureau de police à Ashdod où nous avons aperçu d’autres manifestants qui nous attendaient.

Notre interrogatoire à Rami, Itamar, Reuven, Eli et moi dura plusieurs heures. Nous fûmes accusés d’avoir tenté de pénétrer dans une zone interdite. Rami, Itamar et moi fûmes de plus accusés d’avoir insulté et attaqué des soldats. Nous avons tous été relâchés vers 20 heures. Il est choquant d’avoir été attaqués aussi brutalement alors que nous nous étreignions et chantions, et il est surtout choquant d’avoir entendu l’armée prétendre que l’interception s’était déroulée pacifiquement.

À notre sortie du bureau de police, nous étions attendus par de nombreux médias israéliens, ainsi que par des journalistes de Reuters et d’autres médias. Nous avons répondu à leurs questions et puis Reuven a sorti son harmonica et nous a interprété un splendide chant juif à propos de personnes éprises de paix. Tout un public s’est joint à nous, mais nous n’en avons pas moins entendu certains passants crier «mort aux Arabes».

Si nous n’avions pas été des Juifs et des Israéliens nous aurions eu beaucoup moins de chances d’en sortir vivants. J’adresse mon amour et mes remerciements à tous ceux qui nous ont soutenus et aidés.

NB : Yonatan ne s’est vu proposer aucun suivi médical après qu’il ait été victime de tirs de taser. Les Israéliens interrogés par la police ont été libérés moyennant une caution de 5000 nouvelles livres israéliennes et devront être à nouveau interrogés. La question de savoir s’ils seront inculpés n’est pas encore claire.

Outre les journalistes Eli et Vish, les passagers du bateau étaient :
Reuven Moskovitz : Israël, survivant du judéocide, il est membre fondateur du village judéo-arabe Neve Shalom (oasis de paix)
Rami Elhanan : Israël, il a perdu sa fille Smadar dans un attentat suicide en 1997, membre fondateur du Cercle des familles en deuil, réunissant des Israéliens et des Palestiniens ayant perdu un proche dans le conflit
Lilian Rosengarten : États-Unis, psychothérapeute ayant fui l’Allemagne nazie
Glyn Secker : Grande-Bretagne, il est le commandant de bord et membre de l’Organisation Juifs pour la justice pour les Palestiniens
Yonatan Shapira : Israël, ancien pilote de l’armée israélienne, initiateur de la lettre des 27 pilotes ayant refusé de larguer des bombes sur Gaza, il est membre du mouvement israélo-palestinien Combattants pour la paix
Carole Angier : Grande-Bretagne, biographe de l’écrivain, survivant d’Auschwitz, Primo Levi
Edith Lutz : Allemagne, infirmière, elle était déjà à bord du premier bateau pour Gaza en 2008
Alison Prager : Grande-Bretagne, enseignante, elle est la coordinatrice médias sur le bateau
Itamar Shapira : Israël, frère de Yonatan, membre de l’équipage du bateau

14 sept. 2010 : Discussion entre jean marie bigard, josé Bové et Guy Konopnicki sur israël

27 avril 2011, le Fatah et le Hamas concluent un accord de réconciliation en vue des élections générales prévues dans l'année.

01.09.11 : Flottille pour Gaza : la Turquie veut engager des poursuites

L'ambassade de Turquie à Washington a indiqué que la Turquie allait engager "des poursuites en justice contre les soldats israéliens et tous les autres officiels responsables des crimes commis et mettra en œuvre ce sujet avec détermination". Plus tôt dans la journée de vendredi, la Turquie annonçait qu'elle expulsait l'ambassadeur d'Israël et suspendait tous ses accords militaires avec le pays, où elle réduit ses représentations diplomatiques.
http://www.lemonde.fr/international/article/2011/09/01/flottille-pour-gaza-l-onu-juge-le-blocus-legal-mais-critique-le-raid-israelien_1566630_3210.html#ens_id=1567420

12 septembre 2011 : "La Turquie est en position de force face à Israël"

Devant le refus d'Israël de s'excuser pour son raid contre le ferry turc Mavi Marmara, qui participait à la première flotille pour Gaza, et à bord duquel neuf passagers turcs ont péri en mai 2010, Ankara a multiplié les sanctions : expulsion de l'ambassadeur israélien, suspension des accords militaires bilatéraux, procédure devant la Cour internationale de justice pour contester le blocus de Gaza. Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie contemporaine à l'Institut français des relations internationales (IFRI), analyse les raisons qui poussent la Turquie à durcir sa position face à l'Etat hébreu.

