GREVE 2008 dans l'éducation nationale: chronologie
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Cette grève a lieu quelques semaines après le mouvement étudiant contre le LRU , le gouvernement Fillon nommé par Nicolas Sarkozy a déjà essuyé une grève reconductible dans les transports, un grosse mobilisation des fonctionnaires ainsi que des mouvements importants suite à la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati. Ce mouvement, comme celui contre la LRU a donné lieu à une énorme répression avec environ 80 interventions de CRS et de nombreuses arrestations. La page LRU recense tout ceci.
c'est la 4° grosse grève à l'éducation nationale en moins de 10 ans: tantôt à l'initiative des lycéens, tantôt à celle des parents d'élèves et bien sur parfois à l'initiative des profs.
après la grève de 2000 qui a duré plusieurs semaines qui s'est soldée par un échec lorsque le fusible Claude Allègre a sauté. Jack Lang lui a succédé et a appliqué toutes les réformes Allègre.
Puis il y a la grève de 2003 contre la décentralisation qui a duré également plusieurs semaines et fut également un échec. Mouvement absorbé par la grève contre la réforme des retraites, qui fut elle aussi un échec.
Comme en 2000 et 2003 il faudra plusieurs semaines avant que les médias ne commencent à parler de ce mouvement, le mur du silence médiatique est enfin brisé fin mars début avril, sitôt la couverture médiatique commencée la répression commence également
Puis il y a eu 2005 et la mobilisation lycéenne contre la loi Fillon, répression sévère et échec.
40 ans après, un contexte qui ressemble à Mai 68: une guerre qui s'enlise et qui est un échec : la guerre d'Afghanistan dure depuis 7 ans. Une répression importante, des arrestations et des condamnations. La ressemblance s'arrête là: car à la différence de Mai 68, les revendications ne prennent pas en compte ces 2 thèmes.
Place à la chronologie que je démarre au moment où le mouvement commence à s'amplifier.
30 Mars
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31 Mars
Tv
bruits , télévision libre et indépendante a réalisé un film sur l'action commune
enseignants, parents, élèves du lycée Pierre d'Aragon de Muret le 31 mars 2008.
Après plusieurs journées de grève, les professeurs et les parents du lycée Pierre
d’Aragon de Muret, soutenus par les élèves, ont décidé d’une action commune.
Le lundi 31 mars 2008, ils ont d’abord bloqué le Conseil d’Administration puis
occupé le lycée de manière pacifique durant la nuit. Le film est visible sur
le site de tv bruits: http://tvbruits.org/spip.php?article889
1 avril
Ils
ont défilé mardi, et remettront le couvert jeudi: le mouvement de protestation
des lycéens contre les suppressions de postes dans l'Education nationale prend
de l'ampleur. A Paris, ils étaient entre 4 500 (selon la police) et 15 000 (selon
le syndicat UNL) à défiler. Seul incident sur le parcours du cortège: une voiture
a été renversée.
http://www.rue89.com/2008/04/02/les-lyceens-defilent-a-paris-contre-les-suppressions-de-postes
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Le
couloir de la mort des lycéens d'Albi: Sauvons nos options:
Acte 1: http://fr.youtube.com/watch?v=ojB-BJDLONY
Acte 2 : http://fr.youtube.com/watch?v=wfg9UqtmYAM&feature=related
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3 avril
"On est pas fatigué!" "Motivés, on reste motivé!" Ils étaient, selon les organisateurs,
près de 15000 lycéens et professeurs à scander leur détermination, ce jeudi
après-midi à Paris. C'était plutôt 6000 manifestants, selon la police, qui ont
décollé des Jardins du Luxembourg vers 14h30, pour se diriger vers la gare Montparnasse.
Autre slogan, beaucoup entendu lors de cette manifestation: "Sarko, t'es foutu,
les jeunes sont dans la rue." Plusieurs chansons et toujours, ou presque, le
nom du Président. Celui du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos,
sortait rarement de la bouche de ces opposants aux 11200 suppressions de postes
annoncées pour la rentrée 2008.
