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Aimé Michel Ligne BAVIC vague française d'automne 1954 extrait de http://www.home.worldcom.ch/~dbenaroy/amichel.html
Le film de la mission STS-48 de la navette spatiale Discovery http://ufocom.free.fr/pages/v_fr/m_investigation/sts48.html
la vague belge de 1990 http://hometown.aol.com/FCharnay/ovn.htm
on trouve de tout en ufologie cependant ces ufologues ne sont vraiment pas comme les autres: des ufologues sérieux: la science et le pragmatisme pour étudier les OVNI http://ufocom.free.fr/
Roswell: affaire très troublante mais sans preuve.
liens à consulter à vos risques et périls avec le scepticisme qui s'impose
vague française d'automne 1954
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extrait de http://www.home.worldcom.ch/~dbenaroy/amichel.html
2 l’afflux des témoignages
Ce raisonnement n'est pas nouveau. Un homme de génie, l’Américain Charles
Fort,
l’avait déjà fait très clairement il y a une quarantaine d'années. La
seule
différence, c'est que Charles Fort ne pouvait appuyer sa pensée que sur
des
présomptions, et que ces présomptions sont devenues par la suite des
certitudes. II
supposait que les étoiles avaient des planètes comme le Soleil, que
certaines étaient
plus âgées que lui, et que la vie pouvait apparaître presque n'importe où.
Mais rien
de cela n'était encore prouvé. Sa conclusion n'en était pas moins limpide:
" S'il
y a tant d'astronefs dans l’espace sidéral, se demandait-il, pourquoi
ne les
voyons-nous pas?
"Actuellement, la même question doit être posée différemment. Un nombre
considérable de personnes affirment en effet les avoir vus, et une
nouvelle discipline
est née, celle de l’étude des témoignages. Des commissions d'enquête ont
été
créées, les unes officielles comme l’Air technical Intelligence Center
aux
Etats-Unis, d'autres privées. Des chercheurs se sont peu à peu spécialisés
dans cette
recherche depuis une quinzaine d'années. Ils sont une cinquantaine dans le
monde, et je
les connais tous. La plupart d'entre eux poursuivent leur travail
clandestinement en
raison du discrédit jeté sur ce genre de recherche, réputé "pas sérieux".
Ce sont des astronomes professionnels, des techniciens de l’aéronautique,
des
ingénieurs, des physiciens. Les extravagances et les impostures d'un
nombre considérable
de charlatans les incitent d'ailleurs autant à la prudence que la
suspicion de leurs
collègues. Mais les résultats acquis ne sont pas moins intéressants. Ce
sont ces
résultats que nous allons maintenant examiner.
LE NOMBRE DES TEMOINS
Il existe deux méthodes susceptibles d'opérer une évaluation grossière du
nombre de
personnes qui, dans le monde entier, disent avoir vu des objets dont la
description ne
peut être expliquée ni par des bolides, ni par des météores, ni par des
ballons
sondes, ni par quelque phénomène connu que ce soit. La première consiste à
faire la
somme des dossiers répandus dans les fichiers existants. Mon propre
fichier comporte
près de deux mille cas, dont les quatre cinquièmes environ en provenance
du territoire
français. Diverses supputations aboutissent à un nombre de l’ordre de
trente à
quarante mille dans le monde entier. Dans une bonne partie des cas, disons
la moitié, il
y a eu plusieurs témoins.
Mais cette évaluation ne vaut pas grand-chose, car la plupart des
observations ne sont
pas communiquées aux chercheurs: les témoins répugnent en effet à passer
pour fous.
Nous éprouvons ici l’effet des campagnes de presse orchestrées par ceux
que Louis
Pauwels appelle les "Messieurs en noir", et qui sont, non pas précisément
les
savants en place, mais ceux d'entre eux dont ils dépendent
administrativement, augures
qui tranchent du haut de leur position officielle sans avoir le moins du
monde étudié ce
dont ils parlent, et qui ont d'ailleurs, pour les honneurs, abandonné
depuis longtemps
toute recherche.
LES SONDAGES
D'où l’intérêt de la seconde méthode, qui est le sondage. Dès 1958,
l’expérience de mes enquêtes m'avait conduit à la conclusion suivante: en
France,
on peut dire qu'une personne prise au hasard, ou bien a vu, ou bien
connaît quelqu'un qui
a vu. La difficulté est de chiffrer le nombre moyen d'individus que
connaît
personnellement chaque Français. Si l’on admet le chiffre de 200, cela
donne pour la
France entière plus de 200 000 témoins.
Voici un deuxième type de sondage, réalisé aux Etats-Unis par le
capitaine
Ruppelt du temps qu'il dirigeait la commission d'enquête de l’A T I C,
vers les
années 1952-53 . Une enquête confidentielle effectuée auprès des
astronomes
américains observateurs (les théoriciens, qui ne regardent jamais le ciel,
étant
évidemment laissés de côté) aboutit à fixer le pourcentage des témoins à
11% dans
cette corporation supérieurement entraînée à l’étude du ciel. A noter
qu'en
public tous ces témoins proclament hautement que les soucoupes volantes
sont une
fumisterie, et que jamais quelqu'un de sérieux n'a aperçu l’ombre d'une.
Troisième type de sondage: un de mes amis américains, professeur
dans une
université et spécialiste très connu de Mars, a fait aux Etats-Unis en
1962 une série
de conférences sur cette planète; le public était essentiellement
constitué d'hommes
de science; ayant eu la malice de terminer chacun de ses exposés par cette
phrase:
"... mais évidemment, la meilleure preuve de l’existence d'une vie
extra-terrestre serait l’observation d’un engin venu d'une autre planète
", il obtint presque régulièrement le témoignage d'un ou de plusieurs de
ses
auditeurs. Pourcentage des témoins: 1,5 pour cent, soit nettement plus que
ma propre
évaluation de 1958. Détail du plus haut intérêt: aucun de ces cas n'avait
été
rapporté à la Commission d'enquête de l’Armée de l’Air ni aux journaux.
Il est donc bien certain que nous ne possédons dans nos fichiers qu'une
infime proportion
des observations.
LE TEMOIGNAGE DES RADARS
A côté du témoignage humain, il y a celui des appareils. Ecartons tout
d'abord un
certain type de cas, bien étudiés en France par le professeur Vassy, ou
l’apparition de taches mobiles sur l’écran radar est imputable à des
inversions de température et à un effet de mirage dans le spectre des
ondes utilisées.
Il s'agit là d'un phénomène bien connu des spécialistes et sans aucun
rapport avec
l’objet de cette étude. La tache de l’écran radar ne peut jamais, dans ce
cas,
être observée visuellement, et pour cause: elle n'existe que sur l’écran.
Voici en revanche un cas français que j'ai bien étudié à l’époque.
L’AFFAIRE D'ORLY
Dans la nuit du 17 au 18 février 1956 à 23 heures, apparaissait sur le
radar d'Orly
une tache correspondant à un objet d'une taille deux fois supérieure à
celle des plus
grands appareils alors en service. Aucun avion n'étant signalé dans la
région, les
techniciens se bornèrent d'abord à suivre les évolutions de l’objet
supposé,
évolutions fantastiques, puisque les vitesses variaient du sur-place le
plus rigoureux à
2 500 kilomètres/heure (notons, au passage, que, d'après une étude
américaine que je
citerai tout à l’heure et qui fait autorité, cette vitesse exclut déjà
l’hypothèse de l’inversion de température).
Mais voici qu'un DC 3 de la ligne de Londres apparaît dans le champ de
l’appareil.
L’objet inconnu, qui à ce moment était stationnaire, est vu sur l’écran
démarrant à une vitesse foudroyante et fonçant vers le DC 3. La tour
d'Orly appelle
alors ce dernier pour lui demander s'il ne voit rien.
- Je vois une lumière rouge clignotante qui se dirige vers moi apparemment
à très
grande vitesse, répond le pilote.
- Quelle position attribuez-vous à cette lumière?
- La verticale des Mureaux.
C'était la position repérée au radar. Le pilote du DC 3 dut changer de cap
pour éviter
une collision qui lui semblait imminente, puis l’objet disparut à ses
yeux.
- Je ne vois plus rien. Avez-vous perdu le contact?
- Non, répond la tour de contrôle. L’objet semble être du côté du Bourget.
En effet, le pilote, en se tournant de ce côté, aperçoit de nouveau non
seulement la
mystérieuse lumière clignotante, mais bien l’objet lui-même, énorme et
noir sur
le fond du ciel.
Ce manège dura trois heures consécutives. Au dire des enquêteurs de
l’aviation civile, les pilotes des divers appareils qui atterrirent cette
nuit-là à
Orly après avoir vu la lumière clignotante, et parfois l’objet, manœuvrer
autour d'eux à des vitesses folles, étaient blêmes de peur. Mais ce n'est
pas tout:
a) l’objet "connaissait " l’existence et la position des
radio-balises. II se déplaçait fréquemment de l’une à l’autre à des
vitesses atteignant 3 600 kilomètres-heure.
b) Il "connaissait" l’existence et les limites du radar. Quand aucun avion
n'était en vue, il sortait du champ du radar par la verticale, et n'y
rentrait que pour
foncer vers l’avion en train d'approcher.
c) Et voici le plus fantastique. A un moment, pour en avoir le cœur net,
les
opérateurs appelèrent le radar du Bourget:
- Avez-vous la même réception que nous?
Aussitôt, le radar d'Orly fut brouillé par une puissante interférence.
Pour
échapper au brouillage, les opérateurs d'Orly changèrent de fréquence.
Plus de
brouillage pendant quelques secondes, au cours desquelles l’objet redevint
parfaitement visible sur l’écran. Après quoi le brouillage reprit sur
la
nouvelle fréquence: tout se passait comme si l’objet, ayant
intercepté
et compris la conversation entre Orly et Le Bourget, avait jugé
importun le
repérage radar et l’avait brouillé, et ceci de fréquence en fréquence, car
radar
et brouillage ne cessèrent à partir de ce moment de se poursuivre! Cette
interprétation, il faut le souligner, je la tiens des techniciens de
l’aéronautique
qui enquêtèrent ensuite sur l’incident. Détail: le radar du Bourget, en
dérangement, ne fonctionnait pas cette nuit-là.
LA COMMISSION MILITAIRE AMERICAINE
Ainsi, dans ce cas particulier, l’observation radar fut doublée non
seulement de
l’observation optique, visuelle, par les pilotes qui aperçurent l’objet en
vol,
mais par tout un manège chat et souris évoquant irrésistiblement une
activité
intelligente.
Quelques années plus tard, je reçus à Paris la visite d'un des membres les
plus
éminents de la Commission d'Enquête de l’U.S. Air Force venu consulter mes
dossiers
et échanger avec moi ses impressions. Interrogé sur ce qu'il pensait du
cas d'Orly, il
poussa un soupir désabusé:
- Des cas de cette sorte, nous en avons tous les mois aux Etats-Unis.
- Et vous les expliquez?
- Les expliquer? Comment les expliquerions-nous? C'est parfaitement
inexplicable.
- Mais alors, pourquoi diable publiez-vous périodiquement des communiqués
affirmant que
99,5 % des cas qui vous ont été soumis ont reçu une explication
satisfaisante, et que
les autres n'ont aucune importance?
Nouveau soupir désabusé:
- Pourquoi? Pour avoir la paix. N'oubliez pas que la commission américaine
est une
commission militaire. Ah! si l’U.S. Air Force confiait cette tâche
à des
hommes de science...
"Tous les mois", disait cet honnête homme.
Certes, les cas que l’U.S. Air Force a laissé publier ne sont ni les plus
nombreux
ni les meilleurs. Mais nous disposons quand même de quelques sources
américaines
suffisamment édifiantes.
LE RAPPORT DU CAPITAINE RUPPELT
D'abord, le rapport du capitaine Ruppelt, déjà cité. Nous y voyons que le
cas type,
maintes fois répété avec quelques variantes, est le suivant: un radar
repère, en plein
jour, un objet volant à des vitesses nettement aberrantes, par exemple, le
sur-place, ou
des milliers de kilomètres-heure. Les opérateurs du radar mettent le nez
dehors et
voient l’objet, rond, en forme de soucoupe renversée, argenté,
brillant au
soleil. Ils appellent un autre radar, qui le repère aussi. Ils alertent
une base
militaire, qui fait prendre l’air à un chasseur. Le chasseur approche,
voit
l’objet, le décrit par radio, et le prend en chasse. L’objet le laisse
approcher, puis s'éloigne plus vite qu'aucun avion de chasse. Le pilote
décrit la
manœuvre, laquelle est suivie par les autres radars. Objet et chasseur
s'éloignent
rapidement, arrivent dans le champ d'un troisième radar qui se met à
observer la scène
à son tour. Le chasseur épuise son carburant, vire et rentre à sa base.
L’objet
s’arrête et revient là où il était, jusqu’à l’arrivée d'un autre
chasseur, et le petit jeu recommence.
- Quoi! tout cela se serait réellement passé et l’on n'en saurait rien?
Non seulement tout cela s'est réellement passé une fois, mais c'est
justement la le type
d'observation dont mon interlocuteur disait que l’U.S. Air Force en avait
tous les
mois de semblables sur les bras. Voyez le rapport de Ruppelt, édité en
livre de poche
par Ace Books, à New York. Il y a, je l’ai dit, des variantes.
Parfois, c'est
un simple citoyen qui déclenche tout en appelant une base militaire au
téléphone.
Parfois, c'est un pilote qui appelle une tour de contrôle. Mais c'est là,
peut-on dire,
du tout-venant.
Chaque fois que j'expose ce que l’on vient de lire, la réaction est la
même:
- Mais enfin, vous rêvez! C'est impossible! Cela se saurait!
AUTRES RAPPORTS OFFICIELS
Cela se sait, précisément. Mais il faut, pour en acquérir la preuve,
avoir envie de
se renseigner, c'est-à-dire, d'abord, de déverrouiller le blocage mental
provoqué de
façon quasi automatique dans l’esprit de tout contemporain par
l’expression
"soucoupe volante". J'ai cité Ruppelt. Mais il y a mieux encore en fait de
source. Et l’on n'a que le choix. Voici un rapport officiel publié en mai
1953 par
l’administration de l’Aéronautique civile américaine. C'est une étude
consacrée aux observations-radar enregistrées sur la seule base de
Washington pendant
une brève période de douze semaines, du 23 mai au 16 août 1952, période
d'ailleurs
quelconque. Le tableau des pages 2 et 3 de ce rapport relève 19 contacts
radar. Quatre de
ces contacts sont doubles, c’est-à-dire que, dans quatre cas, l’objet a
été
repéré simultanément par deux radars différents. Dans 16 cas, l’objet a
été
vu. Dans trois cas, il était bleuâtre. Dans un autre cas, il était
rouge. Le 20
juillet, c'était un objet orange.
Le 27, à 19 heures 30, c'est un objet sombre, sans luminosité, qui fut
aperçu. Le 29
juillet, à 15 heures, un objet blanc. Et ainsi de suite.
Les altitudes varient de 300 mètres, le 14 juillet, à 17 000 mètres, le 27
du même
mois. Les vitesses repérées varient du surplace le 14 août à 1800
kilomètres à
l’heure le 14 juillet. Un autre jour, la vitesse, non indiquée, est
qualifiée de
fantastique (tremendous).
Veut-on d'autres détails? Le 30 juillet, l’objet était de forme oblongue.
Le 27
juillet, c'était un petit objet circulaire, sombre, à la tranche parfois
visible. Aucun
bruit. Il se déplaçait vers le nord-est à faible vitesse en oscillant et
en ondulant. Les
nuages allaient en sens inverse. Il a disparu en entrant dans un
nuage.
Si maintenant on étudie le tableau d'un peu plus près, on se rend compte
que plusieurs
de ces "contacts" concernent le même objet, qui a été vu et cueilli au
radar
en plusieurs endroits successivement dans des évolutions variées. Le 27
juillet, par
exemple, les observations se succèdent de 19 heures 30 (vitesse faible,
disparition dans
un nuage) jusqu'à minuit trente (contact radar et visuel). A deux
reprises, il y eut deux
objets volant de conserve et sept observations se succèdent ce jour-là en
quelques
heures.
