. . | 
    
       Chronologie egyptienne II dernière mise à jour le:  | 
  

 Ligue arabe 
  la République Nasser 
  Sadate 
  Moubarak Révolution de la Place Tahrir
|  
       
  | 
    menu général perdu? | 
Alors que le procès de Moubarak se déroule encore, l'Egypte traverse des turbulences importantes, avec d'abord des affrontements entre chrétiens et coptes puis l'arrivée au pouvoir démocratiquement des frères musulmans.
24 juin 2012 : Égypte : le Frère musulman Mohamed Morsi élu président
Les Frères se dépeignent comme un mouvement moderne, prêt à travailler avec 
  d'autres et désireux de respecter les traités signés par ses prédécesseurs. 
  Certains de leurs partisans citent l'exemple de la Turquie, où la démocratie 
  fait peu à peu son chemin. Mais la marge de manoeuvre de M. Morsi sera des plus 
  limitées. A la suite de la dissolution sur décision de justice de la chambre 
  des députés dominée par les islamistes, l'armée s'est en effet octroyée le pouvoir 
  législatif et un droit de contrôle sur l'élaboration de la prochaine Constitution. 
  Les Frères musulmans ont ainsi assuré dimanche qu'ils poursuivraient leur sit-in 
  sur la place Tahrir au Caire pour protester contre les dispositions constitutionnelles 
  prises par l'armée. Celle-ci avait toutefois promis de remettre le pouvoir au 
  nouveau président avant le 30 juin.
  http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/06/24/l-egypte-en-alerte-avant-les-resultats-de-la-presidentielle_1723794_3212.html 
21 juillet 2012 : Mohammed Morsi, a remporté l’élection présidentielle
Le candidat des Frères Musulmans, Mohammed Morsi, a remporté l’élection présidentielle en Égypte avec 51,73 % des voix. Ahmed Shafiq, le candidat de l’armée, a obtenu 48,27 % selon la commission électorale. M. Morsi a obtenu plus de treize millions de voix contre plus de douze millions à son rival Ahmad Chafiq, ancien premier ministre de Hosni Moubarak.
Mohamed Morsi devient ainsi le premier président élu depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février 2011. Et le premier islamiste à parvenir à la tête du pays le plus peuplé du monde arabe avec quelque 82 millions d'habitants.

  Des dizaines de milliers de personnes ont célébré ce dimanche 
  sur la place Tahrir au Caire la victoire du Frère musulman Mohamed Morsi,
Reprenons depuis le début. La première et la plus importante leçon de ce second 
  tour est le refus du peuple égyptien d’un retour au passé, malgré la formidable 
  campagne de propagande menée par le pouvoir, malgré les annonces de violences 
  à venir – nombre de chauffeurs de taxi, souvent liés aux moukhabarat (la police 
  secrète), m’ont expliqué que les Frères musulmans s’apprêtaient à mettre le 
  pays à feu et à sang ; une vidéo sur Youtube annonçait même une révolution à 
  l’iranienne. La presse et les médias officiels, les journalistes, qui s’étaient 
  surtout illustrés par leur absence d’opposition au régime Moubarak, des représentants 
  de partis comme le Tagammu (de « gauche ») ont surenchéri, affirmant que le 
  danger principal était désormais la confrérie, reprenant exactement le même 
  discours que celui des présidents déchus Ben 
  Ali et Moubarak.
  Pour les électeurs qui ont voté Morsi, il ne s’agit en aucun cas d’accorder 
  un blanc-seing aux Frères musulmans mais de mettre l’accent sur le danger principal 
  : les militaires qui ne veulent pas céder le pouvoir. Car l’élection de Chafik 
  aurait abouti à la reconstitution d’un parti-Etat, lié à l’armée, aux services 
  de renseignement, aux capitalistes corrompus, ceux-là même qui ont mis le pays 
  en coupe réglée depuis des décennies. Ceci ne signifie pas que les 8,5 millions 
  de votants qui se sont ajoutés aux 5 millions du premier tour ne sont pas conscients 
  des sérieux manquements de la confrérie, de ses erreurs ni de ses hésitations 
  depuis le début de la révolution.
  Dans un premier temps, les Frères avaient annoncé qu’ils ne concourraient que 
  pour un tiers des sièges du Parlement : ils en ont finalement obtenu environ 
  45 %. Ils s’étaient engagés à ne pas présenter de candidat à la présidentielle, 
  ils sont revenus sur cet engagement. Mais, surtout, ils ont hésité entre une 
  alliance avec le CSFA et avec les jeunes révolutionnaires. Ce n’est qu’après 
  les élections législatives, et quand le CSFA a refusé que les Frères forment 
  le gouvernement, qu’ils ont commencé à se heurter aux militaires, mais toujours 
  en évitant toute mobilisation populaire. Par des déclarations ambiguës, ils 
  ont avivé les craintes de différentes couches de la population qui craignent 
  leur volonté d’imposer un Etat islamique. Ils ont permis au CSFA de ressusciter, 
  avec Chafik, l’« Etat profond », celui qui a dirigé le pays depuis des décennies. 