http://www.rue89.com/2008/04/03/les-lyceens-sont-dans-la-rue-et-ils-ne-sont-pas-fatigues
TOULOUSE,
(AFP) - Entre 700 lycéens, selon la police, et 2.000, selon les organisateurs,
ont manifesté jeudi dans les rues de Toulouse pour dénoncer les suppressions
de postes et le manque de moyens de l’Education nationale. Les manifestants
marchaient derrière une banderole "Education en danger, mobilisez-vous" et scandaient
notamment "Suppressions non non !, manif oui oui !", a constaté une photographe
de l’AFP. Pour le second jour consécutif, un blocage des entrées du double établissement
Lycée polyvalent rive gauche et Lycée professionnel du Mirail à Toulouse, qui
compte 1.900 élèves, a été mené par des lycéens en grève, empêchant la tenue
d’environ 80% des cours selon la direction. A Muret (sud de Toulouse), le lycée
Pierre-d’Aragon a été bloqué jeudi matin. Les lycéens, réunis en assemblée générale,
ont décidé d’un rassemblement dans l’après-midi devant la mairie et d’un "enterrement"
symbolique, vendredi, de leur établissement, avec cercueil et tenues de deuil.
Parents d’élèves et enseignants avaient occupé le lycée dans la nuit de lundi
à mardi pour protester contre la suppression définitive de 16 postes, dont 11
de professeurs.
TOULON:
la mobilisation a pris une nouvelle ampleur aujourd'hui, c'est à deux jours
des vacances mais quand même c'est important. Alors 4000-5000 lycéens à Toulon
(3000 police, 5000 CGT). Et le mouvement s'étend hors de la zone toulonnaise
: - 500 à Brignoles (un seul lycée dans cette ville de sous-préfecture), avec
une participation très correcte des profs - blocage de mon lycée (St Maximin),
avec une manif demain et des profs en grève (combien ?) pour aller à la manif
La
Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL), et l'Union Nationale
Lycéenne (UNL), syndicats lycéens, ont appelé aujourd'hui, jeudi, à une nouvelle
journée de mobilisation jeudi prochain (10 avril) dans toute la France.
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A vous qui avez apporté votre soutien à Rodolphe Juge, Ci-dessous, le communiqué intersyndical, la dépêche AFP et la lettre interpellant le recteur suite à la relaxe de Rodolphe Juge prononcée aujourd'hui. Cette relaxe est une victoire de la solidarité. Merci à tou-te-s
Rodolphe Juge relaxé ce mercredi 24 septembre 2008.
La 24ème chambre correctionnelle de Paris a relaxé Rodolphe Juge, enseignant stagiaire de l’académie de Créteil accusé de violence à agent lors d’une manifestation lycéenne du 3 avril 2008. C’est le procureur de la République lui-même qui a demandé la relaxe. Lors de sa plaidoirie, il a démonté point par point les accusations portées par deux policiers, qualifiant l’enquête de "succincte" et les affirmations des policiers "d’originales". Une fois de plus les deux policiers concernés et leurs représentants étaient absents du procès. Au bout du compte, il n’y a que le Recteur de l’académie de Créteil qui, en évinçant Rodolphe Juge de ses fonctions dans l’attente du jugement, n’a pas cru à l’innocence de notre collègue ! Nous regrettons une fois de plus la présomption de culpabilité qui a conduit le Recteur à suspendre notre collègue. Nous interpellons directement le Recteur de l’académie de Créteil pour qu’il intervienne rapidement en faveur de Rodolphe Juge pour le rétablir dans tous ses droits et réparer les préjudices causés.
