le passage relatif à
l'accrétion des planètes est extrait d'un site intéressant: Du big bang à l'homme |
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avant le big bang Big Bang 10-43 s 10-35 s |
10-32 s 10-12 s 10-6 s à 1 s 1 s à 3 min 3 min à 2 Ga |
de 1 s à 3 min Nucléosynthèse primordiale |
nucléosynthèse: protons et neutrons s'assemblent apparition des premiers noyaux d'atomes hydrogène H et Hélium H2
La température chute à 106 °K ou 1 000 000 °K : elle est suffisament basse pour que les protons et neutrons puissent s'assembler durablement.
Les protons seuls forment des noyaux
d'hydrogène. Les protons et neutrons qui se rencontrent, peuvent aussi s'assembler pour former des noyaux d'hélium (2 protons + 2 neutrons): |
La matière de l'Univers se compose alors de
99% de la matière actuelle de l'Univers se forme à cette lointaine époque. Le 1%
restant, non encore apparu, est constitué de tous les atomes ayant plus de 2 protons dans
leur noyau, parmi lesquels les atomes de carbone, d'azote et d'oxygène dont nous sommes
constitués. Tous ces atomes complexes seront formés dans les réactions
thermonucléaires du coeur des futures étoiles à naître...
de 3 min à 2 Ga Stabilisation de la matière et apparition des premières galaxies |
de 3 min à 10000 ans baisse de l'énergie et de la température (dilués par l'expansion ) les forces nucléaires se "calment" la matière se stabilise les forces gravitationnelles créent des différences de densités qui s'amplifient et attirent ainsi davantage de matière.
Température = 10.000 °K
10000 à 100000. l'univers s'organise peu à peu en régions denses noyées dans le vide
cosmique. 100000 à 1Ma La formation des atomes commence (rayonnement fossile) 1Ga à
2Ga apparition
des premières galaxies. |
changement de l'échelle de temps
-4,56 Ga c'est 4,56 Ga av JC ( 2000 ans modifient le 6° chiffre
après la virgule
-4,56
Ga naissance
de notre système solaire
-4,5 Ga notre soleil devient stable il commence à synthétiser des noyaux lourds puis des planètes se forment |
vie et mort d'un soleil |
-4,5 Ga naissance de la Terre début du Précambrien
Le comportement de la partie gazeuse du nuage (Hydrogène et Hélium) à dû être différent de celui de la partie plus lourde du nuage (poussières). Les parties légères, gazeuses, se sont échappées dans l'espace, les particules rocheuses et métalliques sont restées sur place. Ces éléments grossirent de plus en plus en s'entrechoquant et en s'assemblant. C'est ce qu'on appelle l'accrétion.
Plus un objet sera lourd plus il attirera les autres en raison d'une gravité plus forte. C'est pourquoi les plus gros rochers deviendront des planètes.
Ainsi il ne reste plus dans l'espace environnant du soleil, nouvellement formé, que de grosses planètes, trop éloignées pour s'attirer.
Les planètes géantes ont conservé autour de leur
cur une atmosphère gazeuse proche de la composition du nuage interstellaire alors
que les petites planètes proches du soleil ont vu cette atmosphère dispersée sous
l'effet des puissants vents solaires.
Le début de la formation du système solaire date de 4,6 milliards d'années. C'est en 10
millions d'années que se forment les planètes dans leur taille actuelle. Mais le
bombardement d'accrétion, a en fait duré environ 600 millions d'années.
Ainsi les zones les plus "cratérisées" d'une planète correspondent à cette période. On a pu dater que les cratères ont été formé dans leur grande majorité il y a plus de 3,8 milliards d'années. Ce qu'on peut raisonnablement penser identique pour les autres planètes. Sur la Terre les impacts de ces météorites ont été effacés au cours des temps en raison de la tectonique des plaques et de l'action de l'atmosphère (l'érosion atmosphérique).