  Entre les deux tours, le candidat de la confrérie n’a pas été capable de forger 
  une alliance avec ceux de ses adversaires qui, d’une certaine manière, représentaient 
  la révolution : Hamdin Sabbahi et Abdelmonem Aboul Foutouh qui, ensemble, avaient 
  obtenu 40 % des voix.
  http://blog.mondediplo.net/2012-06-18-Freres-musulmans-victoire-electorale-et-defaite 
30 juin 2013 : des millions de personnes réclament la démission de Morsi, 5 morts et environ 200 blessés.
L'armée estime à "plusieurs millions" le nombre de manifestants anti-Morsi 
  descendus dans la rue, a déclaré à l'AFP une source militaire. Il s'agit "de 
  la plus grande manifestation de l'histoire de l'Egypte", a ajouté cette source 
  sous couvert de l'anonymat. Une personne a été tuée à Beni Suef et trois autres 
  dans la province d'Assiout, au sud du Caire, au cours d'affrontements qui ont 
  aussi fait des dizaines de blessés aux abords de locaux des Frères musulmans, 
  selon les services de sécurité. Au Caire, le QG de la confrérie islamiste, dont 
  est issu M. Morsi, a été attaqué avec des cocktails Molotov et des tirs de chevrotine. 
  Un homme de 26 ans a été tué d'un tir dans la tête, et plusieurs dizaines d'autres 
  personnes blessées, selon une source médicale, dans ces heurts très violents 
  qui se sont poursuivis tard dans la nuit.
  Sur la place Tahrir, site emblématique de la révolte contre Hosni Moubarak, 
  la foule a afflué en brandissant des cartons rouges à l'adresse du président. 
  "Je suis ici parce que Morsi, pour qui j'ai voté, m'a trahi et n'a pas tenu 
  ses promesses. L'Egypte va être libérée une nouvelle fois à partir de Tahrir", 
  affirmait Mohammed Samir, venu de Mansourah, dans le de
  Les militaires se sont dit récemment prêts à intervenir si le climat dégénérait, 
  après que des heurts eurent déjà fait huit morts, dont un Américain, dans les 
  jours qui ont précédé les rassemblements de dimanche.Redoutant de graves troubles, 
  l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection 
  des installations vitales, notamment le canal de Suez. lta du Nil, pour manifester 
  dans la capitale. Les manifestants se sont également massés sans incident aux 
  abords du palais présidentiel, dans le quartier d'Héliopolis, et sur d'autres 
  places de la capitale. 
  http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20130701.AFP8066/egypte-manifestations-monstres-contre-morsi-cinq-morts.html 
Au moins quatre personnes ont été tuées dimanche dans des heurts entre partisans 
  et adversaires du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, en marge de manifestations 
  monstres à travers tout le pays à l'appel de l'opposition pour réclamer son 
  départ, un an jour pour jour après sa prise de fonctions. Plusieurs millions 
  d'opposants sont descendus dans les rues des principales villes du pays. "Il 
  s'agit "de la plus grande manifestation dans l'histoire de l'Egypte", a confié 
  une source militaire à l'AFP. 
  Sur la place Tahrir dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte 
  qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, une foule a afflué, 
  agitant des drapeaux tandis que des haut-parleurs diffusaient des chants patriotiques. 
  Des manifestations anti-Morsi ont également eu lieu à Alexandrie (nord), deuxième 
  ville du pays, à Menouf et Mahallah, dans le delta du Nil, ainsi qu'à Port-Saïd 
  et Suez, sur le canal du même nom, ou encore dans la ville natale de M. Morsi, 
  Zagazig, au nord-est du Caire. Redoutant de graves troubles dans cette épreuve 
  de force, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer 
  la protection des installations vitales, notamment du canal de Suez. Mais des 
  affrontements ont quand même éclaté, faisant un mort et une trentaine de blessés 
  à Beni Souef. 