Les Etats-Unis s'inquiètent des tensions entre la Turquie et Israël, qui sont deux alliés : quel rôle joue Washington dans cette crise diplomatique ?
Les Américains vont très certainement tenter de calmer le jeu, car ils ont besoin des Turcs dans la région. Dans le même temps, ces derniers savent que les Etats-Unis sont de moins en moins à l'aise avec ce gouvernement israélien : l'administration Obama est beaucoup moins sur un alignement pro-sioniste que l'administration Bush. Le rapport turco-américain est en cours de rééquilibrage à l'avantage des Turcs. Au sein de l'OTAN, ceux-ci essaient de se montrer comme des acteurs indépendants et valorisés. "Nous ne sommes pas le 'Yes-Man' des Etats-Unis", peut-on lire dans la presse turque. Aujourd'hui, le discours turc envers Israël est aussi l'une des manières de faire passer ce message aux Etats-Unis. Dans le même temps, les Turcs leur donnent des gages : ils ont autorisé l'implantation sur leur sol de radars du bouclier anti-missiles de l'OTAN. C'est une façon de compenser la hausse de ton avec Israël.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/08/pour-la-turquie-aller-au-clash-avec-israel-est-la-solution-la-plus-simple_1568958_3218.html

 

10 octobre 2011 : Un oeil sur la planète : une floppée d'injures et des menaces physiques

Le Conseil représentatif des institutions juives de France et l’ambassade d’Israël demandent à être reçus par le président de France Télévisions.
Cette démarche fait suite à la campagne diffamatoire lancée contre l’émission "Un œil sur la planète". Son "crime" : avoir consacré, le lundi 3 octobre, deux heures de reportages à la question : "Un Etat palestinien est-il possible ?" Communiqués hystériques, flot de courriers électroniques souvent insultants, menaces physiques contre le présentateur de la soirée : tout est bon pour tenter d’intimider les journalistes de France 2.
Tout, sauf des arguments rationnels. Aucun de ces textes - y compris une contre-émission sur le site de l’ambassade d’Israël - n’a réussi à démontrer la moindre erreur factuelle qu’auraient commise les journalistes d’"Un œil sur la planète". Nous, journalistes de médias et de sensibilités différents sommes évidemment attentifs à la critique constructive des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit.
C’est pourquoi nous, Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, affirmons notre solidarité avec nos confrères attaqués et disons "assez" ! Comme si le harcèlement contre Charles Enderlin n’avait pas suffi. Répétons-le : il ne revient pas à une ambassade ni à un organisme communautaire - quels qu’ils soient - de dicter aux journalistes français ce qu’ils doivent et ne doivent pas écrire ou dire.
Paris, le 10 octobre 2011. http://www.snj.fr/spip.php?article4131

Les responsabilités de tous sont lourdes dans l’injustice causée aux Palestiniens. Mais ce peuple n’a jamais oublié son rêve d’indépendance. Devant l’enlisement du processus de paix et la poursuite de la colonisation israélienne, les Palestiniens ont annoncé leur demande d’adhésion d’un État de Palestine aux Nations unies, dans le cadre des frontières de 1967 (Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est). Une initiative qui sème le trouble dans les chancelleries. Les Européens sont divisés, les Israéliens et les Américains contre, alors qu’une majorité des États membres sont favorables à une reconnaissance de la Palestine. Pourquoi un tel blocage ? Un tel État n’est il pas aujourd’hui envisageable ?
« Un État palestinien est-il encore possible ? », c’est le 34ème numéro d’un Œil sur la planète.
http://oeil-sur-la-planete.france2.fr/?page=emissions&id_rubrique=89

