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quelques éléments de l'histoire de l'indochine sont éparpillés au milieu de l'histoire de la chine
histoire de l'Indochine http://homepages.starnet.fr/delb/INDHIST.HTM
-10 000 RUINES DE L'ILE DE PENGHU A TAIWAN (-10 000): Le mur de l'Ancienne ville sous marine de Hujing
-3000 Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taiwan.
Vers 2 000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taiwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien.
-2000 la cité des Dieux à nan Madol en Micronésie
Sur l’île de Ponape (Pohn-ah-pay) à 6°58 Nord et 158°13 Est. Sur cet archipel des Carolines en Micronésie, furent accumulés des mégalithes faits de blocs basaltiques bleu-noir en forme de prismes hexagonaux et disposés en croix comme les bûches d'une hutte, de plus de 12 m. de haut et de 5 m.50 d’épaisseur. (Les constructeurs de ces enchevêtrements basaltiques surprenants de Nan Madol auraient, dit-on, utilisé de simples radeaux pour transporter ces prismes de plus de 3m de long pris dans d'autres îles à plus de 15 miles de là.). Les blocs de basalte les plus lourds pesant jusqu'à 50 tonnes. On peut donc parler de civilisation mégalithique allez donc regarder sur cette page ce qu'un simple citoyen non scientifique a trouvé comme technique pour déplacer des blocs monumentaux. Selon les légendes locales, les pierres ont volé dans les airs et se sont mises en place toutes seules. Ou qu'un genre d epotion magique a donné une force surhumaine à leurs ancêtres. |
Nan Madol est un site constitué d'une série d'îlots artificiels et qui fut la capitale de la dynastie Saudeleur jusqu'aux alentours de 1500. Le nom de « Nan Madol », qui signifie « intervalles », fait référence aux canaux présents sur le site, souvent baptisé la Venise du Pacifique. Si on a aujourd'hui une hypothèse sérieuse au sujet des pyramides d'Egypte, on n'en a toujours pas pour les constructions monumentales d'amérique du Sud et d'Amérique centrale, ni pour celles de Nan Madol.
Le site de Nan Madol ne ressemble à rien de connu. Construit sur des îlots artificiels, il se présente sous la forme d'une véritable ville-forteresse mégalithique, enserrée dans un réseau de remparts de trois à cinq mètres de large. Aux endroits les plus exposés, la muraille principale est elle-même doublée par une autre fortification un peu moins impressionnante. Contre quels ennemis voulaient-ils se protéger pour entreprendre des travaux aussi colossaux ? Quelles divinités voulaient-ils honorer ? Envers qui voulaient-ils témoigner ainsi de tels signes ostensibles de leur puissance ? Ou quels pouvoirs, quels secrets voulaient-ils ainsi protéger et cacher à l'abri des regards pour les siècles et les siècles à venir ? Si l'on admet que la quasi totalité des activités humaines, surtout les plus pénibles, ont un sens utilitaire ou symbolique, économique ou religieux, Nan Madol paraît échapper totalement à cette logique.
Les architectes et les bâtisseurs de Nan Madol ont adopté un système d'enchevêtrements cruciformes de poutres basaltiques, de section prismatique, presque partout hexagonales. Comment les ont-ils taillées de façon aussi précise et répétitive, telle une production industrielle normalisée, en l'absence d'outils de métal et bien sûr de machines ? Comment expliquer le transport de ces poutres de basalte pesant jusqu'à cinq ou six tonnes chacune, depuis une carrière située à plusieurs dizaines de kilomètres de là ? Les longues pirogues doubles étaient certes des navires aptes à la navigation au large, mais les plus grandes mesuraient dans les vingt mètres de long et les coques les plus larges ne dépassaient pas deux mètres. Leurs formes de carènes étudiées pour bien passer dans les houles du Pacifique étaient peu porteuses en données de charge. Et les matériaux dans lesquels elles étaient fabriquées, du bois léger et des structures souples, n'avaient aucune aptitude à supporter de si lourds chargements. Pas plus d'ailleurs que les légères passerelles de bois, tendues entre les coques, pour les relier entre elles. Et quand bien même ces bateaux auraient pu servir d'improbables cargos, par quels moyens de levage aurait-on pu y charger et décharger des éléments de construction aussi lourds ? Comment les a-t-on empilés ensuite en les disposant en croix, parfaitement ajustées, sur des hauteurs pouvant aller jusqu'à douze mètres et des épaisseurs de plus de cinq mètres ?