  Le quartier général des Frères musulmans attaqué
  Dans la soirée, le quartier général des Frères musulmans, la formation dont 
  est issu le président Mohamed Morsi, a été attaqué avec des cocktails molotov, 
  a indiqué le mouvement islamiste. Environ 150 "voyous non identifiés" s'en sont 
  pris au bâtiment en lançant des cocktails molotov et des pierres, ainsi que 
  des tirs de chevrotine. Des hommes armés sur une moto auraient également ouvert 
  le feu sur des manifestants dans la province d'Assiout, tuant une autre personne 
  devant un local des Frères musulmans. Dans le camp adverse, c'est à Nasr City 
  que les islamistes campent depuis vendredi pour défendre la "légitimité" de 
  M. Morsi, le premier président égyptien à avoir été librement élu. Le Parti 
  de la liberté et de la justice, émanation des Frères musulmans, avait appelé 
  à une "mobilisation générale" dimanche pour soutenir le premier chef d'Etat 
  civil et islamiste du pays. Les manifestations islamistes semblaient toutefois, 
  dimanche après-midi, nettement moins nombreuses qu'au cours des derniers jours, 
  et largement éclipsées par celles de l'opposition. 
  Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, 
  M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux. Le 
  quotidien al-Tahrir, proche de l'opposition, y allait d'un franc "Dégage" barrant 
  sa Une tout en rouge. Il faut dire que les clivages sont profonds en Egypte, 
  pays arabe le plus peuplé avec plus de 80 millions d'habitants où le climat 
  persistant de crise pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation 
  et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie. Les adversaires de M. Morsi 
  dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement 
  et politiquement dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer 
  l'économie. 
  http://lci.tf1.fr/monde/afrique/manifestations-anti-morsi-a-haut-risque-ce-dimanche-a-travers-8077702.html 
1 juillet 2013 : Ultimatum de l'armée
16 morts et 781 blessés depuis dimanche. Selon un nouveau bilan du le ministère de la Santé, six personnes ont été tuées dans les provinces de Beni Suef, Assiout (centre), Kafr al-Cheikh et Fayoum, tandis qu'un manifestant est mort asphyxié devant le palais présidentiel au Caire et un autre à la suite de ses blessures à Alexandrie.Le ministère de l'Intérieur déploie 440 000 policiers pour sécuriser les manifestations. Selon le quotidien Egypt Independent, un porte-parole explique que c'est pour protéger les protestataires. Depuis dimanche, 27 officiers ont été blessés et 119 armes à feu ont été saisies.
 Le bâtiment, dans le quartier du Moqqatam situé dans l'est du Caire, a été 
  envahi par des assaillants qui ont jeté des objets par les fenêtres, tandis 
  que d'autres emportaient des meubles. Des témoins affirment qu'aucun membre 
  de la confrérie ne se trouvait à l'intérieur car ils avaient été conduits hors 
  du bâtiment avant l'attaque. Aux abords de l'immeuble, des manifestants scandent 
  des slogans hostiles au président Morsi et aux Frères musulmans sur fond de 
  musique patriotique.
  Le porte-parole des Frères Musulmans dénonce l'inaction de la police. Gehad 
  El-Haddad reproche depuis hier aux forces de l'ordre de ne pas être intervenues 
  lors de la seconde attaque du QG de la confrérie.
  Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre la police aux côtés des 
  manifestants. Les officiers défilent avec des drapeaux égyptiens, symbole de 
  l'opposition au président Mohamed Morsi. 
Quarante-huit heures pour satisfaire les «demandes du peuple». 
  Tel est l'ultimatum posé lundi après-midi par l'armée égyptienne au président 
  islamiste Mohamed Morsi. Si ce n'est pas le cas, «les forces armées annonceront 
  une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en œuvre», a annoncé 
  le commandement militaire à la télévision. 
  «L'armée s'est rangée au côté du peuple», a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion 
  en arabe), à l'origine d'un mouvement populaire d'une ampleur sans précédent. 
  Quelque 14 millions d'Egyptiens ont défilé dimanche à travers le pays, y compris 
  en Haute-Egypte, à l'occasion du premier anniversaire de la prise de fonctions 
  du premier président civil du pays pour réclamer sa démission. Tamarrod, soutenu 
  par de nombreuses personnalités et des mouvements de l'opposition laïque, libérale 
  ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une 
  présidentielle anticipée. Il avait, avant l'armée, invité Mohamed Morsi à quitter 
  le pouvoir avant «mardi 17 heures (heure où débuterra, Ndlr) une campagne de 
  désobéissance civile totale». 
  La place Tahrir accueille avec des cris de joie la déclaration de l'armée. «Morsi 
  n'est plus notre président, Sissi avec nous», ont scandé les milliers de manifestants, 
  en référence au général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et ministre de 
  la Défense, dont la photo est apparue à l'écran pendant la lecture de la déclaration 
  télévisée du commandement militaire. 
  le général Sami Annan renonce à son poste du conseil consultatif. 
  Des ministres démissionnent. Plusieurs membres du gouvernement ont remis leur 
  démission dans la journée au Premier ministre, selon la chaîne Al-Arabiya. Le 
  pays s'enfonce dans la crise politique. 