Académie de Créteil : CGT-Educ’action, SNES-SNUEP-SNESup-FSU, SUD-Education, SN-FO-LC, CNT-Education Saint-Denis
mercredi 24 septembre 2008 à 16h20
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Dépêche AFP
Un professeur stagiaire interpellé lors d’une manifestation de lycéens à Paris le 3 avril, Rodolphe Juge, a été relaxé mercredi par la 24ème chambre du tribunal correctionnel de Paris des "violences volontaires" pour lesquelles il était poursuivi. Le président du tribunal a prononcé la relaxe à l’issue d’un très court délibéré, alors que le procureur Jean-Pierre Bernard avait lui aussi requis la relaxe en mettant en avant l’absence d’éléments caractérisant l’infraction. "Il n’y a absolument rien dans le dossier qui puisse démontrer la matérialité des faits, comme l’a relevé monsieur le procureur", a plaidé l’avocate de M. Juge, Me Agnès Cittadini. L’enseignant-stagiaire était accusé d’avoir jeté des pierres sur des membres des forces de l’ordre, lors d’une manifestation de lycéens contre les suppressions de postes et les réformes du gouvernement dans l’éducation. "Cette imputation ne me semble pas très claire dans cette procédure" et l’interpellation est "un point encore moins clair", a déclaré le procureur. "Les deux policiers qui se présentent comme victimes ne sont pas venus à notre audience", a-t-il ensuite relevé, avant de requérir la relaxe. Rodolphe Juge a fait part de son "soulagement" à l’issue du jugement, applaudi au sein du Palais de justice par quelques dizaines de personnes. A l’extérieur du Palais, une centaine de syndicalistes venus le soutenir ont eux aussi manifesté leur satisfaction. L’enseignant est syndicaliste à la CGT Educ’action. Selon le syndicat, il faisait partie du service d’ordre CGT lors de la manifestation, avait protesté contre l’action de la police lors d’interpellations de lycéens et s’était notamment "interposé pacifiquement entre ses élèves et la police". Professeur stagiaire de mathématiques et sciences au lycée professionnel Denis Papin de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) l’an dernier, M. Juge n’a pas été titularisé à la rentrée, ce qui a représenté selon le syndicat une atteinte à la présomption d’innocence, mais il a désormais bon espoir de l’être. "Normalement, ma titularisation se passera lors d’une commission en décembre, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas accepté", a-t-il déclaré à l’issue du jugement. Le proviseur du lycée Denis Papin a témoigné à l’audience des bons états de service de M. Juge et son avocate a mis en évidence les nombreux soutiens qu’il a reçus lors de cette procédure, y compris de la Ligue des droits de l’homme. Dans un premier temps, M. Juge devait être jugé en comparution immédiate mais le 17 avril son procès avait été reporté à septembre en audience collégiale. "Le fait de pouvoir charger quelqu’un et de menacer sa carrière professionnelle, en toute impunité, me paraît choquant", a-t-il dit à l’issue du jugement, en référence aux procès-verbaux policiers le mettant en cause. "Il est extrêmement choquant de porter des accusations infondées sans être inquiété", a aussi réagi à l’issue de l’audience Pablo Krasnopolsky, enseignant et syndicaliste CGT qui a témoigné au procès en faveur de M. Juge.
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Lettre au recteur suite à la relaxe de Rodolphe Juge:
Monsieur le Recteur, Nous souhaitons faire avec vous un point ce mercredi 24 septembre 2008 sur la situation de Monsieur Rodolphe Juge et faire une demande d’audience sur cette situation. La 24ème chambre correctionnelle de Paris a relaxé Monsieur Rodolphe Juge, enseignant stagiaire de l’académie de Créteil accusé de violence à agent lors d’une manifestation lycéenne du 3 avril 2008. C’est le procureur de la République lui-même qui a demandé la relaxe. Lors de sa plaidoirie, il a démonté point par point les accusations portées par deux policiers, qualifiant l’enquête de "succincte" et les affirmations des policiers "d’originales". Une fois de plus les deux policiers concernés et leurs représentants étaient absents du procès. Ce jeune collègue connaît une entrée dans le métier particulièrement difficile. Nous vous avions demandé après plusieurs entrevues avec le chef de cabinet, puis par courrier à votre niveau, le soutien du rectorat et de vous-même à notre collègue. Vous avez malheureusement pris la décision de suspendre notre collègue le 16 juin 2008, à titre conservatoire. Vous avez de même bloqué l’examen du dossier en vue de la titularisation que pouvait prononcer le jury. Nous n’avons eu aucune réponse aux différents recours et sollicitations intersyndicales pour tenter de trouver une solution viable pour la rentrée scolaire 2008. S’il est vrai que le DRH, lors de la CAPA des PLP du 26 juin 2008 puis lors de l’audience du 10 septembre 2008, a clairement indiqué l’effet rétroactif de la titularisation au 1er septembre 2008 après l’avis positif du jury (en termes d’avancement de carrière et de traitement et primes), de nombreux problèmes restent en suspens. Ainsi, notre collègue est dans l’impossibilité d’être inscrit sur les listes électorales pour les élections professionnelles de décembre 2008. Par ailleurs, nous ne pouvons que redire les préjudices créés pour l’entrée en fonction de notre collègue restent, compte tenu de votre décision de le suspendre. Nous souhaitons que vivement votre intervention personnelle pour rétablir au plus vite notre collègue dans tous ses droits qu’ils soient administratifs ou financiers. Nous souhaitons enfin être reçu en audience, avec Monsieur Juge, afin de faire très rapidement un point sur cette situation. Veuillez agréer, Monsieur le Recteur, l’expression de nos salutations distinguées
Matthieu BRABANT _ Secrétaire Académique
5 avril
Plus
fort que le "sit-in", le "die-in". Samedi 5 avril, 260 enseignants, élèves et
parents d'élèves se sont allongés sur l'esplanade du musée Mac/Val, à Vitry-sur-Seine
(Val-de-Marne), en signe de «deuil de l'Education nationale». Ils entendaient
protester contre les 260 postes qui devraient être supprimés à la rentrée prochaine
dans le département.