Personne ne songe à présenter l’émission de France 2 comme « la » référence journalistique sur la question israélo-palestinienne. En revanche, la violence aveugle des accusations portées contre les reportages diffusés le 3 octobre mérite que l’on s’y arrête : un anti-modèle de critique des médias, aussi engagée que celle-ci puisse être.
Force est de constater que dans un premier temps, les attaques portées contre « Un œil sur la planète » sont des plus floues. Dans son éditorial du 4 octobre, Richard Prasquier concède même qu’il n’a « pu voir que la dernière partie de l’émission » et précise que « la réaction immédiate peut être gravement contre-productive, quand elle reste au niveau des généralités ou, pis encore, quand elle s’appuie sur des informations de seconde main ». On ne saurait mieux dire. Mais dans ce cas, pourquoi s’être empressé de publier un « éditorial » quelques heures après la diffusion de l’émission, sans avoir même pris le temps de visionner l’ensemble des reportages ?
La réponse est fournie dès le lendemain par… Richard Prasquier. En effet, dans sa lettre ouverte à Rémy Pfimlin, il ne fait aucune référence précise à l’émission elle-même [1] et ne conteste aucun des éléments factuels rapportés par les journalistes de France 2. Il se contente de les accuser d’avoir « diffusé une “narration” en sélectionnant les omissions, en distordant les causalités, en ridiculisant l’adversaire, sans éviter les insinuations à la limite des théories conspirationnistes antisémites (le passage scandaleux sur le lobby sioniste aux États-Unis) ». On aurait pu naïvement attendre du président du Crif qu’il fournisse des éléments de preuve : en vain. De même que l’on attend toujours les arguments étayant la thèse de la « manipulation incitant à la haine raciale » dénoncée par l’ambassade...
En réalité, il n’y a rien de surprenant dans ces silences, car le problème est, d’après le président du Crif lui-même, ailleurs : « Ceux qui aiment Israël, qu’ils soient Juifs ou qu’ils ne le soient pas, se sont sentis insultés et humiliés ». En d’autres termes, l’émission de France 2 aurait présenté l’État d’Israël sous un jour défavorable, et ses partisans n’ont pas apprécié. Mais comme les faits relatés par les journalistes ne sont pas démentis, qu’en déduire, sinon que ce qui leur est reproché est précisément de les avoir rapportés ? À moins qu’ils n’aient attribué, de manière caricaturale, toutes les responsabilités des malheurs des Palestiniens au seul État d’Israël. Ce que conteste… Richard Prasquier, dans son éditorial du 4 octobre : « [D]ans la partie consacrée aux réfugiés palestiniens au Liban, on a pu voir dans quel mépris ils étaient tenus par la population libanaise. Est-ce Israël le responsable ? On a pu voir aussi un vieil homme expliquer qu’il avait quitté son village car les radios arabes lui avaient dit qu’ils allaient chasser les Juifs en quelques jours et qu’il pourrait alors revenir. Ce témoignage valait toutes les pseudo-explications historiques. »
Il est pour le moins paradoxal de contester l’absence de pluralité des points de vue dans une émission en puisant ses arguments dans un reportage qui figurait… dans ladite émission. Ce n’est donc, de l’aveu du président du Crif, ni la véracité des faits, ni l’absence de contrepoint qui est en cause. Mais alors, de quoi s’agit-il ? Ce qui s’exprime ici n’est-il tout simplement pas le refus que certains aspects de la réalité soient rendus publics ? C’est en tout cas l’avis du journaliste Charles Enderlin, qui a publié sur son blog un billet prenant la défense de ses confrères : « Il ne faut rien montrer qui soit défavorable à la politique israélienne d’occupation. Cela s’appelle de la censure et c’est une atteinte intolérable au droit d’informer ». Les accusations du Crif et de l’ambassade n’ont en effet pas grand-chose à voir avec une saine défense de la « pluralité des opinions ».
http://www.acrimed.org/article3698.html

« Deux yeux sur leur planète »

Le lendemain de la diffusion d’"Un œil sur la planète", une vidéo était mise en ligne sur le site JSSNews, reprise sur celui de l’ambassade d’Israël en France, qui entendait prendre le contrepied de l’émission de France 2.
« Deux yeux sur leur planète » : tel est le titre de l’émission mise en ligne par le site JSSNews et relayée (et donc cautionnée) par l’ambassade d’Israël (et donc l’État d’Israël) le 6 octobre
L’émission dure 53 minutes. Son principe est le suivant : des séquences du programme de France 2 sont diffusées, et des invités les commentent. « Un jeu que chacun a joué parfaitement », selon Jonathan-Simon Sellem, « démontant, argument après argument, toujours avec des sources historiques, objectives, une grande partie de la désinformation mise en scène dans le reportage de France 2 ».

On va enfin avoir des arguments, des contre arguments et des sources historiques objectives!