Autres questions sans réponses : pourquoi ces bâtisseurs dont l'origine se perd dans la nuit des temps, ont-ils choisi cet endroit isolé pour bâtir leur capitale ? Et la capitale de quel empire d'ailleurs ? Aucune grande île n'émerge à proximité. Pourquoi a-t-on bâti une telle métropole sur une petite île aux maigres ressources, loin de tout ? Quel empire contrôlait-elle ? De quel peuple était-elle la capitale ? À la suite de quels événements a-t-elle été abandonnée ? Et quel besoin d'aller chercher loin de la ville du basalte pour créer un socle de pas moins de quatre vingt douze îlots artificiels sur lesquels l'essentiel de Nan Madol a été érigé ! Quelle étrangeté tout de même d'aller en apnée disposer sous plusieurs mètres d'eau des colonnes de basalte afin de constituer des structures artificielles, alors que l'espace ne manquait pas alentour. Et surtout, comment stabiliser et ajuster des blocs de plusieurs tonnes sous la surface puisqu'il s'agissait, officiellement, d'un peuple ignorant l'architecture et dont on n'a rien retrouvé de semblable ailleurs ?
À moins que ces soubassements n'aient été, eux aussi, brusquement submergés dans un passé reculé ? Cas de figure dans lequel l'île était beaucoup plus grande et la ville oubliée bien plus majestueuse. La tradition orale locale parlerait d'une cité engloutie ce qui pourrait confirmer cette hypothèse.
Hélas cela paraît incompatible avec les jetées portuaires enserrant des bassins encore utilisables aujourd'hui. Et aussi avec les canaux serpentant entre les îlots. Ils sont toujours navigables de nos jours, et les sédimentations sous-marines fossiles attestent d'une extrême ancienneté.
A l'intérieur des remparts, on trouve des rues et des escaliers cyclopéens reliant des habitations de type mégalithique, dotées de toits constitués d'une ou deux dalles de pierre plate, pesant plusieurs tonnes chacune. L'exercice a été répété maintes fois comme si cette manutention ne présentait aucune difficulté particulière. Des archéologues y ont vu des tombeaux ou plutôt des mausolées. Un gigantesque cimetière... Pourtant, on n'y a pas retrouvé beaucoup d'ossements. Par contre, à Nan Madol, cimetière presque sans squelettes, des artéfacts très diversifiés furent déterrés. Des ornements faits de coquillages et de corail sculpté ainsi que des outils de pierre taillée, puis des poteries, et enfin des traces fragmentées d'une occupation beaucoup plus ancienne, antérieures ou contemporaines de la construction de certaines murailles.
Pour Christian Navis (in Mystérieuses civilisations du Pacifique, Éditions L'Harmattan, 2006), il est difficile de continuer à attribuer aux cruels et tyranniques Saudeleur dont, en fait, on sait peu de choses, la construction de cet ensemble, il y a au maximum 1000 ans. Leur niveau technologique était bien trop primitif, ils n'ont laissé rien de comparable ailleurs sur leur passage, et surtout la stratigraphie relève sous des céramiques Lapita elles-même vieilles de 2 à 3000 ans, des couches d'habitat beaucoup plus anciennes (os, bois calcinés, débris alimentaires) avec un vide d'occupation intermédiaire de plusieurs milliers d'années. Cela permet d'émettre une hypothèse situant la construction de Nan Madol en des temps protohistoriques. Le ville fut ensuite probablement abandonnée à plusieurs reprises en raison de cataclysmes naturels ou de guerres, puis redécouverte et réoccupée par d'autres peuples.