  Des gardes du corps d'un important Frère musulman arrêtés. Selon «Egypt Independent», 
  les forces de sécurité égytiennes ont arrêté 15 gardes du corps armés au service 
  d'un leader des Frères musulmans Khairat al-Chater après un échange de tirs 
  dans lequel personne n'a été blessé. Le site n'avait pas de précision sur son 
  sort.
  Selon Al-Arabyia, des affrontements ont lieu entre les deux camps à Suez.
  http://www.leparisien.fr/international/en-direct-egypte-le-qg-des-freres-musulmans-attaque-au-caire-01-07-2013-2944081.php 
  
2 juillet 2013 : Morsi refuse de partir
vers 22 h 45, après un entretien avec le général Abdel Fattah al-Sissi, chef 
  de l'armée et alors que des pourparlers se poursuivaient dans la soirée, Morsi 
  a rejeté cette sommation.
  Dans un tweet, il a appelé «les forces armées à retirer leur avertissement et 
  refuse tout diktat», qu'il vienne d'Egypte ou de l'étranger. Peu après, dans 
  un discours télévisé, il a déclaré : «Le peuple m'a élu par des élections libres. 
  La Constitution me charge d'un certain nombre de devoirs.» Aussi «personne n'a 
  le droit de remettre en cause cette légitimité constitutionnelle. C'est notre 
  seul rempart contre l'inconnu», «contre l'effusion de sang», a-t-il ajouté. 
  Il s'est dit prêt à «donner sa vie» pour protéger cette légitimité, mettant 
  en garde contre le «piège» de la violence «sans fin». Le président a renouvelé 
  son appel au dialogue mais jusqu'ici l'opposition a déjà ignoré à plusieurs 
  reprises cette offre, estimant qu'elle était de pure façade.
  Partisans et opposants du président égyptien Mohamed Morsi ont à nouveau formé 
  mardi après-midi de grands rassemblements rivaux. Au Caire, dans le quartier 
  de Guizeh, sept personnes ont péri dans des affrontements entre les deux camps, 
  ont indiqué des sources médicales. Ces heurts ont également fait des dizaines 
  de blessés, dont plusieurs ont été grièvement touchés par des tirs. Des violences 
  ont aussi éclaté dans d'autres quartiers de la périphérie du Caire et dans la 
  province de Beheira. 
  Un responsable des Frères musulmans a appelé à empêcher un coup d'Etat, au besoin 
  par le «martyre». Mardi, des dizaines de milliers de partisans du président 
  s'étaient rassemblés dans le faubourg de Nasr City ainsi que devant l'université 
  du Caire, sur l'autre rive du Nil, pour défendre la «légitimité» de M. Morsi, 
  vainqueur de la première élection présidentielle libre de l'histoire du pays. 
  «La position de l'armée est inquiétante et dérangeante. S'ils prennent le pays, 
  nous ferons une révolution islamique», a prévenu Mohamed Abdel Salem, un manifestant 
  pro-Morsi. 
  31 morts lors des manifestations depuis vendredi 
  Alors que 7 personnes sont mortes mardi, dimanche, au moins 16 personnes ont 
  été tuées dans tout le pays en marge des manifestations, dont huit dans des 
  affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire, selon le ministère de la Santé. 
  Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, 
  le vendredi 28 juin. Au Caire, le siège des Frères musulmans, a été en partie 
  incendié dans la nuit dans le quartier du Moqattam, avant d'être occupé et pillé 
  lundi matin. 
  http://www.leparisien.fr/international/egypte-morsi-rejette-l-ultimatum-de-l-armee-02-07-2013-2947113.php 
3 juillet : L'armée égyptienne a renversé l'islamiste Mohamed Morsi : Morsi a appelé à résister à ce coup d'État.
Des dizaines de blindés de l'armée égyptienne se sont déployés mercredi en 
  fin d'après-midi aux abords de rassemblements des partisans du président islamiste 
  Mohamed Morsi au Caire. Une source militaire, citée par l'agence officielle 
  Mena, a déclaré que les troupes s'étaient massivement déployées dans les quartiers 
  de Nasr City (nord-est), d'Héliopolis et près de l'université du Caire, alors 
  qu'un conseiller du chef d'État a dénoncé un "coup d'État militaire". L'armée 
  a fermé les rues menant aux points de rassemblements des partisans du chef d'État 
  en face de l'université du Caire à Gizeh, dans le sud de la capitale. Les télévisions 
  locales ont également indiqué que l'armée commençait à fermer plusieurs voies 
  menant à la place Rabaa al-Adaouiya à Nasr City, où des milliers de pro-Morsi 
  étaient rassemblés. Le camp de Mohamed Morsi a accusé l'armée de mener un "coup 
  d'État", après l'expiration d'un ultimatum sommant le chef de l'État de mettre 
  fin à la grave crise secouant l'Égypte et l'interdiction qui lui a été faite 
  de quitter le territoire. Ces développements sont survenus après l'expiration 
  à 16 h 30 de l'ultimatum de l'armée.
  http://www.lepoint.fr/monde/egypte-les-blindes-encerclent-les-partisans-de-morsi-03-07-2013-1692798_24.php 
La Constitution égyptienne a été provisoirement suspendue et le président Mohamed 
  Morsi va être remplacé à la tête de l'État par le président de la Cour constitutionnelle, 
  a annoncé le chef de l'état-major de l'armée égyptienne.