C'est au cours de l’une d'elles que fut notée la vitesse "fantastique".
Cette question de vitesse est très importante. La seconde partie du
rapport est en effet
une étude des échos radar provoqués par les inversions de température, et
la
conclusion de nos deux auteurs est que la vitesse attribuée à l’objet
fictif
résultant de tels échos ne peut être en aucun cas supérieure au double de
la vitesse
du vent à l’altitude de l’inversion.
De ce fait, l’explication par le mirage, la seule possible, se trouve
exclue, sauf
dans une observation du 13 août n’ayant d’ailleurs reçu aucune
confirmation
visuelle.
LA VAGUE SUR l’EUROPE
La "rumeur" des soucoupes volantes, comme dit Jung, est née, on s'en
souvient, aux Etats-Unis au début de l’été 1947. Pendant plusieurs années
la
lecture des journaux put donner à croire qu'il s'agissait d'un phénomène
strictement
américain.
Détail curieux et bien oublié maintenant, la première interprétation du
public et de
quelques techniciens qui s’y intéressaient ne fut nullement celle d'engins
d'origine
extra-terrestre: l’opinion unanime fut d'abord qu'il s'agissait d'une arme
secrète
américaine ou russe. L’hypothèse extraterrestre ne commença à prendre
corps qu'à
la suite des démentis de Washington et de Moscou, fréquemment réitérés en
1948 et
1949.
Il est encore question de la théorie de l’arme secrète dans mon premier
livre *,
paru en 1954. Je l’écartais d'ailleurs, car les conversations que j'avais
eues en
1953 avec des officiers de la Sécurité de l’armée de l’air avaient fini
par
me convaincre de l’inexistence du secret militaire, fût-ce dans la Russie
stalinienne.
Mais dès l’instant que l’origine extra-terrestre était envisagée, une
question s'imposait qui était aussi une objection: si des êtres
intelligents originaires
d'une planète lointaine se donnaient la peine de venir jusqu'ici, pourquoi
n'atterrissaient-ils pas? Il me parut toutefois que cette façon de poser
le problème
ressortissait à la pure spéculation et qu'une recherche objective n'avait
pas à en
tenir compte. La véritable question était une question de fait: ces engins
existent-ils,
oui ou non, tout le reste relevant de la psychologie intersidérale, je
veux dire de la
science-fiction.
TOUT AVAIT ETE VU EN AUTOMNE 54
Sur ces entrefaites, survint la fameuse vague d'observations de l’automne
1954.
Pendant cinq semaines environ, de la mi-septembre au 20 octobre, les
journaux européens
jusque-là pratiquement muets sur la question se mirent à publier chaque
jour des
dizaines et des dizaines de récits de témoins. En Italie, en Angleterre,
en Suisse, en
Belgique, dans la péninsule Ibérique et naturellement en France, il ne fut
pendant cette
brève période question que de cela. Quelques flatteurs affirmèrent alors
que la source
de cette vague devait être cherchée dans mon livre, paru le printemps
précédent.
Hélas! mon livre était un four. On ne commença à le lire (peu) qu’après la
fin
de la vague. Et les innombrables témoins que j’interrogerai ignoraient
jusqu'à mon
existence, je dis en France, et à plus forte raison, à l’étranger.
La vague passée, quelques amis et moi travaillâmes des mois durant à
réunir tous les
documents et à faire remplir des questionnaires.
Vers 1956, je me trouvai ainsi à la tête d'une documentation énorme,
chaotique et
parfaitement délirante, dont il était impossible de tirer la moindre
conclusion. Tout
avait été "vu" en septembre-octobre 1954. Des objets en l’air, des échos
radar, des objets en formation, des objets au sol, et même leurs pilotes!
En cent
endroits, des moteurs d'auto ou de camions avaient été stoppés "lors du
passage en
rase-mottes d'une soucoupe", des phénomènes électriques d'induction
observés, de
la terre arrachée au sol par un engin "prenant l’air brutalement". II y
avait des traces au sol, des rémanences magnétiques faisant dévier la
boussole, des
témoignages concordants d'observateurs éloignés les uns des autres et ne
se connaissant
pas. On pouvait même souvent, par exemple le 3 octobre, suivre un "engin"
à la
trace à travers la France, de témoignage en témoignage. Mais, d'un autre
côté, le
tout présentait un aspect si délibérément démentiel que même les
chercheurs les plus
blasés penchaient à donner raison au professeur Heuyer, auteur d'une
retentissante
communication à l’Académie de Médecine sur l’origine psychopathologique de
la
psychose soucoupique.
Je fis moi-même plusieurs conférences dans ce sens.
Une question pourtant nous intriguait, le petit groupe d'amis et moi qui,
ayant tué père
et mère, nous obstinions à chercher un fil dans ce labyrinthe: où diable
se cachaient
les victimes de cette psychose supposée? Car le public, je ne dis pas dans
sa majorité,
mais bien dans son unanimité, y compris la presque totalité des
témoins, refusaient
de croire aux soucoupes volantes.
- Je ne sais pas ce que vous racontent vos cinglés, me disait par exemple
un mécanicien
dont la voiture avait été stoppée, moteur bloqué et phares éteints, sur
une petite
route près de Dammartin-en-Goële, et, pour moi, je ne marche pas dans ces
histoires à
dormir debout.
En pleine période de vague, c'est-à-dire au moment où la psychose aurait
du être à
son comble, je fus invité à prendre la parole dans le plus grand théâtre
de Lille.
Cette conférence avait été préparée de main de maître par ses
organisateurs:
affiches énormes sur les murs de la ville, interviews à la radio, articles
de presse. Je
suppose que mes hôtes escomptaient de somptueux bénéfices de leur
opération.
L’avouerai-je? quand le rideau se leva devant moi et que trente ou
trente-cinq
personnes au plus se laissèrent apercevoir dans le désert de l’immense
salle, je
poussais un soupir de soulagement.
Mais la vague n'en était pas moins réelle en tant que rumeur, et il
fallait en trouver
l’explication.
3 la découverte des alignements
-Si ce que racontent ces gens est vrai, me dit un jour Jean Cocteau, si
ces engins
existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne
se cache pas
sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher: l’ordre caché sous le
désordre.
Et, en effet, le désordre d'une bataille cache les plans d'un état-major.
Le tas de
pierres peut être la ruine d'un temple.
Il y avait bien quelque chose derrière le chaos de 1954, et ce quelque
chose commença à
m'apparaître en 1957.
LA LIGNE BAYONNE-VICHY
Si l’on porte sur une carte de l’Europe tous les points où des soucoupes
volantes ont été observées pendant l’automne 1954, on obtient ce que les
mathématiciens appellent une répartition aléatoire. L’impact des plombs
d'une
cartouche sur une cible, celui des gouttes de pluie sur un trottoir, la
position des
arbres dans une forêt sont des répartitions aléatoires: c'est le désordre
du hasard.
Mais au lieu de porter sur la carte toutes les observations de la vague,
bornons-nous aux
observations d'un seul jour, le 3 octobre, ou le 14 du même mois, ou le 15
ou n'importe
quel autre. Alors, dès le premier coup d’œil, quelque chose se laisse
reconnaître. Le 15 octobre par exemple, il y eut 8 observations: à
Southend en
Angleterre, une à Calais, une à Aire-sur-la-Lys, une sur la Nationale 68
entre Niffer et
Kembs (frontière franco-allemande), une à l’embouchure du Pô, une à l’est
de
Paris, une sur la Nationale 7 au sud de Montargis, une enfin à Fouesnant,
près de
Quimper.
Si l’on joint l’observation italienne à celle de la Nationale 68, cette
ligne
droite embroche très exactement, à 400 kilomètres de là, l’observation
d'Aire-sur-la-Lys, puis celle de Calais, puis celle de Southend. Longueur
de la ligne: 1
100 kilomètres. Cinq observations se trouvent rigoureusement alignées sur
cette longue
distance.
De plus, la droite Nationale 68 - Montargis aboutit à Fouesnant, et la
droite
Montargis-Calais passe par Paris. Hasard? Soit.
Prenons un autre jour, le 24 septembre. Neuf observations ce jour-là. Sur
les neuf, six
se trouvent sur une même droite allant de Bayonne à Vichy. Deux des trois
autres sont
alignées avec une observation du précédent alignement.
La dernière est en dehors de tout alignement.
Ne retenons que ]a première de ces lignes, la droite Bayonne-Vichy à
laquelle nous avons
donné le nom de code de Bavic, car elle a fait couler beaucoup
d'encre dans le
monde entier depuis 1954 et constitue probablement une des clés du
problème Soucoupe.
Compte tenu de la précision des points d'observation, l’Américain Lex
Mebane a pu
établir que la probabilité pour que, sur neuf points donnés au hasard sur
une surface,
six se trouvent sur une même droite, cette probabilité devrait être
chiffrée à 1
contre 500 000 au moins, et peut-être à 1 contre 40 000 000. Autrement dit
il y a
certainement 500 000 à parier contre 1, et probablement 40 000 000 contre
1, que la
disposition des observations du 24 septembre 1954 n'est pas aléatoire, qu'elle
correspond
à un ordre.
TOUJOURS SUR LE "BAVIC"...
Ce n'est pas tout. Un an environ après la parution du livre où j'exposais
ces faits
étranges, Jacques Bergier me signala une observation de ce même 24
septembre 1954 et qui
m'avait échappé. Elle était signalée dans un numéro du Parisien Libéré
de la
fin du mois et reprise de la presse portugaise. Ce même 24 septembre,
donc, il y avait eu
au Portugal une dixième observation: une "soucoupe" vue par un paysan près
d'un petit village de la sierra de Gardunha, non loin de la frontière
espagnole. Quand je
pointai ce lieu d'observation sur la carte, j'eus la stupeur de constater
qu'il se situait
très exactement sur le prolongement de "Bavic", vers le sud-ouest.
J'aurais pu, avec plus de confiance, retrouver l’observation du paysan
portugais en
me contentant de prolonger ma ligne droite de quelques 600 kilomètres vers
l’Atlantique! "Bavic" ne comptait donc pas six observations sur neuf, mais
bien sept sur dix, et la probabilité pour que le hasard seul en fût cause
devenait
pratiquement nulle.
A peu près vers la même époque, et à force de comparer les cartes
d'alignements de
l’automne 1954, une remarque s'imposa à moi avec une force croissante:
tous ces
alignements ne semblaient pas de même nature. Le 7 octobre 1954, par
exemple, ils
formaient sur la France une sorte de réseau géométrique. Le 24 septembre
et le 15
octobre, par contre, le réseau se réduisait à une ou deux lignes, mais
très longues,
franchissant les frontières, invitant invinciblement l’imagination à
sortir des
limites de l’épure. Or, tandis que je réfléchissais à la signification
possible
de cette différence, une nuit, coup sur coup, deux observations me furent
signalées à
Tulle et à Brive. Ces observations se situaient encore sur "BAVIC".
Mais
cette fois, plus de deux ans s'étaient écoulés depuis la vague de 1954.
Coïncidence?
Ou indice d'une piste nouvelle?
UN GRAND CERCLE TERRESTRE
Je repris mes dossiers et constatai que pendant la seule vague de 1954,
un bon nombre
d'autres observations se situaient également sur "Bavic".
Parfois même - par exemple à Dôle, dans le Jura - on notait sur cette
ligne plusieurs
retours à des dates différentes. D'où la question: certaines lignes ne
seraient-elles
pas permanentes? N'ordonneraient-elles pas de façon chronique le phénomène
soucoupe
dans son ensemble? Pour obtenir une réponse significative à cette
question, il fallait
d'abord amasser une documentation suffisante sur le phénomène à l’échelle
mondiale. Je disposais d'un certain nombre de revues spécialisées
anglaises et
américaines, ainsi que d'un réseau non négligeable de correspondants
étrangers. Depuis
les événements de 1954, cinq autres vagues d'observations s'étaient
succédé dans le
monde, toutes plus ou moins semblables à la vague européenne: une aux
Etats-Unis, une
dans les provinces septentrionales du Brésil et au Venezuela, une en
République
Argentine, une en Nouvelle-Zélande et une en NouvelleGuinée orientale. Les
surfaces où
ces vagues s'étaient développées présentaient généralement une extension
assez
restreinte. La plus vaste, aux Etats-Unis, semblait concentrée sur les
Etats du nord-est,
dans la région des Grands Lacs. Sur une mappemonde, elles se présentaient
sous la forme
de taches assez bien délimitées.
Je pris donc la ligne européenne la plus suggestive et la plus riche, qui
était
précisément "Bavic", et, en faisant l’hypothèse que cette ligne
apparemment droite était un grand cercle terrestre, je demandai à un ami
disposant du
matériel nécessaire à l’opération de calculer ce grand cercle avec la plus
grande
précision possible (on peut le calculer "à la main" , mais c'est une
opération longue et laborieuse).
Le résultat, je dois le dire, nous stupéfia. Qu'on en juge: le grand
cercle déterminé
par l’alignement Bayonne-Vichy survole successivement le Portugal, les
Provinces
septentrionales du Brésil, la République Argentine, la Nouvelle-Zélande,
la
Nouvelle-Guinée orientale, Formose et le continent Eurasiatique. Sur
six des vagues
survenues depuis 1954, inclusivement, cinq sont donc embrochées par cet
énigmatique
grand cercle découvert à la seule lumière des observations françaises de
1954! Au
moment où nous faisions cette découverte, nous avions parmi nous à Paris
M. Christian
Vogt, le très compétent animateur de la Commission d'Enquête CODOVNI, de
Buenos Aires.
II partagea notre étonnement et notre enthousiasme. Pour la première fois.
un début
d'ordre se laissait deviner à l’échelle planétaire dans ce phénomène
condamné.
II y avait donc un espoir d'en venir à bout avec les moyens traditionnels
de la recherche
scientifique.
La vague américaine de l’automne 1957 restait seule en dehors de la ligne:
mais elle
coïncidait dans le temps avec le lancement du premier Spoutnik, et pouvait
s'interpréter
autrement.
LA SIGNIFICATION DES ALIGNEMENTS
Le fait expérimental des alignements, que chacun peut contrôler à partir
des sources
données dans mon livre et à l’aide de cartes, comporte un ensemble
d'enseignements
qu'il faut maintenant souligner:
1) Dans le fatras des récits plus ou moins certains pris un à un,
ce fait émerge
comme une constatation objective, libérée de toute appréciation
personnelle: pour
savoir si l’alignement existe, il suffit de refaire le calcul. Les sources
utilisées
sont des textes publiés par la presse avant la découverte des alignements
eux-mêmes. On
ne peut donc supposer que les observations ont été inventées après coup
pour justifier
les alignements.
2) Que l’immense multitude des observations s'organisant suivant
un ordre
déterminé suppose que ces observations concernent un phénomène unique, de
même nature
dans chaque cas, obéissant à une structure homogène.
3) Ce phénomène unique, quel est-il? Une psychose, une
hallucination, une
imposture? Dans ce cas, iI faut admettre que les impostures, les
hallucinations et les
psychoses se propagent de façon orthodromique sur les grands cercles
terrestres. On peut,
si l’on veut, appeler cela le
" bon sens ".
4) On peut aussi, avant de se faire une opinion, s’enquérir auprès des
témoins
de ce qu'ils disent avoir vu. Et alors on découvre que ce phénomène
apparemment si
aberrant est en fait toujours le même ou, plutôt, que l’objet décrit se
trouve
être dans 99 % des cas l’un des objets suivants:
a) un objet d'aspect nébuleux et de vastes dimensions, de forme
allongée,
lumineux la nuit, vertical à l’arrêt, s'inclinant au départ, restant
incliné en
cours de mouvement, émettant ou "absorbant" parfois par son extrémité
inférieure un ou plusieurs objets de dimensions plus restreintes. Cet
objet, que j'ai
appelé le "grand cigare des nuées" en raison des nuées tourbillonnantes
qui
l’entourent constamment, a été observé partout dans le monde, par des
paysans de
la Seine-et-Marne et par des Tasmaniens, au-dessus de Los Angeles et au
Venezuela. On sait
que Paul Thomas en a donné une intéressante interprétation historique dans
son livre
"Les Extra-terrestres ".
b) un objet de petites dimensions que les témoins se disant les
plus rapprochés
décrivent comme circulaire, hémisphérique par-dessus, changeant d'aspect
par-dessous.