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYJNX.html
7 avril
Des
professeurs d'un lycée de Lognes (Seine-et-Marne) ont mis en ligne un clip baptisé
"Opération 77-227", dans lequel ils parodient une publicité, dansant en short
et perruque sur l'air du "Toutouyoutou" pour protester contre les suppressions
de postes. Le clip, qui avait été vu plus d'un millier de fois lundi sur le
site de partage de vidéos Youtube, a été tourné vendredi dans les locaux d'Emilie-Brontë
à Lognes. On y voit des professeurs et quelques élèves déguisés sautiller sur
l'air du "Toutouyoutou", le générique d'une célèbre émission de fitness présentée
par Véronique et Davina dans les années 1980, réutilisé récemment dans une campagne
publicitaire vantant un numéro de renseignements. Ils portent des pancartes
formant les numéros 77, comme l'indicatif du département, et 227, comme le nombre
de postes devant être supprimés dans les lycées généraux de Seine-et-Marne d'ici
la rentrée 2008. La vidéo se conclut par ces quelques mots: "77 227, numéro
surtaxé pour les postes fixes". Les enseignants, qui ont rejoué leur "performance"
lundi devant la préfecture de Torcy au cours d'une manifestation, ont aussi
mis en ligne une vidéo de la scène.
8 avril
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Paris:
Entre 8.500 personnes dont une cinquantaine de professeurs, selon la police,
et 20.000, selon le syndicat lycéen UNL, ont manifesté mardi à Paris, ont constaté
des journalistes de l'AFP témoins de douze interpellations après divers incidents.
La manifestation contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine
a été émaillée de quelques incidents: à deux reprises, des manifestants placés
en tête de cortège ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui
ont répondu en chargeant et en faisant usage de gaz lacrymogènes. Peu après
16H30, au moins douze interpellations avaient été effectuées par des policiers
en civils, a constaté un journaliste de l'AFP. Les forces de l'ordre ont bloqué
les manifestants boulevard des Invalides, les contraignant à refluer avant
le terme de la manifestation initialement prévu à Saint-François Xavier. Le
cortège est parti peu après 14H00 du jardin du Luxembourg en direction de la
station de métro Saint-François Xavier, proche du ministère de l'Education.
L'UNL, qui avait initialement évalué le nombre de manifestants à 10.000, a affirmé
à l'AFP qu'ils étaient 20.000 deux heures après le début du cortège. Jeudi dernier,
lors d'une précédente journée de mobilisation, ils étaient à Paris 6.700 participants
selon la police, entre 17.000 et 20.000 selon les organisateurs. Les manifestants,
des lycéens venus de toute la région francilienne, défilaient derrière une banderole
sur laquelle était écrit: "Rendez-nous nos profs". Ils étaient encadrés par
un important service d'ordre, notamment d'enseignants du Snes-FSU (majoritaire
dans le second degré). Parmi les slogans, on pouvait entendre: "on n'est pas
fatigués", "non, non, non aux suppressions, oui oui oui à notre éducation",
ou encore "nous ne sommes pas de la chair à patron, nous voulons une vraie éducation".
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9 avril
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10 avril
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AFP
- 10.04 - Grenoble: entre 5.500 et 9.000 manifestants, incidents en fin de défilé
De 5.500 à 9.000 personnes selon la police ou les lycéens ont manifesté jeudi
matin à Grenoble contre les suppressions de postes dans l'éducation prévues
pour la rentrée 2008, et des incidents ont éclaté en fin de défilé, a constaté
une journaliste de l'AFP. Vers midi, une poignée de manifestants a jeté des
pierres sur les forces de l'ordre en place devant le rectorat, a indiqué la
police qui a interpellé deux personnes. Deux lycéens, incommodés par les gaz
lacrymogènes, ont été pris en charge par les pompiers. Un cortège composé d'élèves
et de professeurs venus de plusieurs lycées de Grenoble et des environs, mais
aussi de militants CGT et FO, a défilé dans les rues du centre ville, brandissant
des pancartes sur lesquelles on pouvait lire notamment "Avec Darcos, c'est les
soldes moins 30% sur l'éducation".