Selon un professeur de géologie de l’Université de Tokyo, la région a du sombrer il y a prés de 10.000 ans, c’est à dire, lors de la dernière période glaciaire. Cependant, d’après les compréhensions scientifiques modernes, les etres humains étaient encore primitifs, tuant les animaux pour ensuite les manger. Il est improbable qu’ils aient été capables de construire de telles structures ressemblant à des pyramides.
un homme a tenté de retrouver la légendaire cité engloutie dont les légendes locales faisaient mention. La zone étant considérée comme sacrée, ils ont eu beaucoup de mal à pouvoir plonger sur place. Des colonnes incrustées de corail de 24m de haut ont été découvertes, mais elles pourraient être simplement des excroissances coraliennes naturelles.
on trouve des sites ressemblants ailleurs en Micronésie:
RUINES DE PALAU |
RUINES DE L'ILE DE LELU |
LES COLONES DES ILES MARIANNES |
Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers navigateurs de l'histoire de l'humanité.
1521 Colonisation européenne
Le premier Européen à avoir abordé ces îles fut Ferdinand Magellan en 1521, qui visita Guam et réclama ces terres pour l’Espagne. Mécontent des habitudes des habitants sur ses navires, il les baptisa, d'après Antonio Pigafetta, « Las islas de los Ladrones » (les îles des Voleurs), mais en 1688, leur nom devint Las Marianas, d’après Marianne d’Autriche, veuve de Philippe IV d’Espagne. Presque tous les autochtones disparurent pendant l’occupation espagnole mais des insulaires des îles voisines repeuplèrent en partie les îles.
Quelques années plus tôt, un prétendant au trône appelé Nguyên Anh s’était allié avec l’un d’eux, Mgr Pigneau de Béghaine afin de reconquérir l’Annam et le Tonkin. Après y être parvenu en 1802, l’empire de la dynastie des Nguyên se reforma mais la Cochinchine sombra dans le désordre et les Français finirent par intervenir.
17 février 1859 Les Français prennent Saigon
L’amiral Rigault de Genouilly envahit la ville de Saigon, en Indochine, suite
à l’appel à l’aide des missionnaires français envoyés sur les lieux. Après Saigon,
ils feront la conquête de la Cochinchine jusqu’en 1867.
5 juin 1862 Les Français en Cochinchine
L'empereur d'Annam Tu Duc cède la basse Cochinchine, grenier à riz du Viêt Nam,
à la France par le traité de Saigon. C'est le début de la présence française
en Indochine.
Entre 1862 et 1867, les Français se feront reconnaître la possession des provinces
voisines et créeront la colonie de Cochinchine.
L'Union indochinoise, créée en 1887, était composée du Cambodge, du Laos et des trois pays formant le Viêt-nam : la Cochinchine, l'Annam et le Tonkin. Colonie d'exploitation, elle était considérée comme un «fleuron» de l'Empire français.
Vendues à l'Allemagne en 1899, les Phillipines furent occupées par le Japon dès 1914 qui les transformèrent en camps militaires.
15 juin 1944 Durant la Seconde Guerre mondiale, les Marines américains débarquèrent aux Phillipines le 15 juin 1944 et remportèrent la bataille de Saipan. Les bombardiers transportant les bombes atomiques à destination de Hiroshima et Nagasaki partirent de Tinian. L’archipel fut administré par les États-Unis comme une partie du territoire sous tutelle des îles du Pacifique, statut accordé par les Nations unies, avec la défense et les affaires étrangères sous le contrôle américain.