Le phénomène d'accrétion provoque un dégagement d'énergie lors de l'impact et le dégazage des corps sous l'effet de la chaleur (en particulier de la vapeur d'eau). Les gaz vont ainsi former une nouvelle atmosphère, riche en eau. L'énergie dégagée entraîne la fusion des roches. La rotation des planètes, par tassement des molécules, provoque également un échauffement. Les matériaux les plus lourds, en fusion, migrent vers le centre de la planète (le noyau : Nife pour la Terre) tandis que les plus légers migrent vers l'écorce, en raison de la force centrifuge. Sur une écorce en refroidissement les volcans déversent des roches en fusion qui se sont peu à peu solidifiées et ont constitué une croûte.
Pour savoir quand s'est formée la croûte terrestre et son évolution cliquer ici: géologie
les planètes de notre système solaire |
Les planètes telluriques sont les astres à composition semblable à la Terre, donc des éléments solides par rapport aux planètes géantes qui sont gazeuses (en majorité).
Mercure |
Vénus |
Terre |
Mars |
Les planètes géantes : On parle aussi de planètes gazeuses ou de planètes joviennes (astres à composition semblable à Jupiter). Ces planètes possèdent toutefois des satellites de type tellurique. L'atmosphère de ces planètes est proche de la composition de la nébuleuse primitive. Toutes possèdent des anneaux constitués d'une myriade de blocs de glace, de roches et de poussières. ce sont les restes des particules et agrégats du bombardement d'accrétion, prisonniers de l'attraction des planètes.
Uranus
Jupiter |
Saturne |
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Neptune |
Et Pluton:le 16 aout 2006, L'UAI (union astronomique internationale) déclassifie Pluton du rang de planète du système solaire au rang de planète naine. De nombreux astronomes contestent encore cette décision au premier rang desquels la très sérieuse Société astronomique américaine selon laquelle il n'y a "aucune raison valable pour la déclassification de Pluton". pour lire le rapport de l'UAI (en anglais : http://www.iau.org/iau0601.424.0.html.)
(AFP 08/10/99)
LONDRES (AFP) - Le système solaire pourrait avoir une dixième planète à son extrême limite, tournant en sens inverse des neuf autres et influençant la trajectoire des comètes, a affirmé un astronome britannique dans une revue scientifique.
Les astronomes du monde entier spéculent, depuis plus de cinquante ans, sur l'existence de cette fameuse planète baptisée "X" (X pour dixième et inconnue), en raison de perturbations observées de l'orbite d'Uranus. Mais le scientifique britannique John Murray affirme apporter de nouveaux éléments pour soutenir sa thèse. Dans un article, que publiera lundi la revue de la Société d'astronomie royale (Royal Astronomical Society, RAS) de Londres, il affirme avoir déduit la présence de ce mystérieux astéroïde de trajectoires étranges de comètes arrivant dans le système solaire.
De nombreuses comètes proviennent d'un gigantesque "réservoir" qui entoure le système solaire, appelé le "nuage d'Oort". Elles n'y pénètrent que lorsque leurs orbites sont "dérangées". Le Dr Murray estime que la dixième planète est directement à l'origine de ces perturbations. "A mon avis, a-t-il dit, cette planète traverse constamment ce nuage et nous envoie ces comètes".
La planète serait au moins de la taille de Jupiter, la plus grosse de notre système, et peut-être dix fois plus massive, selon les calculs de l'astronome. Située à une distance 30.000 fois supérieure à celle séparant la Terre du Soleil, elle ne serait pas née au moment de la création du système solaire mais aurait été "captée" par lui plus tard. Elle tournerait en outre en sens inverse des neuf autres planètes et avec une inclinaison très différente par rapport au plan du système solaire.
origine: LONDRES 08/10/99 (AFP) Transmis par Steven (traduit par ufocom)
en novembre 2003 encore une nouvelle planète découverte http://fr.wikipedia.org/wiki/90377_Sedna