Mouvement
lycéen: entre 19.000 et 40.000 personnes ont défilé à Paris Entre 19.000 personnes,
selon la police, et 30.000 à 40.000, selon le syndicat lycéen UNL, ont défilé
jeudi dans les rues de Paris pour protester contre les suppressions de postes
dans l'éducation à la rentrée prochaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Mardi, lors de la quatrième journée de mobilisation, les manifestants étaient
entre 8.500 (police) et 25.000 personnes (syndicat Fidl) à Paris. Jeudi les
enseignants étaient beaucoup plus nombreux que lors des précédentes manifestations.
Lycéens, enseignants et parents d'élèves, partis vers 13H45 des abords du jardin
du Luxembourg, sont arrivés, pour les premiers d'entre-eux, peu après 16h00,
à la station de métro Saint François Xavier, où ils se dispersaient dans le
calme. Hormis quelques moments tendus en tête de manifestation - mouvements
de foule, jets de projectiles contre les forces de l'ordre, utilisation de gaz
lacrymogènes par la police - la manifestation s'est déroulée sans incident.
Les manifestants marchaient derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire:
"suppression de postes, les lycéens mobilisés". Sur une autre banderole était
inscrit: "postes, heures supplémentaires, bac pro, statut, salaires pour l'avenir
de notre métier, pour l'avenir de tous les jeunes, le ministère doit répondre:
il faut un collectif budgétaire". 8.830 suppressions de postes sont prévues
à la rentrée prochaine dans l'enseignement public. Le secrétaire général de
la FSU (première fédération de l'enseignement), Gérard Aschieri, et le président
de l'UNL (1er syndicat lycéen), Florian Lecoultre, étaient en tête du cortège.
"Nous sommes là pour montrer que les lycéens seront encore plus nombreux aujourd'hui
pour défendre notre avenir. Nous disons stop à l'hémorragie de postes", a expliqué
à l'AFP, Florian Lecoultre. De son côté, Gérard Aschieri a estimé qu'il se passait
"vraiment quelque chose". "Est-ce que le gouvernement est capable de comprendre
et d'arrêter de dire que les suppressions de postes c'est insignifiant?", a-t-il
demandé. "Alix Nicolet", présidente de la Fidl (deuxième syndicat lycéen), s'est
dite "satisfaite d'une belle mobilisation, qui prouve que les lycéens sont conscients
des problèmes" dans l'Education. Des étudiants de l'Unef étaient aussi venus
grossir les rangs pour "dénoncer la régression éducative qui se met en place",
selon les mots de son président Jean-Baptiste Prévost. "Nous craignons que la
politique de rigueur du gouvernement aboutisse à un système éducatif d'une moins
bonne qualité", a-t-il dit. "Une seule suppression: celle du ministre de l'Education",
"Lycéens en colère, DarKos à terre" pouvait-on lire parmi les slogans, tandis
que des lycéens scandaient "Sarko, t'es foutu, les lycéens sont dans la rue".
En province également des manifestations étaient organisées. Ainsi entre 1.200
lycéens, selon la police, et 1.500 selon les organisateurs, ont défilé jeudi
après-midi à Lyon. A Toulouse de 1.500 à 3.000 manifestants ont défilé, 200
à Auch. De 5.500 à 9.000 personnes selon la police ou les lycéens ont manifesté
jeudi matin à Grenoble où des incidents ont éclaté en fin de défilé.