1945 L'indépendance du Vietnam
Le 9 mars 1945, l'empire du Soleil-Levant lançait une vaste offensive contre les garnisons françaises restées dans la région, poussant l'empereur Bao Dai à répudier le traité de protectorat signé avec la France en 1885. L'Alliance pour l'indépendance du Viêt-nam («Viêt Nam Doc Lap Dong Minh», en abrégé Viêt-minh ), fondée en mai 1941 par d'anciens dirigeants du parti communiste indochinois, saisissait l'occasion favorable offerte par la capitulation du Japon, le 15 août 1945, et par l'incapacité dans laquelle étaient les Français, encore prisonniers ou désarmés, à reprendre le pouvoir. Le Viêt-minh constituait le 28 août un Gouvernement provisoire de la République du Viêt-nam, et son président, Hô Chi Minh, proclamait l'indépendance le 2 septembre 1945.
Hô Chi Minh, qui a vécu en France de l'âge de 27 ans à 34 ans, a créé le parti communiste indochinois en 1930 et proclamé l'indépendance et la fondation de la République démocratique du Vietnam en 1945, ouvrant neuf années de conflit avec la France, alors puissance coloniale.
Le général de Gaulle est néanmoins résolu à rétablir la souveraineté de la France, avec promesse de réforme libérale. Mais le retour en force des Français, dirigés par le général Leclerc, se heurte à une résistance qui est particulièrement importante au Tonkin, où se dressent deux obstacles : la présence de l'armée nationaliste chinoise, chargée par les Alliés du désarmement des Japonais, et le gouvernement révolutionnaire de Hô Chi Minh, dont l'aura de chef s'affirme et qui s'appuie sur un sentiment général et irréversible en faveur de l'indépendance. De part et d'autre, on cherche d'abord à éviter l'affrontement. Le retrait chinois est obtenu moyennant l'abandon des concessions françaises en Chine, et des accords préliminaires sont signés le 6 mars 1946 avec Hô Chi Minh. Ils reconnaissent la liberté du Viêt-nam au sein de l'Union française, avatar libéral de l'Empire.
8 mars 1946 Les Français débarquent à Haiphong Les troupes du général Leclerc débarquent au Tonkin (Vietnam), occupé par les troupes chinoises depuis la défaite japonaise. Dès leur arrivée, les navires français essuient des tirs d'artillerie chinois. Le cessez-le-feu est proclamé après quelques heures de combat. Résigné, le président vietnamien Hô Chi Minh déclare : "Mieux vaut flairer un peu la crotte des Français que manger celle des Chinois toute notre vie."
1946 -1954 La guerre d'Indochine
Le bombardement du port de Haiphong par la marine française en novembre 1946, suivi en décembre d'une attaque des forces du Viêt-minh sur Hanoi, déclenche les hostilités. Soucieux de préserver l'Union française – qui accueille en outre le Laos et le Cambodge –, le gouvernement français oppose au Viêt-minh à direction communiste un État vietnamien «démocratique et associé», mais d'une autonomie limitée, constitué en décembre 1949, avec à sa tête Bao Dai, l'ancien souverain d'Annam.
La cochinchine est rattachée au Viêt Nam en 1949.
En 1950, alors que la guerre froide entre les deux blocs débouche sur le conflit de Corée, la Chine, qui vient de vivre la victoire des communistes, offre un sanctuaire et une aide matérielle directe aux forces révolutionnaires vietnamiennes. Leur chef, le général Vo Nguyên Giap, dispose désormais d'un corps de bataille. Il lance une guerre de mouvement et inflige un revers crucial au corps expéditionnaire dans la zone frontière du haut Tonkin. La constitution d'une armée nationale vietnamienne et l'aide apportée aux Français par les Américains au nom de la lutte anticommuniste ne suffisent pas à inverser le cours des choses.
La première utilisation du napalm en Indochine par les Français a eu lieu le 17 janvier 1951, lors de la bataille de Vinh Yen, dans le but de stopper l'attaque des soldats viet-minh.