  Dans une déclaration à la télévision, le général Abdel Fattah al Sissi a annoncé 
  que l'Égypte allait être dirigée par un gouvernement d'experts et qu'une commission 
  serait chargée de réviser la Constitution, tandis que l'opposant et ex-candidat 
  à la présidentielle Amr Moussa a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi que 
  les consultations pour la formation du prochain gouvernement en Égypte commencent 
  "maintenant". "C'est la fin du régime de Morsi. C'est fini", a-t-il ajouté.
  Le général al Sissi a appelé de ses voeux l'organisation d'une élection présidentielle 
  et d'élections parlementaires ainsi que la création d'un comité de réconciliation 
  nationale incluant les mouvements de la jeunesse. Abdel Fattah al Sissi a prévenu 
  que l'armée et la police répondraient à toutes les violences. Ses déclarations 
  ont été accueillies par des cris de joie et des scènes de liesse sur la place 
  Tahrir où sont rassemblés les opposants à Mohamed Morsi.
  Quatre partisans de Mohamed Morsi ont été tués dans des affrontements avec des 
  militaires et des policiers dans la ville de Marsa Matrouh (nord-ouest), selon 
  les services de sécurité. Un cinquième partisan du président déchu a péri dans 
  des affrontements similaires à Alexandrie, la deuxième ville du pays. Dix autres 
  personnes ont été blessées lors de cette attaque par un groupe de partisans 
  armés de M. Morsi contre le siège des services de sécurité de cette ville sur 
  la côte méditerranéenne, proche de la frontière libyenne. 
  Déposé, Morsi a appelé à résister à ce "coup d'État". "Le président appelle 
  tous les Égyptiens à résister pacifiquement à ce coup d'État, comme il le fera 
  lui-même", a déclaré un collaborateur de Mohamed Morsi. "Ce qu'ils ont fait 
  est illégal, ils n'ont pas autorité pour le faire", a ajouté cette source. Sur 
  le compte Twitter de la présidence égyptienne, Mohamed Morsi a dénoncé "un coup 
  d'État complet", "rejeté par tous les hommes libres qui luttent pour une Égypte 
  civile et démocratique". Il a également appelé à "éviter un bain de sang". Dans 
  un message vidéo préenregistré et diffusé mercredi soir, il a déclaré qu'il 
  restait "le président élu d'Égypte" et a également "demandé au peuple de défendre 
  (sa) légitimité".
  Des dizaines de milliers d'anti-Morsi étaient toujours massés au Caire, mercredi 
  soir, et dans d'autres provinces, de même que des partisans du président, alors 
  que les violences ont déjà fait 47 morts et des centaines de blessés depuis 
  le 26 juin. Des blindés ont été déployés au Caire, bloquant les voies menant 
  aux rassemblements pro-Morsi.
  Avant l'annonce de l'armée, des sources de sécurité ont affirmé que M. Morsi 
  et plusieurs dirigeants des Frères musulmans avaient été interdits de quitter 
  l'Égypte. Parmi eux, le Guide suprême de la puissante confrérie Mohammed Badie 
  et son "numéro deux" Khairat al-Chater.
  http://www.lepoint.fr/monde/morsi-n-est-plus-president-de-l-egypte-03-07-2013-1692841_24.php 
Selon nos informations, Mohamed Morsi avait été assigné à résidence mercredi 
  soir. Issam el-Eriane, chef adjoint du parti des Frères musulmans Liberté et 
  Justice a, de son côté, été interpellé alors qu'il arrivait à l'aéroport. L'armée 
  égyptienne a déroulé des fils de fer barbelés autour de la caserne où se trouve 
  le président Morsi, a-t-on appris mercredi auprès de témoins. De même, des blindés 
  de l'armée se sont déployés autour d'un rassemblement islamiste. 