Lyon
: 3000 Toulouse : 3000 Alès : 1000 Albi : 800 Saint Etienne : 700 Chambery :
600 Valences : plusieurs centaines
16
organisations soutiennent la mobilisation lycéenne Une dizaine de fédérations
de l'Education, des parents d'élèves et des syndicats étudiants et lycéens ont
affirmé jeudi dans un communiqué commun leur "soutien" à la mobilisation actuelle
contre les 11.200 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2008. "Nous
condamnons les 11.200 suppressions de postes ans le budget 2008. Nous affirmons
notre soutien à la mobilisation actuelle et notre volonté commune de défendre
le service public d'Education aujourd'hui menacé", écrivent ces organisations
réunies dans une "interfédérale de l'éducation", au matin d'une nouvelle journée
nationale de manifestation. La mobilisation a pour but d'obtenir les "moyens
nécessaires à la réussite de tous les élèves" et s'élever "contre les choix
gouvernementaux de politique éducative régressive". Ce texte est signé par les
fédérations de l'Education FSU, SNES, SNEP, SNUEP, SNUIPP, SE-UNSA, UNSA-Education,
SGEN-CFDT, FNEC-PP-FO, FAEN, les parents d'élèves de la FCPE, l'Unef (un des
deux des principaux syndicats étudiants), l'UNL (Union nationale des lycéens)
et la Fidel, les deux principaux syndicats lycéens, ainsi que la Ligue de l'enseignement
et Jeunesse au plein air (mouvement éducatif).
C'est
pas beau de mentir! http://www.dailymotion.com/search/darcos/video/x51eh5_darcos-menteur_news
11 avril
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Des
incidents se sont produits lors de la mobilisation lycéenne devant le rectorat
de Créteil cet après-midi. Le rectorat a été caillassé. 4 lycéens de Jean Jaurès,
coupables ....d'être impliqués dans le mouvement de prostestation, se retrouvent
en garde à vue au commissariat de Créteil.Ils seront présentés en comparution
immédiate au Tribunal de Grande Instance de Créteil demain à 9 heures. Parents
et enseignants sont appelés à se rendre massivement au TGI de Créteil, afin
de témoigner de leur soutien à ces lycéens qui ne sont pas des casseurs et assurer
une présence aux côté des autres lycéens qui se présenteront. Tribunal de Grande
Instance de Créteil rue Pasteur
Au
lycée Louis Armand (15e): l'élève qui est le plus en pointe depuis le début
du mouvement s'est fait coincer par la police. Suite à un blocage et un débrayage
du lycée Camille Say, il s'est fait interpeller par la police. Elle l'a gardé
de 9h à 16h en garde à vue aujourd'hui, le menaçant de le faire passer en comparution
immédiate s'il n'avouait pas des faits qu'il n'a pas commis. En effet, lors
du débrayage de Camille Say, une vitre a été cassée...or le maire du 15e (Philippe
Goujou) qui tourne depuis le début des blocages aux alentours du lycée Armand
a pris une photo de ce lycéen portant une barrière (pour organiser le blocage)...la
police s'est servi de la photo pour l'intimider...et lui dire que s'il signait
des aveux, il n'aurait à payer que 20 euros d'amende lors d'1 procès...sinon
c'était la comparution immédiate... Il y a-t-il des enseignants de L. Armand
sur la liste? Les syndicats qui sont sur la liste peuvent-ils contacter les
éventuels syndiqués qui sont sur le bahut? J. Renoir (Bondy): Je viens d'apprendre
à l'instant que le proviseur a exclu aujourd'hui un élève, qui a participé au
blocage, pendant une semaine et qu'il a annoncé à d'autres qu'il les passerait
en conseil de discipline à la rentrée...On se charge de cela dès lundi matin.
http://www.fcpe94.ouvaton.org/spip.php?article277&var_confirm=rSCzXgfb#sp277
A signer en ligne Pétition du comité de soutien aux lycéens de Darius Milhaud
(Kremlin-Bicêtre-Val de Marne) réprimés pour avoir défendu leur droit à l’éducation
Rassemblement à l'appel du comité de soutien Jeudi 17 Avril 18 h 00 devant le
lycée Darius Milhaud
15 avril
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16 avril
Incroyable
censure : La vidéo, où l'on voit Darcos se ridiculiser
sur des connaissances de base en français et en maths, est censurée !!! Bon
nombre de site hébergeant ladite vidéo, l'on purement et simplement supprimée
.