La nuit et en vol, l’objet est généralement lumineux, le dessus rougeâtre,
orangé
ou doré, le dessous susceptible d'émettre des couleurs vertes, blanches,
rouges,
violettes, soit séparément, soit simultanément; les témoins se disant
rapprochés
déclarent que, dans ce dernier cas (émission simultanée de plusieurs
couleurs), les
sources lumineuses sont des sortes de tigelles verticales pendant sous
l’objet et qui
ont été vues apparaissant, disparaissant, échangeant entre elles leurs
couleurs et
donnant ainsi une impression de tournoiement (par exemple, le 3 octobre
1954, à
Armentières, à Château-Chinon, à Montbéliard, et à d'autres dates un peu
partout
dans le monde). A la place des tigelles, sous l’objet principal, apparaît
parfois un
objet plus petit, très lumineux, solidaire du premier mais susceptible de
descendre
verticalement au-dessous de lui (par exemple, ce même 3 octobre, à
Marcoing, à Liévin,
Ablain-St-Nazaire, Milly, Champigny).
c) un objet de mêmes dimensions que le précédent et de même forme
par-dessus,
mais ne présentant par-dessous aucun des phénomènes décrits plus haut. Cet
objet est
souvent aperçu au sol. Il est alors soit lumineux et de couleur rougeâtre,
orange ou
dorée, soit obscur, et fréquemment associé à l’objet décrit au paragraphe
suivant.
d) un être ayant les apparences de la vie, haut d'environ un mètre
dix, décrit
comme vêtu d'un scaphandre de couleur claire, peut-être translucide, large
de corps, de
"démarche" balancée et sautillante. Les témoins disant avoir aperçu
l’être lui-même à travers le scaphandre parlent d'un teint sombre,
peut-être
pileux, d'une "tête" basse et large. Dans certains cas, les témoins disent
avoir vu, associé à cet être, ou à l'objet décrit au paragraphe précédent,
ou aux
deux, un autre être de taille et d'aspect franchement humain. Les
témoignages sont
uniformes en France et en Nouvelle-Guinée, aux Etats-Unis et au Venezuela,
au Brésil, et
partout dans le monde, y compris en Union Soviétique (voir là aussi
l’interprétation de Paul Thomas).
Les témoins ont-ils réellement vu tout cela? L’ont-ils rêvé ou inventé?
J'abandonne cette question aux historiens, me bornant à constater que
leurs témoignages
se portent sur des lignes droites que le hasard n'explique pas. Mais ce
n'est pas tout.
e) les témoins associent souvent, et dans toutes les parties du
monde,
l’observation rapprochée des objets ci-dessus à un certain nombre de
phénomènes,
eux aussi toujours les mêmes:
arrêts de moteurs, extinctions de phares, interruptions de circuits
électriques,
électrisation et paralysie du corps humain, échauffement d'objets pouvant
aller jusqu'à
la dessiccation de corps mouillés et à la calcination de matières
organiques: bois,
feuilles, herbe, etc., agitation bruyante et magnétisation d'objets
métalliques.
f) les témoins attribuent aux objets en l’air un certain nombre de
comportements
caractéristiques et toujours les mêmes: mouvement en ligne droite,
basculement au
départ et à l’arrêt, changement de direction accompagné d'une manœuvre
uniformément décrite dans le monde entier de la façon suivante:
ralentissement subit,
arrêt, descente en zig-zag ou feuille morte, puissant souffle vertical,
accélération
subite avec basculement et essor dans une nouvelle direction.
Ce comportement complexe correspond toujours, sur la carte, à
l’intersection de deux
lignes.
4 un bilan provisoire
Un bilan élémentaire du "problème soucoupe" tel qu'il se présente en 1963 devrait encore mentionner les études statistiques de fréquence faites en France, au Brésil, en Espagne et aux Etats-Unis, ainsi que l’analyse fine de l’alignement "Bavic", à la suite de la saisissante série d'observations enregistrées pendant l’été 1962 dans le centre de la France. Je n'en dirai que quelques mots, car il faudrait un livre pour en parler convenablement.
TOUS LES VINGT-SIX MOIS
Sur le premier point (rythme des fréquences), les faits sont les
suivants: en se
fondant sur quatre catalogues différents n'ayant de commun entre eux qu'un
stock
minoritaire d'observations, quatre chercheurs travaillant séparément et
sans s'être
concertés ont abouti au résultat identique d'une maximum très net tous les
26 mois. On
voit ce qu'évoque ce cycle: c’est celui des oppositions de la planète
Mars.
"Elles" viendraient donc de Mars? Conclusion simpliste. D'abord, les
maximums ne
coïncident nullement avec les rapprochements de la planète, mais avec le
troisième mois
suivant l’opposition. Ensuite, le Dr Olavo Fontès, un chercheur brésilien,
croit
avoir décelé, se superposant au cycle de 26 mois, un second cycle, plus
long, de cinq
ans. Mars joue indiscutablement un rôle dans l’organisation chronologique
du
phénomène. Lequel? On en discute.
Sur le second point (structure fine des alignements), les recherches
actuelles sont
beaucoup plus prometteuses.
L’HISTOIRE DU VAURIAT
Il n'est pas déraisonnable en effet, compte tenu de ce que l’on sait
déjà,
d'espérer que l’on pourra un jour prévoir certaines observations et dire,
par
exemple, à l’issue d'un calcul, que tel jour, à telle heure et à tel
endroit, il
se passera ceci ou cela. Cet espoir se fonde sur quelques très
encourageantes réussites
dont voici la plus remarquable.
Le 29 août dernier, un peu avant 14 heures (c’est-à-dire en plein jour),
quatre
objets étaient observés coup sur coup à faible distance au-dessus d'un
hameau du
Puy-de-Dôme appelé Le Vauriat. Il y avait plusieurs témoins, dont un
pilote
expérimenté, membre de l’Aéro-Club d'Auvergne.
Le journal de Clermont-Ferrand “ la Montagne ”, par qui nous fûmes
alertés, donnait dans son numéro du 30 août de nombreuses et intéressantes
précisions, car les objets, descendus à basse altitude, avaient manoeuvré
pendant
plusieurs minutes sous les yeux des témoins. Mais la précision la plus
précieuse pour
nous manquait: on ne disait pas où se trouvait Le Vauriat. Un de
mes amis (que je
ne nommerai pas parce qu'il appartient au Centre national de la Recherche
scientifique)
entreprit de repérer ce lieudit sur la carte du Puy-de-Dôme au 200 000e,
tâche
fastidieuse et sans espoir: cette carte mesure un mètre dix de long sur
cinquante
centimètres de large et comporte des milliers de noms (c'est la Michelin
n° 73). Après
avoir vainement cherché pendant une heure ou deux, il eut soudain une
idée:
l’alignement "Bavic" ne traverserait-il pas le Puy-de-Dôme? Si,
précisément, si donc l’observation était authentique, il y avait une bonne
chance
pour que Le Vauriat se trouvât sur cet alignement, car la manœuvre décrite
était
celle d'une intersection de lignes.
II porta donc sur la carte les coordonnées de "Bavic" qu'il traça avec
beaucoup de soin, et se reporta au récit des témoins.
"Les quatre objets, pouvait-on lire dans la Montagne, se mirent
alors à
décrire une sorte de ballet au-dessus de la gare..."
La gare! Il y avait donc une voie de chemin de fer! Notre ami mit le doigt
sur une
extrémité de la ligne et la suivit jusqu'à ce qu'elle coupât une voie. A
ce point
précis, "Bavic" traversait un tout petit village. Notre ami se pencha et
lut: le
Vauriat. Il m'appela aussitôt au téléphone et, je dois le dire, sa
voix tremblait.
L’ABJURATION EST PRETE...
On comprendra que le jour où nous en saurons autant sur les chronologies
du
phénomène que nous en savons déjà sur ses lois spatiales, ou, si l’on
préfère,
topographiques, la prévision deviendra possible. Mais ce résultat, s'il
peut être
atteint, ne le sera qu'au prix d'une étude minutieuse et de beaucoup de
travail. C'est
dans ce but qu'un certain nombre de chercheurs français - astronomes
professionnels,
techniciens de l’aéronautique, physiciens, ingénieurs - ont décidé vers la
fin de
1962 de se constituer en groupe d'étude(1). Forts
d'une expérience
classique dans l’histoire des sciences et qui veut que les recherches
nouvelles ne
soient poursuivies qu'au prix des plus graves risques professionnels, ces
chercheurs
garderont l’anonymat. Ils savent trop ce que seraient les réactions des
maîtres
administratifs de l’astronomie et de la recherche spatiale française à
leur égard
pour risquer l’avenir de leurs travaux en les divulguant sous leur nom. De
quoi
s'agit-il en effet? De proclamer urbi et orbi que tel ou
tel savant
français travaille sur les soucoupes volantes, ou de faire progresser la
connaissance?
Tous les travaux effectués en France sur ce sujet condamné seront donc
publiés sans nom
d'auteur(2), et, s'il le faut, hautement récusés et
abjurés. La
formule d'abjuration est toute prête.
Planète l'a publiée dans son numéro 8: c'est l’abjuration de Galilée.
Moyennant quoi, et étant bien entendu qu'elles n’existent pas, on finira
peut-être
par savoir ce que sont les soucoupes volantes.
AIME MICHEL.
1. Le Groupe d'Etude des Phénomènes Aériens et des Objets
Spatiaux
Insolites, 74, rue Etienne-Dollet, Cachan (Seine).
2. Dans le bulletin du G.E.P.A.
Bibliographie:
- Charles Fort: "Le Livre des Damnés", traduction française
parue aux Editions des Deux-Rives, Paris.
- Jacques Bergier et Louis Pauwels: "Le Matin des
Magiciens",
Gallimard.
- Edward J. Ruppelt: "Report on Unidentified Flying
Objects", Ace
Books, New York 1956.
- Richard C. Borden, Electronics Division, and Tirey R.
Vickers, Navigation
Aid Evaluation Division (Civil Aeronautics Administration Technical
Development and
Evaluation Center), Indianapolis, Ind., Technical Development Report n°
180, May 1953:
"A Preliminary Study of Unidentified Targets Observed on Air Trafic
Control
Radars".
- Aimé Michel: "Lueurs sur les Soucoupes Volantes", Mame
1954.
- Aimé Michel: "Mystérieux Objets Célestes", Arthaud 1958.
- Lex Mebane: "Flying Saucers and the Straight Line
Mystery",
Criterion Books, New-York. (Supplément à l'édition américaine de Mystérieux
Objets
Célestes, p. 261).
- Paul Thomas: "Les Extraterrestres", Plon 1962.
Menu ufologie |
Le 15 septembre 1991, le vol STS-48 de la navette américaine Discovery s’est retrouvé au bon milieu d’une scène des plus étranges.
Alors que les membres d’équipage vaquaient à leurs expériences scientifiques et effectuaient les tâches qui faisaient l’objet de leur mission, une caméra, à l’arrière de la soute de la navette, filmait l’horizon terrestre en automatique et transmettait ses données au contrôle au sol.
Nombreux sont les radio-amateurs qui " écoutent " et " observent " les transmissions de ce genre de mission en direct. C’est grâce à l’un de ses sympathiques fouineurs que l’on possède aujourd’hui le film le plus " spectaculaire " de l’histoire de l’ufologie. De plus, même la NASA n’a pu que confirmer l'authenticité de ces images.
Entre 20h00 et 20h30 GMT, un " objet " luisant émerge lentement de l’horizon terrestre et apparaît dans la partie inférieure droite de l’image. Il se déplace en diagonale ascendante vers le côté gauche de l’écran.
Avant cela, d’autres " objets " brillants avaient été visibles et suivaient des trajectoires variées.
Puis il y eut un flash lumineux qui semble provenir du coin inférieur gauche de l’écran. L’objet principal, accompagné des autres, changea brusquement de trajectoire et accéléra d’une manière vertigineuse (+ ou – 14000 G selon certains spécialistes) ! Cela ressemblait vraiment à une réaction occasionnée par le flash.
A peine une seconde plus tard, un premier trait lumineux fonçait en direction de l’objet principal, suivi de près par un second " tir " qui, lui, visait la position de 2 autres objets. Mais ceux-ci étaient déjà loin…
Quelques 65 secondes plus tard, l’angle de la caméra fut modifié. Celle-ci fut tournée vers l’avant de la soute et interrompit ses transmissions quelques secondes plus tard ! Mais trop tard car la scène avait été enregistrée par un " radio-amateur " stupéfait des images qu’il venait de voir.
Ce film fit le tour de la communauté ufologique, partout dans le monde. La NASA allait devoir expliquer ce qui s’était passé.
Elle le fit publiquement un peu plus tard, le 26 juin 1992, par le biais de l’émission de Larry King (Larry King Live) sur CNN. Cette émission accueillait deux personnalités. L’une est Don Ecker, un ufologue, responsable de la revue " UFO Magazine ". L’autre est James Oberg, ingénieur à la NASA et présent en salle de contrôle lors des " événements ". Toutefois, ce dernier intervient en tant que personne et non au nom de la NASA. Enfin, c’est ce qu’il déclare dans l’interview.
Voici la retranscription, en français, de cette émission :
Source : Larry King Live
26/06/92
LARRY KING : Je vous souhaite la bienvenue au Larry King Live. Une caméra à bord de la navette spatiale Discovery a enregistré une scène curieuse, il y a neuf mois. Quelques enquêteurs ufologiques y voient clairement un engin, non pas l’un des nôtres, exécutant une manœuvre à haute vitesse. D’autres disent que ce sont de simples déchets. Jugez vous-mêmes.
La mission STS-48 vola en septembre de l’année passée. Alors que Discovery faisait le tour de la Terre, la caméra a filmé ce qui ressemblait à un objet se déplaçant de gauche à droite. Il a fait soudainement, et étrangement, un virage à droite et fut hors du champ de vision, suivi par un laser du fond de l’écran jusqu’à son sommet. En y regardant plus précisément, l’objet semble changer de direction. La NASA prétend que c’était de l’eau rejetée par Discovery. Les enthousiastes fanatiques des OVNI ne sont pas d’accord et clament que la NASA cache depuis longtemps les rencontres du troisième type.
Nous avons de Los Angeles Don Ecker du " UFO Magazine ". A Houston, l’ingénieur spatial et auteur James Oberg qui a travaillé sur les communications au sol lors de la mission qui nous intéresse. Don, êtes-vous sûr qu’il s’agit d’un OVNI.
DON ECKER : Et bien, ça a tout l’air, Larry, d’être quelques chose de non identifié. Il donne l’impression de voler. Et l’on n'a jamais vu des eaux usées, de l’urine – comme l’affirment certains – faire des virages à nonante degrés.
KING : Pourquoi la NASA voudrait-elle le cacher ?
ECKER : Pourquoi le gouvernement des Etats-Unis veut-il maintenir le sujet dans l’ombre depuis quarante-cinq ans ?
KING : Pourquoi ?
ECKER : Nous entrerions dans le royaume de la spéculation…
KING : Le gouvernement le nie, alors il faudra que vous me disiez pourquoi vous pensez qu’il le cache ?
ECKER : D’accord, pour commencer, j’ai quelques questions à ce sujet à poser à Jim avant. Pour commencer, bonsoir, Jim. Et j’ai quelques questions. Pour commencer, en qualité de quoi êtes-vous ici ce soir ? Etes-vous là… ?
KING : Attendez. On prépare le micro de Jim. Alors continuons avec vous et on me fera savoir quand tout sera prêt. Quand vous avez vu ces cassettes pour la première fois, n’avez-vous pas nourri votre frénésie, n’était-ce pas quelque chose par lequel vous avez été emballé ? Ou bien les avez-vous calmement analysées ? Avez-vous enquêté sur une explication à leur sujet ?