  Selon le journal gouvernemental al-Ahram, la "feuille de route" prévoit la nomination 
  d'un conseil présidentiel de trois personnes dirigé par le président de la Haute 
  Cour constitutionnelle et une suspension de la Constitution pouvant durer jusqu'à 
  un an. Toute personne s'opposant à ces mesures pourrait être placée en résidence 
  surveillée puis traduite en justice. Les dirigeants des Frères musulmans seraient 
  placés sous surveillance, avec de possibles mesures d'assignation à résidence, 
  contrôle des avoirs, interdiction de quitter le pays, etc
  http://www.lepoint.fr/monde/egypte-l-armee-va-publier-un-communique-03-07-2013-1692639_24.php 
Mohamed Morsi arrêté et détenu par l'armée
  Au moment de l'annonce de sa destitution, Morsi se trouvait dans une caserne 
  de la Garde républicaine autour duquel l'armée avait déployé mercredi en fin 
  de journée un cordon de sécurité. Gehad El-Haddad, porte-parole de la confrérie 
  islamiste, a déclaré que Morsi avait ensuite été conduit au ministère de la 
  Défense. Ses conseillers ont été pour leur part assignés à résidence dans la 
  caserne de la Garde républicaine. D'autres responsables politiques du mouvement, 
  dont Saad el Katatni, le chef du Parti liberté et justice (PLJ), émanation politique 
  des Frères musulmans, ont été arrêtés. Des mandats d'arrêt ont par ailleurs 
  été lancés contre 300 membres de la confrérie, affirme le quotidien Al-Ahram. 
  Selon l'agence officielle de presse Mena, ils sont accusés d'incitation à la 
  violence et de troubles à la sécurité et à la paix générales.
  Les autorités militaires ont également fait fermer trois chaînes de télévision 
  favorables à Morsi, dont Egypt25, la chaîne des Frères musulmans. Selon l'agence 
  Mena, les directeurs d'Egypt25 ont été arrêtés peu après l'annonce de la destitution 
  de Morsi. Les forces de sécurité ont également fait irruption au siège de l'antenne 
  égyptienne d'Al Djazira, dont cinq journalistes ont été emmenés. Quatre d'entre 
  eux ont été libérés par la suite. Après plusieurs semaines de révolte, l'armée 
  égyptienne a aussi suspendu la Constitution et a annoncé l'organisation de nouvelles 
  élections, après une brève période de transition confiée à un gouvernement de 
  technocrates.
  http://www.rmc.fr/editorial/396480/egypte-mohamed-morsi-arrete-et-detenu-par-larmee/ 
  
5 juillet : 19 morts dans des violences en marge de manifestations
Le président intérimaire d'Egypte a dissous vendredi 5 juillet l'assemblée 
  dominée par les islamistes, fortement mobilisés au cours d'une journée de manifestations.
  Partis d'une mosquée de Nasr City, un faubourg du Caire, des milliers de manifestants 
  islamistes ont scandé "Mohamed Morsi est notre président" et "Traîtres!" devant 
  la Garde républicaine située non loin du palais présidentiel. Ils ont ensuite 
  essayé d'accrocher sur les barbelés entourant le bâtiment une photo de l'ex-chef 
  d'Etat, bravant à deux reprises les avertissements des soldats, avant que les 
  tirs n'éclatent. Les deux camps ont tiré à l'arme automatique. Un journaliste 
  de l'AFP a vu deux corps sans vie qui ont été recouverts d'un drap blanc et 
  un troisième gisant, la tête fracassée par une balle. Les tirs ont déclenché 
  la panique, les gens se ruant dans toutes les directions tandis que les balles 
  sifflaient et que de nombreux blessés gisaient au sol. 
  Les islamistes ont lancé un "vendredi du refus" du "coup d'Etat militaire" et 
  de "l'Etat policier" qui a arrêté de nombreux dirigeants des Frères musulmans, 
  la confrérie dont est issu Mohamed Morsi, lui-même toujours détenu par l'armée. 
  Le Guide suprême des Frères musulmans Mohamed Badie a affirmé ce vendredi que 
  les partisans du président déchu Mohamed Morsi, issu de sa confrérie, resteraient 
  mobilisés "par millions" et ne reconnaissaient pas "le coup d'Etat militaire" 
  qui l'a renversé. "Nous resterons dans les rues par millions jusqu'à ce que 
  nous portions en triomphe notre président élu", a-t-il lancé devant un rassemblement 
  d'islamistes, après que son mouvement a démenti son arrestation annoncée la 
  veille par les services de sécurité. 
  Avant l'aube, des violences ont éclaté, cette fois-ci dans la péninsule du Sinaï, 
  où un soldat a été tué et deux blessés dans des attaques simultanées de militants 
  islamistes contre des postes de police et militaires, selon une source médicale.