La majorité des liens sur Google renvoyent vers des fichiers qui ne sont plus
disponibles Les raisons évoquées pour supprimer ces vidéos sont affligeantes
et pathétiques : "non respect des conditions d'utilisation" ! On se dirait en
Chine ou en URSS !!! Bel exemple de désinformation ! Heureusement, la vidéo
ne cesse de renaître, tel le phénix :
http://www.dailymotion.com/video/x4ycoy_bonnet-dane-pour-darcos_news
http://www.rue89.com/2008/04/05/darcos-pas-tres-a-laise-avec-la-conjugaison-et-la-regle-de-trois
http://www.dailymotion.com/search/darcos/video/x4yjqt_darcosaupiquet_news
http://fr.youtube.com/watch?v=ga67Z3ACv9o
http://www.wat.tv/video/darcos-piquet-kork_gmzs_.html
toutes celles qui sont ci dessus ont été supprimées depuis!!!
celles ci n'étaient toujours pas censurée le 1 octobre 2008:
http://eppee.ouvaton.org/article.php3?id_article=540
http://ensemblesnuipp.wordpress.com/2008/04/07/darcos-le-passe-anterieur-et-la-regle-de-3/
http://www.dailymotion.com/video/x5918i_la-regle-de-trois-monsieur-darcos_news
http://www.dailymotion.com/video/x540ni_darcos-et-la-regle-de-trois_news
http://www.paperblog.fr/606716/la-regle-de-trois-et-xavier-darcos/
17 avril
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24 avril
La
manifestation la plus importante a eu lieu à Strasbourg où les lycéensétaient
entre 2.500 et 3.000 à défiler aux cris de "Lycéens en colère, y ena marre de
la galère". Ils étaient également entre 1.000 (police) et 1.500(organisateurs)
à Tours, et entre 1.000 et 3.000 à Toulon. Ailleurs enrevanche, comme à Marseille
(300), Rouen (700), Angoulême (entre 200 et 800), Avignon (400) ou Lille (250),
ils n'étaient que quelques centaines.
28 avril
Les mouvements lycéens suscitent une forte majorité - 65% - d'opinions favorables,
contre 30% de désapprobation, selon un sondage BVA pour l'Express rendu public
aujourd'hui. 65% des personnes interrogées se disent "plutôt favorables" à ces
mouvements, 30% étant d'un avis inverse et 5% ne se prononçant pas, selon cette
enquête. Les lycéens manifestent depuis quatre semaines principalement contre
les suppressions de postes dans l'Education nationale. Sondage réalisé en face
à face du 22 au 24 avril auprès d'un échantillon national représentatif de 994
personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible
auprès de la commission nationale des sondages
29 avril
Gard(30), où la FCPE avait appelé les parents à
garder les enfants chez eux pour manifester leur soutien, 66% des collégiens
et lycéens étaient absents, selon l'inspection d'académie.
Réductions
de poste: 700 à 1.000 "lycéens en lutte" manifestent à Toulouse
Quelque 700 lycéens selon la police, 1.000 selon les organisateurs, ont manifesté
mardi après-midi dans les rues de Toulouse derrière une grande banderole "Lycéens
en lutte".
Les lycéens de plusieurs établissements de Toulouse et de son agglomération,
rejoints par des lycéens venus du Tarn-et-Garonne voisin, ont défilé dans les
rues du centre-ville avec des pancartes telles que "Economiser dans l'éducation,
c'est fabriquer un pays de cons", "Sarkozy, tes réformes sont comme
toi, petites et dangereuses".
"Cette manifestation est considérée comme un tour de chauffe. Rien à changer
dans nos revendications, nous donnons rendez-vous au mardi 6 mai", a prévenu
Marco, en terminale au lycée polyvalent du Mirail, où se sont rassemblées 200
à 300 personnes dans la matinée.
Quelques enseignants s'étaient joints au cortège parti de la place du Capitole.
"On préfère travailler tous que travailler plus", proclamait une pancarte
brandie par des jeunes du lycée Victor Hugo de Colomiers, près de Toulouse.
Suppressions
de postes: de 1.600 à 3.000 lycéens manifestent à Tours
Environ 1.600 lycéens selon la police, 3.000 selon les organisateurs, ont manifesté
à Tours. Les jeunes ont défilé en scandant: "Réforme Sarkozyste égale jeunesse
qui résiste" ou encore "priorité à l'Education, non à la suppression".
Quelques projectiles ont été lancés sur les forces de l'ordre, a-t-on appris
de source policière. Les lycéens ont voulu se rendre sur l'Autoroute A10 qui
traverse Tours mais les forces de l'ordre les en ont empêchés. A Orléans (Loiret),
environ 400 lycéens ont défilé. A Châteauroux (Indre), ils étaient environ 300
et Blois (Loir-et-Cher), environ 200.