ECKER : Absolument. En fait, j’ai les documents avec moi, grâce auxquels la NASA a affirmé ce qu’étaient ces objets particulièrement bizarres. Il y a plusieurs événements sur cette cassette qui viennent d’une chaîne de télévision dans les environs du Maryland qui l’a transmis à la NASA. Originellement, c’était le deuxième événement qui montre quelques objets bizarres qui simplement ne concordent avec les conclusions que donne la NASA au sujet de leur identité. Si vous visionnez l’extrait complet, vous remarquerez que quelques temps après que cet événement-là soit apparu, la NASA se prépare à lâcher les eaux usées.
KING : D’accord, James, êtes-vous maintenant avec nous ? M’entendez-vous ?
JAMES OBERG, Ingénieur Spatial : Tout va bien. Nous pouvons communiquer, mais j’ai eu un problème avec votre…
KING : Très bien, voici donc James Oberg, ingénieur spatial et auteur. Il a travaillé sur le contrôle du vol lors de cette mission. Et vous dites que ce ne fut pas un événement paranormal, n’est-ce pas ?
OBERG : C’est un phénomène très familier. Larry, nous voyons cela depuis les lucioles sur le vol de John Glenn, il y a trente ans. La navette est entourée de nuages de déchets : glace, poussières, restes d’isolation et autres. Ces événements – et j’ai vu ces cassettes et des centaines d’heures de vidéo du même type – sont tout à fait normaux.
KING : D’accord, Don a quelques questions pour vous. Don ?
ECKER : Oui. Jim, en qualité de quoi êtes-vous là ce soir ? Etes-vous ici en tant que civil ? Etes-vous un représentant de Lockheed…
OBERG : Don, je ne représente…
ECKER : ...ou de la NASA ?
OBERG : Don, ne posez pas de questions stupides. Je n’ai pas de relation avec Lockheed. Je suis un simple passionné de l’espace. Je suis intéressé par le mythe et le folklore de l’extraterrestre…
ECKER : Donc en d’autres mots, vous êtes ici parce que vous l’avez voulu ?
KING : Oui, en d’autres mots, James, vous ne représentez pas la NASA, c’est cela ?
OBERG : Je vous renvoie la balle, Don. Je ne suis pas un éditeur de magazine qui cherche à vendre d’autres abonnements.
KING : D’accord, James, mais…
ECKER : D’accord, laissez-moi vous dire cela…
KING : On se calme, on se calme, on se calme, on se calme…
ECKER : Laissez-moi vous dire cela…
KING : On se calme, on se calme…
ECKER : James…
KING : Don, Don, Don, du calme ! C’est mon émission. James, vous ne représentez donc pas la NASA, c’est cela ?
OBERG : Non, j’ai écrit à ce sujet il y a longtemps.
KING : D’accord, avez-vous travaillé sur cette mission ?
OBERG : Oui.
KING : En qualité de quoi ?
OBERG : J’étais dans le centre de contrôle du vol, dont l’une des tâches était de lâcher un des satellites. Donc j’étais là pour…
KING : Etes-vous un employé sous contrat avec la NASA ?
OBERG : Oui, oui, je le suis. Oui.
KING : D’accord, mais ce soir vous venez en tant que James Oberg l’ingénieur spatial…
OBERG : C’est cela.
KING : …ne représentant pas la NASA ?
OBERG : Tout à fait.
ECKER : D’accord, Larry, j’ai une autre question pour Jim…
KING : Continuez, Don, continuez.
ECKER : Oui, j’ai une autre question pour lui. Jim, travaillez-vous ici sous les contraintes d’un contrat de sécurité que vous auriez signé avec la NASA ?
OBERG : Non, ce n’est pas moi l’important ici. L’essentiel sont ces films et l’énorme affaire que l’on est en train de faire autour.
ECKER : Bien, voici une simple question, Jim. Travaillez-vous sous des contraintes de sécurité ?
KING : James, ceci est une question valable. Avez-vous signé une sorte d’arrangement avec la NASA qui stipule que vous n’avez pas le droit de révéler certaines choses ?
OBERG : Les dossiers du DOD, oui. Mais cela n’en est pas un et ceci n’est pas secret. Rien de cette affaire n’est secret…
ECKER : D’accord, laissez-moi… Une dernière question, Jim…
KING : DOD veut dire " Département de la Défense " ?
OBERG : C’est cela.
KING : Très bien. Continuez, Don.
ECKER : Une dernière question, et elle est très simple. Avec les engagements que vous avez signés avec, avant que nous ne parlions de ce bout de vidéo en particulier, seriez-vous libres de parler de parler de ces objets bizarres, si vous vous rendiez compte de leur existence ? Et je ne parle des objets bizarres qui sont nos débris ou notre vaisseau spatial.
OBERG : Je suis absolument libre de parler de ces sujets, tout ce qui a été vu sur la navette. J’en ai parlé. J’ai écrit des articles dans Omni Magazine, dans d’autres revues, et aussi des livres…
ECKER : Non, non, non, ce n’est pas ce que je voulais dire…
OBERG : …parce que c’est clair…
ECKER : Vous êtes généralement sur…
OBERG : Je donne mon opinion de professionnel…
KING : Don, Don, Don, on se calme. Messieurs, on se calme. Ce n’est pas un combat, Don. Il a répondu à la question. Si ce n’était pas par peur du Département de la Défense, il pouvait parler au sujet de n’importe quoi. Maintenant, James, pourriez-vous brièvement…
OBERG : Il n’y avait rien sur le STS-48 qui n’a été tenu secret, rien sur ce vol.
KING : Très bien. Pourriez-vous nous dire, êtes-vous convaincu que ces choses volantes étaient des débris ?
OBERG : Cela en a tout l’air, simplement. Maintenant, si quelqu’un veut y voir autre chose… Regardez ces pièces. Elles sont petites. Ce sont toujours de petites pièces qui sont juste très proches des caméras. Il y a toujours des déchets de ce type qui flottent autour. Quand les réacteurs sont en marche, quand on expulse des choses hors de la navette, ces éléments heurtent les débris. Ils changent de direction. Je l’ai vu… Je ne dirais pas des centaines fois, mais je l’ai vu auparavant sur d’autres missions.
KING : Don, qu’en pensez-vous, que sont ces objets ? Si c’est un OVNI, qu’est-ce, Don ?
ECKER : Et bien pour commencer, Larry…
KING : Je veux dire par là, pourquoi n’atterrissent-ils pas et viennent discuter avec nous ?
ECKER : Si, en fait, c’était des débris – Et Jim le sait très bien – ils bougeraient, se bousculeraient et tourneraient en orbite. Un examen du segment de film digitalisé en question ne montre pas du tout des mouvements hasardeux. Il se déplace en ligne droite. Il fait un parfait angle droit et disparaît dans l’espace. Maintenant, si, en effet, c’était le résultat de…
OBERG : Don doit encore visionner quelques cassettes en plus. Il doit regarder encore une centaine d’heures en plus et il verra cela tout le temps.
ECKER : Si, en fait, Jim, … Encore un instant. Si, en fait, c’était un déchet et si les réacteurs étaient en marche, donc, le champ de vision de la caméra a été programmé sur cette mission-là, parce que la navette s’est déplacée quelques temps après l’événement.
OBERG : Je suis simplement époustouflé de voir combien de choses Don peut apprendre au sujet du programme spatial, éloigné de milliers de kilomètres du centre de contrôle de la mission. C’est le genre de choses qui…
ECKER : En fait, Jim, si vous voulez de cela, c’est très bien. Si nous commençons à nous faire des attaques ad hominem, c’est une autre chose.
OBERG : Bon, revenons à nos films.
KING : Nous reviendrons très vite avec James Oberg et Don Ecker. Nous allons aussi prendre des coups de téléphone à ce sujet. C’est le Larry King Live. Ne partez pas. {Coupure de publicité}
KING : Commençons par prendre des coups de téléphone pour Don Ecker – c’est un enquêteur pour UFO Magazine – et James Oberg, ingénieur spatial et auteur. Huntsville, Alabama – coin fameux pour les OVNI – Bonsoir.
4e PERSONNE AU TELEPHONE : {Huntsville, Alabama} Bonsoir ?
KING : Oui.
4e : Mon nom est O. H. Bond, Jr. Je suis à Huntsville, Alabama.
KING : Oui, monsieur.
4e : J’ai eu une expérience sur la navette qui a volé quelques fois pour une mission appelée expérience des éclairs de la mésosphère (Mesoscale?), dans laquelle nous cherchons des éclairs dans la mésosphère et les effets d’événements inhabituels qui se produisent dans l’espace.
KING : Et ?
4e : Plus précisément, nous cherchons des événements lumineux que l’on a vus monter tout droit de la couche de nuages jusqu’à la stratosphère, vingt miles plus haut.
KING : Ce qui veut dire ?
4e : La question, messieurs, que je veux vous poser est celle-ci : Avec le respect des OVNI, je suis d’accord avec James Oberg. De ce que j’ai vu pendant ces années, visionnant des vidéos, ces sont des débris du vaisseau. Et la deuxième chose est que je crois que la plupart des objets que nous voyons sont d’autres débris qui sont en orbite.
KING : Don ?
ECKER : Je devrais demander, Larry, si, en fait, ceci est bien un débris de la navette, dans ce cas, pourquoi ne bouge-t-il pas ? Pourquoi a-t-il fait un net virage ? Le fait est que la NASA clame que…
OBERG : Puis-je répondre à cela ? Si vous me donnez un peu de temps, je peux répondre cela.
ECKER : Bon, la question m’a été adressée en premier, et je demande la question, Jim, et ensuite ce sera à vous.
OBERG : Et vous ferez en sorte de ne pas le faire ainsi… Vous ne voulez pas la réponse.
KING : Très bien, mais Don pose une question valable, et laissez Jim répondre. Pourquoi un débris bougerait-il de cette manière ? Je n’ai jamais vu un débris se déplacer ainsi.
OBERG : Les gens peuvent voir cela. Quand la navette se place en orbite, les gens ne réalisent pas qu’il y a plus de cinquante sorties sur le nez de la navette, la queue, sur le côté – plus de cinquante sorties par lesquels sont évacués les déchets, bouts de glace et eaux – hors du centre de la navette. Et quand ces déchets sont évacués et que les réacteurs peuvent fonctionner, ils forment ce que l’on appelle " plumes ". Ils forment une explosion. Et quand ces débris vont dans cette zone, ils tournent, et vous pouvez le voir. Heureusement, sur le satellite SATCOM F2R et beaucoup d’autres satellites des réseaux de câbles que la NASA sélectionne du vol spatial. C’est pourquoi ces personnes ont vu cette cassette en premier. Je leur conseillerais simplement qu’eux et n’importe qui visionnent cette cassette pour plus que quelques heures. Regardez-les pendant des années, en terme de mission. Et ils verront ce genre d’événement. Mais la raison pour laquelle ce sont simplement des débris et non un vaisseau, extraterrestre, c’est qu’ils sont toujours petits. Ils sont toujours juste à la limite de la caméra.
KING : Mais vous ne savez pas…
OBERG : Qu’importe la valeur du zoom de la caméra, cela reste un point…
KING : James, ce n’est pas à cent pour cent…
OBERG : …et cela vous montre simplement que ce sont de petites pièces.
KING : Vous n’en êtes sûrement pas certain, mais c’est votre meilleure réponse, n’est-ce pas ?
OBERG : Je vous dirais que, si nous avons vu un véritable vaisseau, si j’ai vu un véritable vaisseau – et je connais beaucoup de gens dans le programme spatial – s’ils ont vu quelque réelle preuve de quelque chose de révolutionnaire, rien sur Terre ne pourra arrêter personne de venir à votre émission…
ECKER : Une chose, Larry…
KING : Laissez-moi prendre un autre appel. Sykesville, Maryland, bonsoir.
5e : (Sykesville, Maryland) Bonsoir, je suis Vincent Di Pietro.
KING : Oui.
5e : De Sykesville, Maryland.
KING : Oui.
5e : J’ai fait une analyse de la cassette que vous avez diffusée à la télévision.
KING : Ah !
5e : Et j’aimerais faire quelques commentaires à ce sujet.
KING : Etes-vous un scientifique ?
5e : Je travaille au Goddard Space Flight Center. Je suis ingénieur.
KING : Bien.
5e : Je travaille avec le programme spatial.
KING : Très bien.
5e : Mais je fais cela en tant que pigiste. Et j’aimerais dire que j’ai envoyé cela à quelques scientifiques, que j’ai appelé des ingénieurs, et ils m’ont tous décrit cet objet comme étant de la glace.
KING : De la glace ?
5e : De la glace qui a tourné d’une certaine manière. Si vous regardez les autres débris sur l’écran, vous verrez que chacun fait un angle droit. En d’autres termes, il n’y a pas…
ECKER : Bon, Vince – Vince, laissez-moi vous poser une question, parce que j’ai la cassette entière. Et j’ai aussi la partie que vous avez agrandie numériquement. Elle montre clairement un objet circulaire et courbe qui a été enregistré lors de la mission. Niez-vous cela ?
5e : Je le vois, et je ne sais pas ce que c’est.
ECKER : L’avez-vous numériquement agrandi ?
5e : Oui.
ECKER : Très bien, était-ce pour vous un objet bizarre ou un débris de glace ?
5e : Cela ressemble à un objet, mais je ne peux pas expliquer ce que c’est. Et je ne dis pas que ce n’est pas ce que vous décrivez. La seule chose que je dis est que l’explication que j’ai est : cet objet est un débris de glace. Il n’y a aucun moyen de connaître sa taille. Ce pourrait être de l’ordre du micro-pouce, ou de quelques pouces. Mais pas des centaines de pieds, comme beaucoup de personnes penchent à croire. Et l’explication que j’ai est que c’était des fusées, de petites et fines fusées, utilisées pour changer l’altitude du vaisseau sur les côtés ; et cela se fait lorsque ces objets sont évacués – C’est l’acide nitrique et l’hydrogène qui font fonctionner ces fusées. Quand elles sont envoyées…
ECKER : Oui, et il n’y a pas de lumière, n’est-ce pas, Vince ?
5e : Il y a un flash que l’on peut voir au début. Et si vous êtes aussi méticuleux que pour mettre une pièce en cellophane sur votre télévision, vous verrez que tous ces objets – Non pas les étoiles, parce que les étoiles que l’on voit clairement vont derrière l’horizon. Mais si vous regardez les objets qui volent de gauche à droite, ils font tous un virage à gauche. C’est même moins…
ECKER : Bon, Vince, comme vous travaillez sur ce segment de film, laissez-moi vous poser une autre question. Avant que ces événements n’arrivent, l’objet monte hors de l’obscurité et voyage de droite à gauche. Maintenant, si cela était ici avant le début de la séquence, comment l’expliqueriez-vous ?
5e : Je l’expliquerais ainsi : si vous écoutez attentivement la cassette, vous constaterez que le vaisseau est sorti de l’obscurité pour aller dans la lumière du soleil. Maintenant, s’il y avait des débris volant autour dans l’obscurité de l’espace, vous ne le verriez pas tant que la lumière n’y est pas.
KING : Très bien, nous devrons continuer ainsi sur ce…
OBERG : Ou peut-être cela aurait pu venir de la " payload bay " (baie de chargement), où les lumières sont. D’un côté, cela pourrait l’expliquer.
KING : Faisons une pause, et nous reviendrons tout de suite après. Merci d’avoir appelé, Vince, en passant. Nous reviendrons avec plus de choses. C’est fascinant – je ne comprends pas, mais c’est fascinant ! Ne partez pas. {Coupure de publicité}
KING : Très bien, nous sommes juste dans les temps. Don, verrons-nous un jour l’un d’entre eux atterrir sur la pelouse de la Maison Blanche et parler avec eux ?