La décolonisation des autres Empires, britannique et néerlandais, bat son plein, et l'opinion publique française est de plus en plus hostile à une guerre jugée coûteuse et «salie» par plusieurs scandales. La pleine souveraineté est accordée aux États associés de l'Union française, et une conférence internationale est prévue à Genève pour régler les problèmes indochinois et coréen. Pendant que celle-ci se prépare, l'affrontement armé trouve son épilogue à Diên Biên Phu..
3 février 1954 Début du siège de Diên Biên Phu Les troupes du vietminh encerclent le camp retranché de Diên Biên Phu où le général français Navarre concentre ses 15 000 hommes. A l'extérieur de la cuvette, plus de 30 000 soldats aux ordres du général Vo Nguyên Giap sont prêts à assaillir l'occupant français. Retranchées dans la région de Diên Biên Phu, les forces françaises sont envahies par les troupes communistes du Viêt-minh, alors sous le commandement du général Giap. Les Français, dirigés par le colonel de Castries, ont résisté avec détermination pendant près de 60 jours. Mais une fois la base tombée aux mains du Viêt-minh, ils sont contraints à la capitulation. Le siège prendra fin le 7 mai avec une écrasante victoire des partisans de Hô Chi Minh. le corps expéditionnaire y subit une défaite définitive. Les Français quitteront le Viêt Nam après leur défaite à Diên Biên Phu
après la bataille de DienBien Phu le vietnam est séparé en 2 états.
Les accords de Genève (1954) mettent un terme à la guerre d’Indochine. L’ancienne colonie française laisse place à de nouveaux Etats qui accèdent à l’indépendance : le Laos, le Cambodge. Pour le Vietnam, les accords de Genève envisagent une coupure provisoire du Vietnam, de part et d’autre du 17 ème parallèle:
- au Nord, s’impose un régime communiste dirigé par Ho Chi Minh et le Vietminh, appuyé par l’URSS et la Chine, avec pour capitale Hanoï.
- au Sud, une dictature proaméricaine très corrompue, dirigée par Ngô Dinh Diêm, avec pour capitale Saigon. Contre celle-ci se développe une opposition communiste (le Viêt-Cong : « communistes vietnamiens ») soutenue par le Nord qui veut réunifier le pays.
1954- Guerre du vietnam: oppose le vietnam nord et le vietnam Sud
1959 - 1975 Deuxième Guerre d'Indochine
11 décembre 1961 Première intervention américaine au Vietnam Un porte-avion américain transportant deux escadrilles d'hélicoptères débarque à Saïgon. Pour la première fois l'armée américaine aide directement les sud-vietnamiens dans leur combat contre le guérilla communiste.
en 1962 l'URSS et La Chine soutiennent le Nord et les USA le Sud.
En l’absence de tout dialogue entre ces deux Vietnam, la réunification du pays (après la tenue d’organisations libres), pourtant prévue par les accords de Genève, ne peut avoir lieu. Rapidement l’opposition contre le régime de Diêm grandit (vague de suicides de bonzes qui s’immolent publiquement par le feu).
11 juin 1963 Un bonze bouddhiste s'immole par le feu Pour protester contre le régime dictatorial proaméricain du président vietnamien Ngô Dinh Diêm, un bonze bouddhiste se suicide par le feu à Saïgon (Vietnam du sud). D'autres immolations publiques suivront et les mouvements d'opposition seront sévèrement réprimés par le pouvoir.
Immolation du bonze Thich Quang Duc en 1963
J.F. Kennedy lâche Diêm, En novembre 1963 , un coup d'Etat militaire renverse le gouvernement de Ngô Dinh Diêm qui sera fusillé.
Le nouveau président américain Lyndon Johnson, annulait le retrait des troupes et augmentait le contingent et demande l'aide de plusieurs de ses alliés. Cette implication grandissante était motivée par la peur des menaces de l’élargissement du communisme. Le 30 janvier 1964, nouveau coup d'État au sud. Minh restait le chef officiel mais le pouvoir réel passait aux mains du général Nguyên Khanh.