Mobilisation
lycéenne à Nice: 1.500 à 4.000 manifestants
Des lycéens, sensiblement plus nombreux que lors de leur dernier défilé -1.500
selon la police, 4.000 selon les organisateurs- ont manifesté mardi à Nice.
Derrière une banderole "élèves en danger, postes supprimés". Accompagnés
par un petit nombre d'enseignants, ils ont scandé des slogans tels que "Darcos,
t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", ou "une seule solution,
la manifestation!".
Budget
de l'éducation: 1.500 lycéens dans les rues de Rouen selon la police
Aux cris de "Sarko t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", les manifestants
ont parcouru les principales rues de la ville. Sur les banderoles on pouvait
lire: "Non à l'école du capital", "En 2010: dis Maman, c'est
quoi un prof" ou encore "Mai 68, le retour". Quelques étudiants
de Sud et de l'Unef et quelques enseignants de FO, de la CFDT et du Snes figuraient
également dans le cortège.
Il s'agit de la troisième et de la plus importante
manifestation organisée par ces lycéens à Rouen depuis la reprise des cours
le 21 avril après les vacances de printemps. Au Havre, environ 400 de
leurs condisciples, selon la police, ont également manifesté.
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RENNES
- 1500-2500
grande mobilisation du premier degré. Plus de 300 écoles en grève sur le département.
le secondaire était là minoritairement.
Suppressions
de postes d'enseignants: manifestation tendue à Poitiers
Environ 1.000 lycéens ont défilé mardi après-midi à Poitiers, au cours d'une
manifestation marquée par quelques incidents. Après avoir crevé plusieurs pneus
de voiture sur le parcours, des lycéens ont envahi le siège de l'UMP et vidé
le bar, dispersé tracts et photos sur la voie publique. Ensuite, ils se sont
emparés de barrières de la ville, trouvées sur leur trajet, et ont barré une
rue du centre ville. Après avoir lancé des canettes sur les forces de l'ordre,
ils ont commencé à jeter les barrières. Les forces de l'ordre ont alors lancé
des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Il n'y a pas eu de blessés.
Postes
d'enseignants: première mobilisation lycéenne d'ampleur en province
La province a mobilisé mardi des lycéens et enseignants par milliers contre
les suppressions de postes prévues dans les collèges et lycées à la rentrée,
une première pour une mobilisation qui n'avait jusqu'ici décollé qu'en région
parisienne. Avec entre 20.000 et plus de 30.000 manifestants selon un comptage
effectué par les bureaux de l'AFP et entre 40.000 et 50.000 selon le syndicat
lycéen Fidl, ce sont plus d'une trentaine de villes des zones A et B qui se
sont mobilisées au total. Des syndicats avaient en outre ponctuellement appelé
les enseignants à la grève, qui ont grossi les rangs des jeunes manifestants.
Les deux syndicats lycéens, la Fidl et l'UNL ont appelé les lycéens à se joindre
aux cortèges du 1e mai pour maintenir le rapport de force avec le gouvernement
tant que la zone C (Paris, Créteil, Versailles et Bordeaux) n'est pas rentrée.
A son retour et une fois passés les ponts du mois de mai, une journée de mobilisation
fonction publique, éducation, lycéens est prévue le jeudi 15 mai, puis une manifestation
nationale le dimanche 18 mai à l'appel de la FSU et enfin une nouvelle journée
d'action le samedi 24 mai.
"On ne peut bâtir une école qui vise à la réussite de tous en étant guidé
par des logiques uniquement comptables et budgétaires, la réforme du lycée doit
se faire dans l'intérêt des lycéens et non pas contre eux", a prévenu l'UNL
dans un communiqué. "La mobilisation d'aujourd'hui a montré que les lycéens
sont de plus en plus nombreux dans les rues à refuser la logique budgétaire
du gouvernement", a renchéri la Fidl dans un communiqué séparé.
8 mai
"
C'est une bouffonnerie. Ils peuvent défiler, mais tout çà ne sert à rien !",
explique le ministre de l'Education nationale à propos du mouvement lycéen.
Il affirme qu'"il ne sera pas le ixième ministre (de l'Education) à céder !
Je serai le premier ministre à tenir bon le cap de la réforme". Xavier Darcos
sur : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080508.OBS3039/darcos__les_manifestations_ne_servent_a_rien.html
une autre chronologie sur un autre site: http://berthoalain.wordpress.com/2008/04/20/mouvement-lyceen-2008/
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