  Pour le représentant de l'opposition Mohamed ElBaradei, l'intervention de l'armée 
  pour faire partir Mohamed Morsi a été une "mesure douloureuse" mais nécessaire 
  pour "éviter une guerre civile" et ne signifie pas que les militaires prennent 
  le pouvoir. La feuille de route sur la transition politique, rédigée par l'armée 
  et négociée avec l'opposition et les principaux dignitaires religieux musulmans 
  et chrétiens du pays, prévoit un cabinet "doté de pleins pouvoirs". 
  http://www.challenges.fr/monde/20130705.CHA1814/egypte-les-islamsites-appellent-a-manifester-ce-vendredi.html 
Vendredi, des affrontements entre pro et anti-Morsi, notamment au Caire et 
  à Alexandrie, ont fait 19 morts et des centaines de blessés en marge de manifestations, 
  tandis que six membres des forces de l'ordre ont péri dans l'instable péninsule 
  du Sinaï où des islamistes armés ont attaqué le gouvernorat sur lequel ils ont 
  hissé leur drapeau. 
  Au Caire, des affrontements ont éclaté dans la soirée aux abords de la place 
  Tahrir entre manifestants des deux camps, faisant deux morts. Des tirs étaient 
  entendus et les protestataires se jetaient des pierres sur le pont du 6-Octobre 
  à proximité de la place emblématique de la capitale égyptienne, où s'étaient 
  rassemblés des milliers d'opposants au président islamiste. L'armée a envoyé 
  ses blindés pour séparer les protestataires. Dans la deuxième ville du pays, 
  Alexandrie (nord), des affrontements similaires ont fait 12 morts et 460 blessés, 
  a indiqué l'agence officielle Mena.
  Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations "pacifiques" 
  en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée, faisant craindre 
  de nouveaux débordements. 
  http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/en-images-egypte-19-morts-dans-des-violences-en-marge-de-manifestations_1264301.html 
6 juillet : lendemain d'une nuit de quasi guerre civile
Les islamistes insistent sur le caractère «pacifique» de leur appels à mobiliser, et dénoncent des provocations. Mais des résidents de certains quartiers du Caire ont affirmé à l’AFP avoir vu leurs partisans armés de sabres, de bâtons et d’armes automatiques lors d’une nuit marquée par de graves violences. Dans le quartier de Manial, sur une île au milieu du Nil, des habitants ont fait état de combats à l’arme automatique et à l’arme blanche, et de tireurs embusqués. Dans divers endroits de la capitale, des barricades et des rues jonchées de pierres et de pneus calcinés témoignaient des violences des accrochages nocturnes, tandis que les forces anti-émeutes était présentes à plusieurs carrefours et sur des ponts, avec des hommes en armes. Les accès à la place Tahrir étaient quant à eux contrôlés par des anti-Morsi armés de bâtons. Des groupes de manifestants y passent la nuit dans un village de tentes.
Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations "pacifiques" 
  en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée, au lendemain d'une 
  journée de violences en Egypte au cours de laquelle 25 personnes ont péri, dont 
  19 en marge de manifestations.
  Après la nuit de violences, qui aurait coûté la vie à 30 personnes, l'atmosphère 
  demeure tendue dans les rues du Caire. Un journaliste de l'AFP a constaté la 
  présence des forces anti-émeutes à plusieurs carrefours et sur des ponts, avec 
  des fourgons et des hommes en armes. Sur Twitter, plusieurs médias indiquent 
  que les soldats les empêchent de prendre des images des affrontements.
  Tandis que les véhicules des forces de l'ordre arborent des portrait d'Abdel 
  Fattah al-Sissi, chef des armées et nouvel homme fort du pays, les Frères musulmans 
  ont établi des barricades près de l'Université du Caire, élevant des portraits 
  du président déchu devant les forces de sécurité. 
  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/en-direct-l-egypte-sous-tension-attend-de-nouvelles-manifestations_1264063.html 
7 juillet 2013 : mobilisation massive d'anti et pro-Morsi au Caire
Des dizaines de milliers d'opposants à Mohamed Morsi étaient rassemblés dimanche 
  en Egypte, notamment sur la place Tahrir au Caire, dans une démonstration de 
  force destinée à prouver que l'ex-président islamiste a été renversé par une 
  révolution populaire et non un coup d'Etat. Alors que des avions de chasse rasaient 
  les toits de la capitale, lâchant derrière eux une fumée aux couleurs du drapeau 
  national, la place Tahrir était noire de monde pour une mobilisation se voulant 
  pacifique, après des heurts d'une rare violence vendredi entre pro et anti-Morsi.
  De leur côté, les islamistes continuaient à mobiliser leurs troupes pour maintenir 
  la pression sur l'armée, qui détient Mohamed Morsi depuis sa destitution, et 
  dénoncer l'"Etat policier" qu'elle a instauré, selon eux. Les partisans de l'ex-président 
  s'étaient massés par milliers près de l'université du Caire, dans le quartier 
  de Guizeh, devant une mosquée du faubourg de Nasr City, ainsi que devant la 
  Garde républicaine, où quatre des leurs sont morts vendredi lors d'échanges 
  de tirs avec des soldats. 