Durant le reste de l'année 1964, cinq autres coups d'État, ou tentatives, se déroulaient au sud, et sept gouvernements s'y succédaient.
Suite aux incidents du golfe du Tonkin les 2 et 3 août 1964, le Congrès des États-Unis approuvait la résolution du golfe de Tonkin le 7 août 1964, qui offrait au président Lyndon Johnson, la possibilité de « prendre toutes mesures nécessaires pour faire échec au communisme ».
7 février 1965 Les Américains bombardent le Nord-Vietnam Après avoir fait évacuer les dernières familles américaines, l'US Air Force lance sa première offensive aérienne directe sur le Nord-Vietnam. Le but des Etats-Unis et du gouvernement sud-vietnamien est de mettre à mal les réseaux de ravitaillement en armes et en carburant des communistes du Nord. Ces bombardements marquent le début de la deuxième guerre d'Indochine. A partir du mois de mars, les marines américains arrivent de plus en plus nombreux au Sud-Vietnam.
En mai, débutaient des raids américains sur le Laos pour tenter de couper la piste Hô-Chi-Minh.
29 juin 1966 Premiers raids américains au Vietnam Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord. Les dépôts de carburants de Hanoï et de Haïphong sont bombardés.
Les effectifs américains ne vont cesser d’augmenter (quelques milliers en 1964, 175 000 en 1965, 500 000 en 1967 !). Le conflit, limité dans un premier temps à une guérilla, prend progressivement l’aspect d’une guerre conventionnelle, qui s’enlise peu à peu. L’utilisation d’armes terribles (napalm, armes chimiques) entraîne de très nombreuses victimes, le plus souvent civiles.
il nous reste des photos incroyablement choquantes de cette guerre , on peut aller voir celle là, déconseillée aux enfants : http://a1692.g.akamai.net/f/1692/2042/7d/vietdom.blog.lemonde.fr/files/guerre_vn2.jpg
21 octobre 1967 début de la mobilisation pavifiste aux USA
1968 doctrine Nixon
En mars 1969, le récit du massacre de centaines de vietnamiens dans le village de My Lai par le New York Times suscite une grande colère. L’opposition à la guerre s’organise aux Etats-Unis (campus) et ailleurs :
Cette image d’Eddie Adams a fait le tour de la planète et a indubitablement influé sur le cours de la guerre du Vietnam. En 1969, le photographe a remporté le prix Pulitzer pour sa photo d'un Viêt-cong exécuté sommairement en pleine rue par un policier sud-vietnamien.
prix pullitzer 1969 Eddie Adams
aout 1969 Festival de Woodstock (Woodstock Music and Art Fair, ou Woodstock)
3 septembre 1969 Mort de Hô Chi Minh En plein conflit avec les Etats-Unis, le président de la République démocratique du Vietnam, artisan de l'indépendance du pays et de l'instauration d'un régime communiste, meurt d'une crise cardiaque à Hanoi à l'âge de 70 ans.
le 20 novembre 1969, une manifestation rassemble 250 000 Américains à Washington.
Durant cette période, les EU optent pour la « Vietnamisation », c’est-à-dire un retrait progressif du Sud Vietnam (tout en maintenant une aide aux forces anticommunistes. Mais face aux attaques incessantes des communistes, les Américains doivent intervenir au Cambodge en 1970 et reprendre les bombardements contre le Nord Vietnam en 1972.
4 mai 1970 Massacre de Kent
8 juin 1972 Phan Thi. Kim Phúc court nue et grièvement btulée dans la rue après que son village fut bombardé au Napalm. Le reporter Nick Ut prend une photo qui fera le tour du monde Il rapporte en particulier ses premières paroles « Je veux de l'eau. J'ai trop chaud, trop chaud !". Elle fera le tour du monde, deviendra un emblème, « provoque(ra) une profonde prise de conscience de l'opinion américaine » et Nick Ut obtiendra pour cette image le prix Pulitzer en 1973. Voir l'analyse de cette photo ici (il faut être abonné au site) : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1745
Prix pullitzer 1973 Nick Ut
8 juillet 1972 Jane Fonda débarque au Nord Vietnam L'actrice américaine effectue un séjour de deux semaines à Hanoï pour dénoncer la politique américaine au Vietnam. Sur "Radio Hanoï" elle exhortera les G.I américains à cesser les bombardements sur le Nord Vietnam. Elle ira même jusqu'à à monter sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien coiffée d'un casque militaire. L'action de Jane Fonda au Vietnam sera violemment dénoncée par la classe politique américaine qui verra en elle le symbole de l'antipatriote.