ECKER : Et bien, je ne sais s’ils atterriront sur la pelouse de la Maison Blanche, Larry, mais il y eut trois engins volant qui survolé en 1952 la Maison Blanche. J’ai une dernière question que je veux poser à Jim très rapidement et brièvement.
KING : Très bien, mais vite.
ECKER : Jim, êtes-vous conscient des études de la NASA sur le phénomène OVNI ?
OBERG : Je le suis, Don, ce sont des histoires d’écoute qui durent depuis trente ans…
ECKER : Je ne parle pas de vaisseaux spatiaux. Je parle de…
OBERG : …Dans les magazines d’ufologie…
ECKER : Je parle de…
OBERG : …Prendre des copies…
KING : Messieurs, nous vous accueillerons une autre fois. L’émission est terminée. Merci à tous…
OBERG : et les falsifier.
KING : Très bien. C’est fini. Merci beaucoup. Nous espérons que vous avez apprécié cette édition de ‘Don Ecker Live’ de Washington. {Rires}.
[fin de retranscription]
Voilà ce qui se passa en direct du Larry King Live, sur CNN, le 26 juin 92. Pour l’anecdote, une petite quinzaine de jours plus tard, un conseiller du Sénat US pour les affaires de sécurité nationale et internationale se rendait à la SOBEPS, en Belgique, et chez le Général De Brouwer afin d’obtenir des renseignements sur les OVNI belges ainsi que les données radar enregistrées par la Force Aérienne dans la nuit du 30 au 31 mars 1990. Mais cela n’a certainement rien à voir…
Quelques années plus tard, James Oberg rédigera un article où il explique comment il ne croit pas non plus à un test de la " Guerre des Etoiles "… Définitivement, l’hypothèse de la NASA est celle qui conclut à des débris s’échappant de la navette.
Mais qui est ce James Oberg en définitive ? Un simple ingénieur de la NASA intéressé par le folklore ufologique ?
Non… Je ne le pense pas. Ce monsieur Oberg est un personnage bien plus important que cela.
J’en veux pour croire le rapport déposé à la Chambre des Représentants
des
Etats Unis, le 18 septembre 1997, concernant la sécurité des astronautes
américains à
bord de la station spatiale MIR. On y retrouve James Oberg en tant que
" témoin
– consultant ". A la fin de ce rapport diffusé par
" Spacecast "
(adresse Internet : <lien
rompu:http://www.spacer.com/spacecast/news/mirhill-97i.html)>, magazine
électronique
américain abordant l’actualité spatiale scientifique et technique. Mais
voici
plutôt :
Profil de James E. Oberg (extrait d’un rapport de la Chambre sur la sécurité sur MIR)
James Oberg, âgé de 52 ans, est à ce jour un ancien ingénieur de l’espace à Houston, où il est spécialisé dans les opérations de contrôle des missions de la NASA pour les rencontres en orbite, en tant qu’employé de la " United Space Alliance " (anciennement appelé " Rockwell Space Operation Company "), et en tant que principal contractant de la NASA pour les vols habités. Il a travaillé au " Johnson Space Center " à Houston depuis 1975. Comme soutien aux opérations spatiales, il a écrit plusieurs ouvrages sur les procédures de rencontres en orbite et sur l’histoire de ces rencontres. En honneur à son travail de pionnier dans le développement et la documentation des techniques de rencontres orbitales, il a été choisi par la " NASA-Area Association of Technical Societies " pour être leur Personne Technique de l’année 1984.
Quoi qu’il en soit, quand il écrit ou parle en public sur des sujets tels que le programme spatial russe, ses idées et opinions sont entièrement les siennes et ne représente pas celles de la NASA, de la " United Space Alliance " ou d’un quelconque autre gouvernement, corporation ou organisation privée.
C’est un auteur largement publié au sujet des opérations spatiales passées, présentes et futures, il a écrit huit livres et un millier d’articles. Parmi ses livres, on trouve : " Red Star in Orbit ", universellement considéré comme le meilleur portrait intérieur de l’histoire des activités spatiales soviétiques durant 1981 ; " New Earths ", la première analyse non-fictionnelle au sujet de " terraforming " ou de " planetary engineering " ; Pioneering Space (avec sa femme comme co-auteur), une large et profonde entrée dans le côté humain d’une expérience en vol spatial ; et " Uncovering Soviet Disasters ", une analyse sur les retards technologiques de l’ancienne URSS qui a reçu des louanges dans le monde entier, et même dans le Moscou d’après Glasnost.
De plus, il est un spécialiste reconnu dans le monde entier sur les opérations spatiales russes. Il parle français et russe, maintient d’étroites relations personnelles avec les officiels des programmes spatiaux russes et français, et il a été invité à faire partie de la nouvelle " Académie Russe de la Cosmonautique ", dont il est le premier membre étranger. Il voyage régulièrement en Russie et est allé plusieurs fois au Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Il fournit une assistance experte et des prévisions sur des techniques spatiales russes significatives pour les programmes américains.
Maison Américaine des Représentants, Comité Scientifique
Le 18 septembre 1997
Il est indéniable que M. James Oberg n’est pas le simple ingénieur de la NASA, amateur de folklore ufologique tel qu’il a été présenté dans le Larry King Live de CNN… C’est l’un des pontes de la NASA ! Un spécialiste de l’espace et des planètes… Une référence en matière des technologies " ex-soviétiques ".
Et il semblerait que James Oberg soit également intéressé par d’autres choses… En cherchant davantage d’informations sur ce monsieur, je trouve cet article issu de newsgroups sur Internet :
Auteur : js
Subject : Le visage de Mars
Qu’est-ce qu’un homme nommé Hoagland a proposé sur ce qui a été photographié sur le visage de Mars ?
Auteur : rcwinther
TITRE : Metropolis sur Mars, dans " Omni Magazine ",
Mars 1985, p. 64 :
Trois ans après que les photos de Viking sur Mars avaient été prises, les scientifiques Vincent DiPietro et Gregory Molenaar ont trouvé l’image d’un visage symétrique à trois dimensions sur Mars parmi deux de ces photos. Elargissant l’interprétation de ces photos, l’écrivain scientifique Richard Hoagland déclare avoir trouvé des traces d’une civilisation éteinte sur Mars. Il fonde son argumentation sur un groupe de formes caractéristiques, incluant une " forme ressemblant à une grille de marques rectilignes " ressemblant à celles d’une ville. Les bâtiments construits dans ces rues semblent avoir été faits pour absorber la chaleur de l’hiver et voir le solstice. James Oberg, expert de Mars et ingénieur de l'Aéronautique Nationale et de l’Espace, et Harold Masursky, ancien scientifique de la " U.S. Geological Survey " et un expert de la géologie martienne reconnu mondialement, réfutent tous deux les découvertes de Hoagland. Aucun des deux, quoi qu’il en soit, n’admet la possibilité de vie intelligente sur Mars.
Et hop ! Ici, on apprend que James Oberg est également " amusé " par le débat lié au fameuses " structures " sur la planète Mars. Mais il y a un élément, dans cet extrait, qui devrait retenir tout particulièrement notre attention. En effet, parmi les noms cités, on retrouve celui de Vincent Di Pietro… Vous vous souvenez ? C’est cet intervenant qui a appelé lors du Larry King Live et s’est présenté comme étant un ingénieur du Goddard Space Flight Center et qui avait analysé le film pris par STS-48. Il était venu apporter de l’eau au moulin de son " ami " et supérieur James Oberg. Mais cela n’a pas été présenté ainsi. Di Pietro, donc, s’intéresse également au folklore extraterrestre et semble être porté sur les analyses de documents visuels. Well, cela commence à faire beaucoup de gens " sérieux " qui se passionnent pour ce genre de choses présentées comme peu " sérieuses "… Le plus rafraîchissant dans cette histoire est que tout le monde feint de ne pas se connaître…
James Oberg a également rédigé un article d’une dizaine de page sur les OVNI dans l’ex-Union Soviétique. Sa connaissance des technologies, du monde scientifique et de la langue russe lui ont certainement été d’une aide précieuse… Il serait curieux qu’aucun service de renseignements d’état ou militaire US n’ait été intéressé par son expérience… qui n’est pas si récente. Et la Guerre Froide alors ? Comment se fait-il qu’un ingénieur américain faisant partie de la NASA – dont le client principal est l’armée des Etats-Unis – puisse évoluer aussi facilement au sein de l’Agence Spatiale Russe – dont le patron directe était l’Armée Rouge elle-même au temps des Soviets ?
Quelle dépense d’énergie et de temps pour étudier un folklore qui, normalement, est censé intéresser les seuls sociologues. J’aurais pourtant pensé que l’agenda d’un personnage comme James Oberg devait être plus chargé que cela… A moins que la " surveillance " du monde ufologique n’entre dans ses fonctions… Mais non, n’est-ce pas ? C’est tout à fait délirant ! C’est un fantasme…
Et les images prises par la mission STS-48 ? Bah… De simples débris, des morceaux de glace, de l’urine d’astronaute en goguette… John Glenn avait, lui aussi, vu des choses étranges depuis sa capsule spatiale et il les avait décrites comme des lucioles… A ce sujet, Raymond, de notre équipe "Sciences", mentionne ceci :
Les fameuses "lucioles" de l'astronaute J.Glenn provenaient de la desintégration de la partie externe et des joints du bouclier de protection thermique de la capsule Mercury-Friendship 7 lancée le 20 fevrier 1962 de Cap Canaveral. C'est d'ailleurs pour cette raison (alors inconnue à l'époque) que la mission a été écourtée. De plus, le bouclier présentait des fissures et piqures caractéristiques qui sont absentes des autres capsules après modification de la structure et de la composition de ce même bouclier.
Cette confusion ne l’a pourtant pas empêché de devenir sénateur des Etats Unis et de faire partie, entre autre, des comités suivant :
Il partage ainsi quelques fonctions avec son ami démocrate, le sénateur Robert C. Byrd, au sein du fameux Comité aux Services Armés dont nous avons parlé précédemment…
L’honorable sénateur John Glenn est une figure mythique des Etats Unis et il devrait, malgré son âge, être renvoyé dans l’espace prochainement si j’en crois les " news " américaines conventionnelles.
Thierry
Remerciements : Nassouh pour les traductions et son immense gentillesse, Frédéric P. pour avoir ressorti cette histoire du placard, et Raymond (équipe "Sciences" pour ses connaissances)
source: http://ufocom.free.fr/pages/v_fr/m_investigation/sts48.html c'est là aussi que vous pourrez télécharger les vidéos relatives à la mission STS-48
http://newton.dep.anl.gov/newton/askasci/1995/astron/AST101.HTM
http://www.qtm.net/~geibdan/soviet_s.txt
http://www.mufor.org/sts48.htm
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28 Juillet 2011 : À la une de France-Soir.fr de ce jour, une
surprenante révélation : l'OVNI photographié en avril 1990 dans le ciel
belge n'était qu'une blague. "C'est ce que vient d'avouer un certain
«Patrick», expliquant qu'il s'agissait en fait d'une simple maquette en
polystyrène", nous apprend l'article
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11795
En novembre 1989
débute en Belgique la plus grande vague d'ovnis qu'ait connue
l'Europe. Par milliers, les témoignages affluent. Bénéficiant d'une
exceptionnelle implication des autorités, soucieuses d'élucider le
mystère, la "vague belge" est sans conteste la mieux documentée de
toute l'histoire de l'ufologie.
Le 29 novembre 1989 restera pour la Belgique la
plus folle des nuits. Le soleil s'est couché à 16h45 après une journée
splendide. Dans le ciel étoilé, pas un nuage. Vers 17h20, deux gendarmes
de la brigade d'Eupen, Hubert von Montigny et Heinrich Nicoll, roulent
sur la N68 à bord de leur véhicule de service quand ils remarquent,
stupéfaits, une prairie si violemment illuminée qu'on "aurait pu y lire
la gazette". Au-dessus, immobile dans le ciel à une altitude évaluée à
120 mètres, une grande plate-forme dont la face inférieure est dotée de
"trois énormes phares". L'engin. Dont la masse sombre forme un triangle
isocèle à large base (entre 30 et 35 mètres), est totalement silencieux.
Au centre de sa face ventrale, une "sorte de gyrophare rouge" clignote.
Puis l'objet se déplace à 50 km/h, parallèlement à la route que suivent
les gendarmes, pour pivoter brusquement sur place et repartir dans la
direction opposée, vers Eupen, toujours en longeant la N68.
Dans cette région, ce même "engin" fera l'objet de 125 dépositions
concordantes. Les témoins (parmi lesquels se trouvent des scientifiques
et des militaires) décrivent un triangle à pointe arrondie et dont les
coins arrières sont à pans coupés. Ils insistent tous sur le silence
total du vol, sa lenteur (entre 50 et 70 km/h), sa très basse altitude
et décrivent la présence de phares excessivement lumineux (dont le
nombre et la position divergent comme si l'objet disposait de plusieurs
lumières qu'il allumait ou éteignait) braqués sur le sol. En survolant
Eupen, l'objet s'incline pour tourner et le virage fait apparaître sa
structure supérieure. Il est surmonté d'un dôme "couleur aluminium" avec
plusieurs "hublots rectangulaires éclairés d'une lumière orange
uniforme" et doté de trois grands phares circulaires disposés en
triangle.
Les gendarmes font alerter leur caserne. Eclats de rire : "C'est sans
doute saint Nicolas qui va atterrir!" Un peu plus tard, les
plaisanteries cessent quand, de cette même caserne, un mystérieux
triangle en vol stationnaire est signalé. Ayant vérifié auprès des
services compétents qu'il n'y a pas d'exercices aériens ni d'AWACS en
l'air, von Montigny et Nicoll reprennent leur filature. Arrivé au-dessus
du lac de la Gileppe, le triangle s'immobilise pour émettre
simultanément et en directions opposées deux minces faisceaux de lumière
rougeâtre. Ces faisceaux rectilignes, extrêmement longs (1 km) sortent
horizontalement de l'objet à très grande vitesse et restent visibles
quelques minutes. Quand ils disparaissent, ne subsiste plus, à chacune
de leurs extrémités, qu'une "boule de feu rouge". Ces boules reviennent
tourner autour de l'ovni et le phénomène de double émission horizontale
de faisceaux reprend alors dans d'autres directions. Tandis qu'ils
observent ces étranges manoeuvres lumineuses, les gendarmes voient
surgir brusquement au-dessus du lac un autre objet triangulaire surmonté
d'une coupole crevée de fenêtres rectangulaires éclairées. Comme pour
mieux se faire remarquer, il ralentit, amorce un virage et s'éloigne
vers le nord. A 19h23, le premier ovni cesse d'émettre ses rayons et
s'envole en direction de Spa. Les gendarmes ont pu l'observer plus de
deux heures d'affilée. Cette même nuit, trente groupes de témoins (dont
trois patrouilles de gendarmes) éparpillés sur 800 km2 entre
Liège et les frontières allemande et hollandaise, assistent des heures
durant, aux silencieuses évolutions à très basse vitesse et à très basse
altitude d'une "plate-forme triangulaire".
Ainsi débute, de spectaculaire manière, la série de phénomènes qui se
succéderont dans le ciel belge pendant plus de quatre ans et
propulseront sous les feux de l'actualité une petite association
ufologique, la Sobeps (Société belge d'étude des phénomènes spatiaux)
qui, faute de cas, végète dans le plat pays.
Une avalanche de témoignages (plus de 10000 pages de rapports) submerge
les enquêteurs. Plus soucieux de travail sérieux que de sensationnalisme
ou de conclusions hâtives, le groupement, entouré de scientifiques de
haut niveau comme les physiciens Léon Brenig et Auguste Meessen,
parvient à établir des contacts privilégiés avec des institutions d'Etat
(ministères des Communications, de l'Intérieur et de la Défense
nationale, gendarmerie, Régie des voies aériennes). La Sobeps
bénéficiera de collaborations exceptionnelles dans l'histoire de
l'ufologie.
Comme pour toutes les vagues, l'épicentre des observations se déplace.