Acrimed a donc analysé cette émission voici un petit résumé de cette analyse

Le premier invité est Olivier Rafowicz, ancien porte-parole de l’armée israélienne, qui est convié à commenter (et « décrypter ») une séquence de l’émission de France 2 consacrée aux bombardements israéliens sur Gaza en 2008-09 (Rafowicz officiait alors comme porte-parole). Acrimed a retranscrit la totalité de ses propos : aucun argument, aucun contre argument, aucune référence historique, seulement des propos d'ordre très général et de vagues accusations pas même étayées par un seul exemple tiré de l'émission.

Certains invités ont un peu plus d’« arguments » et de « sources historiques » qu’Olivier Rafowicz. Mais la plupart ont une forte tendance à faire dire aux journalistes de France 2 ce qu’ils n’ont jamais dit :
Emmanuel Navon débute sa première intervention en s’élevant contre l’emploi de l’expression « judaïser Jérusalem ». Le problème est que cette expression n’a jamais été employée par les journalistes de France 2…
« […] Cette comparaison avec l’Afrique du Sud est absurde, puisqu’en Israël il n’y a pas de ségrégation entre les groupes ethniques […] C’est ça l’apartheid ? » La comparaison avec l’Afrique du Sud est-elle « absurde » ? Une chose est sûre : L’équipe de France 2 n’a à aucun moment qualifié la politique israélienne de politique d’apartheid.
« Venir présenter la démolition de maisons qui sont construites de façon illégale comme une espèce de crime contre l’humanité, c’est tout simplement transformer la réalité et l’inverser de bout en bout ». Aucun journaliste de France 2, et aucun palestinien interrogé dans le reportage, n’a qualifié les destructions de maisons palestiniennes de « crime contre l’humanité », ou même « d’espèce de crime contre l’humanité ».
Dans sa réponse, Emmanuel Navon va employer à pas moins de six reprises le terme « lobby juif », qu’il reprend d’ailleurs à son compte. Double problème : non seulement les journalistes de France 2 n’ont jamais employé le terme « lobby juif », mais ils ont en outre expliqué que le « lobby pro-israélien aux États-Unis » n’est pas composé que d’organisations juives : « Réduire le soutien à Israël au seul poids de [la communauté juive] serait une erreur. Il y a aussi les chrétiens évangéliques qui sont devenus les champions de l’alliance israélo-américaine ».
Lorsque l’on prétend dénoncer le manque de rigueur des autres et rétablir la vérité, cela fait désordre.

Deux yeux sur leur planète » donne la parole à Marc-Israel Sellem (« photo-reporter au Jerusalem Post »), qui relate l’une de ses expériences. Le 2 octobre, il s’est rendu à Ramallah à l’occasion d’une manifestation en soutien aux prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim. Il a pris en photo une femme qui brandissait un portrait de prisonnier. Quelques secondes après avoir été photographiée une première fois, et repérant l’objectif, cette femme se met soudain à pleurer. Et Marc-Israel Sellem d’évoquer les multiples pièges tendus aux journalistes par les Palestiniens, qui organisent entre autres des… « faux enterrements ».
Mais que cherche à nous prouver le photographe israélien ? Que les milliers de prisonniers politiques palestiniens n’existent pas ? Que leurs familles ne sont pas tristes ? Que les Palestiniens ne meurent pas réellement sous les tirs israéliens et qu’ils organisent donc de faux enterrements ? Probablement pas. Veut-il alors nous dire que certaines images de France 2 sont sujettes à caution ? Oui, mais… lesquelles ? Il n’en mentionne et n’en commente aucune, se contentant de ses propres photos…
Acrimed cite le pédigrée de chacun des journalistes ayant participé à l'émission de France2, il est assez impressionant puis conclus . "les arguments de la « naïveté » et de « l’angélisme », a fortiori lorsqu’ils ne reposent sur aucune preuve de « manipulation », ne sont guère concluants."

Sauf erreur de notre part, durant les 53 minutes qu’aura duré le « contre-émission », seules… trois « contrevérités » factuelles ont été pointées du doigt. C’est l’universitaire Emmanuel Navon qui s’en est chargé.