Nixon parvient enfin à mettre un terme au conflit avec les accords de Paris (1973).
Le Sud-Viêt-nam de Thieu et le Nord-Viêt-nam communiste sont désormais seuls
face à face. Il apparaît vite que le Conseil national de concorde et de réconciliation
prévu à Paris en attendant des élections est un leurre. À l'intransigeance de
Thieu, qui lance un appel au combat, répond la détermination de Hanoi à réunifier
le pays par la force.
Dès octobre 1974, le Nord considère officiellement les accords de Paris
comme caducs et engage les préparatifs de l'invasion. Les conditions semblent
favorables : malgré des effectifs importants et quelques corps d'élite, l'armée
sudiste est moralement fragile, à l'instar d'une population civile lasse, hostile
à un pouvoir corrompu et atteinte par une pauvreté chronique. Les États-Unis
se désintéressent de leurs anciens protégés, auxquels ils réduisent leur aide.
Dès le début de 1975, l'Armée populaire vietnamienne attaque dans la région centrale des Hauts Plateaux. C'est la débandade. Réfugiés civils et soldats en fuite sont suivis ou poursuivis par les divisions du général Van Tien Dung, qui foncent le long de la côte vers Saigon. Washington se limite à évacuer les ressortissants américains et alliés. Finalement, l'Armée populaire s'empare de Saigon le 30 avril 1975.
17 avril 1975 La chute de Phnom Penh Les Khmers rouges s'emparent de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, et leur chef, Pol Pot, impose un régime dictatorial. Les Khmers rouges sont tenus pour responsable de la mort de près de 2 millions de personnes.
30 avril 1975: fin de la Guerre du Viet Nam
1976 unification du vietnam : Le pays est officiellement réunifié en 1976, Saigon s’appelle désormais « Hô Chi Minh Ville ».
Au Viêt-nam, la réunification s'est réalisée sans la réconciliation promise, et la soumission du Sud à la férule du Nord s'est traduite par les drames de la rééducation et de l'émigration des boat people.
d'après http://www.memo.fr/article.asp?ID=CON_LGF_004 et http://bricabraque.unblog.fr/2007/10/20/la-guerre-du-vietnam-1963-1973/ attention photos très dures sur le deuxième lien
11 janvier 1979 Pol Pot chassé du pouvoir par les troupes vietnamiennes
Alors que l’armée Vietnamienne a chassé Pol Pot du pouvoir, des militants khmers rouges dissidents forment un nouveau gouvernement. Si le Cambodge ne connaît pas pour autant la paix intérieure, le régime totalitaire et sanglant de Pol Pot est renversé. Il affiche un bilan tragique estimé à environ 2 millions de morts, alors que le pays ne comptait que 7 millions d’habitants.
La guerre civile se poursuivra entre les Khmers rouges et le gouvernement, appuyé par le Vietnam, jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit finalement obtenu sous la supervision de l'ONU en octobre 1991.
4 février 1994 Levée de l'embargo américain sur le Vietnam Onze ans après la signature des accords de paix de Paris entre le Vietnam et les Etats-Unis, le gouvernement américain lève l'embargo économique sur le Vietnam instauré à la fin de la guerre (1964-1973). A partir de juillet 1995, les relations diplomatiques entre les deux pays seront rétablies.
Asie : Inde Indochine Mongolie Chine Japon
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