Née dans la région proche de la frontière allemande où sont situées
Liège, Eupen et Spa, la vague gagne ensuite le sud du pays pour se
trouver dans le Brabant wallon en mars-avril 1990. Après une période
d'accalmie, elle repart début 1991 où, le 12 mars, près de 200 personnes
en différents lieux et à des heures différentes observent le même objet
triangulaire "d'une épaisseur de deux étages". A travers tout le
territoire, les énigmatiques platesformes - triangulaires, mais
quelquefois carrées, en losange ou rectangulaires - et leurs projecteurs
n'en finissent pas d'être signalés.
D'emblée, la "vague belge" présente des spécificités. Pas
d'atterrissages, pas d'effets électromagnétiques sur les moteurs ou
l'électricité. Loin d'être furtif, le phénomène se manifeste comme s'il
tenait à être remarqué: il suit le témoin se déplace le long des routes,
répond aux appels de phares, survole les agglomérations ou stationne au
dessus, et fait l'objet d'observations de plus d'une demi-heure et non
deux ou trois minutes comme par tout dans le monde. Souvent décrits
comme une structure énorme ("de la taille de deux terrains de football
accolés"), les "ovnis belges" se manifestent dans un silence total (ou,
rarement, avec un "frétillement semblable à celui d'une colonie
d'insectes"). Ils évoluent à une vitesse extrêmement lente (parfois
estimée à 5 km/h), à très basse altitude (20 mètres), sont capables de
vol stationnaire sans créer de turbulences, pivotent sur eux-mêmes comme
sur un axe, disparaissent en une fraction de seconde, se déplacent
horizontalement avec une inclinaison de 45°.
De telles performances ne manquent pas d'émouvoir l'armée qui à trois
reprises, lance ses F-16 à la poursuite de l'intrus. Les interventions
ont lieu le 5 et le 16 décembre 1989, puis dans la nuit du 30 mars 1990.
Sans succès déclare-t-on en haut lieu. Néanmoins une "opération
identification" est mise sur pied avec l'appui des ministères de la
Défense nationale, des Communications et de l'Intérieur: quatre nuits
d'observations à l'échelle nationale avec l'assistance de la
gendarmerie. Le colonel De Brouwer, chef de la section Opérations de
l'état-major de la Force aérienne belge aide la Sobeps à mettre sur pied
sa chasse à l'ovni pendant le week-end pascal du 14 au 17 avril 1990. Il
met à sa disposition deux appareils avec leur équipage (un bimoteur
Hawker-Siddeley et un Icelander) et du matériel scientifique (télémètre,
caméra infrarouge...). Toute la population est appelée à collaborer et à
téléphoner immédiatement en cas d'observation. Mais l'ovni ne sera pas
au rendez-vous.
La "grande muette" parle.
Le colonel accepte de montrer l'enregistrement du film qui constitue
la boîte noire d'un des F-16. Pendant six secondes, les radars restent
verrouillés sur la cible; l'objet, qui a progressivement pris de la
vitesse et vole à 280 km/h, atteint, en passant de 3000 mètres à 1700
mètres d'altitude, en deux secondes la vitesse de 1800 km/h! Une
fantastique accélération qui correspond à 40g et serait mortelle pour
un humain (Le g est l'unité d'accélération; 1 g équivaut à
l'accélération de la pesanteur terrestre c'est-à-dire à 9,81 m/s par
seconde). La trajectoire de l'engin est déconcertante. Parvenu à 1700
mètres d'altitude, il plonge rapidement vers le sol où, en-dessous de
200 mètres, il échappe à la fois aux radars des F-16 et aux radars
terrestres. Vue du ciel, la grande banlieue sud de Bruxelles n'est
qu'un scintillement ininterrompu de lumières sur lequel les pilotes ne
peuvent distinguer visuellement le moindre objet.
"De toute manière, commente le colonel De Brouwer, il était exclu que
les F-16 puissent rattraper l'engin à cette basse altitude où la
densité de l'air leur interdit d'évoluer à plus de 1300 km/h. Au-delà,
la température au niveau des compresseurs des moteurs ferait éclater
les turbines." Il y a une logique dans le comportement de l'ovni. Tout
se passe comme si ce mystérieux appareil cherchait intelligemment à
échapper aux chasseurs. Pendant l'heure qui va suivre, le même
scénario se reproduira deux fois. L'ovni joue littéralement à
cache-cache avec les chasseurs. I1 plonge vers le sol à très grande
vitesse pour échapper aux radars puis remonte tranquillement à basse
vitesse un peu plus loin, réapparaissant sur les scopes des radars et
déclenchant de ce fait une nouvelle procédure d'interception.
Cet ahurissant manège est observé au sol par un grand nombre de
témoins (dont vingt gendarmes) qui voient distinctement l'ovni et les
F-16. Personne n'entendra, au cours des 75 minutes que durera
l'affaire, le "bang" supersonique qui aurait dû accompagner le
franchissement du mur du son par l'objet. Aucun dégât matériel n'a été
constaté à l'aplomb de l'événement or, étant donné la vitesse et la
basse altitude de l'objet, le franchissement du mur du son aurait dû
susciter le bris d'un nombre incalculable de carreaux... Les photos de
l'écran font le tour du monde, déclenchant un tollé au sein de la
presse belge furieuse de n'avoir pas eu la primeur de l'information.
Le 12 juillet, le rapport de la Force aérienne belge sur les
événements du 30 mars 1990 est rendu public au cours d'une conférence
de presse. Après avoir anéanti l'hypothèse du F-117 que revendiquent
les sceptiques (1'avion "furtif" est incapable, électroniquement et
visuellement, des performances observées), le ministère de la Défense
nationale demande à la Force aérienne d'ouvrir une enquête sur les
phénomènes enregistrés.
En dépit d'une analyse approfondie des données, tout particulièrement
des enregistrements radars étudiés au centre de guerre électronique de
la Force aérienne belge, et malgré une grande ouverture d'esprit qui
n'excluait ni ne privilégiait aucune hypothèse - pas même l'hypothèse
extraterrestre -, l'origine de cette vague curieusement enclose à
l'intérieur des frontières belges conserve tout son mystère. En 1997,
le ministère de la Défense belge annonça le classement de l'enquête
sur la vague d'observations précisant qu'aucun élément nouveau ne
permettait de remettre en cause les conclusions de la Force aérienne
sur l'impossibilité d'identifier la nature et l'origine des phénomènes
observés pendant la nuit du 30 mars 1989. La presse en profita pour
les attribuer au LoFlyte. Or, en 1996, cet avion triangulaire
hypersonique à décollage et atterrissage vertical n'existait que sous
la forme d'un modèle réduit téléguidé de 2,50 m! Un bel exemple de
désinformation.
Source: Dossiers OVNI Secrets * Réalités N°4
FIGARO MAGAZINE 13 AVRIL 1991
Dix-huit mois d'observations et de témoignages ininterrompus. Le Phénomène a pris une ampleur telle que scientifiques, militaires et civils belges ont décidé d'unir leurs efforts. Pour traquer cette millénaire énigme de l'univers: l'ovni
PAR PIERRE FLIECX/PHOTOS C. FRANÇOIS
Le «patron » de l'armée de l'air belge:
- Même si, jusqu'à présent, il n'y a pas eu de menace, il faut aujourd'hui reconnaître que le ciel belge, depuis seize mois, est témoin de phénomènes assez extraordinaires. Exceptionnels.
Le physicien de l'université de Louvain, spécialiste de la question:
- J'ai la certitude qu'il existe un problème extraordinaire et d'une ampleur considérable. On est probablement en présence d'une technologie extraterrestre. En tout cas, non terrestre.
Le secrétaire général de la Société belge d'étude des phénomènes spatiaux:
- Nous sommes en présence d'engins, de machines. Qui sont bien le produit d'une technologie. Qui font preuve d'un comportement intelligent. Mais dont les caractéristiques sont incompatibles avec tout ce qui est connu.
L'unanimité! La vague d'observations d'ovnis (objets volants non identifiés) qui déferle sur la Belgique depuis prés de dix-huit mois réunit dans ses conclusions: MM. Dc Brouwer, Meessen et Clerebaut. Drôle d'histoire. Car Wilfried De Brouwer n'est rien moins que général-aviateur de la force aérienne, numéro trois de la hiérarchie militaire belge. Auguste Meesen est un éminent enseignant de I'université catholique de Louvain-la-Neuve. Et Lucien Clerebaut est le secrétaire général de la Sobeps, qui s'apprête à fêter ses vingt ans. Du sérieux, pour un problème qui ne l'est pas moins.
Rappelez-vous: l'an dernier, à pareille époque, nous avions participé pendant quatre jours et trois nuits (Figaro-Magazine du 23 avril 1990) à une «chasse » à l'ovni organisée conjointement par les militaires, des scientifiques et les bénévoles de la Sobeps. Opération médiatique et médiatisée (« trop », avouent les organisateurs), qui avait parfois fait sourire. Pourtant, cette conjonction «militaires-scientifiques-civi1s» constituait une première mondiale. Et un an plus tard, les ovnis sont toujours là ! Plus présents encore.
Depuis dix-huit mois, pas une semaine ne s'est écoulée sans qu'un cas d'observation ait été signalé (de un à cinq, six, voire dix témoins). Avec trois dates majeures pour ce début d'année 1991: le 21 janvier, où le témoin est Martine Matagne, journaliste de radio bien connue en Belgique. Puis le 23 février. Avant l'apothéose du 12 mars dernier.
UNE LUMIERE JAMAIS VUE
Cette nuit-là, près de deux cents personnes sont témoins, en des endroits différents et à des heures différentes, de la même observation. Mieux: par deux fois, à Brame-leComte, dans l'Ouest, et entre Haillot et' Marchin, près de Huy, des amateurs ont la présence d'esprit et le temps de le filmer au Caméscope. Documents d'importance, puisque durant d'une à près de cinq minutes. Pour Richard Rodberg, Concessionnaire d'un garage à Haillot, c'est le hasardqui en fait un témoin. il est près de 21 heures quand sa femme émet le souhaitde faire un tour à Namur pour regarder les vitrines.
Richard sort mettre du carburant dans la voiture:
-''Au loin. dans la nuit, à près de deux kilomètres, en direction d'un radar militaire, j'aperçois une forte lumière. Là où il n'y en a jamais. J'appelle ma femme, mon beau-frère, mon fils et son copain (deux adolescents). Et ma femme propose de prendre la voiture pour aller voir. Nous I'avons retrouvé. A trois kilomètres. Il planait à une trentaine de mètres du sol, complètement silencieux, à environ trois cents mètres de nous. Et brusquement, il est venu droit sur nous et s'est immobilisé au milieu du champ qui borde la route. C'est là que j'ai filmé. C'était incroyable: le champ entier était baigné dans une lumière blanche comme je n'en ai jamais vue. On aurait trouvé une aiguille dans l'herbe. Puis.. sans virer ni pivoter, il s'est éloigné sur notre gauche, en direction de la centrale nucléaire de Tihange. »
DEUX ETAGES DE HAUTEUR !
Lors de la reconstitution, nous avons mesuré les distances : l'objet s'est trouvé à moins de soixante mètres des cinq témoins. Plusieurs témoins confirmeront Sa présence près de la centrale. Quant au beau-frère de Richard Rodberg, depuis, il se relève chaque nuit pour guetter à sa fenêtre. « Pour revoir. Savoir ce que c 'était. »
- Des cas comme celui là nous en avons des centaines. Avec des témoins fiables qui, à plus de 90 % décrivent, sans le savoir, sans se connaître ni s 'être concertés le même objet triangulaire, avec un énorme phare à chaque angle.
Dans le bureau de la Sobeps, à Anderlecht, Lucien Clerebaut ouvre des placards, des tiroirs, sort les dossiers. Lui-même témoin l'an dernier, il n'entend pas lâcher le morceau. Vingt ans de bénévolat et la chance d'être, cette fois, en première ligne en Belgique. Car l'affaire est d'importance: les descriptions, toutes concordantes, font état d'un objet de cinquante à cent mètres d'envergure !
L'épaisseur du triangle? Près de deux étages! Et des déplacements ou sustentations inexplicables. Un mystère à éclaircir. Ne serait-ce, ajoute Clerebaut, que pour savoir « ce que signifie cette violation quasi quotidienne de notre espace aérien ».
Un problème qui a dû « chatouiller », bien entendu, les ministères de la Défense et del'intérieur. Des notes officielles, et loin d'être tenues secrètes, en attestent. D'autant que l'armée détient les "preuves" d'un phénomène encore inexpliqué : les films de cinémitrailleuses de chasseurs F16 mis en alerte et envoyés en interception d'échos radars suspects depuis la base de Beauvechain. Neuf tentatives "de verrouillage" de l'objectif (lock on) ont été tentées par les F16. Trois ont réussi, dont nous publions les photos. A chaque fois, l'approche par les chasseurs a provoqué une brutale modification dans le comportement de l'objet.
Analyse du général De Brouwer:
- Il restait deux hypothèses, en fm de compte: un phénomène d'interférence électromagnétique, ou un objet réel. Techniquement, il est possible d'avoir une interférence. Donc, sur le radar d'un avion en vol. Mais pas sur deux. D'autant que les F16 volent à plusieurs kilomètres de distance. C'est un phénomène qu'on ne peut pas simuler: inexplicable, car dans le même temps un autre radar, au sol, le radar OTAN de Glons, donne lui aussi les mêmes indications; et il est totalement impossible que les trois radars soient victtimes de la même interférence Or le phénomène a été enregistré à deux reprises.
L'HYPOTHESE F 117 ? EXCLUE, RIDICULE
Au début de la vague d'apparitions, certains ont évoqué un avion furtif américain F117 comme hypothétique « coupable ». Le général De Brouwer dément catégoriquement:
- Exclu. Nous sommes en présence d'un objet qui ne se déplace guère, reste stationnaire, évolue à des altitudes très basses: ça ne colle absolument pas avec les performances des avions furtifs. Aucun doute là-dessus.
La science peut elle apporter la bonne réponse? Professeur de physique et chercheur passionné, Auguste Meessen s'intéresse au sujet depuis plus de vingt ans, à l'échelle mondiale:
- Depuis longtemps, je me suis rendu compte qu'il y a là un problème non résolu. Comme il possède des aspects physiques et que je suis physicien ça m'interpelle, dit-il.
Rigueur et patience du scientifique! Auguste Meessen est allé sur le terrain des premières manifestations : sa région natale, les cantons belges de langue allemande. Il a recueilli les témoignages. Puis s'est penché sur les radars et leurs mystères, grâce à la compréhension et la collaboration des autorités militaires. Il travaille aujourd'hui avec les données de quatre radars civils et militaires. Auguste Meessen garde une prudence professionnelle. Demande encore du temps, des expériences. Mais lâche:
- Le phénomène semble technologique. Mais les formes décrites ne correspondent pas du tout à notre système de propulsion et de portance. Pas d'ailes d'avion, de tuyères, d'hélices, pas ou peu de bruit. C'est inexplicable. Et c'est ce qui m'intéresse : comment cela fonctionne-t-il? Il se passe quelque chose de remarquable en ce moment en Belgique. il est dommage que la communauté scientifique ne relève pas le défi. Parce que les scientifiques sont très occupés. Mais aussi parce qu'on vit dans un monde oû on attache plus d'importance aux croyances qu'à l'examen des faits.
Et les faits sont là. Encore et toujours là, depuis que l'« ufologie» (de l'américain UFO "unidentified flying objects" existe depuis près d'un demi-siècle). En 1967, lors du 7e Congrès international des experts en UFO, Hermann Oberth, père de la navigation spatiale et «maître » de Wernher von Braun, déclarait:
- Les UFO sont sans doute des vaisseaux spatiaux venus d'autres mondes. Les êtres qui les dirigent sont en avance sur nous et, si nous nous comportons intelligemment, ils peuvent nous apprendre beaucoup de choses.
A suivre...
PIERRE FLIECX
Ce rapport donne un vue générale des rapports des unités de la Force Aérienne (FA) concernées et des rapports des témoins oculaires de la patrouille de la gendarmerie sur les phénomèmes non identifiés (OVNIs) observés dans l'espace aérien au sud de l'axe Bruxelles-Tirlemont pendant la nuit du 30 au 31 mars 1990.