La première d’entre elles figurerait au début de l’émission de France 2, lorsque qu’Étienne Leenhardt tient les propos suivants : « Y aura-t-il un jour une Palestine libre aux côtés d’Israël ? Les Nations Unies l’avaient prévu, c’était en 1947, au moment de la création de l’État hébreu. Mais le partage n’a pas eu lieu, et chacun porte une responsabilité dans cet échec ». Commentaire d’Emmanuel Navon : « Le reportage commence avec un mensonge, donc ça commence très bien. Le plan de partage de 1947 a échoué à cause des Palestiniens. Il a été accepté par les Juifs et refusé par les Arabes, point à la ligne ». Il n’y aurait donc pas de « partage des responsabilités » dans cet échec.
Emmanuel Navon a en partie raison : le plan de partage de 1947 a été formellement « accepté par les Juifs » et « refusé par les Arabes ».
Au terme de la première guerre israélo-arabe (1948-49), Israël s’étend ainsi sur 78 % de la Palestine mandataire, alors que les Nations Unies lui en avaient accordé 55 %. Les propos mesurés d’Étienne Leenhardt ne peuvent donc décemment pas être qualifiés de « contre-vérités »…

Le second « mensonge » concernerait le reportage sur les réfugiés et la mention, par les journalistes de France 2, du « droit au retour ». Emmanuel Navon rentre dans une discussion juridique. les interprétations juridiques peuvent faire discussion mais il est plus qu’imprudent de parler de « mensonges ».

Troisième et dernière « contrevérité » attribuée par Emmanuel Navon aux journalistes de France 2 : « C’est de dire, finalement, que les tirs de roquettes de la bande de Gaza sont le résultat, la conséquence des raids israéliens […]. L’intifada d’Arafat, en 2000, a été suivie par des tirs de roquettes de la bande de Gaza vers Israël sans aucun tir israélien. »
Il fait ici référence à une phrase d’Étienne Leenhardt, lorsque celui-ci affirme que les tirs de roquettes palestiniens « sont la conséquence des raids israéliens et du blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza ». Le contre-argument d’Emmanuel Navon est donc le suivant : les tirs de roquettes auraient précédé les raids israéliens, et même les « tirs israéliens ».
Le site du ministère des Affaires étrangères de l’État d’Israël nous apprend en effet que le premier tir de roquette depuis Gaza vers Israël date du… 10 février 2002 [5]. Or, selon les chiffres de l’Onu, c’est précisément en février 2002 que le nombre de Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le début de la « deuxième Intifada » a franchi le cap des 1 000, dont une majorité à Gaza [6]. Dire cela, ce n’est pas justifier les tirs de roquettes, mais seulement souligner la « contrevérité » proférée par Emmanuel Navon.

analyse complète ici : http://www.acrimed.org/article3698.html

Echec total donc en ce qui concerne cette contre émission annoncée par Jonathan-Simon Sellem, comme « démontant, argument après argument, toujours avec des sources historiques, objectives, une grande partie de la désinformation mise en scène dans le reportage de France 2 ».

Avis aux amateurs, je suis preneur de toute citation extraite de l'émission " Un oeil sur la planète" pouvant étayer la moindre accusation de ses détracteurs.


17 octobre 2011 : libération de Guilad Shalit Après 1941 jours de séquestration

, sans aucun contact avec l’extérieur, Gilad Shalit va enfin pouvoir rentrer chez lui. Il est attendu par tout un pays pour lequel il est devenu, grâce à l’inlassable et admirable combat de ses parents, l’enfant de chaque famille.
Beaucoup d’analystes ont déjà décrypté les raisons qui ont poussé les deux parties à modérer leurs exigences et accepter un accord qu’ils avaient refusé jusqu’à présent:
Pour le gouvernement israélien, la décision n’a pas été facile à prendre. Il s’agissait d’accepter la libération de plus de 1000 prisonniers dont plus de 280 ont été condamnés à la perpétuité pour des attentats qui ont causé la mort de près de 600 civils israéliens. Pour la nation israélienne, c’est assumer le risque que certains de ces prisonniers reviennent à des activités de terrorisme, comme le montrent les statistiques portant sur les échanges précédents (60 % d’entre eux étaient retournés à leurs activités et 15 % en prison). Mais une telle décision est aussi la preuve qu’une décision, certes douloureuse, peut être prise si elle est portée par une volonté politique et accompagnée par un soutien populaire, y compris par un gouvernement de droite comme celui de Netanyahou qui a montré, là, sa capacité de leadership.
http://www.liberation.fr/monde/01012366356-gilad-shalit-une-liberation-riche-d-enseignements

 

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