  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/egypte-mobilisation-massive-d-anti-et-pro-morsi-au-caire_1264565.html 
Les islamistes ont manifesté dans les rues du Caire dimanche pour dénoncer 
  "l'état policier" que l'armée a instauré depuis la destitution de Mohamed Morsi 
  mercredi. 
  "Les Egyptiens seraient chanceux si leur généraux, désormais au pouvoir, se 
  révélaient issus du même moule que le 
  Chilien Augusto Pinochet". C'est ce qu'affirme le Wall Street Journal dans 
  un éditorial publié vendredi. Une comparaison plus que douteuse qui a suscité 
  des réactions indignées à travers le monde, notamment dans le Guardian. 
  Première retombée politique de ces heurts: le parti salafiste al-Nour annonce 
  son retrait des négociations politiques, pour la nomination du Premier ministre 
  et la formation d'un gouvernement de transition dénonçant le "massacre" de manifestants 
  islamistes. Ce parti, souvent allié aux Frères musulmans, est en train d'acquérir 
  une nouvelle influence sur la vie politique égyptienne, expliquait le Guardian 
  ce dimanche. 
  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-direct-egypte-tirs-de-l-armee-contre-des-pro-morsi_1264614.html 
8 juillet 2013 : Cinq jours après la destitution de Morsi, l'armée a tiré devant le site de la Garde républicaine au Caire, faisant au moins 51 morts. Les Frères musulmans appellent à un "soulèvement".

  Le Caire le 8 juillet 2013. (MAHMUD HAMS/AFP) 
Au moins 51 personnes ont été tuées lundi à l'aube lors de tirs des forces 
  de l'ordre contre un rassemblement de partisans du président déchu Mohamed Morsi 
  devant le siège de la Garde républicaine au Caire, ont déclaré les Frères musulmans. 
  
  le siège du parti des Frères musulmans a été fermé sur décision des autorités 
  égyptiennes. La raison? Des armes y ont été découvertes, a indiqué un haut responsable 
  de sécurité à l'AFP. La police a trouvé "des liquides inflammables, des couteaux 
  et des armes" dans les locaux du parti de la justice et de la liberté (PLJ), 
  la vitrine politique de la confrérie. 
  Le président par intérim, Adly Mansour, a décidé la formation d'une commission 
  judiciaire pour enquêter sur les violences qui ont fait de nombreux morts chez 
  les manifestants pro-Morsi devant le quartier général de la Garde républicaine, 
  a annoncé l'agence d'information d'Etat citée par Reuters. La déclaration officielle 
  appelle les manifestants "à ne pas approcher" des sites militaires ou "de tout 
  autre installation vitale" 
  Le bilan des violences continue de s'alourdir: au moins 51 morts et 435 blessés 
  sont à déplorer, selon les derniers décomptes. 
  Les militaires ont défendu leur action lors d'une conférence de presse. Au cours 
  de leur conférence de presse, les militaires ont dénoncé des "mensonges", rapporte 
  une journaliste de Russia Today. Et notamment des images choc qui ont circulé 
  sur Internet mais qui, selon eux, ont été prises en Syrie. 
  
  Human Rights Watch s'inquiète ce lundi de "l'escalade" de la violence en Egypte. 
  Violence que Kenneth Roth, directeur exécutif de l'ONG, juge par ailleurs contre-productive: 
  "Les militaires pensent-ils vraiment que ces meurtres vont faire fléchir la 
  détermination des Frères musulmans?".
  Priyanka Motaparthy, chercheuse pour Human Rights rapporte les propos d'un médecin 
  qui a soigné les blessés des incidents survenus au siège de la Garde Républicaine 
  : "Je travaille dans cet hôpital depuis 20 ans et je n'ai jamais rien vu de 
  tel. C'est une catastrophe". 
  "Le président égyptien, Mohamed Morsi, a été démocratiquement élu par les Egyptiens 
  au terme d'un scrutin qui, de l'avis de la majorité des observateurs, a été 
  le plus régulier de l'histoire de l'Egypte indépendante (ce qui ne signifie 
  pas qu'il a été parfait, loin de là). [...] Balayer cela d'un revers de manche 
  au prétexte que l'on est un adversaire des islamistes et que l'on ne supporte 
  pas leur présence au pouvoir, c'est adopter une attitude antidémocratique". 
  Akram Belkaïd, éditorialiste pour Le Quotidien d'Oran .
  http://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-direct-egypte-tirs-de-l-armee-contre-des-pro-morsi_1264614.html 
  
  http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130708.OBS8412/egypte-un-rassemblement-pro-morsi-disperse-par-la-force.html