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chronologie celte

Les témoignage écrit sur les Celtes
par les Romains et les Grecs. Mais ces derniers étaient  peu objectifs

passage de l'Histoire romaine de Tite-Live

"Ces troupes en débandade qui marchent contre nous, ce sont des hommes qui ont reçu de la nature une grande taille et un grand courage, mais non la fermeté: aussi dans toute rencontre se montrent-ils plus effrayants qe résistants. Je n'en veux pour preuve que le désastre de Rome: ils ont pris une ville ouverte ; mais, dans la citadelle et le Capitole, une poignée d'hommes leur tient tête, et voici que, rebutés par l'ennui d'un siège, ils s'en vont et se dispersent à l'aventure à travers champs. Gorgés de nourriture et de vin engloutis à la hâte, dès la tombée de la nuit, au bord des ruisseaux, sans retranchements, sans corps de garde ni sentinelles, ils s'allongent pêle-mêle comme des bêtes, et actuellement leurs succès augmentent encore leur imprudence habituelle. Si vous avez à coeur de défendre vos murs et de ne pas laisser tout ceci devenir la Gaule, à la première veille prenez les armes et en masse suivez-moi, je ne dis pas au combat, mais au massacre."

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Jules César: "Dans l'ensemble de la Gaule il ya deux classes d'hommes qui comptent et sont considérées ; car, pour le bas peuple, il n'y a guère que le rang d'esclave, n'osant rien par lui-même et n'étant consulté sur rien. La plupart, quand ils se voient accablés de dettes, écrasés d'impôts, en butte aux violences de gens plus puissants, ils se mettent au service des nobles, qui ont sur eux les mêmes droits que les maîtres sur les esclaves. Quant à ces deux classes dont nous parlions, l'une est celle des druides, l'autre des cavaliers".
"Poussés par de si grands avantages, beaucoup viennent spontanément suivre leur enseignement, beaucoup leur sont envoyés par leurs parents et leurs proches. Là ils apprennent par coeur, à ce que l'on dit, un grand nombre de vers: aussi certains demeurent-ils vingt ans à leur école. Ils estiment que la religion interdit de confier ces cours à l'écriture, alors que pour le reste en général, pour les comptes publics et privés, ils se servent de l'alphabet grec... ce qu'ils cherchent surtout à persuader, c'est que les âmes ne meurent pas, mais passent après la mort d'un corps dans un autre ; cette croyance leur semble particulièrement propre à exciter le courage, en supprimant la crainte de la mort. Ils discutent aussi abondamment sur les astres et leur mouvement, sur la grandeur du monde et de la terre, sur la nature des choses, sur la puissance et le pouvoir des dieux immortels, et ils transmettent ces spéculations à la jeunesse".
"Ils se servent pour ces sacrifices humains du ministère des druides ; ils pensent, en effet, que c'est seulement en rachetant la vie d'un homme par la vie d'un autre homme que la puissance des dieux immortels peut être apaisée. Ils ont des sacrifices de ce genre qui sont d'institution publique. Certains ont des mannequins d'une taille énorme, dont ils remplissent d'hommes vivants la carapace tressée d'osiers, l'on y met le feu, et les hommes périssent enveloppés par la flamme".

Ces descriptions des sacrifices humains comme coutume religieuse celte a fait couler beaucoup d'encre et on a actuellement toujours du mal à cerner la part de vérité contenue dans les descriptions antiques. D'autant plus que Jules n'est pas le seul à parler de sacrifices humains. Pausanias accuse même les Celtes d'anthropophagie tandis qu'un autre auteur grec décrit des crânes accrochés aux portes des maisons et des sanctuaires. En ce qui concerne cette pratique, la numismatique, la statuaire et les fouilles archéologiques ont révélé l'importance symbolique de la tête coupée dans la culture celte.

Les découvertes de nombreux squelettes aux ossements démembrés et méticuleusement empilés dans le sanctuaire de Ribemont-sur-Ancre, la statuaire pré-romaine aux représentations de têtes des oppida provençaux et en particulier d'Entremont posent toujours des problèmes d'interprétation.

il faut relativiser les descriptions faites par les Grecs et les Latins. . Evidemment, les rumeurs et exagérations étaient pratique courante et on prenait plaisir à dénigrer ceux qui affichaient une différence trop accentuée par rapport à la civilisation gréco-romaine. On décrivait certaines pratiques paraissant exotiques, mais on ne cherchait pas comprendre leur sens et surtout la vision du monde celte était parfaitement monolithique et figée. Les fouilles archéologiques prouvent désormais que la réalité du monde celte était fort complexe et que les différences culturelles d'une région à l'autre de la Gaule étaient importantes. Il est d'autant plus difficile de cerner cette réalité. Ces sacrifices humains qui nous choquent tant étaient peut-être en effet pratiqués, mais dans le cadre étrusco-romain, nous avons des preuves de semblables exactions. Ainsi, lors de la guerre étrusco-romaine de 358-351, les habitants de la cité de Tarquinia mettent à mort sur le forum plus de 300 prisonniers romains, acte qui est considéré non comme un crime de guerre mais comme un rituel s'approchant fort du sacrifice humain. Au début de la deuxième guerre punique, les Romains, affolés suite aux défaites subies face aux armées d'Hannibal, enterrent vivants un couple de Gaulois et un autre de Grecs, pour apaiser les divinités. N'est-ce pas un sacrifice humain?

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