Les observations visuelles et radars étaient telles que le décollage de 2 F-16 du '1 J Wing' fut décidé afin d'identifier ces OVNIs. Ce rapport a été rédigé par le Major Lambrechts, VS/3 Ctl- Met 1.
Depuis le début du mois de décembre 1989, des phénomènes étranges ont été observés dans l'espace aérien belge. La Force Aérienne a à sa disposition plusieurs témoins occulaires, la plupart d'entre-eux ayant été entendu par la gendarmerie. Les stations radar de la FA n'ont pu confirmer en aucune occasion, du moins jusqu'au 30-31 mars , ces observations. De plus, la présence des OVNIs n'a pu étre également confirmée par les chasseurs envoyés dans ce but. Le personnel de la FA a été capable de produire plusieurs hypothèses sur l'origine de ces OVNIs. La présence ou l'essai du B-2 ou du F-117A (avions furtifs NDT), d'un RPV (Remotly Piloted Vehicles = Véhicules pilotés à distance), d'un ULM (Ultra léger motorisé) ou encore d'un AWACS dans l'espace aérien belge durant la période des faits peut-être exclue. Le cabinet du Ministre de la Défence Nationnale (MDN) a été mis au courant de ces découvertes. Pendant ce temps, la SOBEPS (Société belge d'étude des phénomènes spaciaux) est entrée en contact avec le MDN afin que ce dernier la tienne au courant des derniers développements de l'enquête sur ces phénomènes. Cette requète a été acceptée et par après la FA a régulièrement coopéré avec la SOBEPS.
22H30 : le responsable (MC) pour le CRC (Control Reporting Center) reçoit un coup de téléphone de Monsieur A.Renkin, Maréchal des Logis à la gendarmerie, qui affirme voir trois lumières inhabituelles en direction de Thorembais-Gembloux, depuis sa maison à Ramillies. Ces lumières sont manifestement plus intenses que les étoiles et les planètes. De plus, elles ne bougent pas et sont situées aux extremités d'un triangle équilatéral. Leur couleur est changeante : rouge, verte et jaune.
23H05: Le CRC de Glons demande à la gendarmerie de Wavre d'envoyer une patrouille afin de rendre compte de ces observations.
23H10: Un nouvel appel de Monsieur Renkin révèle un nouveau phénomène : trois autres lumières bougent vers le premier triangle. Une de ces lumières est de loin plus brillante que les autres. Le CRC de Glons observe au même moment un contact non-identifié à 5 KM environ au nord de l'aéroport de Beauvechain. Les contacts se déplacent à une vitesse estimée à 25 noeuds vers l'ouest.
23H28: Une patrouille de gendarmerie comprenant entre autre le Capitaine Pinson est en position et confirme le témoignage de Mr. Renkin. Le capitaine Pinson décrit le phénomène observé en ces termes : "Les points brillants ont les dimensions d'une grosse étoile; leur couleur change continuellement. La couleur dominante est le rouge ; puis elle vire au bleu, vert, jaune et blanc, mais jamais dans le même ordre. Les lumières sont très claires, comme si elles étaient des signaux: ceci permet de les distinguer des étoiles."
22H30-23H45: Les trois nouvelles lumières se sont entre-temps rapprochées du premier triangle. A leur tour, après une série de mouvements désordonnés, elles se positionnent en triangle. Le CRC de Glons observe cette manoeuvre au même moment.
23H49-23H59: Après la coordination préalable avec le SOC II et puisque toutes les conditions sont remplies pour que le QRA décolle, le CRC de Glons donne l'ordre au 1 J Wing de décoller.
23H45-00H15: Les points brillants sont toujours clairement observé depuis le sol. Leurs positions respectives ne changent pas. La formation entière semble se déplacer lentement par rapport aux étoiles. Les témoins occulaires au sol remarquent que les OVNIs envoient de temps à autre de brefs et intenses signaux lumineux. Pendant ce temps, deux points lumineux plus faibles sont observés en direction d'Eghezée. Ces derniers, comme les autres, ont également des mouvements brefs et désordonnés.
00H05: Deux F-16, QRA de J Wing, AL 17 et AL 23 décollent. Entre 00H07 et 00H54, et sous le contrôle du CRC, neufs tentatives d'interceptions ont été menées par les deux chasseurs. Les avions ont eu à plusieurs occasions de brefs contacts radar avec la cible désignée par le CRC. A trois occasions, les pilotes ont réussi à verrouiller les cibles pendant quelques secondes. A chaque fois, cela a provoqué un changement brutal du comportement des OVNIs. A aucune occasion les pilotes n'ont eu de contact visuel avec les OVNIs.
00H13: Premier verrouillage sur la cible désignée par le CRC. Position: droit devant 6 miles nautiques, 9000 pieds, direction: 250. La vitesse de la cible passe en très peu de temps de 150 à 970 noeuds, descend de 9000 à 5000 pieds puis remonte à 11000 pieds et peu après redescend au niveau du sol. Ceci provoque un déverrouilage après plusieurs secondes, le pilote ayant perdu le contact radar.
Le radar de Glons, au moment du déverrouillage, informe les chasseurs qu'ils sont au-dessus de la cible.
Environ 00H19-00H30: Aussi bien le TCC de Semmerzake que le CRC ont perdu le contact avec la cible. De temps à autre un contact apparaît dans la région, mais ils sont trop faibles pour laisser une trace claire. Pendant ce temps, les pilotes contactent la radio VHF du trafic aérien civil afin de coordonner leurs déplacements avec le TMA de Bruxelles. Le contact radio en UHF avec le CRC de Glons est maintenu.
00H30: AL 17 a un contact radar à 5000 pieds, à 20 miles nautiques de Beauvechain (Nivelles), à la position 255. La cible se déplace à une vitesse très élévée (740 noeuds). Le verrouillage dure 6 secondes et au déverrouillage, un signal de brouillage apparaît sur l'ecran.
Environ 00H30: Les témoins au sol voient les F-16 passer par trois fois. Pendant le troisième passage ils voient le F-16 voler en cercle dans le centre de la formation initialement observée. Au même moment, ils remarquent la disparition du petit triangle alors que le point le plus brillant, situé le plus a l'ouest du grand triangle se déplace très rapidement et probablement en montant. Ce point émet un signal rouge intense de manière répétitive pendant la manoeuvre. Les deux autres points du grand triangle disparaîssent peu après. Les points au-dessus d'Eghezée ne sont plus visibles et seulement le point le plus brillant à l'ouest du triangle peut encore être observé.
00H32: Les radars de Glons et Semmerzate ont un contact au 110, à 6 miles nautiques de Beauvechain, qui se dirige vers Bierset à 7000 pieds et à grande vitesse. Les vitesses enregistrées vont de 478 à 690 noeuds. Le contact est perdu au-dessus de Bierset. Le centre de contrôle radar de Maastricht n'a eu aucun contact avec cet OVNI.
00H39-00H41: Le CRC de Glons mentionne un contact probable à 10 miles nautiques des avions, altitude 10.000 pieds. Les pilotes ont un contact radar à 7 miles nautiques. A nouveau on remarque une accelération de la cible de 100 à 600 noeuds. Le verrouillage ne dure que quelques secondes et les avions aussi bien que le CRC perdent le contact.
00H47: Le RAPCON de Beauvechain mentionne un contact sur son radar, à 6500 pieds d'altitude, position par rapport à Beauvechain : au 160 et à 6 miles nautiques. Le CRC de Glons a également un contact à la même position. Ce dernier est observé jusque 00H56.
00H45-01H00: Plusieurs tentatives sont effectuées afin d'intercepter les deux OVNIs. Les avions n'ont enregistré que de brefs contacts radar. Les observateurs au sol voient le dernier OVNI disparaître en direction de Louvain-la-Neuve (NNO). Aux alentours de 01H00, l'OVNI a complètement disparu.
01H02: AL 17 et AL 23 quittent la fréquence du CRC de Glons et retournent à leur base.
01H06: La gendarmerie de Jodoigne fait état au CRC de Glons qu'ils viennent juste d'observer le même phénomène que Mr Renkin à 23H15.
01H10: Atterrissage de AL 17.
01H16: Atterrissage de AL 23.
01H18: Le Capitaine Pinson, qui s'est rendu entretemps à la gendarmerie de Jodoigne décrit ces observations comme suit : quatre points blancs lumineux aux extrémités d'un carré au centre duquel se trouve Jodoigne. L'OVNI vu en direction de Orp-Jauche (SO de Jodoigne) est le plus brillant et a une couleur jaune-rouge. Les points lumineux bougent avec de brefs soubressauts.
±01H30: Les OVNIs perdent leur luminosité et semblent disparaître dans quatres directions distinctes.
a) Météo. Les données mentionnées par la météorologie de la FA pendant
la nuit du
30 au 31 mars sont les suivantes :
Ces données sont confirmées dans le rapport du Capitaine Pinson. Il mentionne que les étoiles étaient clairement visibles.
b) A cause d'un manque de matériel approprié, les observateurs au sol n'ont pu prendre de photographie ni de film du phénomène.
L'OVNI observé au téléscope est décrit comme suit : une sorte de sphère dont une partie est très lumineuse; une forme triangulaire a également été distinguée (pour une description plus détaillé voir le rapport du Capitaine Pinson dans l'annexe H1 du livre de la SOBEPS VOB I).
En contradiction avec d'autres remarquables observations d'OVNIs, c'est la première fois qu'un contact radar a été confirmé en corrélation avec d'autres détecteurs de la FA (CRC, TCC, RAPCON, EBBE et les radars des F-16) et ceci dans la même zone que les observations des témoins occulaires. Ceci doit être expliqué par le fait que les OVNIs des 30/31 mars ont été observés à ± 10.000 pieds d'altitude alors que dans les cas précédents il est toujours fait mention de contacts visuels à très basse altitude.
Les preuves visuelles sur lesquelles ce rapport est partiellement basé, proviennent de gendarmes en fonction, dont l'objectivité ne peut-être remise en question.
Les OVNIs, dès qu'ils ont été aperçus par le radar des F-16 en mode "Poursuite de cible", ont radicalement changé leurs paramètres. La vitesse mesurée à ce moment ainsi que les sauts d'altitude excluent l'hypothèse selon laquelle les OVNIs seraient en fait des avions. Leurs mouvements lents effectués durant les autres phases diffèrent aussi des mouvements des avions conventionnels.
A aucun moment les pilotes de chasse n'ont eu de contact visuel avec les OVNIs. Ceci peut être expliqué par les changements de luminosité et même par la disparition des OVNIs lors de l'approche des F16 dans la zone où ils furent aperçus du sol.
L'hypothèse selon laquelle il s'agissait d'une illusion d'optique, d'une méprise avec des planètes ou de quelqu'autre phénomène météorologique est en contradiction avec les observations radar. Au contraire, les 10.000 pieds d'altitude et la formation géométrique des OVNIs entre eux tentent à démontrer l'existence d'un programme.
La première observation de la lenteur des OVNIs fut observée comme semblable à la direction et à la vitesse du vent. Leur direction diffère de 30 degrés par rapport à la direction du vent (260 au lieu de 230). L'hypothèse des ballons sonde est très improbable. L'altitude des OVNIs durant toute cette phase est restée à 10.000 pieds, alors que ces ballons montent beaucoup plus haut, jusqu'à 100.000 pieds où ils explosent. De plus, il est difficile d'expliquer sur de tels ballons sonde la présence des lumières brillantes dont la couleur change. Il est très improbable que des ballons restent à la même altitude durant plus d'une heure tout en gardant les mêmes positions entre eux. En Belgique, pendant les observations radar, il n'y eut aucune inversion météorologique en cours. L'hypothèse selon laquelle il s'agirait d'un autre type de ballon doit être absolument écartée.
Bien que des vitesses plus élevées que la vitesse du son ont été mesurées à plusieurs reprises, aucun bang caractéristique n'a été remarqué. Ici non plus il n'y a pas d'explication.
Bien que différents témoins occulaires aient remarqué huit points dans le ciel, les radars n'ont enregistré qu'un seul écho à la fois. Les points ont pourtant été observés à des distances suffisantes pour que les radars puissent les distinguer les uns des autres. Aucune explication plausible n'a pu être avancée.
L'hypothèse d'un phénomène aérien résultant de la projection d'un hologramme doit être également exclue car les pilotes auraient dû remarquer les projecteurs lasers, de plus, l'immatérialité des hologrammes rend leur détection radar impossible et les projections lasers ne peuvent être vues que sur un écran tel que les nuages, par exemple. Dans ce cas-ci, le ciel était dégagé et il n'y avait pas d'inversion de température significative.
* Fin du rapport *
Ce qui suit est la traduction de la transcription des dialogues entre les contrôleurs au sol et les pilotes de chasse pendant la tentative d'interception des OVNIs dans la nuit du 30 au 31 mars 1990 (GMT).
30/03/90 QRA(I) SCRAMBLE
Heure exprimée en seul nombre (2207 = 22h07).
C = contrôleur au sol.
P = pilote.
2207
C: Fort et clair, comment me recevez-vous ?
P: 5/5, vol au niveau (VN) 90.
C: Vérification VID. Armement sécurisé ?
P: Sécurisé !
C: Pour votre info, route au 310, distance 15.
P: 310, 15 et confirmez qu'il est toujours en VN 90.
C: Je vérifie 220730.
P: Bravo, je vous reçois 5/5.
C: Bravo, 5/5 également. Non !
C: Pas d'altitude pour le contact actuellement.
P: Reçu, nous quittons VN 90.
C: Reçu et tous les deux à tribord 310.
P: OK, tribord 310.
C: La dernière altitude du contact est VN 210.
C: Continuez à virer au 320.
P: Au 320.
2208
C: 320, 17 miles nautiques et pour l'instant altitude maximum à 10.000
pieds.
P: Je suis au 320.
C: Reçu, 330, de 5 à 10 sur la droite, distance 15. Altitude possible
10.000 pieds.
P: Au 330, pas de contact.
2209
C: Contact au 330, distance 10, 10.000 pieds. Tribord 330.
P: Au 330.
C: 330, 5 à doite distance 9, 10.000 pieds.
P: Pas de contact, je continue.
C: 345 distance 7. Réduisez la vitesse, mouvements lents.
P: Reçus, mouvements lents.
C: Toujours à 10.000 pieds. Cap au 345, distance 5.
P: Confirmez l'altitude.
2210
C: Dernière altitude 10.000 pieds. Vérifiez 10 à gauche, distance 3. Sur
la gauche à 2
miles. Pas d'altitude. Vous passez au-dessus.
P: Pas de contact.
C: Juste en dessous de vous.
P: Répétez.
C: Juste en-dessous de vous maintenant. Tous les deux au vecteur 090
distance 3.
Mouvements lents. Tournez sur 4 miles nautiques, 060, 3.
P: Une lumière clignotante juste en face de vous, la voyez-vous ? Juste
en dessous de
vous. Une lumière orange.
C: Distance 3, 060, 3.
P: Cap au 180. Reçu, retour au 180. Vous avez le contact sur moi MEEL.
Reçu, contact sur
vous.
C: Si vous retournez au 180, à 12 heures 1 mile. Il sera à 1 heure pour
vous. Lumière
orange clignotante; elle vient du sol.
P: Efflux, vous avez toujours le contact ?
C: Contact actuellement au 020, 15.
P: Confirmez 020.
C: 020, 5 miles.
P: Je vois la lumière clignotante, je veux dire ... (inaudible) ...
flash. C: 030,6
miles.
P: Le contact au sol semble être une lumière.
C: Un nouveau contact maintenant au 360 à 10 miles.
P: 360, 10.
2213
C: Altitude 11.000 pieds, au 350 à 11 miles.
P: J'ai un contact à 9.000 pieds au 250 à 970 noeuds.
C: Peut-être votre cible.
P: Contact droit devant 9.000 pieds, vitesse 310.
C: Distante de 6 miles ?
P: Eddy, tu confirmes le contact. J'ai la même chose en B15.
(inaudible).
C: Le contact est maintenant à 3 miles. Droit devant 3.
P: Le contact va et vient.
C: Reçu et il est maintenant à 2 miles. Virage à droite, niveau 1 mile.
2214
C: A droite serré, au 130.
P: (inaudible) 130.
C: Au 140 distance 3.
P: Confirmez le cap Efflux.
C: 130, 120 même. Et continuez virage au 180. Il est maintenant au 170,
4. Vérifiez la
caméra. 160, 3.
P: Caméra allumée. Contact probable à 550 noeuds en C 6, altitude
10.000.
C: Juste au-dessus.
2215
C: Si possible, prenez un maximum de vues.
P: Puis-je suggérez que vous gardiez le HUD, je garde.
C: A 6 heures pour vous, à 2 miles.
P: (inaudible).
P: Efflux, donnez une nouvelle direction.
C: Virez au 360. 360, 2 (inaudible) Continuez SB 030.
P: 030.
C: Il est maintenant au 050, 3. Altitude 105. Continuez à virez au 090.
P: Au 090.
C: 090, droit devant à 2 miles.
P: Un a/c passant en dessous;. Efflux, est-ce possible ?
C: Quelle altitude ?
P: Je le vois Efflux.
C: Droit devant 2 miles.
P: Meel, vous le voyez ? Juste en dessous de moi maintenant. Efflux,
vous avez un nouveau
cap?
C: Au sud à 2 miles.
P: Dites l'altitude ?
C: VN 105. Au 130 ferme. 130, 3. Dernière altitude connue 10.000 pieds.
Droit devant 2.
P: Il vient à l'attaque.
C: Vous avez passé le contact. Altitude 10.000 pieds.
P: Je suis à 9.000 pieds.
C: Toujours pas de contact ?
P: ...! Cap SVP!
C: 270, 2.
P: Confirmez 260.
2219
C: 270.
2220
P: Je vire au 270. Au 270. 10.000 pieds.
C: Pas d'autre contact pour le moment.
P: Meel, passez au 135 05 GO.
C: Pouvez-vous contacter Bruxelles au 127.15.
P: 127.15 GO. Efflux, confirmez nouveau cap.
2221
C: Continuez de virer au 090.
P: Je vire à gauche 090. Efflux, cap à l'est maintenant.
C: Reçu, maintenez.
P: Contact positif aussi.
C: Pour l'instant, plus de contact sur l'écran.
2222
P: Pas de contact non plus.
C: Vérifiez le carburant (inaudible). Contact possible à 19 miles, 800
noeuds, se
dirigeant au 350.
2223
P: Un contact à 5 miles, côté gauche, grande vitesse.
C: Pas de contact pour le moment.
P: 4 miles sur la gauche.
C: Allez voir.
P: Je vais voir, je vire au 034.
2224
P: Bruxelles appelle. Pas de contact.
C: Trafic en approche du 320 à 15 miles et 9.000 pieds. Contact possible
au 270 à 12
miles. Virage à tribord.
2225
P: En virage à tribord au 270.
C: Ce contact est un trafic civil.
2226
P: En virage au 277.
C: Reçu, maintenez. 17 de Efflux.
P: Allez-y Efflux.
C: Avez-vous vu quelque chose?
P: J'ai eu une sorte de flash droit devant à 5 miles.
C: Et cette lumière venait du sud ?
2227
P: Cette lumière est toujours là.
C: Quand vous passerez au dessus de la lumière donnez moi un top.
P: Je vire à gauche pour passez au-dessus de la lumière à 10000 pieds et
je vous
donnerai les coordonnées. Je passe juste au dessus de la lumière.
C: Reçu.
P: Coordonnées: 50.32.08 ... 04.11.08 ... Retour à l'est, 10.000 pieds.
C: Reçu.
C: Contact possible faisant route au 020 à 12 miles.
P: 12 miles, je regarde.
C: Virage grande vitesse au 040.
P: 040.
C: Direction 115 droite 060.
P: Un contact droit devant à 10 miles.
C: C'est la cible. Pas d'altitude pour le moment.
P: Contact en C 12 MEEL, à 5000 pieds 740 noeuds... Contact clair, je
vais voir...
Contact droit devant à 7 miles.
C: Allez voir. Vérifiez la sécurité de l'armement.
P: En sécurité. (sweet & safe).
2231
C: Il passe au-dessus de BE à l'instant.
P: J'ai perdu le contact, il bouge très vite.
C: Je confirme. Grande vitesse.
P: Un contact droit devant 6 miles, vitesse 100 noeuds.
C: 080, 10 miles. Cap 120.
P: Confirmez 120.
C: Affirmatif.
2232
C: Derniere altitude connue 10.000 pieds. 070, 10 miles.
P: Je confirme 070, 10. Virage au 070. Altitude 7.000 pieds. Contact
perdu, plus d'info
Efflux ?
C: Contact perdu aussi, il devrait être au 090, 10 miles... Virez au
100.
2233
P: Au 100.
C: Normalement droit devant, distance 15. Vous avez un contact ?
2234
P: Pas de contact.
C: 095 distance 18... 17, tous les deux à tribord 310.
P: Tribord 310... Carburant 044.
C: 17 Verifier le temps restant.
P: Il reste 15 minutes... 17 au 310.
C: Reçu, 17. Maintenez le cap pour l'instant. Un trafic civil au 315
distance 12 à 5.000
pieds en TMA.
2238
P: Je regarde. Contact à 6.000 pieds, mouvement lent en C.
C: C'est du trafic civil, il passe à 2 heures, à 5 miles.
P: 5.000 pieeds, vérifiez au 310 à 12 miles, contact possible.
2239
P: 10 miles droit devant à 10.000 pieds. Contact.
C: Droit devant, distance 7.
2240
P: J'ai la même chose.
C: Vérifiez la caméra.
P: Caméra allumée.
C: Si possible, prenez un maximum de vues.
P: Mouvement très lent.
C: Vérifiez l'altitude du contact.
P: J'ai toujours le contact, 5 miles.
C: Pas d'altitude ?
P: Pas d'altitude !
C: A 3 heures, 2 miles.
C: Il passe de gauche à droite.
P: Répétez.
C: En haut à gauche.
P: Je regarde. J'ai un point droit devant.
2242
C: Un trafic civil à l'ouest, 10 miles.
C: Contact au 100, tribord 100.
P: Reçu, tribord 100.
C: Trafic civil au 300, 5 miles.
P: ... Au 120.
C: Continuez au 100.
P: 100.
C: Maintenant au 060... 060, 5.
P: Au 060.
C: 060, 3. Vous avez le contact.
P: Un contact, mais sa vitesse passe de 100 à 600.
C: J'ai le même contact.
P: Légèrement à droite, 4 miles.
C: Affirmatif, mouvement haute altitude.
P: Plein est maintenant.
C: Reçu.
P: Contact perdu.
C: Tous les deux au vecteur 180.
2244
P: Virage à droite au sud.
C: A 9 heures, pardon 3 heures.
P: Plein sud, pas de contact.
2245
C: Ignorez, collez au 360.
P: Au 360 à gauche. Vérifiez carburant.
C: Contact possible au 350, distance 10.
P: 350, 10.
C: 2 contacts de trafics civils a la même position 345,9... Gauche
330... 17 gauche
330... Gauche 330.
2246
C: Trafic civil au 340, distance 7.
P: Contact sur le trafic.
C: A 5.000 pieds, autre contact au 325, distance 7, pas d'altitude.
P: Contact radar.
C: Vérifiez la caméra.
P: Caméra allumée. Je perds le contact.
C: Il est au 345, distance 5.
P: Nous avons le même en B8, 10.000 pieds. MEEL.
C: 350, 3.
P: Contact radar. Contact légèrement sur la gauche, 8 miles, contact
perdu.
2247
C:Il est sur votre 360... 360.
P: Permission de virer au nord.
C: Accordé.
P: Plein nord EFFLUX.
C: Reçu, pas de contact ?
P: Négatif.
C: Revenez au sud.
Cela continue jusqu'à 22h53, mais il n'y a plus rien d'intéréssant. La lumière aux coordonnées 50.32.08 - 04.11.08 a été facilement identifiée. Il s'agissait d'une lumière sur le sommet d'une cheminée. Les contacts radars d'un des F-16 avec les "OVNIs", ont été enregistrés sur une cassette vidéo. L'une dure 46 secondes. Deux F-16 furent impliqués. Un des F-16 a eu 13 contacts enregistrés; l'autre également, mais ils n'ont pu être enregistrés, le pilote ayant appuyé sur le mauvais bouton. Les contacts peuvent-être divisés en cinq groupes si on les sépare par les périodes sans contact.
Contact Durée Commence à No (sec) 1 2.3 le 31 mars 1990 à 00 h 13 (le 30 mars à 22h13 GMT) 2 3.4 3 19.9 00 h 15 4 27.5 00 h 29 5 8.0 6 11.4 7 9.3 8
Toutes les positions et les vitesses sont disponibles sur l'enregistrement vidéo. Les vitesses des déplacements verticaux semblent parfois être supérieurs à 1000 noeuds. De plus, les vitesses mesurées sont affichées sur trois positions , donc, une lecture 200 pourrait s'avérer être en fait 1200 ou même 2200 noeuds. En sachant cela, les vitesses et les positions peuvent être liées (Bien qu'au delà de 1000 noeuds, les trois derniers chiffres sont douteux).
Nb Sec après Cap en Vitesse Altitude Verr. Radar Degrés Noeuds Pieds 00 200 150 7000 01 200 150 7000 02 200 150 7000 03 200 150 7000 04 virage /200 150 6000 \ Accélération 05 serré \270 560 6000 / 22 g !! 06 270 560 6000 07 270 570 6000 08 270 560 7000 09 270 550 7000 10 210 560 9000 11 210 570 10000 12 210 560 11000 13 210 570 10000 14 270 770 7000 15 270 770 6000 16 270 780 6000 17 270 790 5000 18 290 1010 4000 19 290 1000 3000 20 290 990 2000 21 290 990 1000 22 300 990 0000 22.5 300 980 0000
Fin Verrouillage
Le NSA déclassifie des documents relatifs aux OVNIS
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Le 13 mars 99, un message laconique parvient sur le newsgroup "francom.ovni". Il est écrit par Stig Agermose. Celui-ci mentionne que la NSA (National Security Agency), par le biais de son site sur Internet, a déclassifié des documents relatifs aux OVNI. L'adresse de ces fichiers est http://www.nsa.gov:8080/docs/efoia/released/ufo.html#pgtop .
Ces documents - en anglais - sont diffusés suite à une plainte (action civile n° 80-1562) introduite par l'association américaine CAUS (Citizen Against UFO Secrecy) en 1980 contre la NSA et ceci sous le couvert du FOIA (Freedom Of Information Act).
Il y a plusieurs centaines de pages, téléchargeables au format PDF (Portable Document Format). Des dizaines de méga-octets, plusieurs heures de connexion...
Cette série de fichiers est introduite par le supplément de l'affidavit du 30 septembre 1980 de M. Eugene F. Yeates, chef du Bureau Politique (politique est à prendre dans le sens "stratégie", "ligne de conduite") de la NSA. Bref, un haut responsable de l'époque. Ce supplément, daté du 9 octobre 1980, s'étale sur 21 pages et porte l'en-tête "TOP-SECRET UMBRA". A ce moment, le président des Etats Unis d'Amérique est Jimmy Carter (de 1977 à 1981).
On apprend, après lecture et malgré les inévitables passages censurés, que la NSA a capté de nombreuses communications de gouvernements étrangers faisant état d'observations d'engins volants qui ne répondent pas aux critères conventionnels.
L'affidavit bis est suivi d'un ensemble de "notes" émanant du COMINT (Communication Intelligence) et du SIGINT (Signal Intelligence), de coupures de presse et d'articles provenant des milieux ufologiques. On trouvera également des Airgram "top-secret" émanant du Département d'Etat (Ministère des Affaires Etrangères) et décrivant des observations d'OVNI dans les pays d'Amérique du Sud mais aussi en Antarctique. On trouve également un texte non-signé parlant du GEPAN, ainsi qu'un extrait d'une liste présentant toutes les "grosses" associations ufologiques dans le monde.
Il est aujourd'hui incontestable que la NSA a enquêté et espionné sur le thème OVNI. Il est à peu près certain que l'un des pays visé le plus fréquemment a sans doute été l'Union Soviétique, bien que le nom de toutes les cibles visées par la NSA aient été censurées. On en comprendra aisément la raison. Le monde entier a été espionné par la NSA. Ce n'est pas une grande révélation, certes, mais on peut aujourd'hui en être certain puisque c'est l'Agence de Sécurité Nationale elle-même qui le dit. Ne lançons pas la pierre aux USA et ne nous faisons pas plus catholiques que le pape, je ne connais pas une nation au monde qui ne pratique pas ce genre d'écoutes... Evidemment, tous les gouvernements ne disposent pas des mêmes moyens et je peux comprendre une certaine jalousie.
Il ressort de ces documents qu'un certain nombre d'observations - celles qui ne résultent pas d'une confusion avec des ballons - ont été prises très au sérieux et estimées "vitales pour la sécurité nationale" par l'une des institutions les plus puissantes et, il faut bien le reconnaître, les plus efficaces de la planète. Il est donc impensable que l'administration Carter n'ait pas eu vent des travaux et des actions de la NSA qui est en prise directe avec la Présidence. Rappelons aussi que Jimmy Carter a observé un OVNI alors qu'il était simple gouverneur de Géorgie. L'ex-président a observé, en octobre 69 le survol d'un objet de la taille de la lune, à Leary (Géorgie, USA) et dont la lumière passait du rouge au vert (réf. : Wireless Flash de Leary, 6 janvier 99). Durée de l'observation : 10 à 12 minutes. Il déposa son témoignage au NICAP.
Pour terminer cette digression concernant Jimmy Carter (qui est "graduate in nuclear physics"), j'aimerais ajouter qu'aujourd'hui, il est l'un des plus ardents défenseurs de la Paix. Il est encore envoyé, ici et là, en tant que médiateur dans certains conflits. Il a également fondé le Carter Center , une association humanitaire défendant la Paix et les Droits de l'Homme partout dans le monde. Il fût remplacé en 1981 par Ronald Reagan, l'instigateur réel du projet "Guerre des Etoiles", dont certains discours officiels en ont étonné plus d'un. A noter celui de la Fallstone High School (1985) et celui des Nations Unies (septembre 87) où le président fait allusion à une hypothétique invasion extraterrestre qui aurait pour conséquence d'unir l'humanité dans l'adversité. C'est un thème récurrent pour le président Reagan ou du moins pour ceux qui lui ont écrit son discours. Croyez-vous sincèrement qu'on laisserait un Président des USA délirer gratuitement? Le Washington des années 80 n'est pas le Moscou sponsorisé par la Zubrovka (vodka) des années Ieltsin.
En déclassifiant les documents cités plus haut, la NSA ajoute sa pierre à l'édifice et renforce un sentiment que je traîne depuis plusieurs années : on veut nous faire réfléchir, voire nous faire croire, aux OVNI comme étant des engins spatiaux non humains. Je ne parle pas des ufologues mais des autorités américaines. Le secret tant décrié par les ufologues est le moteur principal de leur intérêt pour le phénomène car il déclenche la curiosité. C'est le fameux attrait pour l'interdit. Si nous ne devions rien savoir, nous ne saurions rien. De plus, est-il idiot de penser que la NSA n'a pas déclassifié l'entièreté de ses documents "UFO"? Auquel cas, nous ne contemplerions que le sommet de l'iceberg. Chaque chose en son temps. Le professeur d'Histoire ne peut expliquer la seconde guerre mondiale avant la première. Et il devra construire son cours en fonction du niveau général de ses élèves, pas selon celui du premier de classe. Sinon, le taux d'échec risque d'être assez important.
Mais j'avoue que ceci est de l'ordre de la spéculation personnelle. Il faudra donc vous forger une opinion par vous même.
Thierry, le 16 mars 1999 http://ufocom.free.fr/
https://www.youtube.com/watch?v=lq1S98g82Dg
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